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La déroute de la filière nucléaire française
4 mars 2015, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableAREVA vient d’annoncer des pertes gigantesques au bilan de l’année 2014 : près de 5 milliards €. Tel est le montant des pertes de l’entreprise nucléaire française en 2014.
C’est le résultat du retard de construction (de plusieurs années) des centrales EPR en Finlande et à La Hague et du presque triplement de leur coût de construction. Cela rend cette technologie complètement invendable ; encore plus après la catastrophe de Fukushima.
C’est aussi le résultat d’achats très coûteux de mines d’uranium, qui se révèlent inexploitables (ex. : Uramine).
Au total, c’est l’échec complet de la stratégie du nucléaire français qui se trouve ici concrétisé. Comme le titre le "Canard", « ce qui devait arriver EREVA ».
Cette situation interpelle l’Etat français, qui détient 87% du capital d’AREVA.
La ministre de l’environnement et de l’énergie envisage déjà de ‘marier’ AREVA et EDF, pour sauver la première.
Cela a entraîné une vive réaction du député EELV Denis BEAUPIN (Vice-Président de l’assemblée nationale) : "Evitons qu’Areva entraîne EDF dans sa chute". "Si l’Etat veut éviter à EDF le marasme dans lequel s’enfonce Areva, il doit (lui) donner pour feuille de route le triptyque maîtrise de l’énergie, énergies renouvelables, décentralisation et réseaux intelligents".
Pour lire la tribune de Denis Beaupin dans Médiapart, cliquer ici
Il est évident que cette question interfère avec le débat sur la loi de transition énergétique qui a entièrement été dénaturée par le Sénat (à majorité de droite). En particulier, la question de la fermeture de la centrale de Fessenheim et l’objectif de la part du nucléaire à 50% dans la production d’électricité en 2025 reviennent en débat.
L’avertissement de EELV, par la voix de sa Secrétaire générale, Emmanuelle Cosse, est très explicite : Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), a menacé lundi le gouvernement de ne plus avoir le soutien des écologistes pour "quoi que ce soit" s’il "faiblit sur la loi de transition énergétique".
"Si le gouvernement faiblit sur la loi de transition énergétique, qu’il ne cherche pas ensuite à construire quoi que ce soit avec les écologistes !", a averti Emmanuelle Cosse dans l’émission Lundi politique France Bleu 107.1/Metronews.
"Le texte actuel n’est pas du tout la version qui a été votée à l’Assemblée nationale, les sénateurs ont complétement revu à la baisse", a-t-elle expliqué.
"Si c’est le texte de loi tel qu’il est sorti du Sénat qui est adopté in fine, les écologistes ne soutiendront pas ce texte de loi, tout simplement parce qu’il est totalement en deçà des objectifs présidentiels sur le nucléaire", a insisté la patronne des écologistes.
"En 2011, quand nous avons fait le choix de travailler avec les socialistes à la conquête de la présidentielle et donc à la victoire de François Hollande, la loi de transition énergétique, l’évolution énergétique de la France, était au cœur de nos préoccupations, il l’a toujours été", a-t-elle rappelé
"Nous nous sommes extrêmement impliqués dans cette loi, notamment à l’Assemblée nationale puis au Sénat, et nous n’accepterons pas que nous n’allions pas a minima sur les propositions du président de la République", a dit Emmanuelle Cosse.
"Si demain le président de la République n’obtient pas le respect de ses engagements, c’est-à-dire la réduction de la part du nucléaire en 2025, les écologistes ne seront plus présents pour quoi que ce soit", a-t-elle prévenu.Il y a 0 message(s) de forum -
Le chômage en Loire-Atlantique
1er mars 2015, par Patrick Cotrel - #Campagne cantonales 2015 - #EmploiContrairement à l’annonce faite au niveau national sur la baisse du chômage (de catégorie A), en Pays de la Loire, ce nombre de chômeurs a augmenté (187 300 en janvier contre 179 000 en décembre), ainsi qu’en Loire Atlantique (69 200 en Janvier contre 66 500 en décembre).
Quels sont les chiffres pertinents ?
Il parait très réducteur de ne prendre que les chômeurs de catégorie A : il y a une circulation continuelle entre ceux qui n’ont pas travaillé le mois précédent (cat.A) et ceux qui ont effectué un ‘petit boulot’, mais qui sont toujours à la recherche d’emploi (cat. B et C). C’est donc bien sûr pour l’ensemble des cat. A, B et C qu’il faut faire des comparaisons.
Et si on examine l’ensemble des catégories A, B et C au niveau national, on constate une hausse sur un mois : 5,232 millions en janvier, contre 5,218 en décembre. Même constat en Pays de la Loire (306 700 en janvier contre 304 500 en décembre), et en Loire Atlantique (114 000 contre 113 200).Quelle comparaison ?
Enfin, les comparaisons d’un mois sur le précédent sont fragiles. Il suffit que les opérations d’actualisation (pointage) subissent le moindre incident pour que ces chiffres n’aient plus de signification (sans compter la question des variations saisonnières). C’est donc la variation du nombre de chômeurs de cat A, B et C sur un an qui est la plus fiable.
Sous cet angle, au niveau national, la hausse du chômage de catégories A, B et C sur 1 an est de 6,13%. En décembre, cette augmentation était de 6,36%. Autrement dit, le chômage continue d’augmenter, mais un tout petit peu moins vite.
Pour le Pays de la Loire, on peut faire le même constat : hausse de 7,5% du chômage de cat A, B et C sur 1 an, un peu moins forte que celle enregistrée en décembre (7,83%).
On peut faire un constat identique pour la Loire-Atlantique : +7,95% en un an en janvier pour 8,43%M en décembre.Conclusion :
L’annonce d’une « baisse du chômage en janvier » est très largement trompeuse. En réalité, on a un léger ralentissement de la hausse du chômage.
En conséquence, la prudence s’impose quant à l’interprétation de ce très fragile frémissement. -
Création d’un Conseil Participatif du Développement Durable ?
La réponse du Maire de Sainte-Luce
22 février 2015, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Développement DurableOn se souvient de la lettre ouverte que j’avais adressée à M. Alix pour l’interroger sur la mise en place d’un Conseil Communal participatif du Développement Durable (pour la lire, cliquer ici). Et j’en profitais pour l’interroger sur l’avancée (ou non) d’un certain nombre d’actions en cours (…)
La réponse de M. Alix m’est parvenue
Et elle comporte un certain nombre d’informations intéressantes :par exemple, le dossier de demande de renouvellement de l’agrément par l’Etat de l’Agenda 21 a été faite et son instruction est en cours ;
le livret d’information sur le tri des déchets est édité et va être distribué dans tous les foyers lucéens ;
le suivi des consommations énergétiques dans les bâtiments communaux se poursuit et le contrat avec l’intervenant extérieur se poursuit (on aimerait en savoir un peu plus) ;
sur l’éclairage public, le courrier laisse entendre que Nantes Métropole ne fait pas beaucoup preuve de dynamisme. Même chose pour ce qui concerne le tri des déchets à l’occasion du marché hebdomadaire ;
le Conseil Communal de Concertation sur les antennes de téléphonie mobile a été relancé (j’y participe) ;
un arrêté municipal interdit maintenant la circulation des deux roues (sauf exception) sur l’Ile Clémentine ;
Par contre, pour ce qui concerne l’interrogation principale de mon courrier, c’est-à-dire la constitution d’un Conseil Participatif du Développement Durable, nous apprenons simplement ... que la réflexion est engagée !
Reste enfin le paragraphe sur les pistes cyclables sur le mail de l’Europe et rue de la Jeune Vigne qui est incompréhensible (qu’est-ce qui sera fait, ou pas ?). Mais il est aussi agressif à mon encontre (« Je vous serai gré de veiller à l’avenir à la qualité des informations que vous jugez utile de propager »).
M. Alix oublie simplement que c’est lui qui est responsable de l’information des Lucéens à propos des projets municipaux et des interventions de Nantes Métropole sur le territoire de notre commune.
Si je suis mal informé, c’est parce qu’il est un mauvais informateur !
Le meilleur exemple, c’est cet échange de courriers : c’est grâce à ma démarche que avons eu quelques informations intéressantes (citées ci-dessus). Sinon, c’est le black-out !
Pour lire le courrier de M. Alix, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 242.5 ko)
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A propos des emprunts toxiques
18 février 2015, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne cantonales 2015Le Maire de Ste-Luce (président du Comité de soutien de la liste de
droite à l’élection départementale sur notre canton) a dû reconnaitre en conseil municipal que la municipalité précédente (de gauche) avait bien fait de rembourser par anticipation un emprunt "toxique" indexé sur le Franc suisse (réalisant, par là même une économie de 20%, vue la flambée du franc suisse).
Par contre, la municipalité de Thouaré est endettée jusqu’au cou par une masse importante de ces emprunts toxiques indexés sur le franc suisse.Devinette : qui était l’adjoint aux finances du Maire de Thouaré lorsque ces emprunts toxiques on été négociés ???
Réponse : l’actuel Maire de Thouaré, Serge Mounier, qui est également candidat (en position de cumul des mandats) à l’élection départementale sur notre canton.
Et à cette occasion, il demande aux électeurs et électrices de lui faire confiance !Pour lire les échos de la campagne, cliquer ici
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La loi sur la transition énergétique au sénat
16 février 2015, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableRonan Dantec (sénateur EELV de Loire-Atlantique) fait un bilan d’étape sur les débats au sénat sur cette loi sur la transition énergétique.
Rappel : c’est finalement la chambre de députés qui aura le dernier mot sur les points fondamentaux"Comme attendu, et malgré nos multiples interventions, nous avons perdu sur le maintien de l’objectif 2025 pour la part de 50% du nucléaire, la droite ayant supprimé la référence à la date.
Le groupe PS et la Ministre ont fait front pour le défendre dans la discussion sur les amendements, avec de bonnes interventions de Ségolène Royal dans l’après-midi.
Malheureusement, le soir, lors de l’explication de vote sur l’article premier, la Ministre a été beaucoup plus évasive sur la restauration de la date de 2025, et le groupe socialiste s’est abstenu, là où nous avons voté contre.
Nous avons manifesté un certain émoi auprès des socialistes, et nous avons noté que, dès le lendemain matin, devant le Syndicat des Energies Renouvelables, Manuel Valls a lui-même réaffirmé cet objectif de réduire à 50% la part du nucléaire en 2025.Point important sur le Titre II (rénovation de l’habitat), où nous craignions une baisse de l’ambition, en jouant sur une coalition écolo-UDI-PS-communistes (et avec le soutien de Ségolène Royal), nous avons réussi à gagner, contre l’UMP, sur des points importants.
Après 1h30 de débat, et deux scrutins publics, j’ai notamment réussi à faire adopter un amendement qui, pour la première fois, prévoit une rénovation obligatoire au moment des mutations.Voici les quatre amendements adoptés :
rendre progressivement obligatoire la rénovation des logements à l’occasion d’une mutation (achat/vente) en fonction de la performance énergétique du logement (http://senat.fr/amendements/2014-2015/264/Amdt_719.html) ;
ramener à 2020 au lieu de 2030 l’obligation de rénovation des logements en location les plus énergivores (http://senat.fr/amendements/2014-2015/264/Amdt_782.html) ;
établir qu’un décret en Conseil d’État définit les exigences auxquelles doit satisfaire un bâtiment à énergie positive (http://intranet.senat.fr/amendements/2014-2015/264/Amdt_821.html) ;
tiers-financement : élargir les possibilités offertes aux opérateurs des collectivités territoriales pour réaliser le volet financier de l’activité de tiers-financement selon le degré d’implication souhaité, tout en réaffirmant le rôle primordial des établissements de crédit et des sociétés de financement dans le financement de la rénovation énergétique (http://intranet.senat.fr/amendements/2014-2015/264/Amdt_833.html)."
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