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Accueil des étrangers : la France montrée du doigt par l’ONU
19 mai 2015, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #Nantes MétropoleRappel : de 15 à 20 000 Roms en France, chiffre inchangé depuis plus de 10 ans (Médecins du monde). Plus de 200 000 en Italie.
Le Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale (Cerd) s’est dit aujourd’hui préoccupé par la "stigmatisation croissante" des Roms en France. Il s’alarme aussi des "atteintes incessantes et répétées à leur droit au logement, caractérisées par les évacuations forcées de campements où vivent les Roms sans offrir, dans un grand nombre de cas, de solutions alternatives de relogement".
"L’exclusion, le non respect des droits fondamentaux des personnes (en premier lieu, des enfants, des femmes enceintes ou qui viennent d’accoucher, des malades, des personnes âgées...) fait partie de la panoplie des gouvernements successifs. Pour soi-disant "éviter" le FN, ils font la "politique" du FN." (commentaire de RT).
Rappelons que, contrairement aux lois et traités internationaux, aux dispositions européennes, aux lois et réglementations françaises, aucune expulsion d’un terrain même occupé illégalement ("illicitement" pour reprendre le terme de la circulaire d’août 2012) ne peut avoir lieu sans proposition d’hébergement digne et respectueux des personnes humaines.
Le Cerd se dit par ailleurs "préoccupé par la recrudescence du discours de haine raciale et xénophobe de la part de certains milieux politiques et des médias qui contribue à la banalisation du racisme et de la xénophobie au sein de la population française".
Le Comité demande aussi à la France d’abolir les livrets de circulation pour les gens du voyage.
Pour lire l’enquête Figaro/AFP, cliquer ici
Pour lire l’article du site d’information américain RT, cliquer iciOn ne peut s’empêcher de faire le rapprochement avec la position du gouvernement français au sujet des réfugiés recueillis (ou morts) en Méditerranée.
Alors que l’Italie supportait seule la charge de l’accueil des réfugiés recueillis en Méditerranée, l’Europe a décidé de reprendre à son compte le travail de patrouilles maritimes dans les eaux internationales pour la recherche et le recueil.
Pour l’accueil des réfugiés, la Commission européenne (composée de membres désignés par tous les gouvernements) vient de faire une proposition de répartition de ces réfugiés entre tous les pays d’Europe, pour ne pas laisser l’Italie (mais aussi la Grèce) supporter seule cet accueil. C’est le sens des "quotas" proposés en fonction de différents critères (population, PIB, Chômage, immigrés déja présents, ...).
Cela a provoqué des réactions hostiles de la part des gouvernements les plus nationalistes. Mais les déclarations de Manuel Valls, mêlant sa voix à ces nationalistes et même à celle de Victor Urban (premier ministre de Hongrie, proche de l’extrême droite) ne fait pas honneur à la France.Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 en son Article 13 : "Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays."
Prétendre combattre l’extrême droite en appliquant sa politique ne rapportera finalement... qu’à l’extrême droite !
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Le collège réellement pour tous : une réforme urgente
15 mai 2015, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Format. Profession.Le système scolaire français ne va pas bien. Chaque année, plus de 140 000 jeunes en sortent sans diplôme, ni qualification, ni emploi. De plus la proportion d’enfants d’ouvriers ou d’employés qui fréquentent les cursus prestigieux, comme les classes préparatoires, diminue et est plus faible qu’il y a 50 ans !
Qu’on le veuille ou non, et quel que soit la bonne volonté des enseignants, le système scolaire français est massivement devenu un lieu de sélection et de reproduction des élites de la société, et non pas un outil de promotion sociale (ou plus modestement un système permettant à chaque jeune de trouver sa voie citoyenne et professionnelle). Et le niveau du collège est le lieu principal de "décrochage" des jeunes qui sont rejetés (même si le processus est déjà amorcé en primaire).
En conséquence, ce système est à la traîne par rapport à de nombreux autres pays, et cela va devenir un handicap économique.
La réforme de ce système est donc devenue une nécessité ; et d’abord sur son objectif fondamental : ne plus être principalement un système de sélection et de reproduction des élites, mais un système offrant à chaque jeune un parcours adapté à ses caractéristiques, pour que tous trouvent l’accès à la citoyenneté et à un avenir professionnel.
Et les grands principes mis en avant par le projet de réforme du collège paraissent intéressants (interdisciplinarité, travaux en groupe, individualisation des soutiens, davantage d’autonomie des équipes d’enseignants et possibilité d’expérimentations pédagogiques,…). Même si je ne suis pas un expert en pédagogie, je sais que les systèmes d’individualisation des parcours de formation mis en place par la Région dans les Centres de Formation des Apprentis (j’ai participé à leurs mises en place) donnent d’excellents résultats.
Par contre, les arguments mis en avant par les opposants à la réforme ont de quoi interroger sur leurs motivations. Car l’Allemand en LV1 ou l’option latin-grec étaient souvent des options pour pouvoir échapper à la carte scolaire et pouvoir se retrouver "entre sois" (on parlait parfois de "classes CAMIF"). Et on sent poindre une sorte de défense de l’élitisme qui est pourtant contre-productive à l’échelle de la société.
Et comme d’habitude, lorsqu’on veut toucher au système d’éducation, on voit se lever les tenants de l’immobilisme, aussi bien du côté de certains enseignants, qui considèrent qu’ils sont les seuls à pouvoir parler d’enseignement, que du côté de privilégiés, qui veulent protéger leur système de reproduction.
Pour lire la position de EELV sur cette question et l’intervention de Barbara Pompili (députée EELV) en commission des affaires culturelles et de l’éducation, cliquer ici -
Préparation des élections régionales de décembre 2015
Assemblée générale de EELV
10 mai 2015, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Développement DurableL’assemblée Générale de Europe Ecologie-Les Verts s’est tenue à Angers ce 2 mai et avait pour but de définir sa stratégie pour les prochaines élections régionales en Pays de la Loire, ainsi que le binôme paritaire en tête de liste.
Pendant plusieurs semaines, le débat a été calme et respectueux des différents avis. Il a permis de dépasser les caricatures, de rapprocher les points de vue et de préciser les différences et les convergences.
Il est dommage que la traduction dans la presse des différentes positions ait diffusé des caricatures très éloignées de la réalité des débats avant et après cette Assemblée Générale.
A l’issue de cette Assemblée Générale, on peut affirmer qu’une large majorité des militant.e.s se sont prononcé.e.s pour :
rassembler largement les écologistes (adhérents ou non à EELV) au premier tour de l’élection régionale et faire campagne pour les propositions de l’écologie politique pour sortir de la crise écologique, économique, sociale et démocratique de notre société, surtout en cette période de préparation de la COP 21 de décembre prochain à Paris ;
de rechercher la possibilité de constituer un rassemblement de la gauche pour constituer une majorité régionale au second tour. Pour cela, il faudra entamer des discussions bien avec les différentes composantes de la gauche, bien avant le premier tour ; car des négociations programmatiques sérieuses (comprenant la question des Grands Projets Inutiles, comme celui de Notre Dame des landes) ne peuvent être menées en une nuit, après le résultat du premier tour.
cela induit que nous ne concevons pas le premier tour de cette élection comme une étape de la constitution d’un front anti-PS, mais comme un temps d’affirmation des propositions écologistes pour sortir de la crise multiforme à laquelle se heurte la société.
La motion d’orientation B qui traduit ces orientations l’a emporté dès le premier tour avec 62% des voix. Mais le consensus large qui s’est dégagé a été traduit par le vote à 82% pour que Sophie Bringuy soit la tête de liste des écologistes au premier tour de l’élection, Franck Nicolon arrivant en seconde position avec 79% (décision encore soumise au prochain Conseil Fédéral de EELV). -
Hélène Combe de la Fuente Martinez nous a quittés
8 mai 2015, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Conseil régional - #Développement Durable - #Nantes MétropoleHélène, c’est cette femme dont la pensée et l’action a nourri toute une génération de militants et responsables politiques dans leurs interventions autour du développement durable, des Agendas 21, des droits humains,... Elle a travaillé avec Patrick Viveret comme Déléguée Générale de l’Observatoire de la décision publique. Elle est également intervenue à l’Ecole des Mines de Nantes.
Titulaire de la Chaire du développement Humain durable et des territoires à l’université de Nantes, elle a travaillé sur la question des indicateurs de richesse, avec l’appui du Conseil régional des Pays de la Loire.
Pour revoir sa présentation sur les indicateurs de richesse, cliquer ici
Venue habiter à Sainte-Luce avec son compagnon, José de la Fuente Martinez, j’ai eu l’honneur de les marier à l’été 2012 (j’étais alors Adjoint au Maire chargé du Développement durable et des déplacements).
Très sincères condoléances à ses enfants, à José et toute sa famille.
P.-S. :Une boite mail a été ouverte pour les condoléances :
helenecombemartinez chez yahoo.fr -
Aveux de l’ancien Président d’EDF
Des accidents nucléaires graves ont eu lieu en France
8 mai 2015, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableCes accidents graves ont eu lieu en 1969 et surtout en 1980 à la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. Et pas des petits accidents ! Ces accidents ont entraîné la surchauffe et la fusion du cœurs du réacteur, libérant du plutonium dans l’environnement. L’exploitant a alors tout simplement évacué ces déchets radioactifs (dont du plutonium, le plus toxique et à la plus longue durée de vie) dans la Loire toute proche, cachant sciemment à la population environnante l’accident et ses conséquences.
C’est l’aveu que le Président d’ EDF de l’époque, Marcel Boiteux (en poste en 1980), a fait au cours de l’émission diffusée sur Canal+ lundi 4 mai, ayant pour titre "Nucléaire, la politique du mensonge ?".
Car, bien entendu, tout cela est resté secret pendant 35 ans.
Denis Baupin, député EELV, pose une question écrite à la Ministre de l’Environnement pour savoir si elle reconnait la responsabilité de l’Etat (alors actionnaire à 100% d’EDF), quelles suites juridiques elle entend donner à cette très grave infraction et quelles analyses vont être effectuées pour mesurer les conséquences actuelles de ces accidents.Pour lire le communiqué de presse et la question écrite à la Ministre, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 179.2 ko)
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