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Marche pour le climat ce samedi 8 décembre
6 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableAprès le succès des marches du 8 septembre et du 13 octobre 2018, nous appelons à une nouvelle mobilisation massive pendant la COP24 qui se déroule en ce moment en Pologne.
le 8 décembre 2018 - date de la Journée mondiale d’action pour le Climat.
Nous serons nombreux dans les rues, partout dans le monde mais aussi à Nantes pour faire entendre nos réveils, nos cloches et sonner l’alarme climatique, pour rappeler qu’il est encore temps d’agir et que face aux lobbies et à l’inaction des gouvernements, la société civile ne démissionne pas.
Nous ferons en sorte que l’ampleur de cette alarme provoque un réveil sans précédent de nos sociétés et enclenche un mouvement irrésistible pour protéger notre planète, pour enfin placer la transition écologique et solidaire au cœur de toutes les décisions pour notre avenir.
L’urgence est à la fois climatique et sociale, elle doit être entendue comme telle, c’est le sens de l’alarme climatique qui résonnera partout en France et dans le Monde ce 8 décembre !
Les rassemblements en Loire Atlantique :à Saint-Nazaire, à 14h départ place du commando cliquer ici,
à Angers, à 14h30 place Leclerc, devant le palais de justice cliquer ici,
à Laval, à 10h30 départ devant la préfecture cliquer ici
à La Roche/Yon, à 14h départ place Napoléon cliquer ici
à Nantes :
- 11h : rassemblement sous les nefs et vers l’esplanade des chantiers (à côté de l’Éléphant) (le lieu précis sera adapté aux conditions en temps réel !!)
De la créativité, de l’inspiration, de la musique, comme les nantais savent le faire !- Dessins collectifs : ramenez vos craies ;) Musique, chant (et danse ?) Échanges et prises de paroles inspirantes => contactez-nous si vous avez envie de proposer quelque chose, toujours dans le cadre a partisan et non violent du mouvement ; (on espère pouvoir confirmer la présence d’une interprète LSF de TIC44 pour rendre les prises de parole accessibles aux personnes sourdes !!)
- 12h : On sonne l’Alarme climatique !!!!!!! Puis pique général : DiscoSoupe sera présent pour vous proposer une entrée. Pour le reste, chacun·e apporte de quoi se restaurer/partager.
- 13h30 : pour ceux qui le souhaitent, répétition des chants de cortège puis départ de la marche en direction de la place du Commerce.
Notre cortège doit être rejoint en cours de route par un cortège composé par des organisations syndicales et politiques (CGT, UNEF, Solidaires, attac, Alternatiba, ... Ensemble !, PCF, NPA, Génération.s, GDS, UDB, ...).
Il y a 0 message(s) de forum - 11h : rassemblement sous les nefs et vers l’esplanade des chantiers (à côté de l’Éléphant) (le lieu précis sera adapté aux conditions en temps réel !!)
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Une programmation Pluriannuelle de l’Energie pas à la hauteur de l’enjeu
6 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableLa ‘loi de transition énergétique pour la croissance verte’ a été votée en 2015 par l’ancien gouvernement fixe des objectifs pour les décennies à venir. Elle doit être complétée par des documents de programmation : la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) qui programme la baisse des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France jusqu’en 2028, pour atteindre une division par quatre des émissions d’ici à 2050, et la PPE qui doit prévoir les besoins en énergie et les moyens pour y répondre (baisse de la consommation, diminution des énergies fossile, de la part du nucléaire, augmentation des énergies renouvelables).
Voir à ce sujet l’article publié sur ce blog le 18 septembre 2018, en cliquant ici.
C’est ce document de la PPE qui a été présenté la semaine dernière par le Président Macron et le Ministre de Rugy.
Cette PPE a été débattue de façon très intéressante pendant 20 minutes dans l’émission "On n’arrête pas l’éco." samedi dernier par Christian Chavagneux (Alter.Eco), Emmanuel Lechypre (BFM Busines) et Audrey Pulvar (Présidente de l’ex fondation Hulot). Pour écouter ce débat éclairant, cliquer ici.
Une grande absente : les économies d’énergie
Ce volet est pratiquement absent de la PPE, alors qu’il est fondamental.
Par exemple, lorsqu’on veut changer une chaudière individuelle, la première question qu’un conseiller en énergie vous pose, c’est celle de l’isolation thermique de la maison : cela ne sert à rien de changer une chaudière si la maison est une passoire thermique.
L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas !
C’est en plus un domaine qui accroit les inégalités sociales en France : 11 millions de personnes (7 millions de foyers) sont touchés par la précarité énergétique
Et c’est justement un des points fondamentaux qui ont provoqué le départ de Nicolas Hulot : ce budget a été divisé par deux ! Il n’est plus que de 1 milliard€ par an, alors qu’il en faudrait 2 pour mobiliser 2 autres milliards d’investissements privés pour parvenir aux 4 milliards permettant d’isoler 500 000 logements par an.
Faire des efforts maintenant, pas dans 10 ou 20 ans !
Lors du débat sur France Inter, les trois intervenants étaient d’accord avec cette affirmation, y compris Emmanuel Lechypre (qui représente pourtant les milieux d’affaires). Selon plusieurs études, le coût économique annuel du réchauffement climatique (par l’énergie, la perte de récoltes, les inondations, …) sera de 5 à 20% du PIB mondial en 2050. Et plus on attend pour réduire des émissions de Gaz à Effet de Serre, et plus cela coûtera cher. Il est indispensable d’accompagner les efforts des plus pauvres, en attendant le retour à moyen terme sur le niveau de vie. Transition écologique et justice sociale sont liées.
Or le gouvernement reporte les efforts à après 2023 tant dans le domaine de l’isolation des logements que pour les investissements massifs dans les énergies renouvelables (éoliennes terrestres et offshore) et le développement des transports ferroviaires…
C’est la même philosophie que pour le projet de décret sur la Stratégie Nationale Bas Carbone : en 2015, 2016, 2017 et sans doute en 2018, la France a largement dépassé les objectifs fixé en novembre 2015. Mais au lieu de mettre les bouchées doubles pour rattraper ce retard, les efforts sont reportés à après 2023 (voir l’article cité plus haut).
Nucléaire : le gouvernement ne sait plus compter !
Encore une fois, le gouvernement reporte à beaucoup plus tard (2035) la baisse à 50% de la part du nucléaire dans la production d’électricité. Et aucune fermeture de centrale n’interviendra avant 2023 (Fessenheim). Après 2027, il faudra fermer 14 réacteurs jusqu’en 2035. Mais pour prolonger le fonctionnement les autres réacteurs, il faudra procéder à des remises à niveau appelées ‘grand carénage’ dont le coût est estimé à 100 Milliards € par la cour des comptes.
Audrey Pulvar souligne que ce coût empêche d’investir massivement dans les énergies renouvelables. Un autre choix est possible, qui permettrait l’arrêt de 16 réacteurs dès 2030.
De son côté, Christian Chavagneux fait le calcul suivant : Après la fermeture des 14 réacteurs, la capacité du parc nucléaire français sera de 340 TWh, normalement réduit à 50% de la production totale d’électricité. Donc, la capacité totale d’électricité sera de 680 TWh, alors que la consommation actuelle n’est que de 480 TWh et a tendance à diminuer (voir par exemple le saut technologique représenté par le passage des lampes à incandescence classiques au LED). Que fera-t-on de ce surplus énorme ???
Exporter vers nos voisins européens ? Alors que ceux-ci auront fait l’effort de sortir du nucléaire, et qu’une exportation massive fera baisser les prix ?
Idée lumineuse d’EDF : remplacer les voitures à essence par des voitures électriques … au lieu de chercher comment restreindre la place de la voiture individuelle (qui occupent une telle place dans les centre-ville).
Comme l’a dit Emmanuel Lechypre, la voiture électrique va prendre la place du chauffage électrique des années 60 (pour griller l’électricité produite la nuit par les réacteurs nucléaires) !Au total, ces documents de programmation gouvernementaux de la transition énergétique sont très loin d’être à la hauteur des enjeux de la lutte pour le climat et du rôle international que Macron revendique, sans s’en donner les moyens.
Sur le même sujet, voir l’article du site Reporterre, en cliquant ici.
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Gilets jaunes :
Macron a toujours un coup de retard !
3 décembre 2018, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Développement Durable5 décembre au soir : Intervention de l’Elysée
Ce mercredi soir, le Président Macron est passé par-dessus de la ligne défendue par le Premier ministre devant le parlement. Les différentes taxes carbone sont complètement annulées, et pas seulement suspendues.
Est-ce suffisant pour calmer rapidement la crise ? En tous cas, cela révèle une divergence, un craquement au sommet de l’Etat entre Président et Premier ministre. Nous sommes bien à la limite d’une crise politique traduisant la mise en cause sur le fond des orientations économiques, sociales et environnementales du Président.
Pour leur part, les écologistes ont fait des propositions pour sortie de la crise : pour lire le communiqué de Europe Ecologie-Les Verts, cliquer ici.
Dernière nouvelle :
Alors que le mouvement des gilets jaunes formule maintenant des revendications concernant l’augmentation du SMIC, la revalorisation des retraites, et même le fonctionnement de la démocratie, le Premier ministre a annoncé une simple suspension pendant 6 mois des augmentation des carburants et des énergies prévues au 1er janvier (ainsi que les nouvelles modalités des contrôles techniques auto).
Encore une fois un coup de retard ???
Un ressentiment accumulé depuis un an et demi :
Depuis un an et demi, Macron applique sa politique libérale qui consiste à ’arroser’ les couches les plus riches de la population et les entreprises, au détriment des plus pauvres et des couches moyennes. Par exemple, le CICE s’est accompagné de la précarisation des contrats de travail (par la « réforme » du code du travail), pour empêcher qu’une reprise de l’activité économique entraîne une hausse des salaires.
Mais ce pouvoir n’a pas senti qu’il suscitait un profond mécontentement chez les plus pauvres et les couches moyennes, ponctionnées par les impôts nouveaux (Augmentation de la CSG pour les retraités) et la baisse des prestations sociales. Il n’a pas senti que la moindre étincelle pouvait avoir de l’écho de pans entiers de la population. Pourtant, les sondages révélaient que 75% des français avaient de la sympathie pour ce mouvement.
Et une fois le mouvement démarré, le gouvernement a affirmé haut et fort qu’il ne toucherai pas aux taxes sur les carburants, au nom de la lutte contre les dérèglements climatiques, sans accorder la moindre attention à la revendication de justice sociale et de partage de l’effort entre toutes les catégories de français.
Pas de transition écologique sans justice sociale
Pourtant, les écologistes et leurs élu.e.s avaient prévenu depuis longtemps : la lutte pour la transition écologiste et énergétique ne peut pas s faire contre la justice sociale, et cela doit faire l’objet d’un processus participatif, et non par décision ‘du haut’.
Or depuis un an et demi, le gouvernement méprise avec une certaine arrogance les syndicats ouvriers et les associations (les « corps intermédiaires ») et il cultive la méfiance vis-à-vis des collectivités locales (Communes, Conseils départementaux et régionaux), en les privant de moyens financiers et de responsabilités.
Et lorsque Laurent Berger (Secrétaire national de la CFDT) propose d’ouvrir un grand débat avec tous les corps intermédiaires sur le thème de la transition écologique et la justice sociale, il reçoit une rebuffade hautaine du premier ministre !
Une marche arrière … trop tard
Et puis, une semaine après, le gouvernement annonce l’ouverture du dialogue avec tout le monde, de façon décentralisée, sur les conditions sociales de la transition écologique, … dans 3 mois !
Mais c’est trop tard, car le mouvement continue et les revendications commencent à s’agréger : on ne parle plus seulement de taxes sur les carburants, mais aussi du rétablissement de l’Impôt sur la fortune, d’assemblée constituante, ...
D’autant que la présentation du Plan Pluriannuel de l’Energie (PPE) est très loin d’être à la hauteur des enjeux climatiques affichés : tous les observateurs attentifs estiment que Macron a capitulé en rase campagne face à EDF et le lobby du nucléaire.Après les affrontements très durs du weekend, le soutien de la majorité des français à ce mouvement persiste, selon les sondages.
Nous sommes à la limite d’une crise sociale et politique majeure. Et plus çà va, et plus le chemin de la désescalade et de la négociation est difficile à trouver.
Ce pouvoir est devenu impopulaire encore plus vite que les précédents… -
Centrales électronucléaires : Une industrie moribonde
29 novembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDepuis plusieurs jours, Monsieur Macron serine sur tous les tons qu’il “ne changera pas d’avis et pas de cap”...
Et bien, il n’a pas menti puisqu’il n’a pas bougé d’un iota sur le nucléaire, lors de sa présentation du Plan Pluriannuel de l’Energie, et appuie son argumentaire, comme d’habitude, sur des éléments faux et vieillots.
Pour illustrer cela, je publie ci-dessous des extraits d’une tribune de Stéphane L’Homme, Directeur de l’Observatoire du Nucléaire, dans le Monde du 23 novembre 2018.La part du nucléaire dans la production mondiale d’électricité est passée de 17,1 % en 2001 à 10 % à ce jour : ce n’est pas une baisse mais un véritable effondrement, lequel va se poursuivre
> > Or, cette industrie va s’arrêter bientôt, et ce ne sera ni de la « faute » des écologistes, ni du fait d’un quelconque courage politique : on ne peut d’ailleurs que s’amuser de voir le gouvernement Macron assurer que la centrale de Fessenheim sera fermée « avant la fin du quinquennat », exactement ce que promettait François Hollande cinq ans plus tôt.
> > Si la France doit se préparer à faire sans le nucléaire, c’est tout simplement parce que cette industrie est moribonde, et même mourante, tant sur le plan mondial que français.
Rénovations « post-Fukushima » coûteuses
> > En effet, la moitié du parc mondial a plus de 35 ans et, malgré les prolongations de durée de vie généreusement accordées par les autorités de sûreté, les sociétés propriétaires décident souvent d’en rester là : les rénovations nécessaires et autres mesures « post-Fukushima » sont si coûteuses qu’il est économiquement préférable de fermer boutique.
> > On nous objecte que la France pourrait toutefois faire cavalier seul et brandir fièrement l’étendard de l’atome dont elle serait, on nous l’a répété des milliers de fois, la « championne » mondiale. C’est oublier les désastres industriels et financiers des chantiers des réacteurs EPR de Finlande et de Flamanville (Manche). C’est oublier le scandale gigantesque – qui ridiculise lui aussi la France atomique dans le monde entier – des milliers de pièces défectueuses produites dans les usines Areva du Creusot.
> > C’est oublier qu’Areva a fait faillite et qu’EDF est à son tour dans une situation financière catastrophique, étant dans l’impossibilité de financer de nouveaux EPR – à supposer que l’on sache enfin les construire – ou la ruineuse rénovation des cinquante-huit réacteurs actuels : seuls quelques-uns pourront peut-être être sauvés, à supposer là aussi qu’EDF s’y prenne mieux qu’à Paluel (Seine-Maritime), où un générateur de vapeur de quatre cent cinquante tonnes s’est affalé, endommageant lourdement le réacteur : une drôle de façon de « rénover ».
Le nucléaire, une industrie du XXe siècle
> > Contre toute attente, le nucléaire n’a pas été « tué » par sa dangerosité – malgré les drames de Tchernobyl et de Fukushima –, ou parce qu’il n’y aura jamais de solution pour les déchets radioactifs – il existe au mieux des « options », et elles sont toutes mauvaises. Le nucléaire n’a pas non plus été abattu par les manifestations antinucléaires, pourtant parfaitement justifiées et qui ont parfois été massives au cours des dernières décennies : parmi les pays nucléarisés, il n’y a guère qu’en Allemagne où l’opinion publique a finalement été prise en compte.
> > Si l’industrie nucléaire est moribonde et en fin de vie, c’est parce que c’est une industrie du XXe siècle, un dinosaure qui s’est complexifié au fil du temps – jusqu’à ce que les nouveaux réacteurs comme l’EPR soient quasiment impossibles à construire – et qui est devenu ruineux pour ses propriétaires. D’ailleurs, outre Areva, l’entreprise historique du nucléaire mondial, l’américain Westinghouse, a elle aussi fait faillite.
> > Il n’est finalement plus très utile d’être « pour le nucléaire » ou « contre » : la messe est dite, l’atome a perdu et va quasiment disparaître dans quelques années. La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) de la France peut bien proclamer l’inverse, la réalité est que le nucléaire ne va pas constituer une réponse, même partielle, aux graves problèmes de l’énergie et du changement climatique. Il est donc grand temps de prévoir d’autres options, sous peine de se retrouver très vite dans une impasse.
Stéphane Lhomme (Directeur de l’Observatoire du nucléaire) -
Le Sénateur écolo. Ronan Dantec à l’honneur dans la presse
26 novembre 2018, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Déplacements - #Développement DurableEn tant que Président de l’association internationale des collectivités locales contre le réchauffement climatique, ‘Climate Chance’, le Sénateur de Loire-Atlantique présentera un rapport de 500 pages sur les bonnes actions pour le climat expérimentées par les gouvernements non étatiques (Communes, départements, Régions, …).
Cela a lieu aujourd’hui à Paris.
L’ouverture de la présentation du rapport sera faite par Jean Jouzel, Climatologue, ancien Vice-président du GIEC, Président d’honneur de ‘Climate Chance’.
Cet événement sera l’occasion de détailler les principaux enseignements de ce rapport annuel, qui analyse les actions réalisées, croisant politiques publiques gouvernementales et dynamiques non-étatiques.
Pour plus de précisions, cliquer iciPar ailleurs, la chaine Public Sénat a repéré un discours de Ronan Dantec, prononcé il y a un an, qui s’adressait au gouvernement et qui était pratiquement annonciateur du mouvement des Gilets jaunes : « Ce qu’on craint, (…) c’est qu’on fasse apparaître la fiscalité écologique comme un moyen de rééquilibrer le budget de l’Etat. » Sinon, « on va avoir dans les mois et les années qui viennent une levée de boucliers massive contre cette mesure. Et donc (…) contre les changements de comportement que doit permettre la fiscalité écologique. Ceux qui vont la payer, ce sont ceux qui sont en périurbain et qui sont condamnés à la mobilité thermique. Si vous ne les aidez pas, ça ne marchera pas. »
Pour lire l’article de Ouest-France concernant cette intervention, cliquer ici.
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