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Soutien au Maire de Saint-Brévin
13 mai 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursDepuis 2016, Saint-Brevin a accueilli plus de 400 réfugiés sans aucun incident. Accompagnés par les travailleurs sociaux et les nombreux bénévoles de façon quotidienne, ils s’intègrent, se forment, travaillent dans les métiers en tension, et participent à la vie associative brevinoise.
Mais forts de leurs interventions contre le projet de CADA à Callac (22), où la municipalité a abandonné son projet en décembre, les adeptes de Zemmour, du RN et de leurs théories haineuses ont organisé des rassemblements contre le CADA de St-Brévin, pourtant porté par le Maire (LR) et tout le Conseil municipal.
En réaction à une manifestation publique organisée par l’extrême droite, une large mobilisation pacifique s’est déroulée le samedi 25 février, place du marché à St-Brévin (côté Nord).
"Ce jour-là, nous agirons, comme nous le faisons depuis près de sept ans avec succès, dans un calme déterminé. Nous dénoncerons les mensonges des anti accueil de demandeurs d’asile. Des racistes patentés et dangereux. Nous ferons prévaloir notre solidarité déjà éprouvée avec les damnés de la planète. Avec les exilé.es, nos frères et soeurs en humanité. Et nous aurons besoin de vous, de votre soutien, votre présence"
Damien CAREME (député européen) était présent à cette manifestation.
(Voir la Brève du 24 février 2023).Nouvel épisode : Incendie volontaire chez le Maire
La maison de Yannick Morez, Maire de St-Brévin a été la cible d’un incendie criminel (gros dégâts sur la façade et deux voitures brûlées). Et cela vient après des menaces : "Depuis l’automne, circulent sur les réseaux sociaux de nombreux messages de haine, des menaces de mort envers l’édile. Yannick Morez est pris pour cible, ainsi que ses adjoints" (Ouest-France).
Suite à l’accumulation de ces menaces, et malgré les très nombreux messages de soutien, Yannick Morez a annoncé sa démission et soin intention de quitter la commune (il est médecin généraliste) pour protéger sa famille.
Les réactions de soutien se multiplient.
Par exemple, le Président de l’Association des maires de Loire-Atlantique dénonce : « Le maire n’a reçu aucune protection soutenue de l’Etat, même après l’incendie criminel de son domicile. » (pour voir le communiqué, cliquer ici.
Pour sa part, Johanna Rolland, Maire de Nantes, déclare « Yannick Morez va été l’honneur de la République. Il a toujours porté avec digité et pacifisme les valeurs qui sont les nôtres. ». Elle appelle à un rassemblement de soutien mercredi 24 mai après-midi à Saint-Brévin.
Le PS, le PC, la FI et Europe-Ecologie les Verts se joignent à cet appel.
titre documents joints :- info document (PDF - 109.1 ko)
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Un ‘effort’ pas toujours partagé…
9 mai 2023, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalDans un article publié le 20 avril dernier dans Ouest-France, une représentante de l’opposition municipale, Mme Stéphanie Prévost, dénonce la réforme, présentée par la majorité, de la tarification des prestations pour les enfants (repas aux restaurants scolaires, accueil de loisirs, …) qui aura pour conséquence une augmentation pour les familles les plus aisées et une baisse pour les plus modestes, pour des dépenses municipales à peu près égales (la ville finance environs la moitié du coût de ces prestations).
Pourtant, ce système est tout simplement plus juste, puisqu’il calcule un taux d’effort identique pour toutes les familles, en tenant compte de la composition et des revenus de chacune des familles. Ce système est plus juste et individualisé pour chaque famille, plutôt que le système actuel qui instaurait des paliers.
C’est d’ailleurs ce système qui est conseillé par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et qui est déjà appliqué, à sa demande expresse, dans les multi-accueils de la commune pour la petite enfance.
Mme Prévost reproche à la majorité municipale d’instaurer une réforme qui va être financée par les familles les plus aisées, à coût identique pour la commune... Alors que depuis presque 3 ans, l’opposition nous reproche de dilapider les ressources de la communMais, reportons-nous deux ans et demi en arrière. En septembre 2020, face à la crise du Covid, tous les voyants étaient au rouge : les familles aux plus faibles revenus étaient en difficulté ; et même les restau. du cœur tiraient la sonnette d’alarme.
Nous avons alors proposé au conseil municipal d’instaurer la gratuité (pour quelques mois) des repas aux restaurants scolaires pour le trois premières tranches de quotient familial. Et là, il n’était demandé aucun effort aux familles relevant des autres tranches : ce sont les finances communales qui allaient payer la différence ! Mais l’opposition s’est prononcé contre cette proposition (seul vote contre au cours de ce Conseil municipal !).Finalement, on constate que, quelque soit le dispositif présenté (et quelque soit l’engagement des finances communales), dès qu’on veut aider toutes les familles, en tenant compte de leur capacité financière (donc en aidant les plus pauvres), l’opposition est CONTRE ! Alors que beaucoup de familles concernées par la faible augmentation qui leur est demandée, comprennent que cet effort est tout à fait à leur portée.
Décidément, l’opposition municipale à Sainte-Luce a une fibre sociale bien faible…
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Une loi qui accroît les difficultés des urgences hospitalières
26 avril 2023, par Patrick Cotrel - #Développement DurableLa loi Rist votée en 2021 vient d’être mise en application depuis le 3 avril 2023.
Son principe est de limiter la rémunération des médecins intérimaires (souvent urgentistes ou anesthésistes) dans les hôpitaux publics à 1350€ pour un service de 24 heures.
Précision : cette somme est ‘brute’ et comprend les cotisations sociales (employeur et salarié), les congés et les frais de déplacement pour rejoindre le poste (souvent éloigné), pour un service de 24 heures d’affilée.
Le but affiché de la loi est de préserver les finances des hôpitaux publics et de mettre un terme à l’inflation de ces tarifs.Quelle crise, quelles causes ?
Avant d’entrer sur les détails de cette loi, il est indispensable de réfléchir à la situation actuelle dans les hôpitaux qui rend cette inflation possible.
Car le problème le plus important, ce n’est pas la rémunération de certains médecins, mais la dégradation importante et continuelle du Service public de santé, avec, par exemple, des fermetures de certains services des Urgences qui sont débordés et sous-dotés en personnel.
Il n’y a pas à chercher longtemps pour constater une aggravation des conditions de travail, des salaires beaucoup trop bas (si on les compare avec les autres pays européens) et le manque de médecins (entre autres). Il suffit d’écouter les représentants du Syndicat national des médecins remplaçants des hôpitaux (SNMRH) pour comprendre ce qui les pousse à faire de l’intérim : L’intérim est une façon de reprendre le contrôle de son planning et de sa vie." S’il impose parfois des déplacements importants et des horaires élargis, il permet aussi de s’affranchir de nombreux maux de l’hôpital : cadre rigide, horaires à rallonge, travail la nuit et les week-ends… (voir témoignages sur le site de FranceInfo).
Limiter les salaires des intérimaires, c’est réglementer les conséquences et fermer les yeux sur les causes de la crise
Plusieurs syndicats réclament des mesures qui donneraient envie aux intérimaires de retrouver un poste de titulaire. Le SNPHAR-E demande "la reprise des négociations sur la gouvernance, le temps de travail, l’équilibre entre vie personnelle et vie privée", et une revalorisation des gardes de nuit. Cela ne suffirait pas forcément, mais permettait peut-être d’enrayer "la fuite des jeunes, et même de gens qui ont 40 ou 50 ans", vers l’intérim.Des résultats ...prévisibles :
Dans ces conditions, passer une loi qui se borne à limiter les rémunérations des médecins intérimaires, sans toucher aux causes de la situation, c’est risquer une aggravation de la crise, se traduisant par plus de fermeture de services d’urgence et une dégradation plus importante du service public de la santé.
D’ailleurs, Mme Rist, députée autrice de la loi de 2021, est intervenue auprès du Ministre de la santé, François Braun, pour qu’il reporte l’application de la loi… sans succès.Les résultats ne se sont pas fait attendre. On peut déjà les mesurer en Vendée à la lecture de Ouest-France du 22 avril :
Les urgences des Sables d’Olonne ferment entre dimanche 23/04 12h00 et lundi 8h30. Un N° de tél est indiqué aux usagers (le 116 117).
A Fontenay-le-comte, les urgences sont fermées entre vendredi 21/04 à 8h30 et lundi à 8h30. Cause affichée de la fermeture : « application de la loi Rist et manque de personnel. »
Des raisonnements à courte vue :
Dans le même environnement professionnel, on retrouve le même style de raisonnement qui consiste à colmater les brèches au moindre frais, ou plus exactement aux frais exclusifs qui sont au bas de l’échelle.
Ainsi, on apprend que les agents du CHU chargés de stériliser tous les instruments des hôpitaux publics de l’agglomération nantaise se sont mis en grève pour protester contre la pression du rythme de travail et pour augmenter leur salaire. Réponse de la direction des hôpitaux publics : une augmentation des salaires de 12 par mois et 2 embauches dans le service (d’une quarantaine de personnes !)...Autre exemple, plus connu : les retraites. Les syndicat sont tous d’accord pour dire que pour augmenter la collecte des cotisations retraite à la hauteur des retraites à financer, il faut d’abord régler le sous emploi des personnes de plus de 55 ans, qui sont souvent usés par les conditions de travail et dont les entreprises veulent se débarrasser. Si le taux d’emploi des seniors était dans la moyenne des autres tranches d’âge, ils cotiseraient et la collecte globale serait à la hauteur des charges.
Mais le gouvernement et le Président ne veulent rien entendre. Pour eux, le seule solution est que les gens travaillent plus longtemps. Et pour les autres questions, on verra après...Mais, finalement, c’est une recette aussi vieille que le capitalisme : pour augmenter les profits, il faut augmenter les cadences de travail. Et quand on ne peut plus y arriver, il faut augmenter la durée du travail. Merci, Mr Macron !
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Panne d’électricité en France en 2030 ?
19 avril 2023, par Patrick Cotrel - #Energies - Climat - #Développement DurableLa situation de la production d’électricité en France en 2022 est alarmante. Pour la première fois depuis plusieurs années, la production électrique a baissé (522,4 TWh en 2021 pour 445,2 TWh en 2022) et il a fallu en importer.
Pourquoi cette situation ?Les centrales nucléaires ont été beaucoup plus arrêtées (baisse de 82 TWh de 2021 à 2022), du fait de l’âge de ces centrales (40 à 50 ans, alors qu’elles on été conçues pour 40 ans) et des fissures qui ont été découvertes dans certaines soudures, impliquant des arrêts non prévus. De plus, le manque d’eau (indispensable pour refroidir les chaudières nucléaires) a commencé à se faire sentir, et l’hydroélectricité a moins produit.
La France est en retard sur les exigences de l’Union Européenne pour la mise en, service de moyens de production l’électricité renouvelable. Ce déficit du nucléaire n’a donc pas été compensé comme il aurait pu l’être.
L’embargo appliqué à la Russie a mis la France en difficulté (mais d’autres pays européens sont dans le même cas) pour sa dépendance vis à vis du gaz russe, mais aussi des produits pétroliers (ex. pour le gazole). Mais en plus la France dépend de la Russie pour l’approvisionnement de ses centrale nucléaires en uranium (pour 40%), mais aussi pour le retraitement des combustibles usés (les piscines contenant cet uranium usé débordent).
Enfin, les prévisions du GIEC indiquent que le réchauffement climatique va plus vite que prévu : un accroissement moyen général de 1,5°C n’est plus prévu en 2050, mais dès 2030 ! C’est donc dès 2030 qu’il faut viser la neutralité carbone, ce qui demande d’accélérer la transition énergétique.
C’est pour souligner cette situation alarmante que Ouest-France (du 7 avril) consacrait une page entière à ce « (...) manque d’électricité en 2035 » et que « Alternatives économiques » d’avril 2023 faisait apparaître un « parc nucléaire défaillant » (54 % de disponibilité en 2022) et « un besoin d’investissement massif pour l’éolien et le photovoltaïque ».
Alors, Quelles solutions ?
Les perspectives énoncées par Emmanuel Macron sont grossièrement trompeuses : prévoir la conception et la réalisation de 6 centrales nucléaires d’une nouvelle génération (EPR2) demande au minimum 15 ans , ...soit en 2038 !
La malheureuse expérience de Flamanville nous le démontre : 11 ans de retard par rapport à la date de livraison initiale, et elle ne fonctionne toujours pas. Sans parler du gouffre financier que cela induit (le prix initialement prévu pour l’EPR a été multiplié par plus de 4 !) et la fragilité des centrales nucléaires par rapport au manque d’eau
Dans cette situation, il ne restent que deux leviers (liés entre eux) sur lesquels pouvoir agir :développer la sobriété énergétique, en particulier dans les deux domaines les plus émetteurs de gaz carbonique : les bâtiments et les déplacements. Pour les bâtiments, le retour sur investissement est long. Cela suppose donc de mettre en place des aides étatiques conséquentes, mais cependant exigeantes quant au résultat attendu. Pour les déplacements, le développement rapide des transports en commun du quotidien doit être un impératif, ainsi que des formes de co-voiturage pour les zones moins denses. Cela passe aussi par le développement de voitures électriques, et aussi par la mise sur le marché de véhicules plus légers et comportant moins de dispositifs électroniques sophistiqués qui alourdissent les véhicules particuliers.
Enfin, il faut encourager les recherches et développements de technologies industrielles moins gourmandes en énergies carbonées (fabrications des ciments, aciers, …).on le devine facilement, ces transformations induisent des substitutions d’utilisation d’énergies fossiles par l’électricité. Par conséquent, la production d’électricité va devenir de plus en plus vitale.
Remarque : Les énergies renouvelables produisent directement (= sans perte) de l’électricité (photovoltaïque) ou par l’intermédiaire de l’énergie mécanique (éoliennes). Alors que les énergies fossile (dont le nucléaire) produisent de la chaleur, qui est transformée en énergie mécanique(turbines), avec beaucoup de pertes (tours de refroidissement), puis en électricité (alternateurs). Ainsi, un moteur thermique (automobile, par exemple), perd près de la moitié de l’énergie produite en chaleur qu’il faut évacuer (radiateurs, dispositifs de refroidissement).ce sont donc les dispositifs des énergies renouvelables qu’il faut développer massivement et en urgence, car ils sont plus efficaces, moins coûteux et plus rapide à construire. La France enregistre un retard de 50 % à 80 % par rapport à ce qu’ont fait l’Angleterre et l’Allemagne pour les éoliennes...
Dans son étude publiée en octobre 2021, RTE (Réseaux de Transport d’Electricité = société publique dépendant d’EDF à 51,5%) a présenté 6 scénarios allant de 100 % d’énergies renouvelables, avec déclassement accéléré des centrales nucléaires à 50 % d’énergies renouvelables et 50 % d’énergie nucléaire (anciennes et nouvelles centrales).
Pour lire l’article publié à ce sujet sur ce blog, cliquer ici.
Bien entendu, dans ce rapport, la culture traditionnelle pro-nucléaire en vogue chez EDF s’est fait sentir : on insiste beaucoup sur l’intermittence des énergies renouvelables et on ignore le coût du nucléaire, sa dépendance à la Russie et sa fragilité technique (qui s’est montrée en 2022).
Et pourtant il insiste sur l’importance et l’urgence à développer rapidement les énergies renouvelables.Le message a-t-il été entendu par le gouvernement ?
Pas du tout, puisqu’à l’été 2022, en pleine augmentation des prix des énergies, le gouvernement a repoussé l’idée de surtaxer les superprofits réalisés par les pétroliers, gaziers, exploitants d’autoroutes. Mais il a appliqué cette idée … aux exploitant d’éoliennes et parcs solaire. L’État a ainsi récupéré une trentaine de milliards € pour 2022 et 2023. (D’après la Commission de Régulation de l’Energie, cité par Cédric Philibert dans son article dans la revue « L’Economlie politique » N°97 de février 2023).Par son aveuglement pro-nucléaire et son incapacité à tenir compte des réalités, Emmanuel Macron et son gouvernement nous conduisent tout droit à une impasse énergétique et financière.
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Eau potable : le scandale des pesticides
13 avril 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDans un rapport publié le 6 avril, L’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail) révèle que des traces importantes de résidu (métabolites) d’un pesticide (le chlorothalonil) interdit en 2019 (classé ‘cancérigène probable’ depuis 2018 par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) ont été détectées dans l’eau du robinet partout en France. (Ouest-France du 6 avril 2023).
Il faut savoir qu’en 2017, 1710 tonnes de chlorothalonil ont été vendues en France en 2017 pour épandage sur les céréales, la vigne, la pomme de terre, la betterave sucrière, … Problème : ce pesticide se dégrade, mais les dérivés (le R471 811, par exemple) restent cancérigènes …
L’ANSES y voit ‘un risque sanitaire inacceptable pour le consommateur’, d’autant que sur 300 captages d’eau traitée analysés dans une centaine de départements, ‘57 % présentent des traces de métabolites de chlorothalonil, dont le R471 811. Dans 34 % des cas, à des taux qui dépassent le seuil réglementaire (0,1 microgramme par litre d’eau) fixé par le code de santé publique’. Cela peut monter jusqu’à 4 à 22 fois la valeur de conformité.Mais il semble bien que le R471 811 soit difficile à éliminer, les solution pouvant se traduire par une hausse du prix au m³ d’eau potable...
(voir article de Ouest-France du 6 avril 2023, « Pesticides : l’eau potable polluée partout en France »).
Une tradition gouvernementale en France ?
Comment constater cette situation sans faire le rapprochement avec le soutien constant du Président (et de ses gouvernements) pour l’agriculture industrielle, grande utilisatrice des pesticides. Et là dessus, le mouvement des coquelicots n’a pas réussi à inverser la tendance, malgré le bon accueil de la majorité de la population
Au contraire, le ministre de l’agriculture a réaffirmé son soutien aux agriculteurs utilisant des pesticides, contre l’avis de l’Europe. Et il a fallu une décision de l’union Européenne d’interdiction des néonicotinoïdes pour que cela s’impose enfin en France !
Il faut bien constater qu’il s’agit d’une quasi tradition de l’État français, depuis son refus de reconnaître les dégâts énormes dans la population antillaise du chlorédécone (record mondial du nombre de cancers de la prostate).
Et pour couronner le tout, c’est un représentant de l’agro-industrie qui vient de prendre la présidence de la FNSEA (Il est également Président de la puissante firme AVRIL)...
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