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Merci et mobilisons-nous pour des Pays de la Loire écologistes et progressistes
9 décembre 2015, par Patrick Cotrel - #Campagne régionales 2015 - #Développement DurableNous remercions les près de 100.000
électrices et électeurs qui nous ont donné leur confiance dimanche soir et permis de peser suffisamment pour négocier avec nos partenaires socialistes un accord ambitieux pour notre Région.
Avec la réalisation en 2016 d’une étude indépendante sur l’optimisation de l’aéroport actuel de Nantes Atlantique et le désaveu des procédures d’expulsion, cet accord (élaboré en lien avec plusieurs membres des collectifs d’opposants) est, pour les écologistes, sans doute la plus grande avancée depuis plusieurs années vers l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
En parallèle, plusieurs éléments de notre programme de premier tour sont venus enrichir le projet progressiste et écologiste pour les Pays de la Loire, comme sur la transition écologique de l’économie, les transports, l’alimentation ou l’éthique en politique. Des élu-es écologistes pourront continuer le travail entrepris depuis 2004 pour enclencher la transition de nos territoires.
Mais cet accord ne pourra être mis en œuvre que si nous sommes en responsabilité à la Région. Alors dimanche, votez pour la liste de la gauche et des écologistes emmenée par Christophe Clergeau !
Pour lire la profession de foi de Christophe Clergeau, cliquer ici.
Pour lire l’analyse de l’accord concernant NDDL, cliquer ici.Il y a 0 message(s) de forum -
NDDL : Appel de l’ACIPA
Rassemblement de soutien aux expropriés
Jeudi 10 déc. à 11h devant le Palais de justice à Nantes
9 décembre 2015, par Patrick Cotrel - #Campagne régionales 2015 - #Déplacements - #Développement DurableDernière nouvelle :
Les avocats des 11 familles avaient
quasiment obtenu un accord des avocats de Vinci pour reporter l’audience. Mais le Président du tribunal a refusé ce report. Et finalement, les avocats de AGO-Vinci ont retiré leur dossier (il faut croire que cela a du souffler très fort !).
Comme l’a dit l’avocat Erwan Lemoigne, l’épée de Damoclès n’est pas seulement éloignée, elle est remise au fourreau pour un certain temps.
Elen Debost, Secrétaire régionale EELV a écrit : "C’est une victoire, une vraie et un immense soulagement pour les 11 familles concernées. Une nouvelle illustration, de l’image des 3 piliers de la lutte :la mobilisation citoyenne,
l’action politique : l’accord conclu ce week-end n’avait plus aucun sens si les familles avaient aujourd’hui été expulsées, pour que cet accord politique aboutissent, il fallait une décision de ce type de ce matin,
la lutte juridique."
11 familles habitant la Zone de NDDL (dont 4 agriculteurs) sont assignées à comparaitre en référé devant le tribunal de Grande Instance de Nantes à la demande de Vinci Airport pour une expulsion sous astreinte de plusieurs centaines d’€uros par jour.
AGO/Vinci, qui agit pour le compte de l’État via le ministère de l’Écologie, réclame :
• l’expulsion immédiate, sinon astreinte de 200€ par jour et par dossier (4 pour certains) avec le concours de la force publique.
• saisie et séquestration des biens et cheptels ;
• pas d’application de la trêve hivernale...
L’ACIPA, révoltée par l’annonce de cette audience, appelle à :un rassemblement de soutien pacifique
(à visage découvert et à mains nues)
devant le Tribunal de Grande Instance de Nantes,
quai François Mitterrand à 11 heures le jeudi 10 décembre
En raison du contexte d’état d’urgence, l’ACIPA compte sur le sens des responsabilités de chacune et chacun afin que ce rassemblement se déroule dans le calme par respect envers les personnes assignées à l’audience.
Rappel : le texte d’accord EELV-PS pour l’élection régionale reconnait que "Aucune date de démarrage des travaux n’est publiquement avancée, ce qui rend incompréhensible l’accélération brutale par AGO Vinci, concessionnaire de l’Etat, des procédures d’expulsion de familles et d’agriculteurs (…)". -
Analyse du texte de l’accord Ecolo-PS du 7 déc 2015 sur NDDL
8 décembre 2015, par Patrick Cotrel - #Campagne régionales 2015 - #Déplacements - #Développement DurableCe texte est un peu difficile à décrypter, car il est conçu pour que chaque partie puisse le revendiquer sans d’énormes difficultés. Il mérite donc quelques explications.
La situation avant les négociations :
depuis plusieurs mois, les opposants au projet de NDDL (et partisans d’un aménagement de l’aéroport actuel de Nantes Atlantique) sont à l’origine d’une étude d’un « collectif citoyen » (comprenant divers spécialiste du transport aérien, des architectes,…) qui a montré qu’un réaménagement de Nantes Atlantique (réfection de la piste et agrandissement de l’aérogare est tout à fait possible, et coûterait 7 à 10 fois moins cher qu’un nouvel aéroport. La liste soutenue par EELV et menée par Sophie Bringuy a fait de l’engagement de la région à réaliser une étude indépendante et objective du réaménagement de Nantes Atlantique une condition à une éventuelle fusion de second tour.
de plus, la crainte est grande que Vinci n’effectue pas les réparations et aménagements immédiats, indispensables pour maintenir un bon niveau de services à Nantes-Atlantique (piste et aérogare).
la convocation récente de 14 familles (dont quatre agriculteurs) par Vinci, devant le tribunal le 10 décembre prochain, en vue de leur expulsion, avec astreinte financière, fait peser une lourde menace sur ces familles et constitue une urgence.
Pour la liste des écologistes et citoyens, soutenue par EELV, un accord avec la liste du PS devait répondre à l’ensemble de ces questions. En quoi consistent ces réponses ?Etude sur Nantes Atlantique : au lieu de constater simplement un désaccord sur cette question, comme en 2010, les deux parties prennent l’initiative de faire bouger les lignes en s’engageant à financer une étude sur les travaux nécessaires à Nantes Atlantique à court et plus long terme pour faire face à une augmentation de trafic. Comme l’a précisé Christophe Clergeau lors de la conférence de presse de ce matin (mardi 8 déc.), "Nantes Atlantique devra encore fonctionner au moins jusqu’en 2021 (et plus selon Sophie Bringuy). L’étude devra nous indiquer et chiffrer les travaux nécessaires à maintenir un bon niveau de services jusqu’à cette date (selon moi) ou à plus long terme (selon Sophie)". L’établissement du cahier des charges de l’étude avec les différentes parties (partisans et opposants à NDDL) permettra de mettre tout le monde autour de la même table et de contribuer à pacifier le débat. De plus, l’échéance est clairement fixée à fin septembre 2016.
Les expulsions : le texte d’accord reconnait que "Aucune date de démarrage des travaux n’est publiquement avancée, ce qui rend incompréhensible l’accélération brutale par AGO Vinci, concessionnaire de l’Etat, des procédures d’expulsion de familles et d’agriculteurs (…)". Et il précise que "Pour nous, ces expulsions ne peuvent pas intervenir sans mise en œuvre effective du transfert d’aéroport.". Cela constitue bien un désaveux de la procédure judiciaire enclenchée jeudi prochain.
L’étude sur les impacts environnementaux du projet d’aéroport à NDDL : le texte de l’accord reconnait que "des études et des concertations complémentaires sont demandées par la Commission européenne". Autrement dit, c’est une reconnaissance implicite que les procédures juridiques ne sont pas terminées, selon les règles européennes. Cela contredit clairement les propos de ceux qui prétendent que tous les recours juridiques sont épuisés.
Il faut le dire clairement : jamais aucun accord avec le PS n’a été aussi loin pour permettre de reprendre le débat sur ce projet de façon sereine et pacifiée.Pour lire le texte complet de l’accord, cliquer ici.
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COP 21 : Lettre N°3 de Ronan Dantec
Sénateur 44 et Porte-parole climat du réseau mondial des villes
4 décembre 2015, par Patrick CotrelBonjour,
Petit récapitulatif de cette 1ère semaine de COP21 à laquelle je participe au titre de porte-parole climat de CGLU, (organisation mondiale des villes).
La venue de 150 chefs d’Etat en ouverture de la COP le 30 novembre était un signal fort pour témoigner de la volonté des Etats d’aboutir à un accord. Il est notamment ressorti des discours que pour les pays du Sud, la priorité est plus que jamais le financement cliquer ici, et c’est bien sûr un point d’achoppement important de cette négociation, la plus complexe menée au niveau mondial, avec la recherche d’un accord à 196 parties (195 Etats + l’Union européenne) qui ne peut être adopté qu’à l’unanimité.
Même si rien n’est encore joué à l’heure où j’écris ces lignes, un autre fait marquant de ces annonces au plus haut niveau est que le prix du carbone n’est plus un tabou de la négociation. cliquer ici
Avec les "constituencies" (les 9 composantes de la société civile représentées à l’ONU : gouvernements locaux, ONG, jeunes, femmes, peuples autochtones, entreprises, syndicats, paysans, chercheurs) nous nous mobilisons depuis de nombreuses années pour que le rôle des acteurs non étatiques ou les "acteurs non parties à l’accord" soient reconnus dans le texte de l’accord pour leur action décisive dans la lutte contre le dérèglement climatique. Cette approche territoriale, faite de milliers d’initiatives, permet de combler le fossé entre les +3 degrés pour l’instant en mesure d’être atteints par les Etats s’ils concrétisent leurs engagements, et les +2 degrés de réchauffement cliquer ici, seuil à ne pas dépasser pour ne pas subir un basculement climatique.C’est au nom des LGMA (Local governments and municipal authorities ou gouvernements locaux et autorités municipales) que je suis intervenue mardi 1er décembre, dans la plénière d’ouverture de la COP21.
Pour lire le texte de mon intervention "Trouvez l’accord, nous ferons le travail", cliquer ici
En cliquant ici, la vidéo complète de la plénière : à partir de 35’30 les interventions de la société civile ; à partir de 47’50, mon intervention.> Le lendemain, mercredi 2 décembre, la dynamique des acteurs non étatiques s’est encore renforcée cliquer ici. Une déclaration des acteurs non étatiques cliquer ici pour la lire (dont les réseaux de collectivités locales), dont j’ai coordonnée la rédaction en tant que porte-parole climat de Cités et gouvernements locaux unis, a été adoptée. Cette déclaration transmise aux délégations nationales, souligne notre grande inquiétude face aux contributions volontaires des Etats, nous mettant sur une trajectoire insupportable d’augmentation de 3 degrés Celsius des températures.
Elle insiste sur l’impératif d’un principe de progression des engagements fondé sur un mécanisme d’évaluation. Nous soulignons toujours les points essentiels de la déclaration de Lyon : enjeu-clé de l’approche territoriale, lien indissociable entre agendas du climat et du développement, nécessité de financements accessibles pour les territoires.
Nous appelons enfin les Etats à ouvrir la gouvernance de l’Agenda de l’action aux acteurs non-étatiques, gage d’efficacité et de transparence, aucun Etat ne pouvant atteindre ses objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre sans l’action et la mobilisation des acteurs non-étatiques.
Le même jour, nous annoncions avec Johanna Rolland, maire de Nantes, Ségolène Royal et Hakima El Haite, ministre de l’environnement du Maroc, pays hôte de la COP22 en 2016, la tenue du Climate Chance, le 1er sommet de l’action climatique à Nantes du 26 au 28 septembre 2016 pour lire l’appel, cliquer ici.> Le 3 décembre était le 4ème jour de négociation. Tous les groupes de travail bloquent lorsqu’il s’agit de parler de finances. La question des transferts de technologie est également un point important de la négociation. Pour voir la vidéo, cliquer ici : les négociateurs gardent leur rythme pour aboutir au texte d’étape de l’accord qui doit être remis samedi 5 décembre à Laurent Fabius puis soumis à négociation pendant la 2ème semaine.
> Le 4 décembre, plus de 1000 maires du monde entier étaient réunis à l’hôtel de ville de Paris. Ils ont fait des annonces extrêmement ambitieuses en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour lire l’article, cliquer ici. Leur message : Notre mobilisation peut résoudre la moitié de l’équation climatique ! Ceci est d’autant plus important que les collectivités locales sont à ce jour le seul niveau politique à pouvoir s’exprimer d’une seule voix, à la différence des Etats.
Cette mobilisation et ce foisonnement d’initiatives très positives - des mouvements comme Alternatiba montrent aussi le visage d’une mobilisation citoyenne qui dit aux Etats : nous sommes prêts, nous agissons déjà, à vous de trouver un accord portant une trajectoire crédible de réduction des émissions, et nous ferons le travail, mais pour cela, nous avons besoin d’être reconnus et soutenus (financements, gouvernance partagée...)
Malgré cette dynamique citoyenne, le même jour, les négociateurs au Bourget supprimaient la mention au gouvernement locaux et du nationaux du préambule du texte. Rien n’est jamais gagné ... Retour sur cette journée en vidéo : cliquer ici.> Ce samedi 5 décembre, vient d’être remis le texte d’étape, le texte sur la base duquel les négociateurs vont travailler pendant la 2ème semaine. Il a été adopté par tous, ce qui est un signal positif sur la volonté collective d’arriver à un accord, même si les points durs, financement, transfert de technologie, répartition de l’effort de réduction des émissions... sont loin d’être tranchés.
Ce jour était aussi celui de l’Action day : mise en scène des initiatives des acteurs non-étatiques par l’ONU, avec en conclusion le président de la République qui a insisté sur la volonté de renforcer le Lima Paris Action Agenda.
Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, l’accord n’est pas encore trouvé, mais c’est mieux parti qu’à Copenhague en 2009.
Je continuerai de publier une vidéo quotidienne à cette page cliquer ici pour analyser et décrypter l’avancement de la négociation.
Amitiés,
Ronan
[https://twitter.com/RonanDantec] -
Evolution du chômage en octobre 2015
28 novembre 2015, par Patrick Cotrel - #Campagne régionales 2015 - #Conseil régional - #EmploiLe mois dernier les commentaires évoquaient « l’inversion de la courbe du chômage », avec une diminution de 23800 le nombre de demandeurs de cat A ; aujourd’hui les mêmes commentateurs crient à la catastrophe, avec une augmentation de 42000 du nombre de chômeurs de cat A.
Qu’en est-il ?depuis des années, je pense que le fait de faire un petit boulot de quelques heures ou de revenir à l’absence complète de travail fait partie du phénomène global du chômage. C’est donc le suivi de l’évolution du nombre de chômeurs de catégorie A et B et C qui est le meilleur reflet du chômage.
depuis des années, je pense que se borner à comparer le nombre de chômeurs à celui du mois précédent est hasardeux (nombre de jours dans le mois, variations saisonnières, consignes de radiations ou de changement de catégories, …). Il est donc plus crédible de faire la comparaison avec le même mois de l’année précédente (et en plus, de comparer les pourcentages d’augmentation pour avoir une tendance).
Si on examine l’évolution du nombre de chômeurs de cat A, B et C sur un an, on constate qu’il continue d’augmenter, mais que le pourcentage d’augmentation tend à diminuer depuis mai 2015 (après une hausse continue depuis avril 2014).
depuis avril 2014).
A qui profite de cette accalmie de la hausse du chômage ? Principalement aux jeunes de moins de 25 ans dont le nombre n’augmente plus que de 0,5% sur un an ( rappel : il avait diminué entre janvier et juillet 2014, puis fortement augmenté jusqu’à atteindre +6,45% en mai 2015).
Par contre, le « côté sombre » du chômage, c’est l’augmentation à peu près continue autour de 10% sur un an du nombre de chômeurs de 50 ans et plus. C’est aussi que presque la moitié des chômeurs a au moins un an de chômage (44,8%) et que le nombre moyen de jours de chômage atteint 568 jours (en hausse continue depuis mai 2012).
En Pays de la Loire :
La courbe du haut illustre les variations saisonnières (maxi en janvier, mini en juin), mais avec une forte croissance d’une année sur l’autre. Ce rythme de croissance est visualisé sur la courbe du bas (en pourcentage sur un an) : alors qu’en mai 2015, le taux de croissance du nombre de chômeurs (A, B et C) atteignait près de 10% (pour 8% au national), témoignant de la diminution de l’avantage d’un taux de chômage plus bas que la moyenne nationale, nous sommes revenus à un taux de croissance de 6%, identique au taux national.
Au total : Le mois de septembre n’était pas l’embellie tant espérée, mais octobre n’est pas la catastrophe dont on entend parler. Mais le rythme actuel de diminution de la hausse du chômage est trop faible et trop fragile pour laisser espérer une amélioration sensible avant la fin du quinquennat présidentiel.Pour lire une note méthodologique expliquant le choix des indicateurs utilisés dans cet article (et les précédents), cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 200.6 ko)
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