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Pouvoir, organisation politique et discours publics
6 septembre 2012, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableAlors que le débat sur l’énergie nucléaire a traversé tout l’été et que les expulsions de camps de Roms se multiplient sur fond de forte montée du chômage, beaucoup de gens de gauche sont troublés. Bien sûr, il y a quelques annonces positives (heures sup., plan logement, emplois d’avenir,…). Mais le trouble existe : est-on condamnés au silence dès lors qu’on participe à un pouvoir ?.
Ce débat a aussi traversé les journées d’été de Europe Ecologie Les Verts sur le thème « Des écologistes au gouvernement, pour quoi faire ? ».
Mais on aurait tort de penser que cette question ne concerne que les Partis politiques nationaux. Chaque parti ou groupe local ayant des élus et des membres dans les exécutifs dans une collectivité locale est bien obligé de réfléchir à cette question importante.Pour lire quelques réflexions sur cette question, cliquer ici
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Montebourg : une provoc. pro-nucléaire !
29 août 2012, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLors des primaires socialistes, A Montebourg disait vouloir "dépasser le nucléaire", qui n’était qu’une "solution transitoire" dont "chacun sait bien qu’on en sortira, à un moment ou un autre." Montebourg appelait alors à "ne plus [faire du nucléaire] la base de notre production énergétique que l’on complète par des énergies renouvelables." Il concluait : "Il faut donc hisser notre société par-dessus l’horizon du nucléaire et envisager la suite car le nucléaire est dépassable."
Il semble avoir changé d’idée, puisqu’il déclarait le 27 août ’’Je considère que le nucléaire est une filière d’avenir’’, expliquait-il dimanche soir sur BFM-TV. ’’Nous avons besoin d’énergie et pas trop chère’’, ajoutait le ministre, et ’’la France a un atout extraordinaire entre ses mains (avec ses centrales nucléaires), qui lui a permis de bâtir son industrie’’. ’’Notre choix d’avoir une énergie pas chère, abordable et en quantité est stratégique’’, a-t-il insisté.De nombreuses déclarations et articles de presse sont venus contredire cette position sur plusieurs aspects :
Il est faux de dire que beaucoup de pays reviennent au nucléaire : l’Observatoire du nucléaire souligne que ’’Sur 8 pays voisins de l’Allemagne, 7 n’ont aucun réacteur en construction et le 8ème (la France) en compte un seul mais qui a été mis en chantier bien avant la décision de Mme Merkel de sortir du nucléaire.’’
Il est faux de dire que le nucléaire est moins cher : le rapport de la cour des comptes de janvier 2012 sur les coûts réels du nucléaire soulignait que ces coûts ne vont pas cesser de croître. Egalement, le rapport du très sérieux World Nuclear Industry Status Report 2012 qui démontre que l’idée d’une ’’renaissance nucléaire’’, mise en avant par le lobby de l’atome, relève plus de l’autopersuasion, du wishful thinking, que de la réalité chiffrée.
Pour lire l’article de Médiapart qui fait le point sur ces questions, cliquer iciRéaction des Verts : Denis Baupin, vice-président (EELV) de l’Assemblée nationale a été le premier à dénoncer "une profession de foi en décalage total avec la réalité."
"Partout dans le monde, au contraire, le nucléaire est en déclin", écrit dans un communiqué le député de Paris, avant d’énumérer l’"abandon en Allemagne, en Belgique, en Italie, abandon de fait au Japon, remise en question des programmes de construction en Chine, aux Etats-Unis". Citant des estimations de la Cour des comptes selon lesquelles "un accident type Tchernobyl ou Fukushima" coûte "entre 600 et 1 000 milliards d’euros", l’élu assure que "le redressement productif ne passe pas par l’acharnement thérapeutique sur des technologies dépassées". "La filière nucléaire doit préparer son avenir : le démantèlement", ironise-t-il. Voir également le communiqué du réseau ’’Sortir du nucléaire’’ en cliquant ici.Réaction PS : Côté socialiste, les propos d’Arnaud Montebourg ont provoqué l’embarras. Pour apaiser la situation, le porte-parole du parti, David Assouline, a estimé lundi matin qu’il s’agissait d’un "sentiment personnel" sans "conséquence concrète".
_ La sénatrice Laurence Rossignol, chargée de l’environnement au PS, a jugé "évident" que la filière industrielle nucléaire "devait continuer" dans l’"excellence". "La transition énergétique crée des activités et des emplois nouveaux, assure-t-elle. [La filière] doit aussi se spécialiser dans le démantèlement des centrales où ses compétences acquises lui permettront d’être leader."C’est en contradiction avec les positions affichées lors de la campagne Hollande : Pendant la campagne présidentielle, François Hollande n’a eu de cesse de répéter son engagement à réduire à 50 % – contre 75 % actuellement – la part du nucléaire dans la production d’électricité, à l’horizon 2025. En revanche, il n’avait pas repris dans ses soixante engagements le volet de l’accord de gouvernement PS-EELV prévoyant la fermeture progressive d’une vingtaine de réacteurs nucléaires. Le président a déclaré qu’il fermerait durant son quinquennat une seule centrale, celle de Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne du parc nucléaire hexagonal, et qu’il achèverait la construction de l’EPR (réacteur de troisième génération) de Flamanville (Manche). Ce nouveau réacteur est censé entrer en service en 2016. Pas sûr qu’il puisse tenir cette dernière promesse, tant les retards à la construction des centrales EPR en Finlande et à Flamanville accumulent les années de retard et les surcoûts !
Les nucléocrates français rêvent d’une 4ème génération de centrales sans déchets, avec utilisation à 100% du combustible, avec une production massive d’hydrogène pouvant servir de combustible rejetant … de l’eau !
Mais c’est une belle histoire qui rassure ceux qui la disent, sans début de réalité ; un rêve pour tenter de résister au déclin inéluctable… -
Dialogue à propos des fissures dans les cuves des réacteurs nucléaires
21 août 2012, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDepuis quelques semaines, des échanges internationaux discrets ont lieu à propos des fissures repérées dans les cuves en acier de plusieurs centrales nucléaires dans plusieurs pays.
C’est l’Agence fédérale belge de contrôle nucléaire (visiblement plus exigeante que son homologue française) qui a fait émerger publiquement cette question en posant des conditions très strictes au redémarrage de la centrale de Doel, près d’Anvers.
Pour lire l’article publié dans "Le Monde" sur cette question, cliquer iciCet évènement a donné lieu à un échange de mails sur la liste de la commission énergie de Europe-Ecologie-Les-Verts, à partir de la question suivante :
"Les cuves ont été conçues pour durer 30 ou 40 ans, est-il raisonnable de tenter de prolonger la durée de vie d’un équipement primordial pour le fonctionnement et la sécurité des installations ?
Il semble que ces fissures soient présentes depuis l’origine sur certaines centrales françaises, cela pose la question du contrôle des équipements avant le démarrage, et rend d’actualité la question de la poursuite du chantier de l’EPR.
Est-il raisonnable d’exposer des personnes aux radiations pour coller des rustines dont on ne saura jamais si elles seront efficaces et pendant combien de temps."Quelques réponses intéressantes ont été données.
Pour en lire quelques extraits, cliquer ici
titre documents joints :- Dialoguefissures (PDF - 55.6 ko)
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Lecture d’été
10 août 2012, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursCe mois d’août fut pour moi l’occasion de lire un petit livre (« Déclarons la paix ! », édition indigène, avril 2012), qui rend compte de la rencontre entre Stéphane Hessel (ancien déporté, co-auteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme, récent auteur de l’appel « Indignez-vous ! ») et le Dalaï-Lama (Chef spirituel des bouddhistes tibétains en exil et symbole de la résistance culturelle à l’occupation chinoise).
J’en ai retenu quelques phrases qui m’ont particulièrement parlées.
Il ne s’agit pas d’un compte rendu de lecture, mais d’une sélection personnelle et arbitraire.Pour lire ces extraits, cliquer ici
titre documents joints :- RencontreDL-SH (PDF - 158.9 ko)
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Adieu Emile !
30 juillet 2012, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Format. Profession.Comme l’ont indiqué les journaux, Emile Savary, maire de Treillières est décédé
samedi dernier.
Né à Casson en 1946, études à Rome, puis carrière dans la formation à Culture et Liberté, et à l’Education Nationale (formation continue). Conseiller municipal d’opposition à Treillières et animateur d’une association politique locale, il fut élu Maire en 2001.
Son humanisme et sa capacité d’écoute sont unanimement reconnus : par exemple, bien que militant du PS, il sût écouter sa majorité et prendre position contre le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes.Pour ma part, j’ai rencontré Emile après son retour de Rome : il travaillait comme cariste chez Brissonneau et Lotz Marine et j’y étais chaudronnier. Nous étions les jeunes de l’entreprise pour une bonne part engagés à la CFDT. Nous ne nous sommes jamais perdus de vue, mais nous avons eu l’occasion de travailler ensemble bien plus tard, alors qu’il était président de la Mission Locale Nord Atlantique et que j’étais Vice-Président du Conseil régional chargé de la formation professionnelle et de l’apprentissage : le Conseil régional était un des principaux soutiens de ces structure travaillant à l’insertion professionnelle et sociale des jeunes sans emploi ni qualification.
Pour tous ceux qui l’ont connu, Emile représentait l’engagement sans faille, l’écoute et l’honnêteté intellectuelle.
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