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Le Pen ne doit pas passer
Tract des {écologistes}
19 avril 2022, par Patrick Cotrel - #Campagne présidentielle 2022 - #Energies - ClimatIl y a 0 message(s) de forum -
Election présidentielle :
Du premier tour au second tour...
12 avril 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne présidentielle 2022 - #Energies - ClimatLe débat escamoté :
A peine sortis de la crise sanitaire (qui n’est pas totalement terminée), nous sommes entrés dans les échos de la guerre en Ukraine. Et le président sortant en a profité pour s’abstraire de la campagne présidentielle et de son bilan…
Dans ce contexte, l’alerte du GIEC, qui nous dit que c’est dans les 3 prochaines années que nous pouvons encore éviter les pires conséquences du dérèglement climatique, est passée presque inaperçue. Pourtant, cela fournissait l’occasion de trouver une voie pour, « en même temps » :éviter la dépendance par rapport au gaz et au pétrole russe (et pourquoi pas de l’uranium du Kazakstan), et sanctionner l’agresseur de l’Ukraine,
et tout miser sur les économies d’énergie (isolation des locaux, …) et les énergies renouvelables (solaire, éolienne, hydraulique, biomasse, …).
Au lieu de cela, le débat a été orienté sur les conséquences immédiates (prix de l’essence, des matières premières, …).
Dans cette situation, une partie importante des électrices-électeurs a commencé à « jouer au billard à 3 bandes » : certain.e.s ont voté moins pour leurs idées que contre l’arrivée au second tour de celle ou celui dont ils/elles ne voulaient pas… C’est ainsi que Le Pen a aspiré les voix de Zémour, que Mélanchon a aspiré les voix des autres familles des écologistes et de la gauche, …(note 1)Les enjeux du second tour
Les 3 questions fondamentales qui nous sont posées à l’occasion de cette élection présidentielle sont :
Suite au dernier rapport du GIEC, que faisons-nous pour éviter les pires conséquences du dérèglement climatique et donc réduire nos émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) ? Faut-il mettre le paquet sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables ? Ou bien faut-il miser sur le nucléaire, alors qu’il faut 15 ans pour construire une centrale EPR (qu’on ne sait toujours pas faire fonctionner, mais qui coûte une fortune…) ?
Comment freiner (et même inverser) l’accroissement des inégalités qui se sont encore développées pendant la crise sanitaire ? Et même si le chômage a diminué, comment ne pas « laisser au bord de la route » les exclus et les chômeurs de longue durée dont le nombre continue d’augmenter ?
Comment défendre la démocratie au niveau international, face aux menaces comme celle que la Russie de Poutine exerce aujourd’hui ? Faut-il renforcer le poids de l’Union Européenne, ou bien s’en détacher et adopter une position de « non-aligné » ?
Face à ces choix fondamentaux, quelles sont les options des deux candidat.e.s du second tour ?
Le Pen :
Elle n’a strictement rien compris à la menace climatique et propose de démonter les éoliennes existantes ! Elle propose de tout miser sur le nucléaire (« qui n’est pas dangereux »…) et l’hydrogène (comme si c’était une source d’énergie !).
Elle tente de faire croire qu’elle défend les plus pauvres, mais elle propose surtout de les diviser suivant la couleur, la nationalité, … Toute l’histoire de ce courant politique indique la volonté de discrimination entre les pauvres et d’alliance avec la bourgeoisie réactionnaire.
Ses sympathies pour le régime poutinien (qui lui a accordé des prêts bancaires) sont bien connues, ainsi que pour les régimes dictatoriaux du monde entier. Son éventuel accession à la présidence représente un danger évident pour l’Europe et ne peut déboucher que sur l’isolement de la France.
Macron :
il a fait de beaux discours sur le climat et l’environnement. Mais il a fait l’inverse et l’État a même été condamné à deux reprises pour « inaction climatique » par la justice administrative française. Sa volonté affichée de favoriser les énergies renouvelables ne sera crédible que s’il y a une réforme pour accélérer les autorisations administratives pour construire les éoliennes, par exemple. Quant au développement du nucléaire qu’il affiche, il est inopérant (les délais techniques sont de 15 ans minimum, alors que le GIEC parle de changement dans les 3 ans) et il nous fait dépendre du régime Poutine (plus de 40 % de l’uranium provient du Kasakstan, satellite de la Russie).
Sa politique anti-sociale au cours des 5 dernières années est évidente : diminution de l’indemnisation des chômeurs, baisse de l’allocation logement, menaces sur le conditionnement du RSA et l’âge de la retraite. Pendant la crise sanitaire, les CDI ont été protégés, mais ce sont les bénéfices des grands groupes financiers qui ont fortement augmenté…
Son action en faveur d’un renforcement de l’Europe et du soutien à l’Ukraine ne peut être mise en doute. Dommage, quand même, que les moyens mis pour l’accueil des Ukrainiens n’aient pas été mis en place pour les Syriens, les Soudanais, etc.
Pour conclure :
Il est évident qu’une victoire de Marine Le Pen dans moins de 2 semaines serait un danger évident pour la démocratie et pour le positionnement de la France sur la scène internationale. Cela constituerait également un danger pour les libertés et pour les alliances internationales.
C’est donc clair : aucune voix ne doit aller vers M. Le Pen.
Il ne reste donc que deux solutions : le vote Macron ou le vote blanc/nul.Face au danger, c’est bien sûr le vote Macron qui peut être le plus efficace. Mais pour l’encourager, il serait nécessaire que le candidat Macron arrive à convaincre qu’il va effectivement tenir compte que de nombreux écologistes et de gauche vont mettre un bulletin ’Macron’ dans l’urne ; et qu’ils n’entendent pas être oubliés, comme il y a 5 ans.
Et cette campagne du second tour, c’est Macron qui va la faire. Et c’est à lui de convaincre qu’il va effectivement prendre des mesures réelles contre le changement climatique, pour la justice sociale et contre l’exclusion des plus en difficulté.A suivre ...
Note 1 : Le pire, c’est d’entendre des reproches de ne pas s’être désisté, faits à celles/ceux qui se sont fait plumer… alors que Mélanchon n’est pas venu à la réunion proposée par Jadot, il y a un an, pour voir s’il était possible d’avoir une candidature commune...
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Présidentielle 1er tour : résultats définitifs
11 avril 2022, par Patrick Cotrel - #Campagne présidentielle 2022Pour télécharger le détail par bureau de vote, cliquer ici
Résultats en Loire-Atlantique :
Résultats nationaux :
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Campagne présidentielle : DERNIERES NOUVELLES
5 avril 2022, par Patrick CotrelCHANGEMENT DE LIEU du MEETING JADOT à Nantes
En raison de la pluie annoncée pour jeudi soir, le meeting Jadot à Nantes aura lieu :
SOUS LES NEFS de l’éléphant à 18h le JEUDI 7 AVRILDEBAT entre les CANDIDAT.E.S ce soir sur France2
En direct à 21h00, les candidat présents sont : Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Philippe Poutou et Eric Zémour.
Remarque Emmanuel Macron a refusé l’invitation, toujours aussi hostile à répondre sur son bilan...100 premiers jours à l’Elysée
Par ailleurs, Yannick Jadot a été interviewé lundi au 20h de TF1 sur ses "100 premiers jours à l’Elisée".
Pour regarder ces 10 minutes, cliquer ici. -
Les chiffres de Pôle Emploi de février 2022
1er avril 2022, par Patrick Cotrel - #EmploiSi on examine les chiffres du chômage de fin février 2022 par rapport à ceux de fin janvier, on peut constater une baisse pour le total des catégories (A, B, C et D).
Il y a lieu, cependant, de regarder ces chiffres de plus près.
En effet, si on regarde les flux d’entrées et de sorties du chômage, on découvre que les sorties du chômage pour reprise d’emploi ont baissé de 11 500 par rapport à janvier, mais que les sorties du chômage pour radiation suite à défaut de pointage ont augmenté de 11 200 sur la même période. Et cela semble confirmé par une baisse de 10 000 des offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi en févier par rapport à janvier, même si le niveau des offres est très nettement supérieur à ce qu’il était avant la crise.On le constate une fois de plus, les comparaisons d’un mois sur le suivant peuvent être hasardeuses.
On en reviendra donc à une comparaison avec la période d’avant crise du Covid, soit février 2020, pour la plus grande partie des indicateurs.La crise effacée par la reprise économique ?
La baisse du nombre de chômeurs de cat. A est spectaculaire : il a diminué de 270 000 et est maintenant passé sous les 3 millions.
Et comme le montre le graphique ci-contre, le nombre total de chômeurs des cat. A, B, C et D est aussi en diminution. Il est aujourd’hui de 5,58 millions, contre 5,7 millions en février 2020.
Mais si on en restait là, on passerait à côté d’une partie de la réalité et des transformations qui sont à l’œuvre dans la société.Des signes inquiétants :
Une précarisation rampante des contrats de travail
Si on regarde le détail de l’évolution des chiffres par catégories, on constate que le nombre de chômeurs de cat. B et C (ayant accepté un « petit boulot » dans le mois) est en augmentation de^puis 2 ans (contrairement à la catégories A) : 2,255 millions pour 2,15 millions en fév.2020 (+4,9%).
Même constat pour la catégorie D (chômeurs entrés en formation) : 0,354 millions pour 0,306 M en fév.2020 (+125,7%).
Même chose pour les intérimaires dont le nombre est de 0,850 millions(dernier chiffre connu en janvier 2022) pour 0,795 million en fév.2020 (+6,9%).
Les statistique de l’INSEE (fin déc.2021) constatent une augmentation des CDD et intérimaires, et surtout des « autres contrats » (auto entrepreneurs, …).
Autrement dit, les créations d’emplois se sont concrétisées principalement par un accroissement des emplois précaires. C’était le constat que nous faisions le 14 mars dernier (Pour relire l’article, cliquer ici).
Le décrochage d’une partie de la population
Commençons par une bonne nouvelle : le chômage de longue durée (plus d’un an de chômage) a baissé sur un mois. Mais il a quand même progressé de 0,4 % depuis fév.2020.
Si on rentre dans les détails, on constate que :Le nombre de chômeurs ayant de 2 à 3 ans de chômage a augmenté de 1,6 % depuis 2 ans ;
Le nombre de chômeurs ayant plus de 3 ans de chômage a augmenté de 6,4 % depuis 2 ans. Il sont au nombre de près de 1 million de personnes !
Conclusion : oui, le chômage est en train de diminuer globalement ; mais les créations d’emploi se font principalement sous des contrats précaires, et les plus handicapés par une longue période de chômage (découragement, perte de qualification et de confiance, …) sont toujours laissés au bord du chemin.
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