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Brèves de Conseil Municipal
du 7 février 2017
8 février 2017, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalLes points principaux abordés lors de ce conseil « marathon » (4 heures) sont le budget 2017 et les questions touchant à l’environnement et au développement durable.
Le budget :
Contrairement à ce que dit la majorité, les dépenses de personnel et des services continuent d’augmenter, en raison de l’accroissement de la population et de la demande de services (souvent liés à la petite enfance et à l’enfance). Et la diminution des dotations de l’Etat et du produit des impôts locaux et taxes (suite au blocage relatif par la municipalité de constructions nouvelles), amorcent un effet de ciseau.
Les marges de manœuvre risquent donc de s’amenuiser pour la municipalité, qui prévoit d’investir 15 Millions € dans les 4 ans à venir (dont plus de 4,1 M€ HT pour un équipement sportif à la Minais).
Par ailleurs, la majorité municipale veut sous-traiter un certain nombre de services (pour afficher une baisse des dépenses de personnel ?) : multi-accueil de la Minais, une partie du ménage dans les bâtiments municipaux, la gestion du marché hebdomadaire, …
L’opposition demande de chiffrer le bilan financier exhaustif de ces opérations, ainsi que l’impact sur la qualité des services rendus.
Le Maire a informé du déblocage de la ZAC de la Minais où les constructions vont reprendre modérément et où l’opérateur de Nantes Métropole va participer aux investissements pour des équipements publics (skate park, city stade, salle sportive, …
L’environnement :
La municipalité a informé de sa volonté de participer à la transition énergétique dans différents domaines.
La majorité municipale a informé de la prochaine installation des antennes de 3 opérateurs de téléphonie mobile et d’une négociation entre elle-même, Orange et un riverain pour mettre fin à un conflit juridique (et financier).Pour télécharger les "Brèves de Conseil", cliquer ici.
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Interview de Yannick Jadot dans ’Le Monde’
après sa rencontre avec Benoît Hamon
1er février 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Elections 2017Intéressante interview de Yannick Jadot réalisée par Raphaëlle Besse Desmoulières, parue dans ’Le Monde’ du 1er février et intitulée :
« Je ne rentrerai pas dans des bidouillages d’appareils »
après sa rencontre avec Benoît Hamon, pour discuter d’un éventuel rapprochement.Quelques extraits de cet article :
« Ce n’est qu’un point de départ, mais nous avons partagé le même diagnostic sur un espace qui couvrirait l’écologie, le social, l’Europe et la démocratie. Nous avançons aussi sur l’idée que toute nouvelle dynamique doit déborder les appareils politiques. »« L’urgence, c’est de dépasser les ego pour parler projet et de dépasser les appareils pour parler aux Français. On parlera des personnes après. »
« Je ne suis pas là pour sauver des circonscriptions de parlementaires dans un jeu d’appareils. Si on fait ça, nous sommes définitivement morts. Mais s’il y a une grande dynamique, évidemment que ça bousculera les législatives. Il faut une majorité parlementaire derrière. Ça ne peut pas être la majorité actuelle qui n’a jamais rien fait de ce qu’il fallait sur l’écologie. »
« Oui, il y a un espace [au second tour, pour la gauche telle qu’on la souhaite]. Ça peut être la vraie nouveauté qui bouscule le jeu politique. Nous sommes dans une situation totalement inédite dans notre pays de destruction/recomposition politique. C’est une formidable opportunité. Est-ce que chacun reste dans son cadre et les pires gagneront ou est-ce qu’on en sort pour redonner de l’espoir ? »
Pour lire l’intégralité de l’article, cliquer ici.
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Nouveau tournant dans la campagne présidentielle
30 janvier 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Elections 2017Nouvelle surprise dans cette campagne, c’est Benoît Hamon qui d’impose largement en remportant 59% des voix, avec une participation et une mobilisation en hausse.
Cela marque pour une bonne partie de l’électorat de gauche :une volonté de rupture avec le quinquennat qui se termine,
une prise de conscience de la nécessité de resserrer les liens européens, dans cette phase où le nouveau président américain dit "America first" et où un expansionnisme russe se révèle plus menaçant,
une inquiétude par rapport à ce modèle de développement qui pompe sans limites les ressources naturelles et pollue de plus en plus gravement notre environnement,
une remise en cause des appels incantatoires à la croissance pour résoudre le chômage, alors qu’on sait bien que la course à la rentabilité supprime des emplois, augmente les inégalités, épuise les ressources et pollue.
C’est donc une bonne nouvelle et les proximités avec le projet de société de Yannick Jadot et de EELV sont évidentes.
Cela ouvre donc des perspectives de recomposition politique pour la création d’un bloc de gauche écolo-compatible.
Un accord pour les élections présidentielle et législatives est-il possible ? C’est bien entendu souhaitable pour booster une alternative crédible dans le jeu électoral. Pour autant, il serait naïf de ne pas continuer à travailler à la campagne de Yannick Jadot (et le recueil de signatures), afin de ne pas aborder une période de négociation en étant désarmés.La période politique est confuse et incertaine, mais si on regarde ce qui se passe autour de nous, on peut se dire que rien n’est joué :
Fillon est en difficulté, avec son projet moraliste et socialement régressiste, pris en défaut avec ses pratiques personnelles ;
Mélenchon risque d’être en difficulté sur ses positions anti européennes, pro-Poutine et productiviste (« pro travail (salarié) »), si un pôle de gauche écolo-compatible se dégage ;
Le FN, lui aussi touché par des « affaires » financières, reste prudemment silencieux ;
Quant à Macron, il laisse les autres parler de son supposé programme, sans en dire un mot lui-même : il ne pourra pas tenir ce silence trop longtemps.
On le voit, rien n’est joué dans cette élection présidentielle et ces législatives.
Sachons nous montrer ouverts à toute alliance possible, sans naïveté et sans cesser de faire campagne sur nos convictions. -
Evolution du chômage en décembre2016
(bilan 2016)
25 janvier 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiComparaison avec novembre :
Le nombre de chômeurs de cat A a augmenté de 26 100. Mais, c’est l’ensemble des cat A, B et C qui est plus significatif. Et leur nombre est le même qu’en novembre (5,476 millions).
Si on examine les mouvements (cat A, B et C, on constate que les entrées au chômage pour rupture d’emploi augmentent légèrement (+4 800), et les sorties du chômage pour reprise d’emploi baissent de 7 700, tandis que les absences au pointage se montent à 30 200.
Encore une fois, ces variations d’un mois sur l’autre ne sont pas significatives de lka situation de l’emploi.
Comparaison sur un an :
Pour la première fois, le nombre de chômeurs de cat A, B et C est stable sur un an : c’est la tendance qui se dessinait le mois dernier et qui semble se confirmer.
Cela profite aux jeunes, tout d’abord (-6% en un an) : c’est sans doute un résultat de la mesure ‘garantie jeunes’ qui s’adresse aus jeunes les moins qualifiés. Les 25-49 ans sont aussi bénéficiaires de la situation : baisse de 0,4% en un an.
Par contre la situation des plus de 50 ans continue de s’aggraver : +4,9% sur un an, et cette augmentation est continue depuis juillet 2016 (voir graphiques). De la même façon, la part des chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) est toujours à 44% et la durée moyenne du chômage est à 581 jours.
Signalons un signe encourageant : le nombre d’offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi est en augmentation depuis août 2016 (après une nette baisse ne juin et juillet) ; et parmi elles, les offres ‘durables’ (durée de 6 mois au moins) sont en légère augmentation.
En Pays de la Loire :
La situation est plutôt meilleure qu’au niveau national : Le nombre de chômeurs A, B et C baisse depuis octobre et est à -1,04% en décembre (voir graphique). Et le nombre d’offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi est en nette hausse sur un an : 14 100, contre 10 900 en décembre 2015.
Pour la Loire-Atlantique, la baisse du nombre de chômeurs A, B et C dure depuis mai 2016 : elle est aujourd’hui à -1,5% par rapport à décembre 2015. -
Le revenu de base en question
19 janvier 2017, par Patrick Cotrel - #Elections 2017 - #Développement Durable - #EmploiProposée par plusieurs candidats à la présidentielle, cette question (autre nom = revenu universel d’existence) fait irruption dans la campagne.
Il est donc intéressant de faire le point sur cette proposition.Pourquoi un « revenu de base » ?
Cette proposition se veut une réponse aux tendances actuellement constatées dans notre société :Les inégalités ne cessent d’augmenter entre pays riches et pays pauvres, et à l’intérieur de chaque pays entre personnes de plus en plus riches et une masse de plus en plus pauvre ;
Les démarches pour obtenir les minima sociaux sont parfois complexes et même vexatoires. Le résultat, c’est que pas mal de bénéficiaires potentiels y renoncent : un tiers des bénéficiaires potentiels du RSA ne font pas les démarches ;
Malgré une masse de « richesses » de plus en plus énorme (au sens du PIB), le chômage s’accroît inexorablement et renforce les inégalités : il y a près de 5,5 millions de personnes au chômage en cat A, B et C, dont 47% ne bénéficient ni d’indemnité de l’assurance chômage, ni de l’Allocation Spécifique de Solidarité ;
cette ‘croissance’ s’accompagne d’un épuisement des ressources de la terre et d’une production de déchets et de produits polluants que la nature ne peut plus absorber : les équilibres de la planète sont fortement menacés à l’horizon de quelques années ;
…
Face à cette situation, beaucoup de personnes cherchent diverses solutions pour survivre : boulots précaires, autoentrepreneurs, tâcherons (Hubert, …), petits travaux au noir, …
D’autres explorent des voies plus collectives comme les échanges de services, les jardins partagés, …
(…)
L’idée du revenu de base (RB) est donc la suivante : puisque la société a largement de quoi permettre à chaque individu qui la compose de vivre décemment et simplement (manger, se vêtir, se loger, …), il faut que chaque individu bénéficie d’un revenu individuel et inconditionnel d’existence versé par l’Etat et financé par les impôts sur l’ensemble des revenus (du travail, des revenus fonciers, du capital, …) : chaque individu est bénéficiaire et contribue à la mesure de ses revenus réels. Ainsi chacun pourra avoir un réel choix sur sa vie et son insertion dans la société : choisir un travail intéressant, avec des conditions de travail vivables, sans ‘burn-out’, sans course aux cadences, … ou choisir une activité d’intérêt collectif ou une activité collaborative, même si c’est moins payé…
(…)
Bien entendu, ce RB présente des difficultés importantes de mise en œuvre. Et suivant son montant et les prestations auxquelles il se substitue, il peut avoir des résultats très différents.
Il est donc intéressant d’y aller voir de plus près...
Pour lire l’ensemble du texte, cliquer ici
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