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Le GIEC régional dit non aux méga-bassines
12 avril 2023, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Energies - ClimatLe GIEC a été créé en 202 par la Région Pays de la Loire sur le modèle du GIEC international qu dépend de l’ONU. Ce ‘Groupe Interdisciplinaire d’experts sur le changement Climatique’ n’a pas de liens avec le GIEC de l’ONU, mais repose sur les mêmes principes et est placé sous l’autorité d’une association réunissant des collectivités locales, des entreprises, des associations et des citoyens qui contribue au GIEC international.
Son avis présenté le 12 avril à Angers précise : « En l’état des connaissances, le Giec régional recommande d’interdire la construction d’ouvrages de stockage de l’eau de grande dimension (méga-bassines) qui seraient remplis par pompage dans les nappes phréatiques. ». Et il précise : « Pour les scientifiques, le stockage de l’eau en surface dans des retenues pour faire face au déficit hydrique expose à des problèmes d’évaporation, de pollution, voire d’épuisement des nappes sur le log terme. »On imagine que cet avis n’est pas du tout du goût de la Présidente de Région, ni du responsable vendéen de la FDSEA.
Par contre, il a été approuvé par la Confédération paysanne de Vendée et par les Elu.e.s verts de la Région : « Cela plaide pour que l’on revoie les pratiques agricoles à l’oeuvre depuis cinquante ans. (…) Pour retenir l’eau dans les sols, il faut replanter des haies, préserver les zones humides et soutenir des pratiques qui restaurent les sols... »Sur la question plus générale du réchauffement climatique en Pays de la Loire, le Giec recommande de « mettre la priorité à la rénovation énergétique » des habitations pour laquelle la Région est en retard. Il pointe du doigt le secteur des transports « où les émissions de carbone et la consommation d’énergie continuent d’augmenter ». Il recommande la création d’un fonds d’urgence climatique « pour accompagner les entreprises à faire face au réchauffement ».
Il propose également la mise en place de trains de nuit saisonniers pour un déplacement bas carbone des touristes, dont le nombre va continuer d’augmenter….Il y a 0 message(s) de forum -
Echos du Conseil Municipal du 28 mars 2023
31 mars 2023, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalPrésentation :
Dans son interventions préalables, le Maire a exprimé notre solidarité avec le Maire de Saint-Brévin, Yannick Morel, dont la maison a subi un incendie volontaire.
De son côté, M. Bourgeolet a évoqué le prochain départ de M. Vincent Thulièvre (responsable administratif et financier de la ville, avec lequel il a travaillé 6 ans) pour prendre un poste similaire dans une commune plus importante. Anthony Descloziers a associé l’ensemble des élus lucéens à cet hommage.Les principaux débats qui ont eu lieu au cours de ce Conseil ont concerné la tarification au taux d’effort pour les activités jeunesse, le projet d’achat par la municipalité du parc Auvigne (à l’entrée Ouest de la commune) et l’Ilot Loire.
La tarification au taux d’effort :
Aujourd’hui, la tarification pour la restauration scolaire, l’accueil périscolaire et l’accueil de loisirs tient compte du Quotient Familial (QF) de chaque famille : il y a 9 paliers de tarification suivant ce QF. Même s’il est plus juste qu’un tarif unique appliqué à toutes les familles, l’inconvénient de ce système est qu’il y a des disparités à l’intérieur de chaque pallier (effet de seuil).
Le système proposé à partir de septembre prochain sera individualisé pour chaque famille : un taux d’effort unique sera défini pour chaque activité et le tarif individualisé sera calculé en le multipliant par le Quotient Familial, avec un tarif plancher et un tarif plafond. Ce taux d’effort et les tarifs plancher et plafond seront votés chaque année en Conseil municipal (en juillet pour 2023).
Précision : tous les tarifs appliqués resteront inférieurs au coût réel financé par la commune (la participation de la commune restera en moyenne à 50 % du coût réel). Pour la commune, cette opération sera ‘blanche’ : ni coût supplémentaire, ni bénéfice. C’est d’ailleurs ce système qui est appliqué à l’accueil petite enfance, à la demande de la CAF.
Actuellement ce sont 1074 familles qui sont concernées. Si ce système était appliqué aux tarifs actuels, on aurait par exemple :une diminution du prix de chaque repas de 0,16 € pour les QF les plus bas ;
une augmentation du prix de chaque repas de 0,81 € pour les QF les plus hauts.
Dans le débat, M. Bourgeolet a tenté de montrer que ce système est compliqué. Mais finalement il a déclaré son hostilité à ce système parce qu’il va plus impacter les familles à hauts revenus. L’opposition a donc voté contre la délibération proposée. De son côté, la majorité a réaffirmé, à, plusieurs voix, que l’équité consiste à demander aux plus aisés un petit effort pour permettre aux plus démunis d’avoir accès aux services.Acquisition du parc Auvigne :
La propriété Auvigne, située à l’entrée Ouest de notre commune, va être vendu. A notre demande, la propriété a été divisée en deux parties : le parc, d’un côté, et la maison principales et les bâtiments annexes, d’autre part.
La ville a négocié l’achat du parc pour 300 000€ (conforme à l’évaluation des Domaines). Ce parc riche en biodiversité va être ouvert au public, après des travaux indispensables d’entretien et construction d’un mur qui va séparer les deux parcelles, à la demande du vendeur.
M. Brasselet dénonce l’abandon d’un patrimoine remarquable de la commune. Mettre en avant le parc pour ne pas parler de cet abandon du manoir est ’scandaleux’ ; c’est du ’greenwaching’, selon lui.
Anthony Descloziers précise que le manoir ne va pas être abandonné, puisqu’il est protégé par le PLUM (parcelle non constructible, …).
Patrick Cotrel est surpris par la position de l’opposition, qui a voulu nous donner des leçons de bonne gestion des finances communales et de ne pas dépenser sans compter. Et bien nous nous sommes posé la question d’une utilisation municipale du manoir, sachant que cela supposait des financements importants de travaux de mise en accessibilité et d’isolation thermique, etc. alors que nous avons déjà du mal à remettre à niveau le patrimoine actuel que l’ancienne majorité a peu entretenu dans le mandat précédent.
La position que nous avons prise est conforme à une gestion sage et raisonnée des capacités et des besoins communaux.
Anthony Descloziers indique que les maires des communes de Bouaye et de Saint-Jean de Boiseau, qui ont vécu des situations similaires, lui ont dit qu’ils approuvent notre choix. Ce choix a été réfléchi et pesé.Permis de construire à Kaufman & Broad (Îlot Loire) :
Pour que ce promoteur puisse déposer son permis de construire, nous devons auparavant procéder à la vente de la maison et du terrain qui ont été préemptés par la ville. Dans un premier temps, nous avions envisagé de faire un échange contre 3 logements (servant de logements d’urgence pour la commune). Mais les Domaines ont alerté sur l’inégalité de l’échange. Nous procédons donc à une simple vente au prix évalué par les Domaines.
Jean Le Govic indique que 3 logements d’urgence (situés face à l’accueil de loisirs du centre et qui vont être déconstruits) étaient insalubres. Les 3 autres que nous possédons vont être réhabilités. Mais il va falloir réfléchir, pourquoi pas au niveau du canton, aux besoins de logements d’urgence supplémentaires.
M. Brasselet dit, qu’encore une fois, La municipalité va autoriser 20 % de logement de plus que prévu : ’vous voulez densifier le centre ville, avec toutes les contraintes que cela va entrainer.
Patrick Cotrel précise qu’il y a une crise du logement sur l’ensemble de l’agglomération, et particulièrement du logement social. Un chiffre : il était prévu de construire 6000 logements sociaux sur l’agglomération de 2019 à 2022 ; mais en raison de la crise sanitaire, des changements municipaux, (etc…) il ne s’en est construit que 4000.
Nous avons un engagement de construire 140 logements par an sur 6 ans. Mais je ne suis pas certain que nous y parviendrons, même si d’autre communes auront plus de difficultés à honorer leur engagement. Je l’espère, cependant, car il faut répondre à ce besoin important de logements.
Anthony Descloziers explique qu’il y a 750 demandes de logement social pour Sainte-Luce en premier choix. Or, nous ne pouvons plus construire sur des terres agricoles, avec la loi ‘zéro artificialisation nette (ZAN)’ ; et c’est une bonne chose de ne plus détruire les terres agricoles. Il nous faut donc reconstruire la ville sur elle-même, en améliorant le cadre de vie et la nature en ville. C’est ce que nous visons sur L’Îlot Loire.Informations diverses :
Denis Poillerat : une subvention de 1000€ va être versée pour aider les secours en Turquie et en Syrie après le terrible tremblement de terre.
Julien Foussard (et Patrick Cotrel) donne une information sur les projet permettant de favoriser les déplacements cyclables sur la commune (itinéraires Est-Ouest et Nord-Sud). Pour en voir le détail, cliquer ici.
Lionel Salvayre : Pour viser le Zéro artificialisation nette, la sécuriser les espaces agricoles, lutter pour la biodiversité et découvrir et préserver la nature, le Conseil départemental a créé le dispositif « Renaturer ». Dans ce cadre, la commune va demander une subvention de 24 746 € pour l’implantation d’une ‘Minibig Forest’ sur l’esplanade Pierre Brasselet (désimperméabilisation de près de 375 m² de dallage).
Michel Daculsi présente un nouveau pacte financier entre Nantes Métropole et les communes pour confier à ces dernière l’entretien des espaces accompagnant les voiries communautaires, moyennant un abondement de l’attribution de compensation versée par Nantes Métropole aux communes. Le montant de l’attribution de la subvention de compensation recalculée pour chaque commune est soumis au vote de chaque Conseil municipal.
Magali Cousin propose d’attribuer une subvention exceptionnelle à l’occasion de la tenue d’une compétition nationale à Sainte-Luce de Freestyle Football les 22 et 23 avril prochains.
titre documents joints :- info document (PDF - 283.7 ko)
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Les bassines, NON merci !
24 mars 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat
Nous sommes au mois de mars et pourtant, un grand nombre de nappes phréatiques et de cours d’eau sont au plus bas. Les méga-bassines, la solution ? Sûrement pas ! Mobilisons-nous les 24, 25 & 26 mars en Poitou.Pas une bassine de plus ! Après un hiver historiquement sec, les nappes phréatiques, les rivières et les fleuves de France sont à un niveau anormalement bas : les questions de répartition de l’eau et de son accaparement deviennent des préoccupations majeures.
La mobilisation contre les méga-bassines est devenue un symbole de la guerre de l’eau, de la guerre contre sa privatisation, et de la lutte contre une agriculture intensive et destructrices. Les mobilisations et victoires des derniers mois nous laissent envisager un possible abandon des projets de méga-bassines en France. La manifestation de 30 octobre a permis de faire de ce sujet un enjeu national.
Pour l’emporter, les 24, 25 & 26 mars, nous devons enfoncer le clou, frapper encore plus fort, avec une mobilisation internationale. Des cortèges qui arriveront de toute la France, des centaines d’organisations ont déjà signé l’appel.
Depuis plusieurs semaines, des réunions publiques ont lieu partout en vue de cette date. A Nantes aussi, une réunion s’est notamment tenue vendredi 17 mars, à la Manu, afin de préparer ce grand week-end de mobilisation, et ce malgré l’absence de Julien Le Guet, l’un des porte-paroles du collectif Bassines Non Merci , placé en garde à vue à quelques heures de l’événement. Un symbole supplémentaire de la répression subie par les militant·e·s écologistes en France.
Informations pratiques
Du vendredi 24 au dimanche 26 mars dans le Poitou (Sainte-Soline, Mauzé, Melle, Lusignan) :
Week-end de mobilisation Internationale pour la défense de l’eau.
Retrouvez le programme complet (cliquer ici), ainsi que toutes les informations pratiques (cliquer ici}.👉 Rejoignez le canal Telegram pour avoir toutes les informations avant, pendant et après la mobilisation : https://t.me/infoline_25mars
P.-S. :Article publié sur le site national de EELV.
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Vote de la loi pour accélérer l’installation de centrales nucléaires
24 mars 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatA l’Assemblée, l’exécutif a obtenu l’appui du Rassemblement national, du groupe Démocrate et des communistes, « fervents défenseurs de l’industrie nucléaire », comme l’a rappelé le secrétaire national du Parti communiste, Fabien Roussel. Les Républicains ont eux aussi soutenu le texte : « Il représente pour nous un revirement tant réclamé », a affirmé Olivier Marleix, chef de file du groupe de droite. (402 voix en faveur, 130 contre).
Le contenu du texte :
En première lecture, les sénateurs avaient largement amendé le projet de loi.
Par exemple, Les nouveaux réacteurs nucléaires ont été exclus des objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) qui sont imposés aux collectivités locales.
En première lecture, les députés ont confirmé plusieurs mesures votées par le Sénat. Par exemple :l’objectif de réduction à 50% de la part du nucléaire dans le mix électrique d’ici 2035 a été supprimé (cet objectif avait été introduit par la loi du 17 août 2015 avec une échéance à 2025, portée à 2035 par la loi énergie-climat du 8 novembre 2019). Ce point, qui ne faisait pas partie du texte, devait normalement être débattu lors du projet de loi quinquennale sur l’énergie attendu à l’été 2023 ;
des dispositions ont été introduites pour accélérer la résolution des contentieux portant sur les procédures des nouvelles installations nucléaires ;
les sanctions en cas d’intrusion dans une centrale nucléaire ont été durcies (sanctions principales portées de un à deux ans de prison et de 15 000 à 30 000 euros d’amende) ;
De plus, ils ont renforcé la loi par les dispositions suivantes :Afin d’accélérer les procédures, un amendement a été adopté pour conférer une présomption de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) aux réacteurs nucléaires, sous certaines conditions de puissance qui seraient encadrées par décret. Cette mesure était envisagée par le gouvernement dans son projet de texte mais avait été retirée à la suite de l’avis du Conseil d’État (!) ;
La durée d’application des mesures de simplification du projet de loi a été fixée à 20 ans (contre 15 ans dans le texte initial).
L’opposition de la NUPES :
Baisse du débit des cours d’eau, érosion, submersion marine, les députés de gauche ont interpellé le gouvernement sur les risques accrus pouvant être encourus par les centrales dans le contexte du dérèglement climatique. « Nous avons essayé d’apporter des éléments mais la majorité n’a laissé aucune place à la discussion, relève l’écologiste Charles Fournier : Les LR et le RN invoquaient la biodiversité pour s’opposer aux énergies renouvelables et là, c’est “open bar” sur toutes les dérogations. »Lot de consolation (mais qui est importante) :
Si le gouvernement est parvenu à faire adopter l’essentiel du texte, il a dû se résoudre à retirer son projet de réforme de la sûreté nucléaire. Ce dernier prévoyait la dissolution de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et sa fusion avec l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le « gendarme » du secteur. Mercredi 15 mars, les députés de l’opposition ont obtenu que l’article en question soit totalement réécrit. Et de ce fait, qu’une « organisation duale » en matière de sûreté soit maintenue.
Sous la pression de nombreuses critique, le gouvernement a du abandonner une seconde lecture de la loi, qui aurait permis de réintroduire la dissolution de l’IRSN.Pour lire l’article du Monde sur ce sujet, cliquer ici.
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Soutien au Maire de Saint-Brévin
24 mars 2023, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDans une brève publiée en février 2023, j’invitais à une manifestation qui s’est tenue le 25 février :
"Manifestation de soutien au CADA de St Brévin à 10h
Depuis 2016, Saint-Brevin a accueilli plus de 400 réfugiés sans aucun incident. Accompagnés par les travailleurs sociaux et les nombreux bénévoles de façon quotidienne, ils s’intègrent, se forment, travaillent dans les métiers en tension, et participent à la vie associative brevinoise.
Mais forts de leurs interventions contre le projet de CADA à Callac (22), où la municipalité a abandonné son projet en décembre, les adeptes de Zemmour, du RN et de leurs théories haineuses ont organisé des rassemblements contre le CADA de St-Brévin, pourtant porté par le Maire (LR) et tout le Conseil municipal.
Une large mobilisation pacifique est organisée samedi matin (10h), place du marché à St-Brévin (côté Nord)."
Damien Carême, député européen écologiste, a participé à cette manifestation.Incendie volontaire chez le Maire de St-Brévin : des menaces aux actes
Malheureusement, il y a une suite : La maison de Yannick Morez, Maire de St-Brévin a été la cible d’un incendie criminel (gros dégâts sur la façade et deux voitures brûlées). Et cela vient après des menaces : "Depuis l’automne, circulent sur les réseaux sociaux de nombreux messages de haine, des menaces de mort envers l’édile. Yannick Morez est pris pour cible, ainsi que ses adjoints" (Ouest-France).L’association des Maires 44 a publié un communiqué de presse de soutien à Yannick Morez, un communiqué de soutien de la NUPES 44 est en cours de cosignatures...
Dans la période actuelle, on entend beaucoup parler des agressions perpétrées par des militants d’extrême gauche (qui s’en prennent aux symboles), mais trop peu des agressions d’extrême droite qui s’en prennent aux personnes !
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