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Quelle concertation à Sainte-Luce ?
27 mars 2016, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Développement DurableLors de la campagne municipale de 2014, l’équipe actuelle avait fortement critiqué la précédente équipe de gauche sur l’absence de concertation avec la population sur les projets importants. Ainsi, en réponse à notre courrier proposant de créer un ‘Conseil participatif du développement durable’, M. Alix écrivait : "Non, la concertation n’a certainement pas été le point fort du municipe qui s’achève,(…)". Et il concluait en affirmant :
"Oui nous mettrons en place une consultation des citoyens, et pas seulement dans le domaine de l’Agenda 21.
Oui, de manière plus générale, nous nous efforcerons de faire mieux en matière de concertation, et de faire de l’expression "démocratie participative" autre chose qu’une suite de mots."
De même, dans son programme, cette liste affirmait vouloir :"Consulter les Lucéens et les associations pour l’élaboration des grands projets ;
Présenter chaque année l’action municipale pour évaluation publique ;"
Or, à deux occasions récentes, cette volonté de concertation a clairement été prise en défaut.
Les jardins familiaux et la carte scolaire :
L’association Clémentine, qui a suivi ce dossier depuis plusieurs années, a publiquement regretté l’absence de concertation sur l’emplacement retenu, malgré les assurances écrites données par le Maire.
Et dernièrement, ce sont les deux associations de parents d’élèves du primaire qui se plaignent d’avoir été mises devant le fait accompli à propos du changement de la carte scolaire : elles dénoncent "le manque de cohérence dans le transfert des enfants, les critères semblant différents d’une école à l’autre", ainsi que "l’envoi brutal du courrier aux parents, sans aucune concertation ni réunion d’information" (Ouest-France des 19 et 20 mars 2016). Alors que dans le précédent mandat, toutes les décisions concernant les écoles ont été prises avec l’assentiment de la commission extramunicipale écoles (mise en place des aides scolaires, des nouveaux horaires et des animations périscolaires, projet d’école de la Minais, …).
La concertation, c’est quoi ?
La majorité peut faire valoir la mise en place des ‘cafés citoyen’. Ils permettent sans doute de repérer des problèmes quotidiens (de voirie, principalement). Mais ce n’est pas sur un coin de comptoir qu’on peut réellement débattre d’un projet municipal.
Et quant au Conseil de Développement Lucéen, il s’agit d’une instance de concertation prospective, permettant d’apporter une réflexion sur les évolutions de la commune à l’horizon 2030 (comme le PLUM). Mais ce n’est en aucun une instance de concertation pour la mise en place de projets municipaux à court et moyen terme.
Et si on ‘gratte’ un peu, on peut constater que :les études réalisées par Nantes Métropole (et la SEMITAN) sur les conséquences pour le chronobus C7 de la suppression du sens unique intermittent rue Coty n’ont pas été diffusées ni débattues avec la commission extramunicipale ‘déplacements’ (qui a été supprimée).
si cette commission avait continué d’exister, elle aurait pu dire qu’elle s’était exprimée contre l’aménagement au rabais de la rue de la Jeune Vigne. Or, c’est ce qui semble avoir été choisi : un simple chaucidou sur 80 mètres (priorité vélos marquée à la peinture sur la chaussée), plutôt qu’une véritable piste cyclable (cf Ouest-France du 18mars 2016).
Que devient le projet (étudié et approuvé par l’ancienne Commission extra-municipale handicap) de réserver l’allée Ouest du mail de l’Europe aux déplacements doux et aux personnes en situation de handicap ?
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Aujourd’hui, trop de personnalités politiques font de grandes déclarations, puis font l’inverse de ce qu’ils ont promis. A tel point que leur crédibilité est mise en cause et qu’ils perdent toute légitimité à prendre des décisions.
La majorité municipale actuelle devrait y réfléchir…Il y a 0 message(s) de forum -
Le Conseil National de la Transition Ecologique contre le projet de référendum sur NDDL
26 mars 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableCréé en 2013, le Conseil National de la Transition Ecologique est une instance consultative adossée au ministère de l’environnement. Tous les projets de loi ou d’ordonnance du gvnt lui sont soumis pour avis. Il est composé de parlementaires, de représentants d’associations écologistes, de partenaires sociaux, de représentants des collectivités territoriales, …
Pour en savoir plus, cliquer iciFait très rare, le Conseil national de la transition écologique, réuni le 24 mars 2016, rejette à l’unanimité le projet d’ordonnance qui doit permettre d’organiser la consultation sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Selon France Bleue Loire Océan, "C’est un premier revers pour le référendum sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes annoncé par François Hollande. Le Conseil national de la transition écologique rejette à l’unanimité le projet d’ordonnance. Il juge que le texte "n’est pas satisfaisant".
Des mois de travail piétinés
Et ça ne surprend pas Ronan Dantec, le sénateur EELV de Loire-Atlantique qui en fait partie. "Le Conseil national de transition écologique avait travaillé très sérieusement et avait trouvé des compromis sur les modalités d’une consultation locale. C’était la commission Richard. Et l’ordonnance proposée par Manuel Valls piétine, tout simplement, ces travaux ! Puisque, dans ces travaux, il y avait des choses très précises sur le périmètre, sur le droit à l’information et sur le rôle de la commission nationale du débat public. Et l’ordonnance présentée ne tient pas compte de ces mois de travail".
Il serait logique que tout le Grand Ouest soit consulté
Ces travaux avaient par exemple établi que lors de consultations locales, le périmètre devait être déterminé en fonction des impacts écologiques et socio-économiques des projets. "L’analyse socio-économique du projet de Notre-Dame-des-Landes a porté sur le Grand Ouest, il serait donc logique que ce périmètre soit retenu pour la consultation", avance Denis Voisin, le porte-parole de la Fondation Hulot qui fait partie des 7 ONG du CNTE. Or, c’est le périmètre de l’enquête publique qui a été retenu pour Notre-Dame-Des-Landes.
Et il n’y a pas que ça qui fait débat. C’est le cas aussi des modalités d’information des citoyens et de la formulation de la question. "Le droit à l’information complète du public consulté, tant sur les conséquences du projet que sur les alternatives possibles, n’est pas garanti", ont estimé mercredi les 7 ONG dans un communiqué.
C’est un camouflet pour Valls
Et Ronan Dantec de poursuivre : "ça prouve que la méthode Valls, ça ne marche jamais ! Moi, quand j’ai défendu le référendum, je l’ai défendu comme méthodologie d’apaisement. C’est-à-dire qu’il faut mettre les uns et les autres autour de la table et prendre le temps de s’écouter et de trouver une règle du jeu qui fait que les uns et les autres ont une chance de gagner le référendum. Or, Manuel Valls en a fait un outils de re-légitimation d’un projet de plus en plus contesté. Donc je pense que c’est un camouflet par rapport à un détournement du référendum qui était transformé finalement en argument pour le projet, alors que le but, c’est de créer de l’apaisement ! Et je pense qu’il faut que maintenant le gouvernement revoit sa copie".Pour lire le communiqué publié par Europe Écologie Les Verts Pays de la Loire et Bretagne, ses parlementaires et l’ensemble des élu-e-s écologistes et citoyens, cliquer ici
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Evolution du chômage en février2016
25 mars 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiUne forte augmentation du chômage ?
Alors que le mois dernier, tous les médias titraient sur une baisse générale du nombre de chômeurs, ce mois-ci, ils parlent d’une forte augmentation.
Et c’est vrai qu’entre fin janvier et fin février, le nombre de chômeurs de catégorie A (n’ayant exercé aucun ‘petit boulot’ au cours du mois) a augmenté de 38 400.
Pourquoi ?
La question doit d’autant plus posée que si on examine le nombre de chômeurs de catégories A, B et C (c. à d. en incluant celles et ceux qui ont travaillé quelques heures au cours du mois), l’augmentation n’est que de 3 100 !
Et si on examine les chiffres sur les entrées en formation, ou les nouvelles inscriptions, on ne note rien de particulier. L’explication la plus plausible, c’est donc qu’un nombre important de chômeurs de catégorie B et C ont perdu leur ‘petit boulot’ exercé en décembre et janvier (par ex lié aux fêtes de fin d’année et aux soldes) et se sont retrouvés en catégorie A.
A l’appui de cette hypothèse, on peut constater que le nombre d’intérimaires a fortement augmenté en décembre et janvier (+ 20 000 sur les deux mois). Il est probable que lorsqu’on disposera des chiffres de février, on constatera une nette diminution.Des indicateurs plus significatifs :
Comme nous le disons depuis des années, suivre seulement la catégorie A et seulement mois par mois ne donne pas une image très fiable de la situation du chômage et de l’emploi.
Si on examine l’évolution du nombre de chômeurs de cat A, B et C sur un an, on constate que son augmentation est ininterrompue depuis des années, mais qu’elle tend à être un peu moins forte depuis juin 2015 : +4,26% fin février, au lieu de +4,8% fin janvier (voir courbe). Et cette tendance semble toucher toutes les catégories d’âge.
Pour autant, on est bien loin de la fameuse inversion de la courbe du chômage. Car pour parvenir à un début de baisse du nombre de chômeurs, il faudrait que cette tendance se poursuive au moins pendant 9 mois.
Nous n’en sommes pas là, d’autant moins que la proportion de chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) continue d’augmenter par rapport à l’ensemble (45,5% fin février), ainsi que la durée moyenne de durée du chômage (578 jours).
En Pays de la Loire :
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La situation constatée au national se retrouve en Pays de la Loire (voir courbes) et en Loire-Atlantique. Mais avec une situation légèrement plus favorable : le pourcentage d’augmentation sur un an des chômeurs de cat A, B et C est de 3,54% dans notre région, contre 4,26% au national. -
Bruxelles
22 mars 2016, par Patrick Cotrel
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L’apprentissage en Pays de la Loire
22 mars 2016, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession. - #EmploiUne des compétences importantes des Conseil régionaux, c’est le pilotage de l’apprentissage, avec la responsabilité de décider de l’ouverture/fermeture des sections d’apprentissage et des Centres de Formation (CFA), de superviser et de compléter le financement des CFA, d’apporter des aides aux apprentis et aux employeurs, de participer à la formation des formateurs en CFA, ...
La nouvelle majorité régionale va organiser un "Grenelle de l’apprentissage" ce jeudi 24 mars. Où en est l’apprentissage dans notre région ?Notre région est déja l’une des toutes premières pour le nombre d’apprentis (au prorata du nombre d’actifs). C’est le résultat d’un engagement résolu du Conseil régional, piloté par des Présidents de commission écologistes de 2004 à 2015.
Les acquis :Grâce à ses échanges avec les chambres consulaires (les métiers, de l’agriculture, du commerce et de l’industrie), les branches professionnelles, les syndicats de salariés, mais aussi avec les lycées professionnels, le Conseil régional a élaboré un Schéma Régional d’Education et de Formation Professionnelle et a acquis une vision d’ensemble des besoins de formation professionnelle initiale et continue, lui permettant d’adapter les structures de l’apprentissage aux besoins des jeunes et de l’économie.
Les aides aux apprentis et aux employeurs : aides aux jeunes pour leurs déplacements, la restauration, d’hébergement, l’achat du premier équipement professionnel, les manuels scolaires gratuits, l’achat d’un ordinateur (sous condition de ressources), ...Et pour les employeurs, prime annuelle pour les petites entreprises, participation financière à la formation des tuteurs en entreprise, ...
l’individualisation des parcours de formation : ce parcours peut être adapté pour s’adapter au profil du jeune, qui peut bénéficier d’aides individuelles au sein du CFA ;
Nous avons adossé les formations d’apprentis aux diplômes reconnus et construit de véritables filières de formation, du CAP au diplôme d’ingénieur : l’apprentissage n’est pas une formation au rabais, mais peut permettre une poursuite d’étude, soit en formation initiale, soit par la formation tout au long de la vie.
Nous avons encouragé les activités culturelles dans les CFA, ainsi que des actions de sensibilisation à la lutte contre les discriminations, l’éducation à l’environnement et à la santé.
la valorisation de la formation professionnelle, notamment grâce à l’organisation d’évènements publics, comme les olympiades des métiers.
Des propositions :
Avant tout, préserver les acquis importants réalisés en Pays de la Loire (voir ci-dessus) ;
donner une priorité d’accès à l’apprentissage aux jeunes issus des quartiers ’politique de la ville’ et aux jeunes suivis dans le cadre de la garantie jeune (par ex sous forme d’une prime à l’employeur) ;
renforcer la formation des tuteurs en entreprise et la relation entre entreprise et le CFA, afin d’améliorer l’accueil des jeunes en entreprise ;
ouvrir des sections d’apprentissage dans les nouvelles spécialités et nouveaux métiers qui se créent à l’occasion de la transition énergétique et écologique (source de création d’emplois nouveaux).
Pourquoi ne pas mutualiser l’utilisation de plateaux techniques (parfois très couteux) dépendant de la Région entre différents établissements de formation : lycées professionnels, Centres de Formation d’Apprentis, ,AFPA, GRETA, ... Et pourquoi, aussi ne pas favoriser des rapprochements entre lycées professionnels et CFA visant les mêmes diplômes, pour faciliter le passage d’un statut à un autre ?
Pourquoi ne pas expérimenter l’apprentissage dans le domaine du sanitaire et social, comme l’indique le CESER ? Les centres de formation, comme les CFA, dépendent du Conseil régional, et la formation repose également sur l’alternance. Cela pourrait faciliter le recrutement de certains établissements (ex maisons de retraite).
Pour lire les propositions du groupe des Elu.e.s Ecologistes et citoyens au Conseil régional, cliquer ici
Ce dossier de presse comprend aussi des éléments de bilan des écologistes et citoyens au cours des deux mandats précédents au cours desquels ils ont piloté ce dossier.
Il comprend aussi un rappel rapide des principaux dispositifs de l’apprentissage en Pays de la Loire.
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