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Immigrés : ce qu’ils rapportent à la France
29 septembre 2010, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-LuceL’extrême droite, et maintenant le gouvernement, tentent de faire croire que tous les maux de notre société proviennent de l’immigration et qu’elle coûte très cher à la France.
Et si c’était l’inverse ?
Dans un intéressant article de son numéro d’octobre 2010, le mensuel "terraeco" pose la question : "Immigrés : ce qu’ils rapportent à la France".
Cet article est divisé en quatre thèmes :Les immigrés (légaux ou clandestins) acceptent de faire les sales boulots que les Français refusent de faire. par exemple, 42% des salariés dans le nettoyage industriel et près de 30% dans la restauration sont des immigrés. Lors de la grève des travailleurs sans papiers, la CGT a révélé que le quart des 160 000 agents de sécurité étaient sans papier (mais bénéficiaient quand même d’un agrément des pouvoirs publics !). Les métiers "DDD" (Dégueulasses, Difficiles et Dangereux) sont pour les sans papiers !
d’une certaine façon, les immigrés, et surtout les sans papiers, permettent une sorte de délocalisation sur place pour les métiers non délocalisables (services à la personne, bâtiment, ...), mais avec beaucoup de flexibilité et de mobilité géographique.
selon l’économiste Joêl Oudinet, 100 000 entrées d’immigrés provoquent 0,2% de croissance en plus. la France voudrait sélectionner les immigrés et accueillir les très qualifiés. Mais face aux tracasseries administratives (pour le regroupement familial ou le renouvellement des papiers et l’accueil indigne dans les préfecture ou les ambassades) et au racisme rampant, ces travailleurs très qualifiés choisissent des pays plus accueillants (comme le Québec). Ainsi, la France profite moins de cette manne que ses voisins : les immigrés en France (à ne pas confondre avec les membres de la seconde génération qui sont FRANCAIS) ne représentent que 8,5% de la population, contre 13% en Allemagne ou 14% en Espagne.
Ces travailleurs immigrés cotisent comme tout le monde aux impôts, cotisations sociales et retraites, mais en profitent bien moins : étant données les entraves au regroupement familial, les prestation sociales servies sont moindres et les retraites se vivent souvent de retour au pays. Il n’y a égalité de prestations que lorsqu’il y a regroupement familial. Mais alors, on élève de futurs travailleurs pour l’économie française, comme on le fait pour les petits français.
De plus, l’article évoque trop rapidement, de mon point de vue, un aspect qui représente un énorme cadeau fait par les pays du Tiers Monde à la France. En effet, pour préparer un futur travailleur, l’Etat et la collectivité doivent dépenser des frais pour élever les enfants : allocations familiales, coût des écoles maternelle, primaire, collèges et lycées (éventuellement Université) ; Mais lorsqu’un immigré arrive, l’Etat n’a rien à débourser : il est prêt à travailler. Cela représente un cadeau énorme (et facilement chiffrable) fait par les pays du tiers-monde aux pays qui bénéficient de l’immigration.
Cela mérite bien un effort d’intégration et d’accueil digne, même si on ne parle pas d’ouverture à la différence et d’humanisme.
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Mobilisation pour les retraites
26 septembre 2010, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLa mobilisation pour cette journée d’action et de manifestations a été à la hauteur : les manifestations ont été un peu plus massives que lors du 7 septembre (ici manifestation à Nantes aussi impressionnante qu’il y a 15 jours).
La polémique instaurée par le gouvernement sur le comptage des manifestants est complètement ridicule et dérisoire. De même la façon dont il nous ment lorsqu’il dit que sa « réforme » est la seule façon de sauver la retraite par répartition.Les différentes pistes de réforme :
Si le régime des retraites risque d’être en déficit, alors il y a DEUX pistes pour rétablir l’équilibre :Soit accroître les recettes en augmentant les cotisations patronales et des salariés, par exemple. Une autre piste consiste à rechercher d’autres assises aux cotisations. Par exemple, lors de la récente crise, le capital financier a bénéficié de plusieurs milliards de prêts de la part de l’Etat (c’est-à-dire de la collectivité nationale) ; il ne serait pas choquant que ce capital financier participe au système des retraites reposant sur la solidarité. On pourrait aussi imaginer que les employeurs qui génèrent des emplois précaires (et donc des retraites tronquées) contribuent un peu plus au système des retraites.
Soit réduire les prestations de retraites servies aux bénéficiaires : réduction du montant des retraites ou diminution du temps pendant lequel les retraites sont servies.
A l’évidence, le gouvernement a choisi la seconde voie, parce qu’il défend avant tout les intérêts de la bourgeoisie financière qu’il ne veut à aucun prix mettre à contribution. Il reprend là le traditionnel flambeau des capitalistes pour lesquels l’allongement de la durée du travail est une des principales sources d’augmentation du profit.
Il a, en même temps, choisi une réforme qui augmente les inégalités, et c’est sans doute cela qui provoque cette large mobilisation.
Le passage de 60 à 62 ans de l’âge du droit à la retraite et de 65 à 67 ans pour celles et ceux qui oint eu une carrière irrégulière, faite de boulots précaires, de temps partiels ou d’interruptions pour élever des enfants est très sensible, dans la mesure où la longévité moyenne en bonne forme physique tourne autour de 63 ou 64 ans. Et on sait fort bien que cette longévité individuelle dépend beaucoup du type de travail effectué (pénibilité physique, travail posté, précarité, …).On le voit bien : contrairement à ce qu’affirme le gouvernement, une autre réforme des retraites est possible. Mais elle doit reposer sur un élargissement du financement et elle doit prendre en compte les parcours professionnels individuels, et particulièrement du nombre d’années de cotisation, des travaux pénibles effectués, de la précarité des contrats de travail, du nombre d’enfants élevés (et des interruptions de carrière liés à cela), … De tels systèmes existent dans d’autres pays : nous devons l’imposer en France.
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Semaine européenne de la mobilité à Sainte-Luce
12 septembre 2010, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #DéplacementsParcours en groupe "vélobus ou bus cyclistes" avec Place au Vélo.
Jeudi 16, vendredi 17, lundi 20, mardi 21 et mercredi 22 septembre. à 8 h 10Bus N°1 vers le CHU Rendez-vous sous le pont de Bellevue
valerie.dumas chez chu-nantes.fr ou 02.40.25.86.78Bus N°2 vers les Facultés Rendez-vous sur le parvis de l’église
buscycliste chez laposte.net ou 02.51.13.72.43Sorties "Je me déplace à vélo à Ste-Luce" par Clémentine, Place au Vélo et Cyclo VTT Lucéen
Rendez-vous Place du Général de Gaulle jeudi 16 (itinéraire au sud de la commune) et mardi 21 septembre (itinéraire au nord de la commune) à 18 h 30Durée : environ 1 h 30 - Sorties clôturées par un pot
Ces sorties utiliseront des parties de voirie ou des liaisons inter-quartiers ou inter-lotissements. Il s’agit d’expérimenter qu’il est possible de se déplacer à Sainte-Luce à vélo, même si des aménagements demeurent indispensables pour améliorer et développer la pratique du vélo.
Nous vous attendons nombreux (avec vos vélos) !Animations sur le Mail de l’Europe mercredi 22 septembre de 13 h à 18 h
Atelier réparation et marquage vélo par Place au Vélo (3€ par marquage)
Démonstration de vélo à assistance électrique par Transway
Expos "Plan de Déplacements Urbains" et "Sécurité routière"
Baptême de Tandem par Cyclo VTT Lucéen
Réunion publique "Plan de Déplacements Entreprise" Salle Renée Losq
mercredi 22 septembre à 18 h 30Marche par les Pieds Rieurs samedi 25 septembre après-midi
4 itinéraires partant du nord de la commune convergeront vers la place du général de Gaulle. Goûter sur le terrain du Chassay.Pour plus de précisions, cliquer ici
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Retraites : manifestation impressionnante !
9 septembre 2010, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiCette manifestation à Nantes a marqué une très forte mobilisation ;
Le cortège est parti du CHU, a pris la rue de Strasbourg, la Préfecture, le cours des 50 Otages, la rue du Calvaire, est redescendu place Graslin puis place de la petite Hollande. Et à l’arrivée de la tête de manifestation, on apercevait les manifestants (cortège CFTC et CGC, puis les politiques) qui n’étaient pas encore partis du CHU !!!
Au niveau national, les 2,5 millions de manifestants n’ont pas réussi à faire reculer Sarkozy qui veut passer en force.
Cette forte mobilisation mérite une suite : Sarkozy doit reculer ! -
Journées d’été du rassemblement des écologistes
Les états généraux de l’emploi et de l’écologie
31 août 2010, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #Format. Profession. - #EmploiCet atelier fait partie de la préparation des "Etats Généraux de l’emploi et de l’écologie" qui doivent se dérouler sur les 6 prochains mois et déboucher sur des propositions publiques.
Plusieurs interventions intéressantes ont eu lieu, dont celle, comme d’habitude, d’Alain Lipietz. Mais deux d’entre elles ont retenu particulièrement mon attention, pour des raisons différentes.Tout d’abord celle de Pierre Larouturou qui a démontré avec conviction et chiffres à l’appui que la relation avancée par Sarkozy entre temps de travail et chômage (’travailler plus pour gagner plus’) est complètement fausse, en particulier si on fait la comparaison avec l’Allemagne.
En réalité, on assiste en France à une offenssive pour l’augmentation de la durée du travail sous toutes ses formes (fin des 35 heures, heures sup, retraites, ...), ce qui correspond à une recherche d’augmentation de la part du capital au détriment de la part du travail dans le partage de la plus-value.Ensuite celle de Jean-Philippe Magnen, pour des raisons différentes.
Parlant du plan anti crise du Conseil régional, il a énuméré un nombre important d’actions présentées commes nouvelles, et de plus, réalisées grâce à la volonté des élus Europe-Ecologie de faire avancer la conversion écologique de l’économie. Autant d’actions en 3 mois, çà c’est vraiment très fort !!
Surtout quand je pense au nombre d’années qu’il m’a fallu (avec les services de la Direction Formation Professionnelle) pour les mettre sur pieds !Sur le fond (et au-delà du caractère un peu désagréable de la rcupération), il est sans doute contre productif d’effacer l’aspect collectif des actions réalisées par l’ensemble de la gauche, même si les écologistes en ont été les moteurs. Nous ne changerons pas la société tous seuls ; il faut convaincre et faire évoluer l’ensemble de la gauche, même si nous devons protéger notre indépendance organisationnelle et de pensée.
Pour lire l’article, cliquer ici
titre documents joints :- jété_empl_écologie (PDF - 31.4 ko)
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