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Débat et concertation publics sur la transition énergétique
1er novembre 2016, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #Nantes MétropoleDepuis 2015 (loi de décentralisation), la Région est chef de file en matière d’énergie et de climat sur notre territoire.
L’ancienne majorité avait adopté un schéma régional climat, air et énergie (SRCAE) et la stratégie régionale pour la transition énergétique (SRTE). Elle avait prévu de lancer une grande concertation auprès des collectivités locales et du public à l’automne 2016.
La nouvelle majorité a affirmé vouloir respecter ce cadre et elle a lancé une concertation au cours du mois de septembre 2016.
Le groupe des élu.e.s Ecologistes et Citoyens au Conseil régional ont produit une contribution que vous pouvez télécharger en cliquant ici.Pour sa part, Nantes Métropole organise une concertation publique jusqu’en mars 2017.
Pour comprendre les enjeux de la transition énergétique et participer à cette concertation, consultez le site dédié à cette concertation en cliquant ici.Il y a 0 message(s) de forum -
Evolution du chômage en septembre 2016
26 octobre 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiUne victoire contre le chômage ?
On nous annonce une victoire importante contre le chômage (une sorte d’inversion…). Comme d’habitude, ce sont les seuls chiffres de la catégorie A qui sont mis en avant :66 000 par rapport à août. Notons que le mois dernier, on avait eu une hausse de 50 000.
Regardons les chiffres de plus près. Tout d’abord, il faut regarder l’évolution de l’ensemble des catégories A, B et C : leur baisse n’a été que de 38 000, car si la catégorie A a baissé de 66 000, les catégories B et C ont augmenté de 28 000. Cela signifie qu’un bon nombre de ceux qui ne sont plus inscrits en catégorie A ont trouvé un "petit boulot" de courte durée ou à temps partiel. Ils sont donc passés en cat B ou C. Ce raisonnement est d’autant plus vraisemblable que sur les 26 000 offres d’emploi supplémentaires recueillies par pôle Emploi (PE) en septembre, seulement 2 600 sont des offres durables (d’au moins 6 mois).
De plus, si on examine les mouvements d’entrées/sorties du chômage, on constate que sur les 82 000 sorties, seules 15 000 correspondent à des reprises d’emploi. Mais par contre, 66 500 sorties sont dues à des défauts de pointage en plus, par rapport au mois précédent.
Un phénomène nouveau depuis janvier :
Cela fait plusieurs mois que je souligne ce phénomène dans mes commentaires sur l’évolution du chômage. Et cela se confirme de plus en plus : les chiffres mensuels font du yo-yo chaque mois en raison de ces variations très importantes des "pointages".
Le graphique ci-contre montre que depuis janvier, les variations du chômage (cat A, B et C), en bleu sur le graphique, sont très peu influencés par les sorties du chômage pour reprise d’emploi (en vert). Par contre, on a une corrélation évidente avec les variations des absences au pointage (en rouge).
Selon Ouest France, la cause probable de ce phénomène est le changement des dates durant lesquelles il faut "pointer" : les incertitudes sur ces dates d’un mois sur l’autre induiraient un nombre élevé d’erreurs.Prenons un peu de recul en examinant les chiffres du chômage de cat A, B et C par rapport à ceux du même mois de l’année précédente.
Les chiffres de septembre n’apportent pas de changement fondamental : le chômage des 25-50 ans continue d’augmenter, même si l’inversion de tendance décelée depuis quelques mois semble remise en cause (à suivre dans les mois à venir). Même chose pour les jeunes, avec une confirmation de baisse depuis novembre 2015. Par contre, pas de changement pour les chômeurs de 50 ans et plus : on est toujours sur une augmentation de plus de 4% sur un an.
De plus, la petite diminution du chômage de longue durée constatée ces 3 derniers mois semble être remise en cause : la part des Chômeurs de longue durée repasse à 44,1% (43,9% en août) et da durée moyenne du chômage remonte à 476 jours (571 en août).
Quoiqu’en dise le gouvernement, l’embellie n’est toujours pas là… !
En pays de la Loire :
Les tendances constatées sont comparables aux tendances nationales.
A noter, cependant, une situation qui semble un peu plus favorable dans notre région : l’augmentation du chômage (A, B et C) sur un an n’est que de +0,22% (+1,06% au national).
De plus, en Loire Atlantique, le chômage (A, B et C) sur un an commence à diminuer : -0,17%. -
A propos des fissures dans les cuves de centrales nucléaires
24 octobre 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableAu printemps dernier, l’Agence fédérale de contrôle nucléaire belge (AFCN) ordonnait l’arrêt du réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, près d’Anvers, où des milliers de possibles fissures ont été découvertes.
Pour lire l’article publié sur ce blog à ce sujet, cliquer ici.
L’AFCN a provoqué une réunion des représentants des autorités de sûreté nucléaire de sept autres pays européens (France, Suisse, Suède, Pays-Bas, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni), ainsi que des Etats-Unis, le jeudi 16 août à Bruxelles (les cuves de certaines de leurs centrales ayant le même fournisseur)
L’AFCN a même révélé que l’alerte avait été donnée suite à la découverte de fissures dans la cuve du réacteur de Tricastin (France). Et elle ajoute que les fissures de Tricastin sont potentiellement plus dangereuses que celles de Doel 3, car perpendiculaires aux paroies.
A l’époque, Greenpeace s’étonnait de la "différence d’approche" entre les autorités de sûreté française et belge, la première considérant que "ces micro-fissures ne sont pas nocives", tandis que la seconde envisage, si ses craintes se confirment, de fermer définitivement deux des principaux réacteurs du pays.
Pour lire l’article de "Sortir du nucléaire", cliquer ici.
Depuis, EDF a décidé de fermer successivement une dizaine de centrales d’ici la fin de l’année pour procéder à des analyses sur ces fissures. Mais bien entendu, tout cela se fait dans la plus grande discrétion pour ne pas affoler/informer la_population/les_citoyens.
Information supplémentaire : le même défaut (ayant pour cause la même fabrication) a été décelée sur la cuve de la centrale EPR en construction de Flamanville. Mais la poursuite des travaux n’a pas été remise en question. C’est vrai que cette construction a tellement d’années de retard… -
Quelques réflexions à propos des primaires de l’écologie
21 octobre 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLe résultat du premier tour de ces primaires a créé la surprise : Yannick Jadot (35,6% des voix) et Michèle Rivasi (30,2%) sont qualifiés pour le second tour et distancent très nettement Cécile Duflot (24,4%), Karima Delli obtenant 9,8% des suffrages.
Ce résultat est d’autant plus significatif que le corps électoral dépasse très largement les adhérents de EELV : 10 000 inscrits hors parti pour 7 000 adhérents.
Quelles sont les raisons de cette défaite ?
Trop proche du PS ?
La première explication qui a été évoquée dans la presse, c’est le fait que Cécile Duflot « payait » le fait d’avoir été ministre pendant plus d’un an de François Hollande, aujourd’hui très fortement rejeté par les militants écologistes.
Interprétation démentie par Daniel Cohn-Bendit à la radio dès le lendemain matin : « ce n’est pas pour cela, mais parce qu’elle a répété ‘Moi, moi, moi…’ »
Et de fait, cela fait plus d’un an que Cécile Duflot explique qu’elle se prépare à être candidate, et déjà plusieurs mois qu’elle dit "je suis prête". Elle a même réuni une équipe d’une quinzaine de personnes qui travaillent pour elle, dont les principaux dirigeants de EELV (dont le Secrétaire national et le Porte-parole), mais aussi des intellectuels, comme l’économiste Thomas Porcher. Elle a même annoncé son choix d’une Directrice de campagne (Caroline de Haas, ancienne adhérente du PS et initiatrice de la pétition massive contre la loi travail), alors même qu’elle n’était que candidate à la primaire.
Quant à sa participation au gouvernement, la grande majorité des militant.e.s ne lui reprochent pas d’y avoir mis fin, mais certains regrettent qu’elle l’ait fait individuellement, sans avoir mis le parti dans la boucle de décision.
Enfin, l’entrée au gouvernement d’anciens membres de EELV rappelle que Jean Vincent Placé a été pendant longtemps un de ses alliés très proches au sein du parti et un acteur du fonctionnement clanique de ce courant (sans être le seul : le clanisme, maladie juvénile des Verts ?...).
Voir l’article de Libération en cliquer ici.
Un projet trop politique ?
L’explication donnée ensuite par les proches de Cécile Duflot, Caroline de Haas en particulier, c’est que son projet était un projet d’écologie majoritaire à lui seul, un projet trop politique pour le niveau de conscience du parti qui est trop proche d’un retour à une écologie associative, de terrain, infra-politique.
Voir l’article de Médiapart en cliquant ici.
Cependant, si l’immense majorité des militants de l’écologie politique pensent que la vision écologiste est le pilier indispensable à l’émergence d’une véritable alternative à gauche pour le 21ème siècle, ils sentent bien que le noyau dirigeant actuel de EELV ne sera pas automatiquement l’unique centre de cette recomposition, auquel viendraient s’agréger tous les autres.
Dans la situation actuelle, on peut estimer que la gauche est traversée par deux grands courants :un courant traditionnel, qui croit encore que la solution de tous les problèmes viendra d’un redémarrage de la croissance, avec deux variantes :
- une tendance sociale libérale qui croit fondamentalement au dynamisme du marché mondial pour « relancer la machine économique », tempéré par une intervention réglementaire de l’Etat ;
- une tendance sociale colbertiste qui croit au repli sur nos frontières nationales et au rôle d’un Etat puissant et centralisé.
un courant qui devient de plus en plus sensible à la vision écologiste de la nécessité vitale de la transition énergétique et écologique et qu’on retrouve aussi bien au PC qu’au PS (et même au Parti de Gauche, malgré son colbertisme).
Et je pense que ce second courant est potentiellement majoritaire au sein de la gauche.
Mais pour le faire émerger, il ne suffit pas de demander aux autres composantes de se rallier à notre panache vert. C’est à une véritable recomposition à laquelle il faut s’atteler patiemment au gré des évènements politiques et sociaux, sans jamais lâcher le lien avec les associations environnementales et sans jamais nous laisser entraîner par la "gauche de la gauche" ou par le social libéralisme.
Avoir cette vision, ce n’est pas rester au ras de l’associatif. C’est avoir une autre vision politique.
En tous cas, ce résultat du premier tour apparait sans doute aux yeux de beaucoup (dans et hors EELV) comme une volonté d’ouverture. -
Ségolène Royal appelle à "arrêter les frais" à Notre-Dame-des-Landes
16 octobre 2016, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableDernière nouvelle :
Dans un article publié dans "Le monde", les services du Premier ministre confirment l’évacuation de la ZAD au cours de l’automne (avec approbation de l’Elysée).
L’article rappelle les propos tenus par Manuel Valls le 11 septembre 2015 en visite à Sivens : "Il faut que le projet de barrage aboutisse le plus vite possible et ne soit pas réalisé à la Saint-Glinglin". "Nous sommes dans un Etat de droit, la décision est prise, le projet sera réalisé, il n’est pas question de l’abandonner", ajoutait-il.
En fin d’article, il est rappelé qu’une telle opération à NDDL nécessiterait de 2 500 à 3 000 agents des forces mobiles. Et il conclue : "Entre les opérations annoncées pour le déplacement des migrants de Calais et, surtout, le contexte lié au terrorisme, ce scénario semble improbable. Tout du moins à court terme.
Pour lire l’article, cliquer ici.
Dans un entretien au « JDD », la ministre de l’environnement plaide pour l’abandon du projet controversé d’aéroport et suggère un aménagement de la plate-forme actuelle.
"Il vaut mieux arrêter les frais." Dans un bref entretien au Journal du dimanche (JDD) du 16 octobre, la ministre de l’environnement, Ségolène Royal, plaide pour l’abandon du projet controversé d’aéroport à NDDL . Alors que le site fait toujours l’objet de blocages de militants, elle met en garde sur "le risque d’une évacuation par la force" du terrain.
"Je comprends l’exaspération devant l’occupation illégale (…), mais ma conception de l’Etat est qu’il doit être un médiateur, argue Mme Royal. Et cette dernière de souligner "qu’il s’agit ici d’un ouvrage qui coûtera entre 800 millions et 1 milliard d’euros, alors qu’il y a tant besoin d’infrastructures dans toutes les régions".
"Aujourd’hui, un tel projet, qui remonte à des années, mal engagé, ne serait pas autorisé."
"Un effort de bon sens"
"Les élus locaux ne veulent pas perdre la face, c’est compréhensible. Mais le résultat du référendum, positif pour eux, leur permet justement de prendre acte de cette caution", insiste la ministre.
Elle souhaite le développement de l’aéroport de Nantes Atlantique, actuellement en service. "Je suis prête à donner du temps pour des réunions de travail afin de sortir par le haut de cette situation, et j’appelle toutes les parties à faire un effort de bon sens", ajoute-t-elle.
Le premier ministre, Manuel Valls, avait réaffirmé, mardi, l’intention du gouvernement de procéder à l’évacuation des opposants à Notre-Dame-des-Landes cet automne, dans une interview à Ouest-France. L’opposition entre le chef du gouvernement et sa ministre sur ce dossier est connue de longue date.Pour lire, également, l’interview de Sylvain Fresneau par Médiapart (agriculteur historique expulsable), cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 97.4 ko)
- info document (PDF - 285.9 ko)
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