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Le 12 mars, marche pour le climat
près de chez vous
3 mars 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne présidentielle 2022 - #Energies - ClimatCe samedi 12 mars, des marches pour le climat et pour la justice sociale se tiendront partout en France, répondant à l’appel unitaire signé par plus de 500 associations, syndicats, collectifs ou encore entreprises :
« À deux mois de l’élection présidentielle, l’urgence climatique et sociale est passée sous silence par les candidats et les médias. Alors que nos vies sont en jeu, ils préfèrent fermer leurs yeux.
Nous pouvons agir. Nous devons leur rappeler l’ordre des priorités et faire de 2022 l’année où la France a enfin pris le chemin d’un avenir juste et soutenable pour toutes et tous. Nous n’attendrons pas 5 ans de plus. »
Pour lire l’appel dans son intégralité, veuillez vous rendre sur https://marcheclimat.fr/12mars/appel, ou sur https://pdl.eelv.fr/2022/03/10/marc....
Rassemblements prévus en région Pays de la Loire :
Loire-AtlantiqueNantes : miroir d’eau, à 14h00
Saint-Nazaire : place de l’Amérique Latine, à 15h00
Ancenis : Théâtre Quartier Libre, à 10h00
Maine-et-Loire
Angers : place Saint Eloi, à 15h30
Mayenne
Pré-en-Pail : siège CCMA, à 9h30 (CleanWalk de 11 km)
Château-Gontier : contournement nord/Viaduc en construction, à 13h30
Olivet : parking de la mairie, à 14h30Sarthe
Le Mans : place de la République, à 14h00
Vendée
La Roche-sur-Yon : place Napoléon, à 14h30
Fontenay-le-Comte : place de Verdun, à 10h00
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Echos du Conseil municipal du 23 fév. 2022
27 février 2022, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil Municipal - #Développement DurableCette réunion a été moins longue que la précédente.
Le principal débat a porté sur le Budget primitif 2022. Il a été vif , et même caricatural à certains moments. Pourtant, les différences de conception de la conduite des finances communales sont sans doute apparues plus clairement.
Car, finalement, après un an et demi de pilotage de la nouvelle majorité, le ciel n’est toujours pas tombé sur la tête des habitants de Sainte-luce, malgré les annonces catastrophiques de l’opposition.Le Budget primitif 2022 : (présenté par Michel Daculci)
Le budget de fonctionnement :
Les principales modifications par rapport au BP 2021 (le bilan définitif 2021 n’est pas encore connu), c’est l’augmentation du produit des impôts et taxes en 2021 et sans doute en 2022, en particulier des droits de mutation (taxe payée par les acheteurs de logement au moment de l’achat).
La dotation de l’État continue de diminuer et est en partie compensée par la dotation de Nantes Métropole.
Du côté des dépenses, il est prévu une augmentation modérée de la masse salariale, due à une augmentation de règlements décidés au niveau national (revalorisation de la grille indiciaire de la cat. C, création d’une prime de fin de contrat pour les agents contractuels, …). De plus l’embauche de 2 agents est prévue (espaces verts et conducteur d’opération).Le budget d’investissements :
Il se monte à 7,2 Millions € auxquels il faut ajouter 1,2 M€ de reports de l’année 2021.
Les projets les plus importants sont :- la réhabilitation de l’Hôtel de ville (1,5 M€, avec double vitrage, changement des éclairages, installation de panneaux photovoltaïques, ascenseur et accessibilité généralisée, …) ;
- la réhabilitation de l’accueil périscolaire et du restaurant scolaire du centre (1,1 M€, avec isolations, changement des éclairages, installation d’une pompe à chaleur, …) ;
- la construction d’un terrain de football synthétique au stade Philippe Porcher.
- Des projets d’un montant plus faible vont également être réalisés : Changements des éclairages dans les bâtiments municipaux, acquisition de véhicules municipaux électriques, aménagement des bords de Loire, création d’une forêt urbaine, requalification d’espaces verts, …
Ce programme sera financé par des subventions diverses, par l’épargne nette, ainsi que par un prélèvement de 3 M€ sur la réserve (qui a été portée à plus de 9 M€ par un apport proche de 1 M€ en 2021). Il n’y aura donc aucun emprunt effectué et l’endettement de la commune va mécaniquement baisser de 0,8M€.
Dans une réponse toute en nuance, comme il en a l’habitude, M. Bourgeolet a dénoncé une présentation proche de la ‘propagande’, qui prétend faire de l’écologie, alors que ce n’est que du ‘greenwashing’. C’est un montant énorme d’investissements, pour ne réaliser qu’une seule création : le terrain de football. De plus, vous augmenter la masse salariale deux années de suite et vous prenez 3 M€ sur la réserve que nous avons mis 6 ans à réaliser : « Ce sont les signes d’une dégradation notable des finances communales qui sont très alarmantes pour la suite ».
Plusieurs élu.e.s de la majorité sont intervenus en réponse à cette intervention de l’opposition.
D’une façon générale, il est clair que la nouvelle majorité n’a pas la même conception du rôle d’une municipalité et de la façon de gérer les finances communales : pour nous, l’objectif n’est pas de constituer un trésor pour réaliser des investissements créatifs de prestige. La population augmente (un peu moins vite aujourd’hui), le produit des taxes et impôts locaux aussi. Il est logique, en retour, d’assurer un même niveau de services publics communaux (et même de l’améliorer pour les plus en difficulté) et de maintenir un état correct des bâtiments communaux (ce qui n’a pas été fait dans le précédent municipe). En mettant un coup de pouce sur cette maintenance des locaux, nous allons réaliser des économies (chauffage, fluides, …) et participer à la transition énergétique.
Pour conclure, Anthony Descloziers revient sur l’accusation de ‘greenwashing’ : si nous dépensons plus dans les rénovations de locaux en insistant sur l’isolation, l’installation de pompe à chaleur et de panneaux photovoltaïques, ce n’est pas seulement pour faire des économies ; C’est aussi par conviction, pour faire notre part dans la transition écologique et énergétique. C‘est aussi pour cela que nous voulons plus de nature en ville et moins d’îlots de chaleur : c’est une adaptation indispensable face au réchauffement climatique qui est déjà à l’œuvre. Quant à la future nouvelle école, nous aurons bientôt le résultat de l’étude prospective de l’AURAN sur la population scolaire. Nous pourrons alors positionner correctement le projet d’école et le dispositif budgétaires nécessaire.Les taux d’imposition :
Ils restent inchangés, mais sur décision de l’État, les bases (ex : la valeur locative qui sert de base au calcul de l’impôt) vont augmenter de 3,4 % en 2022.
Cette réévaluation des bases n’est pas un phénomène nouveau, puisque, pour Sainte-Luce, le produit des impôts et taxes a augmenté de 20 % entre 2015 et 2022 ; alors que les taux n’ont pas bougé et que la population lucéenne n’a pas augmenté à ce rythme.Autres délibérations – informations :
Avec 420 000 €, la subvention au CCAS est augmentée de 3 % en 2022, afin de mieux aider les seniors et les personnes en exclusion.
Signature d’une convention pour l‘utilisation de la piscine de Basse Goulaine par les élèves des écoles primaires de Sainte-Luce (publiques et privées). Les créneaux à Carquefou sont maintenus. Aqinsi, toutes les classes (y compris les CP) pourront bénéficier d’une éducation à la natation.
Une convention est signée avec la CAF pour appuyer le relai petite enfance. La CAF doit apporter une aide de 3 000 €. D’autre part, la convention concernant le multi accueil Bidibulle et la convention d’objectifs et de moyens avec la CAF ont été renouvelés. Les tarifs sont approuvés.
Le Programme Pluriannuel d’Investissement Territorial concernant des travaux de voiries et espace public effectués par Nantes Métropole à Sainte-Luce comprend une enveloppe de 3,9 Millions € (dont 0,58 M€ de report). Les priorités d’intervention fixées sont les les suivantes :
a) Apaisement et sécurisation des abords des établissements scolaires : Aménagement d’un itinéraire cyclable sécurisé Nord-Sud reliant le centre-ville au secteur de la Reinetière, aménagement de la rue de la Cadoire (continuité cyclable et sécurisation des trottoirs), apaisement du trafic et réduction des vitesses aux abords des écoles du centre : aménagement de la rue Louis Gaudin et de la Place Jules Ferry.
b) Requalification des villages de Sainte-Luce : apaisement des circulations et reprises des voiries dans les secteurs de la Fresnaie et de la Haie / Patis Mandin.
c) Poursuite du Plan communal de déplacement doux (rue de la Loire et rue des roches, Traversée Est-Ouest du centre-ville, liaison vers Doulon-Gohards, secteur Colibris / Moignies, prolongement Coulée des Islettes vers Gironnière).
De plus, d’autre financements ‘centraux’ pourront intervenir pour des projets d’intérêt communautaire dans divers domaines.
Chaque projet fera l’objet d’une concertation spécifique (par exemple avec le Comité Consultatif Mobilités pour la PPIT).Cession d’un terrain pour la construction d’une résidence intergénérationnelle rue de la Loire : Une promesse de vente par la commune est signée avec le CIF (Crédit Immobilier Familial) pour la construction de cette résidence (26 logements, un local pour une minicrèche et un local d’activité).
Aide à la relance de la construction durable : ce programme du gouvernement concerne les permis de construire accordés entre septembre 2021 et fin août 2022 pour des logements collectifs, en cohérence avec le Plan Local de l’habita négocié avec Nantes Métropole. Le montant de l’aide est de 1500€ par logement. Pour Sainte-Luce, cela pourrait concerner 85 logements.
Création d’un Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance de Nantes Métropole : décision est votée d’adhérer à ce CISPD.
Une convention d’occupation temporaire du domaine public fluvial sera signée pour 5 ans avec Voies Navigables de France pour continuer l’expérience de la sablière.
La convention avec le SyDeLA pour la gestion de la borne électrique de recharge (vélos et voitures), qui avait été ajournée au précédent conseil municipal, est de nouveau présentée et votée.
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Communiqué de presse EELV sur la situation en Ukraine
Le 24 février 2022
25 février 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursEurope Ecologie les Verts condamne avec la plus grande fermeté l’agression de Vladimir Poutine sur le territoire ukrainien et demande des réponses fermes à l’égard du Kremlin.
Nous, écologistes, sommes attaché-es à la paix des peuples et au pacifisme. Ce jour restera comme un jour noir dans l’histoire de notre continent.
Depuis ce matin, l’invasion russe de l’Ukraine a débuté. L’Ukraine n’a commis absolument aucune provocation. Cette guerre est une violation du droit international. C’est toute l’Europe qui est menacée.
EELV condamne fermement cette agression intolérable et apporte son soutien sans faille au peuple ukrainien. L’ensemble des peuples européens doivent afficher leur attachement à la paix sur notre continent et leur solidarité avec les Ukrainien·nes.
Nous ne devons plus rien céder à Vladimir Poutine. Les sanctions européennes contre le régime russe et ses oligarques doivent être à la hauteur de cette agression sans précédent. En particulier les sanctions doivent cibler les avoirs en Europe des oligarques russes et exclure les banques russes du système Swift. Sur les plans énergétique ou économique, nous devons assumer les conséquences d’une réponse ferme à l’agression russe.
Par ailleurs, l’Europe doit apporter un soutien appuyé à l’Ukraine pour lui permettre de se défendre et organiser l’accueil des réfugiés qui quittent les zones de guerre. EELV soutiendra toutes les initiatives prises en ce sens par l’Union européenne et par la France pour mettre fin au plus vite aux combats. Des décisions rapides s’imposent face à l’emballement des événements.
L’engrenage de la guerre est un retour en arrière terrible pour notre continent. L’inefficacité des efforts de préservation de la paix doit servir de leçon pour la France : n’en déplaise à certaines forces politiques françaises, une Europe forte et unie est notre seule option pour peser face à des dictatures comme celle de Vladimir Poutine.
Plus que jamais les défenseurs de la démocratie et de la liberté en Europe doivent afficher leur unité pour refuser la violence, la guerre et la dictature.
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Ces nouvelles qui donnent de l’espoir…
22 février 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatDeux articles publiés par le mensuel de l’Association des Centraliens de Nantes :
L’annonce de la création du GITE (= Groupe Intercentrales pour la Transition Ecologique). « C‘est l’envie de penser un nouveau paradigme économique et social qui a amené ces étudiants à se réunir, afin de penser leurs écoles d’ingénieurs dans une transition désormais nécessaire. ». Pour lire deux extraits de cet article, cliquer ici.
Un autre texte, publié dans le même mensuel, traite des questions climatologiques, des études et préconisations du GIEC dans ses scénarios à 2050 et 2100 .
Cet article est signé par de nombreux ingénieurs centraliens des écoles de Lille, Lyon, Marseille et Nantes, de nombreuses promotions (de 1962 à 2021).
En voici les conclusions : « Le dérèglement climatique, dû en majeure partie à l’effet de serre anthropique, n’est pas une opinion, ni une croyance, mais une réalité mesurée et confirmée par la communauté scientifique internationale. Ses conséquences s’en font déjà ressentir : fonte de la banquise en Arctique et du pergélisol en Sibérie, fonte des glaciers dans les massifs montagneux
du monde entier, montée du niveau des eaux (cause du déplacement de la capitale de l’Indonésie Jakarta sur l’île de Bornéo), vagues de chaleur de plus en plus fréquentes, épisodes climatiques extrêmes de plus en plus violents, ...
Si ce dérèglement climatique et son origine ne font plus de doute, reste à savoir comment il se poursuivra jusqu’en 2050, puis en 2100. Nous sommes au point de séparation des différents scénarios : quelle trajectoire voulons-nous prendre ?
Sans aucun changement de notre part, nous nous dirigeons vers un monde dans lequel le climat sera intenable, voire mortel pour une très grande partie de l’humanité d’ici la fin du siècle, et même avant. Il est crucial de décider de ce que nous pouvons faire, individuellement et collectivement, pour ne pas arriver à cette extrémité.
Chaque année compte. »Angers Loire Métropole :
A l’initiative des élu.e.s écologistes, la ville d’Angers et l’intercommunalité de Angers-Loire-Métropole ont adopté une motion sur l’urgence climatique.
Cependant, ces élus écologistes ont fait, lors du vote, une déclaration pour demander que cette motion ne soit pas une simple déclaration sans lendemain : il faut passer à l’action concrète, même si beaucoup de décisions sont à prendre par l’Etat.
Pour lire la déclaration des élu.e.s écologistes à Angers-Loire-Métropole, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 474 ko)
- info document (PDF - 377.5 ko)
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Les promesses pro-nucléaires de E.Macron
Remarques complémentaires :
14 février 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne présidentielle 2022 - #Energies - ClimatLe « projet Macron » et les énergies renouvelables (ENR) :
Dans les scénarios proposés, RTE (Réseau Téléphone et Electricité) a insisté sur l’urgence de développer fortement les ENR, quelque soit le scénario choisi.
(Pour relire l’article évoquant les scénarios de RTE, cliquer ici.
Il était donc difficile pour E.Macron de passer cela sous silence. Il reprend donc à son compte cette nécessité, en insistant sur le solaire (c’est aujourd’hui le mode de production d’électricité la moins chère, selon l’Agence Internationale de l’Energie), sachant que le volume de production est limité à la surface pouvant accueillir des panneaux solaires. Il insiste aussi sur l’éolien en mer et se montre réticent sur l’éolien terrestre (les paysages… sans doute beaucoup moins abîmés par les tour de refroidissement nucléaires et les pylônes haute tension…).
Mais si on examine les objectifs chiffrés de E.Macron, on constate qu’ils sont inchangés pour l’éolien terrestre (doublement de la capacité), mais pour 2050, au lieu de 2030 ! Et pour l’éolien en mer, ils sont réduit de 50 à 40 GW en 2050.
Rappelons que tous les spécialistes sont d’accord pour dire que pour atteindre la neutralité carbone en 2050, ces ont les objectifs à 2030 qui sont importants. Et la France est déjà en retard...Centrales nucléaires : toujours disponibles ou pas ?
Dans la « Revue Générale du Nucléaire » (information pronucléaire de référence), la responsable de EDF pour l’Angleterre nous explique « Au Royaume-Uni nous n’utilisons qu’environ 30 %[6] de la chaleur produite par une centrale nucléaire pour la production d’électricité, laissant ainsi un énorme potentiel pour la production d’hydrogène. ».
C’est un raisonnement complètement incompréhensible : on nous explique que, parmi les énergies non carbonées, le nucléaire est une énergie toujours disponible et pas intermittente, comme les énergies renouvelables. Mais ces ENR sont aujourd’hui beaucoup moins chères que le nucléaire. Ce sont donc ces ENR qu’on a intérêt à utiliser pour stocker de l’énergie sous forme d’hydrogène. D’autant que les panneaux photovoltaïques, comme les éoliennes ou les barrages hydrauliques produisent directement de l’électricité ; alors que les centrales nucléaires (comme toutes les centrales thermiques) produisent de la chaleur, qui, elle même, alimente des turbines qui produiront de l’électricité, mais avec beaucoup de pertes. C’est pour cela que ces centrales doivent constamment être refroidies, sous peine d’accident très grave, comme on a connu à Tchernobyl ou Fukushima. Autre énorme avantage des ENR, c’est qu’elles ne produisent pas des volumes énormes de déchet hautement dangereux dont on ne sait quoi faire.
Alors, pourquoi réserver une partie de la production d’électricité à produire de l’hydrogène ? Pourquoi cette « réserve d’hydrogène » ?
La « Revue Générale du Nucléaire » nous donne une piste : c’est pour « (…) nous assurer d’être capable d’évacuer la chaleur à différentes températures. ». Cette responsable EDF fait ici allusion à une des faiblesses des centrales nucléaires : les vagues de chaleur. L’excédent de chaleur est énorme et doit être évacuée. D’où l’implantation des centrales nucléaires près de l’eau (fleuve ou mer pour refroidir).Mais en cas de canicule, les rejets d’eau chaude sont limités par la loi, pour éviter les impacts sur les milieux naturels environnants. c’est ainsi que durant l’été dernier, deux centrales ont du être arrêtées en France.
Cela montre que, contrairement aux discours officiels, le nucléaire est une énergie intermittente. Et nous sommes bien placés en France pour le savoir : du fait de l’arrêt de 10 à 15 centrales pour révision périodique, alerte sécurité (problème de soudure), canicule, ...la production électrique est insuffisante. Il faut donc remettre en marche les deux centrales à charbon et importer de l’électricité (provenant par exemple des centrales à charbon allemandes) à un prix élevé.
Dans le même N° de cette revue, la question suivante était posée : « Combien coûte un système électrique à faible émission de carbone dans lequel je peux allumer mes lumières pendant une nuit sans vent ? ». Pour être plus fidèle à la réalité, elle devrait être complétée de la façon suivante : « Combien coûte un système électrique à faible émission de carbone dans lequel je peux allumer mes lumières pendant une nuit sans vent, et lorsque 20 % des centrales nucléaires sont à l ‘arrêt pour cause de panne, de danger important ou de révision ? ? »
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