Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 143 | 144 | 145 | 146 | 147 | 148 | 149 | 150 | 151 | ... | 337 | page suivante
-
Région : Bilan après un an du « laboratoire filloniste »
15 février 2017, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Déplacements - #Développement Durable - #Format. Profession.Intéressant de voir les évolutions de cette région des Pays de la Loire, dirigée par une personnalité très proche de François Fillon.
Au bout d’un an, le groupe écologiste et citoyen au Conseil régional des Pays de la Loire, dresse un premier bilan.
Sophie BRINGUY, Lucie ETONNO, Christelle CARDET, Pascale DEBORD, Franck NICOLON et Christophe DOUGÉ passent en revue les différentes politiques de la Région.La coopération décentralisée a été quasiment abandonnée au profit d’aides à des minorités religieuses ;
La commande publique responsable (préférence aux bâtiments HQE, à l’agriculture bio et au commerce équitable) a été pratiquement abandonnée ;
Le développement économique : abandon de la conditionnalité des aides aux entreprises sur des critères sociaux, environnementaux et démocratiques ; suppression du Fonds à l’investissement des entreprises de l’économie sociale et solidaire, de la prime à la création d’entreprise d’aide à la personne et de 40% des crédits recherche. Malgré une référence à la transition énergétique, nous sommes revenus à une vision productiviste de l’économie.
Formation professionnelle et apprentissage : seul l’apprentissage semble compter, mais la formation professionnelle continue et la formation professionnelle tout au long de la vie régressent face aux formations de simple adaptation au poste de travail. Réduction de 5% des financements aux organismes de formation dans le sanitaire et social ;
Education et lycées : disparition de certains projets d’actions éducatives sur le développement durable et la lutte contre les discriminations, menace des aides aux Missions Locales chargées de suivre les jeunes sortis du système de formation (baisse des crédits de 10%), baisse de 1 million € des crédits de fonctionnement aux lycées mais augmentation des aides aux investissements des lycées privés. Par contre, la politique de qualité de la restauration scolaire et l’accueil des mineurs isolés étrangers semblent sauvegardées.
Transports : retour d’une politique du tout routier (nouvelle politique dotée de 115 M€) et arrêt des investissements pour les rames TER.
Energie, Climat : La question du changement climatique semble avoir disparue : pas de diagnostic et donc pas de préparation aux conséquences de ces changements. Baisse des aides à la rénovation des logements individuels pour le plus modestes (-50%). Point positif : aides au diagnostic énergétique des bâtiments publics accompagnées d’une conditionnalité des aides ;
Environnement : La politique de l’eau est maintenue mais un légère baisse des subventions aux associations de protection de la nature…sauf pour les chasseurs ! Une inquiétude sur la volonté de bétonner le littoral (pour le « protéger » !).
Culture : maintien de l’enveloppe budgétaire, mais attribution des subventions sur des choix idéologiques : suppression pour le Hellfest, Cinépride à Nantes et Gay Pride du Mans. Arrêt des subventions et emplois aidés aux fédérations d’éducation populairer, cez qui va poser des problèmes d’emploi.
Agriculture : la forte croissance de l’agriculture bio continue d’être accompagnée, mais des aides « aveugles » sont données à l’industrie agroalimentaire. Ex., le crédit de 390 000€ pour une recherche sur la fragilité des biscottes !
Aide aux territoires : abandon des quartiers populaires urbains et retour à la politique de guichet des années 80, sans vision d’ensemble.
Pour plus de détails sur ce bilan, téléchargez la newsletter du groupe écologiste et citoyen du Conseil régional, en cliquant ici.
Il y a 0 message(s) de forum -
Départ de Ronan Dantec de Nantes Métropole
14 février 2017, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #Nantes MétropoleComme il était convenu lors des municipales de 2014, Ronan Dantec a été Conseiller communautaire jusqu’à la COP 22, afin de poursuivre son action de représentation, au nom de Nantes Métropole, des villes du monde dans les négociations sur le climat.
Extraits de son discours lors du Conseil de Nantes Métropole du 10 février 2017 :
« Je retiendrai de notre action l’Agenda 21, adopté en 2006, un moment politique que je continue à considérer comme à part, quand des centaines d’acteurs du territoire, de tous statuts et sensibilités, ont donné mandat aux élus, après des mois d’élaboration, du développement de pas moins de 21 politiques publiques nouvelles, comme le plan climat ou la politique des temps. Je voulais donc ici encore en remercier Hélène Combe, trop tôt disparue, qui nous avait accompagnés dans cette démarche plus que participative, et vous inciter à relire le diagnostic de territoires alors élaborés qui me semble encore aujourd’hui particulièrement pertinent. »
« Je voulais enfin vous remercier, madame la présidente, d’avoir dit banco à ma proposition d’organiser un sommet mondial sur le climat à Nantes après la COP21. Le Climate chance aura été un réel succès et nous annoncerons dans quelques jours au Maroc la date et le lieu de l’édition 2017, avant, n’en doutons pas, de retrouver Nantes pour une future édition. La lutte contre le changement climatique et les atteintes à l’environnement auront été, vous le savez tous, le fil de mon action à Nantes Métropole, tant je suis convaincu que nos sociétés ne pourront survivre au XXIème siècle si elles ne répondent pas à ces défis. C’est la raison de mon opposition ferme à certains projets d’infrastructures en contradiction flagrante avec ces priorités. Je suis d’ailleurs très heureux de quitter ce conseil sans que l’irréparable ne se soit produit, j’ai même le sentiment que ce risque s’éloigne durablement (…) »
« Ce territoire s’est très fortement et très positivement développé depuis 25 ans, il crée des emplois, attire des entreprises, assume mieux que d’autres sa capacité à redistribuer les richesses produites vers les plus fragiles. (…) [Mais] trop de territoires s’effondrent, dans la France de la diagonale du vide ou ailleurs dans le monde. Il est aussi de notre responsabilité d’y répondre. Ce n’est pas si facile, c’est un vrai défi pédagogique et démocratique d’expliquer à nos habitants, nos citoyens, plus que jamais tentés par le repli, que leur avenir passe au contraire par plus de solidarité, de répartition de richesse, d’accueil des plus fragiles, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, de responsabilité renforcée sur les défis environnementaux planétaires. Nous ne sommes pas seulement responsables de nous-mêmes, mais bien porteurs d’une part de la responsabilité collective. »
Merci, Ronan ! -
Des nouvelles de la campagne de Yannick Jadot
Pour l’agriculture biologique
12 février 2017, par Patrick Cotrel - #Elections 2017 - #Développement DurableCette semaine, Yannick Jadot a visité plusieurs exploitations agricoles biologiques. Il existe dans notre pays une agriculture qui va bien, avec des paysans fiers et heureux de leur travail. C’est ce modèle-là qui doit devenir la norme.
Pour regarder la vidéo, cliquer ici.
Mercredi, il est intervenu à la présentation du Pacte bio 2017 de la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique. Dans son programme, il propose d’allouer la moitié des fonds de la Politique Agricole Commune à la conversion des exploitations en bio et à la structuration des filières.
Pour voir son intervention, cliquer ici.
Pour suivre la campagne, cliquer ici. -
Les électeurs à la primaire de l’écologie consultés dès la semaine prochaine
10 février 2017, par Patrick Cotrel - #Elections 2017 - #Développement DurableLa première primaire de cette séquence présidentielle avait vu la première surprise : l’élimination de Cécile Duflot au profit de Yannick Jadot. Mais depuis, lors de la primaire du PS et de ses alliés, Benoît Hamon a fait campagne sur des propositions en grande partie communes avec celles des écologistes (transition écologiste et énergétique, réduction du temps de travail et salaire de base, révision de la constitution, …). Et c’est lui qui, finalement, a créé une dynamique inattendue et l’a emporté.
Dans ces conditions, des discussions s’imposent entre les trois candidats qui se réfèrent à la transition écologique, un renouveau démocratique et la justice sociale : Yannick Jadot, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélanchon.
C’est sur ce principe de l’ouverture de ces discussions que tous les participants à la primaire des écologistes (c’est-à-dire bien au-delà des seuls adhérents à EELV) vont être appelés à se prononcer par un vote par correspondance dès la semaine prochaine.
Voici quelques extraits de l’interview de Yannick Jadot au site d’information ’Reporterre’.
« La situation politique est une situation nouvelle que nous accueillons avec beaucoup de plaisir, de détermination et une ambition de cohérence. Il y a six mois, on nous prévoyait Le Pen, Sarkozy, Bayrou, Hollande, Mélenchon. Certains ont déjà disparu du paysage politique, et d’autres vont suivre. Il y a six mois, on nous disait que le seul sujet de la campagne serait l’identité, la sécurité et l’islam. Nous constatons avec beaucoup de plaisir que d’autres candidats ont repris avec force, avec sincérité, une partie de nos idées, une partie de nos solutions. »
Dès lors, « notre responsabilité est historique. Il y a deux options : l’option nauséabonde de Marine Le Pen et du Front national, la xénophobie, le sexisme, une perte profonde d’espérance dans notre pays. Et l’option écologique, sociale, européenne ».
Cette option ne peut l’emporter, selon lui, que si une alliance se forme entre les écologistes et les candidats de gauche qui mettent en avant les questions écologiques. La discussion a donc commencé avec Benoît Hamon tandis que des invitations à se rencontrer ont été faites à Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, du Parti communiste.
Négociation entre partis pour le partage des circonscriptions ?
« Si on se remet dans une logique PS + EELV + PC + je ne sais qui, ça ne marchera pas. Une des conditions de réalisation de cette grande dynamique, c’est de créer les conditions d’une majorité parlementaire qui puisse soutenir ce projet présidentiel. Le label sera le label qui portera ce projet présidentiel. Peut-être que certains du parti socialiste ne se retrouveront pas dans le projet, ils ne bénéficieront pas de ce label. »
Pour lire l’intégralité de l’interview, cliquer ici. -
Electricité nucléaire et énergies renouvelables
9 février 2017, par Patrick Cotrel - #Elections 2017 - #Développement Durable.
Pour lire l’intégralité de l’article, cliquer ici.La sortie de la production l’électricité nucléaire (plus ou moins progressive) et l’effort pour développer les énergies renouvelables est un des thèmes importants de la campagne électorale.
Un certain nombre d’études permettent aujourd’hui d’y voir plus clair sur plusieurs questions : les investissements nécessaires, la création d’emplois induits et le prix de production.
Les conclusions sont claires : Pour le chauffage, le couple biomasse/gaz est le plus approprié, le réseau du gaz de ville pouvant être de plus en plus alimenté par la méthanisation. Pour la production d’électricité, il est maintenant clair que c’est vers les économies d’énergie et les énergies renouvelables qu’il faut orienter les recherches et les investissements.Il peut en effet en résulter une relance partielle de l’économie et la création de nombreux emplois, la diminution de nos émissions de gaz à effet de serre et une moindre dépendance aux importations de pétrole et de charbon. Par contre, la France pourrait acquérir un vrai savoir-faire en matière de déconstruction des centrales nucléaires, qui va être indispensable dans le monde entier pour les décennies à venir. Pour agrandir le graphique, cliquer ici.
Remarque complémentaire sur les négociations de l’Etat avec EDF pour la fermeture de la centrale de Fessenheim :
Selon le protocole signé avec EDF, l’Etat devra verser à l’électricien près d’un demi-milliard d’euros et des versements supplémentaires sont prévus jusqu’en 2041.
Pourtant, le réacteur N°2 de Fessenheim est déjà à l’arrêt, car le générateur de vapeur présente une grave anomalie qui a été dissimulée par le fabricant AREVA-Creusot ; et L’Autorité de Sureté Nucléaire a suspendu l’autorisation de la pièce qui est très importante dans le fonctionnement du réacteur (Selon l’ASN, ce générateur de vapeur participe au refroidissement du coeur du réacteur et au confinement des substances radioactives).
Voilà une bonne raison pour laquelle l’Etat aurait pu exiger de transformer l’arrêt du réacteur N°2 en arrêt définitif, en réduisant les indemnités à verser…
Pour lire l’article de Médiapart sur cette question, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 83.1 ko)
- info document (PDF - 212.4 ko)
- info document (PDF - 347 ko)
page précédente | 1 | ... | 143 | 144 | 145 | 146 | 147 | 148 | 149 | 150 | 151 | ... | 337 | page suivante