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« L’après Hollande a déjà commencé »
19 août 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #Format. Profession. - #EmploiC’est le titre de l’édito signé par Christian Chavagneux dans le dernier numéro de "L’économie Politique" dont le thème est "Pour une politique économiste de gauche". C’est également le dossier du dernier numéro de la revue "Alter Eco" : "Une politique de gauche ? Oui, c’est possible".
La thèse présentée dans les deux publications, c’est qu’en marge de l’échec patent de la politique économique (au moins) du gouvernement et du Président, une alternative de gauche est en train de se chercher autour des protestataires du PS (le groupe des 100 députés), de EELV, de ATAC et d’un certain nombre d’économistes.
"Il n’y a jamais, je dis bien jamais, une seule politique possible, quelle que soit la gravité de la situation.". C’est la phrase prononcée par le candidat Hollande le 22 janvier au Bourget et citée par Pascal Canfin (Ancien Ministre vert du gouvernement Ayrault) dans sa contribution au N° de L’économie Politique déjà cité. Encore faut-il élaborer cette autre politique.
C’est bien ce qui semble s’amorcer à la lecture des différentes contributions. On ne peut pas encore parler d’une alternative complètement élaborée, mais plutôt de contributions jamais contradictoires, mais parfois parallèles ou parfois convergentes.
Cette élaboration à voix multiples est à suivre et à encourager, car elle peut redonner un espoir : qu’elle prenne une allure sarkoziste ou hollandaise, une politique de droite n’est pas indépassable.
Pour lire un point rapide sur ces différentes contributions, cliquer ici.
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Universités et réforme des régions
18 août 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.Dans un "point de vue" publié dans Ouest-France du 10 juillet dernier, je défendais l’idée de regroupements des universités et de la mise en cohérence de ces regroupements avec les futures régions. En effet les nouvelles régions auront, je l’espère, la responsabilité d’élaborer le schéma régional prescriptif de l’éducation et de la formation (SREF). Et à ce titre, ce sont les régions qui peuvent aider les universités à bâtir une offre de formation diversifiée et coordonnée menant à des qualifications réelles et une professionnalisation en prise avec le tissu économique. C’est d’autant plus important que les régions sont directement responsables (et financeurs) d’une partie de la commande publique (Formation continue des Demandeurs d’emploi et apprentissage, y compris pour le supérieur). Pour lire ce "point de vue", cliquer ici
Cet article a provoqué quelques réponses et l’amorce de quelques dialogues.
Dialogue avec François B. (du Maine-et-Loire), qui voit dans la coordination des Universités de Bretagne et Pays de la Loire (COMUE Bretagne-Loire) un outil technocratique permettant au ministère de réaliser des économies, dans un contexte où bon nombre d’étudiants "ne s’inscrivent plus désormais à l’université que pour y obtenir le droit au ‘’statut’’ de stagiaire."
Pour ma part, je ne défends pas le processus précis de regroupement actuel, mais l’idée d’un lien entre une coordination d’universités et un pouvoir régional que j’espère renforcé. Après explication, je pense que François B. n’est pas opposé à cette idée. Je pense que cette relation renforcée Région/coordination des universités est une occasion de ne pas abandonner aux grandes écoles le rôle de former des cadres et ingénieurs correspondant aux besoins économiques, sans pour autant renoncer au rôle par rapport à la recherche fondamentale. De plus, la diversification des publics (apprentissage et formation continue des adultes chômeurs et salariés) et des interlocuteurs (Région, pôle Emploi, partenaires sociaux) peut permettre au monde universitaire de sortir de son relatif isolement.Dialogues, aussi, au sujet du (re-)découpage des Régions. Vincent, par exemple, écrit : "Le temps n’est plus aux empires avec une capitale-centre mais au réseau d’aires urbaines attractives et complémentaires disséminées sur un territoire équilibré et riche d’identités diverses, intellectuellement plus stimulant. Dans ce contexte, les deux régions avec deux capitales (Rennes et Nantes), un réseau de villes (les préfectures) ne me semble pas si éloigné d’une situation optimale.". La tonalité générale des positions exprimées en interne par les militants EELV des 4 départements des Pays de la Loire hors 44 va dans le même sens.
Au total, je pense que le statuquo de la séparation Bretagne/Pays de la Loire risque d’être une occasion manquée :
par rapport à la COMUE Bretagne-Loire qui n’aura pas d’autorité politique en face à face, sauf un gouvernement qui cherche avant tout à faire des économies…
par rapport à la revendication culturelle et touristique Bretonne : on voit mal comment un département pourrait se détacher d’une région sans l’aval des autres départements, en particulier en Pays de la Loire ;
par rapport à certaines valeurs et un certain type de relations entre urbain et rural qui me semblent partagées dans les deux régions actuelles, mais qui peuvent être marginalisées dans un paysage national dominé par quelques régions "poids lourd"…
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Une trêve, enfin !
5 août 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursLa trêve n’est pas la paix. Ce sont les pays occidentaux qui l’ont imposé, eux mêmes soumis à la pression de leur opinion publique. Il faut continuer la pression pour imposer une paix juste et durable, sur les bases définies par l’ONU.
Suite au bombardement d’une troisième école de l’ONU, les très vives protestations du secrétaire Général de l’ONU et les condamnations obligées des pays occidentaux, une trêve a été arrachées, malgré la volonté de poursuivre la guerre affichée par le gouvernement israélien.
Et pour le moment elle est respectée : et pour cause, puisque l’armée israélienne a évacué le territoire palestinien…
C’est le moment de faire les comptes : 1850 morts du côté palestinien, dont 1176 civils selon l’ONU ; entre 9 et 10 000 blessés ; 250 000 réfugiés ; plusieurs milliards $ de dégâts…
Côté israélien, 64 militaires morts ainsi que 3 civils.Bien entendu, tout le monde souhaite que ce cessez le feu se prolonge et que la population palestinienne puisse souffler et commencer à panser ses plaies…
Mais c’est aussi le moment de commencer le bilan des responsabilités sur les évènements, à tous les niveaux :par exemple, il faut que l’enquête de l’ONU sur les présomptions de crime de guerre de l’armée israélienne aille rapidement à son terme (pourquoi la France s’est-elle abstenue sur le principe de cette enquête ??...).
Il faut aussi poser la question de la responsabilité des pays occidentaux : alors que le chemin de la paix est tracé avec précision dans le cadre de l’ONU, passant par l’existence et la cohabitation pacifique de deux états indépendants et égaux, Israël viole les résolutions de l’ONU depuis des décennies, sans que les pays occidentaux n’appliquent aucune sanction, ni économique, ni sur leur livraisons d’armes. Ce point est fondamental, car aucune solution militaire n’est possible : seule la pression des pays occidentaux peut imposer des négociations de paix sur la base des résolutions de l’ONU, comme elle a pu imposer ce cessez le feu.
il faut aussi lancer le débat sur le changement de position du gouvernement français : alors que tous les gouvernements (de droite et de gauche) avaient régulièrement défendu les résolutions de l’ONU, tout en maintenant des relations cordiales avec Israël et les représentants palestiniens, le gouvernement actuel semble s’être aligné sur la position dominante des gouvernements occidentaux. La droitisation du gouvernement concernerait-elle aussi la politique étrangère ?
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Gaza : des prises de positions
4 août 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursTribune de Dominique de Villepin dans "le figaro" : « Lever la voix face au massacre perpétré à Gaza »
"La sécurité telle que la recherche aujourd’hui Israël se fait contre la paix et contre le peuple palestinien. En lieu et place de la recherche de la paix, il n’y a plus que l’engrenage de la force qui conduit à la guerre perpétuelle à plus ou moins basse intensité. L’État israélien se condamne à des opérations régulières à Gaza ou en Cisjordanie, cette stratégie terrifiante parce qu’elle condamne les Palestiniens au sous-développement et à la souffrance, terrifiante parce qu’elle condamne Israël peu à peu à devenir un État ségrégationniste, militariste et autoritaire."
Pour lire cette déclaration, cliquer iciL’association "Une Autre Voix Juive" (http://uavj.free.fr/) a lancé un communiqué qui dit, par exemple, : (nous sommes) "révoltés qu’on puisse instrumentaliser la déportation des Juifs par les nazis au profit d’une politique de massacres de populations civiles et d’enfants comme c’est le cas aujourd’hui à Gaza.
Non, la politique israélienne ne « se bat pas pour les démocrates du monde entier » ; la politique israélienne couvre de honte et de sang le drapeau israélien ;"
Pour lire ce communiqué, cliquer ici -
Gaza : nous ne devons pas rester silencieux !
31 juillet 2014, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursPour lire l’appel à la manifestation du 2 août 2014, cliquer ici
Face au massacre en cours par l’armée israélienne (plus de 1300 gazaouis morts, dont une majorité de civils, dont de nombreux enfants ; des objectifs civils, comme les 2 écoles protégées par l’ONU prises pour cible, des milliers de maisons et des infrastructures civiles réduites en poussière, …), de nombreuses voix s’élèvent, fort heureusement.
Ainsi, plusieurs milliers d’israéliens ont manifesté samedi dernier à Tel Aviv, malgré l’interdiction du gouvernement israélien (est-ce en signe de solidarité que le gouvernement français a interdit la manifestation à Paris ?…). Pour lire la dépêche de l’AFP, cliquer ici
Ainsi, un certain nombre de personnalités d’ascendance juive ou arabe ont signé un appel (publié par médiapart). Pour lire la déclaration, cliquer ici
Ainsi, le président de l’ARAC 44 (Association Républicaine des Anciens Combattants) a publié une déclaration de soutien au peuple palestinien. Pour lire la déclaration, cliquer ici
Ainsi, la voix de Sandrine Mansour-Mérien : "Vous citoyens avisés, responsables et conscients devez obliger le gouvernement français à suivre le droit international, à imposer au gouvernement français qu’il fasse cesser les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis par Israël contre tous les Palestiniens sans distinction."
(Lue le 26 juillet 2014 lors de la manifestation de Nantes)Les gouvernements occidentaux décident des sanctions économiques contre la Russie à propos de l’Ukraine. Fort bien.
Mais alors que l’Etat d’Israël s’oppose depuis des décennies aux résolutions de l’ONU et qu’il est en train de commettre un massacre à Gaza, quelles sanctions les gouvernements français et étasunien proposent-ils d’appliquer envers l’Etat d’Israël ???
L’Etat français, par exemple, va-t-il cesser d’acheter des drones à Israël (certes efficaces, puisqu’expérimentés pour des assassinats ciblés à gaza…) ??? (commandes pour 500 millions€ en 2011).Pour que la France ne livre pas d’armes à Israël, signez la pétition d’Amnesty International en cliquant ici
Pour verser un don au Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement qui vient en aide à la population de Gaza, cliquer ici
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