Selon Y-F Le Coadic, le regroupement des universités de Bretagne et des Pays de la Loire sera une "usine à gaz universitaire (…) qui n’améliorera pas le mauvais classement des universités « ouestiennes » ".
De plus, pour lui, il ne doit pas y avoir de lien entre les relations entre les universités et le découpage régional (au nom de la "liberté académique et d’autonomie universitaire").
Enfin, pour lui, "La seule structure viable devrait se réduire, dans le cadre de la Bretagne réunifiée, aux universités de Nantes à Brest et n’être qu’une simple structure de coordination…".
A l’inverse de ce jugement très tranché, je pense que l’objectif des universités doit être, non seulement de former des chercheurs, mais aussi d’offrir aux étudiants, ainsi que pour l’apprentissage et la formation continue, une offre de formation diversifiée et coordonnée menant à des qualifications réelles et une professionnalisation en prise avec le tissu économique.
Et, bien entendu, il faut mettre cela en relation avec un système politique régional qui aura le rôle d’élaborer (dans la plus large concertation) des schémas de développement prescriptifs (économie, enseignement et recherche, énergie, déplacements,…). C’est d’autant plus important que la région est directement responsable (et financeur) d’une partie de la commande publique (Formation continue des Demandeurs d’emploi et apprentissage).
Il est de l’intérêt de tous que les universités puissent produire une offre de formation publique coordonnée et diversifiée, capable de couvrir un vaste territoire, plutôt que de se livrer des petites concurrences entre petites universités.

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