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Les lois du travail en question
1er avril 2016, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #Format. Profession. - #EmploiLa mobilisation contre la ‘loi travail’ ne faiblit pas. Contrairement aux espoirs du gouvernement, elle se renforce et se diversifie sous l’impulsion d’une partie de la jeunesse.
Mais, au fait, donner moins de garanties à ceux qui ont du travail pour donner leur chance à ceux qui n’en ont pas est-elle une solution efficace ?
A l’inverse, faut-il ne rien changer, alors que le monde change et que les inégalités s’accroissent ?
La loi travail contre l’emploi : ce projet de loi apporte quelques améliorations sur la formation professionnelle des jeunes sans emploi ni qualification et des salariés les moins qualifiés. Mais sa logique principale, c’est d’accroître la flexibilité et la précarité des contrats de travail. Pourtant, les exemples européens démontrent que cette méthode n’est pas efficace pour améliorer l’emploi.
Pourtant, il faut revoir la législation du travail pour mieux intégrer et protéger la partie des jeunes (souvent avec charge de famille) qui vivent en marge du salariat avec des petits boulots, mais aussi du travail collaboratif et un mode de vie plus sobre quant à son impact sur les ressources naturelles, mais plus convivial et créatif.
Il est urgent de provoquer une relance sélective dans les domaines des économies d’énergie et des énergies renouvelables pour créer des emplois, protéger les ressources naturelles et préparer l’avenir. Il faut, enfin, lutter pour que l’Europe s’engage dans cette direction.
Pourquoi pas, aussi, investir dans l’accueil des réfugiés dont le flux ne va pas tarir à mesure des catastrophes climatiques que nous préparons par nos dégagements de gaz à effet de serre.
Pour lire l’article, cliquer ici.
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Brèves de Conseil (municipal du 29 mars 2016)
31 mars 2016, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Développement DurableLes débats principaux qui ont marqué ce Conseil municipal concernent l’accueil des Roms, question qui fait consensus entre la majorité et l’opposition, et le manque de concertation de la municipalité à propos de la modification de la carte scolaire et des antennes téléphoniques, ce qui a donné lieu à des débats parfois tendus.
Pour la question des Roms, le maire a réclamé que Nantes Métropole s’empare de la question pour aller vers une action coordonnée et humaine. La mise à disposition du terrain au 86 rue de la Loire pour l’association Soleil Rom va être prolongée de 15 mois.
La carte scolaire : après avoir fermé l’école des Tilleuls en centre-ville, et face à l’augmentation de la population et des jeunes à accueillir, les écoles sont saturées. Il faut donc ré-ouvrir l’école des tilleuls et déplacer 126 enfants de l’école de la Minais vers les Tilleuls. L’opposition et les associations de parents d’élèves ont dénoncé l’imprévoyance et le manque de concertation de la nouvelle municipalité sur ce point.
Avec le projet d’installation dans le clocher de l’église des antennes téléphoniques des quatre opérateurs, Clémentine et les Parents d’élèves ont exprimé leur inquiétude par une pétition. Voulant les rassurer, la municipalité a organisé une réunion d’information avec un spécialiste, mais en omettant d’inviter les membres du Conseil communal de concertation sur les antennes et les élu.e.s d’opposition. Patrick Myran a informé que des mesures de rayonnement étaient en cours dans les deux écoles les plus proches de l’église. Le Maire a laissé entendre qu’une nouvelle réunion d’information pourrait être organisée, mais cette fois-ci sous forme de réunion publique.Pour lire les Brèves de conseil, cliquer ici
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Mobilisation contre la loi travail
Manifestation jeudi 31 mars 10h30, à Nantes pl. du Commerce
30 mars 2016, par Patrick CotrelForte mobilisation
Le gouvernement espérait un essoufflement du mouvement de contestation de la ’loi travail’.
C’est loupé ! Ce 31 mars, les manifestants étaient encore plus nombreux !
A Nantes, les syndicats annonçaient un chiffre de 30 000 manifestants.
Bien entendu, on peut déplorer les incidents qui se sont déroulés après la dispersion de la manifestation. Ils ne peuvent que discréditer le mouvement en cours.
La mobilisation lycéenne tient bon à Nantes. La coordination inter lycées donne rendez-vous à 10h10 à l’Hôtel-Dieu, pour rejoindre la manifestation intersyndicale à 10h30 place du Commerce.
On peut s’attendre à une forte mobilisation à Nantes et partout en France, puisque ce projet de loi comporte encore des régressions importantes des droits des salariés, sans contreparties suffisantes pour sécuriser le parcours des salariés, aider à ne pas licencier en cas de problème économique passager de l’entreprise et à encourager à embaucher.
De plus, il n’offre aucune perspective de sécurisation des nouvelles formes de travail collaboratif qui se multiplient dans cette période de fort chômage. -
Quelle concertation à Sainte-Luce ?
27 mars 2016, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Développement DurableLors de la campagne municipale de 2014, l’équipe actuelle avait fortement critiqué la précédente équipe de gauche sur l’absence de concertation avec la population sur les projets importants. Ainsi, en réponse à notre courrier proposant de créer un ‘Conseil participatif du développement durable’, M. Alix écrivait : "Non, la concertation n’a certainement pas été le point fort du municipe qui s’achève,(…)". Et il concluait en affirmant :
"Oui nous mettrons en place une consultation des citoyens, et pas seulement dans le domaine de l’Agenda 21.
Oui, de manière plus générale, nous nous efforcerons de faire mieux en matière de concertation, et de faire de l’expression "démocratie participative" autre chose qu’une suite de mots."
De même, dans son programme, cette liste affirmait vouloir :
"Consulter les Lucéens et les associations pour l’élaboration des grands projets ;
Présenter chaque année l’action municipale pour évaluation publique ;"
Or, à deux occasions récentes, cette volonté de concertation a clairement été prise en défaut.
Les jardins familiaux et la carte scolaire :
L’association Clémentine, qui a suivi ce dossier depuis plusieurs années, a publiquement regretté l’absence de concertation sur l’emplacement retenu, malgré les assurances écrites données par le Maire.
Et dernièrement, ce sont les deux associations de parents d’élèves du primaire qui se plaignent d’avoir été mises devant le fait accompli à propos du changement de la carte scolaire : elles dénoncent "le manque de cohérence dans le transfert des enfants, les critères semblant différents d’une école à l’autre", ainsi que "l’envoi brutal du courrier aux parents, sans aucune concertation ni réunion d’information" (Ouest-France des 19 et 20 mars 2016). Alors que dans le précédent mandat, toutes les décisions concernant les écoles ont été prises avec l’assentiment de la commission extramunicipale écoles (mise en place des aides scolaires, des nouveaux horaires et des animations périscolaires, projet d’école de la Minais, …).
La concertation, c’est quoi ?
La majorité peut faire valoir la mise en place des ‘cafés citoyen’. Ils permettent sans doute de repérer des problèmes quotidiens (de voirie, principalement). Mais ce n’est pas sur un coin de comptoir qu’on peut réellement débattre d’un projet municipal.
Et quant au Conseil de Développement Lucéen, il s’agit d’une instance de concertation prospective, permettant d’apporter une réflexion sur les évolutions de la commune à l’horizon 2030 (comme le PLUM). Mais ce n’est en aucun une instance de concertation pour la mise en place de projets municipaux à court et moyen terme.
Et si on ‘gratte’ un peu, on peut constater que :
les études réalisées par Nantes Métropole (et la SEMITAN) sur les conséquences pour le chronobus C7 de la suppression du sens unique intermittent rue Coty n’ont pas été diffusées ni débattues avec la commission extramunicipale ‘déplacements’ (qui a été supprimée).
si cette commission avait continué d’exister, elle aurait pu dire qu’elle s’était exprimée contre l’aménagement au rabais de la rue de la Jeune Vigne. Or, c’est ce qui semble avoir été choisi : un simple chaucidou sur 80 mètres (priorité vélos marquée à la peinture sur la chaussée), plutôt qu’une véritable piste cyclable (cf Ouest-France du 18mars 2016).
Que devient le projet (étudié et approuvé par l’ancienne Commission extra-municipale handicap) de réserver l’allée Ouest du mail de l’Europe aux déplacements doux et aux personnes en situation de handicap ?
...
Aujourd’hui, trop de personnalités politiques font de grandes déclarations, puis font l’inverse de ce qu’ils ont promis. A tel point que leur crédibilité est mise en cause et qu’ils perdent toute légitimité à prendre des décisions.
La majorité municipale actuelle devrait y réfléchir… -
Le Conseil National de la Transition Ecologique contre le projet de référendum sur NDDL
26 mars 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableCréé en 2013, le Conseil National de la Transition Ecologique est une instance consultative adossée au ministère de l’environnement. Tous les projets de loi ou d’ordonnance du gvnt lui sont soumis pour avis. Il est composé de parlementaires, de représentants d’associations écologistes, de partenaires sociaux, de représentants des collectivités territoriales, …
Pour en savoir plus, cliquer iciFait très rare, le Conseil national de la transition écologique, réuni le 24 mars 2016, rejette à l’unanimité le projet d’ordonnance qui doit permettre d’organiser la consultation sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Selon France Bleue Loire Océan, "C’est un premier revers pour le référendum sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes annoncé par François Hollande. Le Conseil national de la transition écologique rejette à l’unanimité le projet d’ordonnance. Il juge que le texte "n’est pas satisfaisant".
Des mois de travail piétinés
Et ça ne surprend pas Ronan Dantec, le sénateur EELV de Loire-Atlantique qui en fait partie. "Le Conseil national de transition écologique avait travaillé très sérieusement et avait trouvé des compromis sur les modalités d’une consultation locale. C’était la commission Richard. Et l’ordonnance proposée par Manuel Valls piétine, tout simplement, ces travaux ! Puisque, dans ces travaux, il y avait des choses très précises sur le périmètre, sur le droit à l’information et sur le rôle de la commission nationale du débat public. Et l’ordonnance présentée ne tient pas compte de ces mois de travail".
Il serait logique que tout le Grand Ouest soit consulté
Ces travaux avaient par exemple établi que lors de consultations locales, le périmètre devait être déterminé en fonction des impacts écologiques et socio-économiques des projets. "L’analyse socio-économique du projet de Notre-Dame-des-Landes a porté sur le Grand Ouest, il serait donc logique que ce périmètre soit retenu pour la consultation", avance Denis Voisin, le porte-parole de la Fondation Hulot qui fait partie des 7 ONG du CNTE. Or, c’est le périmètre de l’enquête publique qui a été retenu pour Notre-Dame-Des-Landes.
Et il n’y a pas que ça qui fait débat. C’est le cas aussi des modalités d’information des citoyens et de la formulation de la question. "Le droit à l’information complète du public consulté, tant sur les conséquences du projet que sur les alternatives possibles, n’est pas garanti", ont estimé mercredi les 7 ONG dans un communiqué.
C’est un camouflet pour Valls
Et Ronan Dantec de poursuivre : "ça prouve que la méthode Valls, ça ne marche jamais ! Moi, quand j’ai défendu le référendum, je l’ai défendu comme méthodologie d’apaisement. C’est-à-dire qu’il faut mettre les uns et les autres autour de la table et prendre le temps de s’écouter et de trouver une règle du jeu qui fait que les uns et les autres ont une chance de gagner le référendum. Or, Manuel Valls en a fait un outils de re-légitimation d’un projet de plus en plus contesté. Donc je pense que c’est un camouflet par rapport à un détournement du référendum qui était transformé finalement en argument pour le projet, alors que le but, c’est de créer de l’apaisement ! Et je pense qu’il faut que maintenant le gouvernement revoit sa copie".Pour lire le communiqué publié par Europe Écologie Les Verts Pays de la Loire et Bretagne, ses parlementaires et l’ensemble des élu-e-s écologistes et citoyens, cliquer ici
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