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Le 6 février à 20h salle Dagorne, Ste-Luce
Réunion sur "La transition écologique"
28 janvier 2019, par Patrick Cotrel
Pour entamer une réflexion en vue de l’élection municipale de 2020, le Comité de coordination Ste-Luce 2020 et l’association EVEIL vous invitent à participer à une réunion sur le thème "Transition écologique : les communes doivent aussi s’engager !"
Cette réunion se déroulera :mercredi 6 février 2019 à 20h salle Dagorne
avec la participation de Joël Castex adjoint au Maire de Bouguenais en charge de la transition énergétique, de Vincent Grousson conseiller info-énergie et de Patrick Cotrel ancien adjoint au Maire de Sainte Luce en charge du développement durable.
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Un Grand débat un peu pipé
27 janvier 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #EmploiDans sa ‘Lettre aux français’ pour inviter au ‘Grand débat’, le Président Macron a tenté de limiter les thèmes ouverts à la discussion, et de limiter les questions à poser pour chaque thème.
A ce propos, on peut relire l’article Les pièges de Macron en cliquant ici
Si maintenant on regarde le site ouvert pour ce ‘Grand débat’, on constate qu’il est fait exactement dans la même logique :
Un débat fractionné quatre thèmes sont proposés : Transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté et l’organisation de l’Etat et des services publics. Sans qu’il soit possible d’établir un rapport entre eux. Et pourtant :Si on est pour mettre le paquet sur l’isolation des logements, cela va aussi créer des emplois et des rentrées fiscales pour l’Etat ;
la citoyenneté se joue aussi dans le domaine de la (des) fiscalité, et pas seulement celui des institutions. La revendication du rétablissement de l’ISF correspond à celà ;
La fiscalité ne sert pas seulement à financer les services publics, mais aussi les entreprise (CICE) ;
Il y a bien une relation entre transition écologique et fiscalité : le mouvement des Gilets jaunes en est la preuve ;
…etc
Un sondage, plutôt qu’un débat :
Pour ‘faciliter’ la participation en ligne, on nous propose de répondre à un questionnaire d’une dizaine de questions sur chaque thème. Mais bien entendu, les questions sont très orientées.
Exemple : concernant le thème ‘fiscalité et dépenses publiques’, on nous pose des questions très neutres, du genre : « Afin de baisser les impôts et réduire la dette, quelles dépenses publiques faut-il réduire en priorité ? ». Et si on n’avait pas bien compris, vient la question : « Parmi les dépenses de l’Etat et des collectivités territoriales, dans quels domaines faut-il faire avant tout des économies ? L’éducation et la recherche ? La défense ? La sécurité ? Les transports ? L’environnement ? »
Prise de position de Chantal Jouhanno
C’est exactement ce que Chantal Jouhanno dit en dénonçant une « opération de communication ». Ainsi, Le Monde titre ‘La présidente de la Commission nationale du débat public déplore le fait de limiter les discussions à quatre thèmes et aux questions imposées par le gouvernement.’. Elle précise : « Le principe d’un débat public, ce n’est pas de poser des questions aux Français, ce sont les Français qui vous posent des questions, eux qui s’expriment, eux qui disent ce qui leur tient à cœur »
Exemple de question :’ Selon vous, la transition écologique doit être avant tout financée : Par le budget général de l’État ? Par la fiscalité écologique ? Les deux ? Je ne sais pas ?’
Cela induit, à l’évidence, que la transition écologique n’est qu’une charge financière, et pas une chance de vivre et de travailler mieux.
Ne pas se laisser manipuler
Il n’est pas obligatoire de répondre aux questionnaires qui n’ont d’autre utilité que de servir de sondage pour orienter la communication gouvernementale.
Et lorsqu’on choisit l’expression libre (‘faire des propositions’), il me semble important de préciser en quoi ces propositions s’opposent aux choix gouvernementaux et/ou au double langage du Président. Important, aussi de préciser en quoi nos propositions impactent d’autres domaines, en dehors du cadre imposé.
Un exemple : Si on demande le rétablissement de l’ISF, il faut préciser qu’il doit être accompagné de la possibilité de défiscaliser une partie des investissements dans la transition écologique. Ainsi, on pourra revivifier le secteur associatif et ses emplois (qui sont en train de disparaitre). On pourra également souligner que cela va booster la transition écologique, créer des emplois et entrainer des rentrées fiscales pour l’Etat. Et préciser que cela s’oppose au faux discours présidentiel tendant à faire croire que l’ISF est un épouvantail à investisseurs.A vos plumes !
Pour faire des propositions sur le site national, cliquer ici->https://granddebat.fr/pages/partagez-vos-propositions] -
Quelques brèves :
27 janvier 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Elections 20174 fév : ’Grand débat’ à Sainte-Luce
Une réunion publique, dans le cadre du Grand débat lancé par le Président Macron, aura lieu le :Samedi 16 février à 16h00, salle Renée Losq
Elle sera animée par la Députée de notre 5ème circonscription, Sarah El Haïry, en présence du Maire, M. Alix.
3 fév. : Halte à l’implantation de centres commerciaux sur les terres agricoles !
De plus en plus d’énormes zones commerciales vont s’implanter en zone péri-urbaine, en sacrifiant des terres agricoles et en rendant indispensables les déplacements en voitures individuelles.
C’est le cas pour le projet d’implantation d’une zone commerciale des ‘Fontenelles’ de 35 hectares près du Mans à Béner, avec comme locomotive un gros magasin Ikéa.
Les élu.e.s écologistes de l’agglomération Mancelle appellent Ikéa à renoncer à ce projet et à venir s’intégrer au plan de redynamisation commerciale dans le cœur de ville du Mans.
Une pétition a été lancée contre cette implantation. Merci de la soutenir en la signant.
cliquer ici.03 fév. : Pétition contre l’évasion fiscale
"En France, l’évasion fiscale c’est 100 milliards d’euros par an, le budget de l’Education".
Aujourd’hui plus de 190 000 signataires demandent au Gouvernement des mesures immédiates pour endiguer l’évasion fiscale des grandes entreprises (80 milliards € par an). Aidez-les à rompre avec l’immobilisme de nos dirigeants.
En 2019, nous exigeons des mesures immédiates contre l’évasion fiscale des très grandes entreprises (prison pour les dirigeants et amendes dissuasives) pour financer les transitions énergétique, agricole et médicale.
Ceci financerait entièrement la transition énergétique de la France et créerait 1 million d’emplois.
Pour signer la pétition, cliquer ici.Pour lire l’ensemble des brèves sur le "débloque-notes", cliquer ici
et les actualités de NDDL, cliquer ici -
Un essai d’analyse du mouvement des ’gilets jaunes’
27 janvier 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableLe sociologue Bruno Latour, professeur émérite au Medialab de Sciences Po était l’invité du grand entretien de France Inter le 18 janvier.
Pour lui, il faut aller au-delà de pour ou contre les gilets jaunes et le replacer dans le contexte de la crise écologique existentielle que notre société vit aujourd’hui.
Cette crise écologique pose une incertitude fondamentale sur ce sera notre avenir et notre territoire : que deviendra notre ’sol’ menacé par l’élévation du niveau des mers, le réchauffement climatique et la multiplication des épisodes météorologiques hors norme ? On voit bien que notre société est remise en question sur son urbanisme, son utilisation des énergies, …
Et dans ce contexte, comment vont se redistribuer les menaces sur les différentes couches de la population suivant leurs lieux de vie et leurs intérêts particuliers ?
Il considère que les gilets jaunes sont le premier mouvement social de masse portant sur le lien entre écologie et justice social. L’observer est essentiel pour comprendre la redistribution des cartes qui est en train de se jouer.
Pour le moment, ce mouvement est incapable d’élaborer un projet précis et des revendications : "Les gens sont dans la rue parce qu’ils sont inquiets, mais ils ne savent pas où taper, on ne sait pas qui sont les ennemis et les amis". "On commence dans l’indignation et la fureur et on arrive lentement à voir de quoi on dépend".
Et de l’autre côté, le gouvernement, engoncé dans sa vision ‘ancienne’ est incapable d’entendre ce mouvement.
Il faut du temps pour une maturation. Il prend l’exemple du Brexit anglais : le référendum a opté pour la sortie de l’Europe sur la base d’une propagande nationaliste surfant sur les insuffisances de l’Union Européenne. Mais ce n’est que maintenant, deux ans après, qu’ils commencent à comprendre l’ampleur des liens réels qu’ils ont avec cette Europe.Bref, une invitation à observer, comprendre et, pour cela, favoriser un débat réel qui ne serait pas une tentative de récupération…
Pour ré-écouter Bruno Latour à France Inter, cliquer ici. -
Selon ATTAC France
Les grandes entreprises françaises : un impact désastreux pour la société et la planète
22 janvier 2019, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableAprès le rapport de OXFAM sur l’augmentation des inégalités dans le monde et en France, ATTAC France publie des chiffres sur les plus grosses entreprises françaises (bénéfices, impôts payés, dividendes aux actionnaires, nombre d’emplois, ...).
Cela sonne comme une mise en accusation de la politique des gouvernements et de Macron. Certes il n’est Président que depuis un an et demi, mais il était quand même conseiller de l’ancien Président, puis Ministre de l’économie dans le quinquennat précédent...Dans ce rapport il est révélé qu’entre 2010 et 2017 : les impôts versés par les entreprises du CAC 40 ont baissé de 6,4 % en valeur absolue, alors que leurs bénéfices cumulés ont augmenté de 9,3 % et les dividendes versés aux actionnaires de 44 % en valeur absolue également sur la même période, tandis que leurs effectifs en France ont baissé de 20 %.
Quelle justice sociale alors que les profits des grandes entreprises françaises, les dividendes et les rémunérations des hauts dirigeants s’envolent quand les effectifs mondiaux stagnent et qu’ils diminuent fortement en France ?
Quelle justice climatique alors que les émissions de CO2 des sites les plus polluants du pays ont augmenté de 5 % en 2017 et que ces émissions, notamment issues d’entreprises du CAC 40, échappent largement à la fiscalité carbone ?
Quelle justice fiscale alors que les entreprises du CAC 40 ont plus de 2 500 filiales dans les paradis fiscaux et payent moins d’impôts aujourd’hui qu’en 2010 ?
Pour télécharger le rapport, cliquer sur le lien suivant
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