Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | ... | 335 | page suivante
-
Dimanche 19 juin 2022
Second tour des législatives
17 juin 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatLes résultats du premier tour :
Fait exceptionnel depuis l’inversion du calendrier électoral (d’abord élection du président, puis des députés), les candidats présentés par le nouveau président élu n’écrasent pas cette élection : les candidats de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) font jeu égal avec les candidats du président (en nombre de voix recueillies).
Cela signifie que rien, n’est encore joué pour savoir quelle sera l’orientation majoritaire de la future Assemblée Nationale, qui doit contrôler le gouvernement et voter les lois.
Et cela traduit une double réalité :il y a un fort mécontentement face au doubles discours du président en matière de climat et d’environnement (engagements non tenus pour les gaz à effet de serre, pesticides, …) et en matière sociale (croissance des inégalités et de la précarité, du mal logement, …) ;
l’alliance des courants écologistes et de gauche, bâtie en quelques semaines dans la NUPES, a fonctionné correctement : si on compare le total des pourcentages obtenus par les candidats des écologistes et de la gauche au premier tour de la présidentielle avec les scores obtenus par les candidat.e.s de la NUPES au premier tour des législatives, on constate que le rassemblement a bien fonctionné.
Par exemple, sur la cinquième circonscription du 44, les candidat.e.s écologistes et de gauche avaient obtenu, au total 35,13 % des votes exprimés. Et au premier tour de l’élection de député, Sabine Lalande obtient 32,72 %, soit un déficit très faible de 2,4 %.
L’union des écologistes et de la gauche correspond à un souhait profond des électrices et électeurs.Tout est encore possible :
Nous ne voulons plus d’une assemblée nationale qui vote au doigt et à l’œil tout ce que veut le président ;
Nous voulons sortir de l’inaction climatique et permettre un monde vivable (à nous mêmes et à nos enfants) ;
Nous voulons une diminution des inégalités (au profit des grands groupes financiers et des grandes fortunes) ;
Nous refusons un âge de la retraite porté à 65 ans ;
Nous refusons la casse des services publics : services de santé, de l’éducation, …
…
Si nous nous mobilisons, le président devra
composer avec une Assemblée Nationale qui retrouvera son utilité et sa mission.
...................................................VOTONSEt sur la cinquième circonscription, votons :
..
.
.
Il y a 0 message(s) de forum -
Parlement européen : un espoir pour la transition énergétique en Europe ?
15 juin 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne présidentielle 2022 - #Energies - Climat - #Développement DurableIl y a quelques mois, la Commission Européenne (sous la présidence de notre Président français, spécialiste des beaux discours sur la transition énergétique) a élaboré un projet de règlement permettant de faire financer par l’Europe des projets d’investissements dans les domaines du gaz et du nucléaire (dans la mesure où ils permettraient d’éviter des énergies issues du charbon - plus polluant).
En fait, ce projet a été l’occasion d’une alliance entre la Hongrie, la Pologne (peu regardant sur les règles de l’État de droit, mais attachés à l’utilisation du gaz russe…), et … la France, qui défendait son nucléaire national (échec industriel et financier…et pour la santé et la sécurité : les piscines contenant les déchets radioactifs pour des milliers d’années des centrales sont en train de déborder...).
On a ainsi la possibilité de mesurer les bénéfices de l’investissement du Président français dans les affaires européennes dont il se réclame sans cesse : une alliance avec les pays les plus réactionnaires, les plus hostiles aux garanties démocratiques, et pour « ne pas humilier » le géant russe fournisseur de carburants fossiles.Mais heureusement, la Commission « Environnement et Affaires Economiques » du parlement européen a examiné de près ce projet. Et elle s’est déclarée CONTRE (76 contre et 62 pour), en dénonçant cette tentative de « légalisation du greenwashing ».
Bien entendu, l’affaire n’est pas jouée, car l’action des lobbys et des intérêts nationaux va faire rage, en attendant le vote en plénière du parlement européen, début juillet.
Mais si le parlement européen confirme cette prise de position, l’Europe retrouvera une crédibilité internationale sur la question de la transition énergétique. Mais ce ne sera pas un succès pour Macron, qui espérait faire financer par l’Europe une partie du gouffre financier qui résulte de son entêtement pronucléaire. -
Législative : résultats à Sainte-Luce
13 juin 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne présidentielle 2022Voici les résultats détaillés par Bureau de vote :
Ce sont les bureaux de vote 6 et 8 qui ont placé Sabine Lalande (NUPES) en première position. Pour les Bureaux de vote 1, 10 et 12, les écarts entre Sabine Lalande et la candidate macroniste sont peu élevés.
C’est bien la mobilisation des abstentionnistes du premier tour qui fera la différence du second tour ... -
Les écologistes en première ligne en Pays de la Loire...
10 juin 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne présidentielle 2022 -
Les chiffres de Pôle Emploi en avril 2022 : un virage ?
9 juin 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiCes chiffres d’avril 2022 marquent une rupture avec les tendances observées depuis de nombreux mois. C’est sans doute la résultante des contre-coups de la guerre en Ukraine, mais aussi de la réforme de l’indemnisation qui se met progressivement en œuvre.
Une conjoncture économique qui change :
Depuis un an (avril 2021), le nombre de chômeurs de cat A baisse régulièrement, mois après mois. Le mois d’avril 2022 marque une rupture et ce nombre de chômeurs de cat.A connaît une hausse par rapport à mars 2022. C’est une hausse assez modeste (+14 600 personnes), mais qui est confirmée par une baisse des offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi : -24 000 offres par rapport à mars. Autre confirmation : le nombre d’intérimaires a, lui aussi, baissé de 29 000 en février par rapport à janvier (dernier mois connu). Enfin, les flux des entrées/sorties du chômage indiquent qu’entre mars et avril 2022, il y a eu 11 700 entrées au chômage pour sortie d’emploi, mais seulement 3 000 sorties du chômage pour reprise d’emploi.
Cela marque bien un changement économique, qui se traduit par une augmentation des prix à la consommation et un manque de certains produits (composants électroniques, matériaux de construction, …) et matières premières premières (pétrole, gaz, blé, bois,...), sur fond de guerre en Ukraine.Les conséquences de la ‘réforme’ de l’indemnisation des chômeurs :
Un autre changement dans ces chiffres du chômage doit retenir l’attention. Depuis un an, la baisse continuelle du nombre de chômeurs de cat.A s’accompagne souvent d’une hausse (plus légère) du nombre de chômeurs de cat. B et C (= qui ont accepté de prendre un ‘petit boulot’ de quelques heures ou quelques jours au cours du mois).
Mais cette fois-ci, on a une petite hausse des cat.A (voir plus haut), mais une plus forte baisse des cat. B et C : -53 000 !
De plus, si on regarde les flux des entrées/sorties du chômage, on remarque une très forte hausse des sorties du chômage pour défaut d’actualisation (non pointage ou non réponse à convocation) : 32 000 de plus qu’en mars 2022 : une telle augmentation n’a jamais été observée depuis 2013 au moins.
Ces deux observations incitent à penser que de nombreux demandeurs d’emploi sont découragés par le nouveau système d’indemnisation qui pénalise les chômeurs de cat. B et C.
Explications.Pour pouvoir prétendre à une indemnisation chômage dans l’ancien système, il fallait avoir travaillé 4 mois (sur les 28 derniers mois) ; maintenant il faudra avoir travaillé 6 mois sur les 24 derniers mois. Cela veut dire que pour beaucoup de jeunes, à qui des emplois précaires sont surtout proposés, l’absence de ressources, la pauvreté, vont encore durer plus longtemps.
Pour encourager les chômeurs à accepter un contrat court, plutôt que de rester au chômage, la durée des droits à une indemnisation était prolongée (rechargés) à partir d’un mois de travail. Mais le nouveau règlement précise qu’il faudra 6 mois de travail pour que les droits soient rechargés (=comme si on repartait à zéro). Or presque la moitié des offres d’emploi sont de moins de 6 mois !
dans le nouveau règlement, l’indemnité de chômage ne sera plus calculée sur la rémunération moyenne journalière, mais sur la rémunération mensuelle moyenne (avec weekend et jours fériés). L’UNEDIC a calculé que plus d’un million de demandeurs d’emploi verront leur indemnité de chômage baisser de plusieurs centaines d’€ par mois, une fois le nouveau système mis en place.
Ajoutons que, du fait de la crise sanitaire, la mise en application de certaines disposition de cette réforme ont été différées et sont rentrées progressivement dans les faits. Mais elles sont aujourd’hui pleinement en application. Dans ces conditions, pour des jeunes en emploi précaire en particulier, l’utilité de ‘pointer’ chaque mois pour espérer une indemnisation si faible et si lointaine n’apparaît plus comme évidente…
La régression sociale organisée par le pouvoir macroniste :
D’une façon très systématique, le pouvoir macroniste distribue les exonérations de ‘charges sociales’ (pour les bas salaires, pour les primes exceptionnelles jusqu’à 6 000€, …).
Soulignons tout d’abord qu’il ne s’agit pas de charges, mais d’un salaire différé d’assurances sociales, qui devait être géré par les partenaires sociaux.(l’UNEDIC pour l’assurance chômage).
Soulignons ensuite que l’État qui décide de ces exonérations, ne rembourse pas du tout le manque à gagner de cotisations aux caisses concernées. Il en résulte, bien entendu, un déficit de ces caisses (UNEDIC, CAF, retraites,…). C’est alors que l’État macronien reprend la main « pour sauver ces régimes sociaux », et décrète unilatéralement une baisse des prestations sociales.
C’est très exactement ce qui s’est passé pour l’assurance chômage : dès l’été 2019, le gouvernement avait bien marqué sa volonté : diminuer l’indemnisation des chômeurs à hauteur de 3,5 milliards € en deux ans !Pour relire l’article analysant cette « réforme », cliquer ici
page précédente | 1 | ... | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | ... | 335 | page suivante