Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 323 | 324 | 325 | 326 | 327 | 328 | 329 | 330 | 331 | ... | 335 | page suivante
-
Dominique VOYNET à Nantes pour lancer sa campagne
14 février 2007, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableChaude ambiance dans cette salle du palais des congrès de Nantes pleine à craquer (200 personnes ont dû rester à la porte) ce 26 janvier. Des intervention de Cécile DUFLOT (nouvelle secrétaire nationale des Verts) ; témoignages de Alain BOUGRAIN-DUBOURG (LPO), de Christine JAN (Loire vivante) et d’un e représentante de l’UDB. Dicours détaillé et précis de Dominique, ensuite, dont voici quelques extraits (pour l’intégralité, cliquez sur le lien suivant -http://blog.voynet2007.fr/index.php?2007/01/26/137-mon-discours-de-nantes) :
« Choisir la révolution écologique, faire
le pari du courage et celui de la démocratie, voilà à quoi, au nom des Verts, je vous invite ce soir.
C’est qu’il est grand temps : les retards pris chez nous sont inquiétants, le bilan des gouvernements de droite depuis 2002 est accablant :
Sous l’autorité de Jacques Chirac, « la maison France » a continué à brûler. « Vous êtes injustes ! On a quand même fait inscrire le droit à l’Environnement dans la Constitution ! » C’est vrai. Encore faut-il admettre qu’il a à peu près autant de consistance que le droit au travail, lui aussi inscrit et lui aussi piétiné. Qu’on en juge ! Rien pour réduire la pollution agricole dans la loi sur l’eau ; report ad vitam aeternam de la loi sur les OGM ; sous-traitance de la sûreté nucléaire au lobby du même nom. Les pyromanes Raffarin et Villepin ont conduit les pires politiques environnementales depuis 30 ans, allant jusque à détricoter ce qu’avaient fait de bien certains gouvernements conservateurs, la loi montagne, la loi littoral, la protection des sites, la politique des parcs nationaux. Quant à la ministre de l’Ecologie, elle inaugure des incinérateurs !
Et en 5 ans, quel bilan économique, quel bilan social !
Moins de chômeurs sur le papier - il est vrai qu’on ne publie plus les statistiques ! - mais plus de chômeurs réels et plus de travailleurs pauvres ; moins d’impôts pour les plus riches, mais plus de charges pour les régions et les communes ; des honoraires plus douillets pour les médecins mais une assurance maladie mal en point…
Rien de réglé non plus pour les banlieues, l’école, l’université, la recherche, les jeunes, la Corse, les victimes de l’amiante, les réfugiés de Sangatte, les paysans, les pêcheurs, le logement, les ouvriers victimes des délocalisations. »
« Et c’est à ce bilan, auquel il a, contribué activement depuis 20 ans, que le candidat unique de la droite Nicolas Sarkozy veut ajouter ses propres excès, ses propres obsessions conservatrices. »
« Parce que les urgences sont là, parce qu’on ne peut plus attendre, Parce qu’il existe des ressources pour changer,
Nous voulons que se forme dans ce pays en avril, en mai et en Juin une coalition de la gauche et des écologistes,
Nous voulons qu’elle gagne, et nous voulons qu’à la différence des fois précédentes, elle gouverne pour changer vraiment ! »
« La candidate socialiste a eu le courage de dire, et d’écrire, qu’elle voulait ramener la part du nucléaire à 50% de la production d’électricité d’ici 2020 (…)
Bonne proposition, excellente proposition, piochée dans le projet des Verts. Mais qu’en dit Jean Pierre Chevènement auquel on a promis l’inverse ? Pourquoi le programme socialiste n’en parle-t-il pas ? »« Nous avons été les premiers, sous le flot des sarcasmes, à alerter, à pointer les nouvelles menaces : le changement climatique, la perte de biodiversité, la pollution des eaux, de l’air, des sols, la déforestation, la surpêche, les cancers liés aux produits chimiques…€¦
Nous avons été les premiers à attirer l’attention sur la folie du toujours plus et sur les dégâts d’une vision étroite du progrès et de la science.
Trop souvent, hélas des catastrophes nous ont donné raison :
Loin de nous, Seveso, Tchernobyl, Bhopal ? Des souvenirs de cauchemar dont les effets durent encore.
Hier en Bretagne et en Galice les pétroliers, aujourd’hui dans le Devon les porte containers…
Plus près aussi, l’accident du tunnel du mont Blanc, l’explosion d’AZF à Toulouse, Metaleurop et Bourg Fidèle… »« Le « boulot des écolos » consiste aussi à identifier la cause de ces problèmes, pas pour trouver des boucs émissaires, mais pour que le débat démocratique soit clair et que chacun prenne ses responsabilités. »
« A chaque fois, pourtant ce que nous avons trouvé sur notre chemin, c’est la trouille ou la complaisance face aux lobbies, aux groupes de pression, aux rentes de situation. »« Ces lobbies, on les connaît : EDF, et le CEA, AREVA, et l’ANDRA…¦ Et les constructeurs automobiles, et les compagnies d’autoroutes, et les majors du BTP. Et les compagnies pétrolières dont la principale, Total, a accumulé des profits extravagants et continue à mégoter les indemnisations des victimes de l’Erika, ou à porter à bout de bras les régimes corrompus d’Afrique de l’Ouest. Et l’industrie pharmaceutique, et les majors du traitement de l’eau et des déchets. Et les chimistes, les gros céréaliers, les marchands d’armes, les opérateurs de Télécom, les partisans de l’extrême chasse, qui vous dévastent une permanence parlementaire en moins de temps qu’il ne m’en faut pour le raconter !
Tous ont des relais chez les parlementaires, et dans les administrations. Tous pèsent sur les décisions, loin, très loin de l’intérêt général. »« Il n’ya rien d’extravagant à instaurer une TVA majorée de 33,3 % sur les produits à forte nocivité environnementale, à réformer la taxe professionnelle pour l’asseoir sur l’empreinte écologique des entreprises, à envisager une assise plus forte de la taxe foncière bâtie sur la consommation des bâtiments. »
« « Choisir la révolution écologique », c’est donc engager l’action, non pas à la marge du système, mais en son cœur, là où se prennent les décisions de l’avenir. Et donc s’attaquer aux incohérences de l’état lui-même, à la domination des castes et des technocraties, à la culture monarchique de nos institutions. »
« C’est que pour nous, la crise écologique, la crise sociale et la crise de « mal être » de notre société, sont les trois faces du même problème. »
« L’écologie n’est pas réservée aux classes moyennes supérieures, elle est la forme contemporaine de l’humanisme et la traduction actuelle de l’aspiration ancienne à la justice et à la liberté.
La solution à la question sociale ne peut avoir aujourd’hui qu’une réponse écologique et la question écologique une réponse sociale. »« Je vous ai présenté aujourd’hui la démarche qui fonde le Contrat écologique que je proposerai à nos concitoyens, tout au long de cette campagne présidentielle, au nom des Verts. Elaborées à partir du programme que les Verts ont construit en liaison étroite avec de très nombreux acteurs associatifs et syndicaux Les 15 orientations et les 50 mesures qu’il contient seront diffusées dans tout le pays par les militants sans lesquels rien n’est possible en politique. »
Pour lire le contrat écologique, cliquez sur le lien suivant : http://blog.voynet2007.fr/lecontrat.pdf-
Le lendemain, une rencontre avec des acteurs de terrain (Chantiers Aker, paludiers, …) a permis de parler de l’avenir de l’estuaire. Discussion suivie d’une visite par bateau à partir de Paimboeuf…Il y a 0 message(s) de forum -
LES OLYMPIADES DES METIERS 2007
6 février 2007, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #ApprentissageLes olympiades de métiers sont un concours
international (« Word Skills » permettant aux jeunes de moins de 23 ans de se mesurer à d’autres jeunes du monde entier dans l’exercice de leur métier. Elles ont lieu tous les 2 ans. En 2005 les finales nationales ont eu lieu à Nantes (la Beaujoire) en même temps que Formathèque et ont attiré 92 000 spectateurs. Les finales internationales (regroupant 47 pays et une cinquantaine de métiers) se sont déroulées à Helsinki. Les Pays de la Loire y ont obtenu une médaille d’argent en cuisine (David Devel) et plusieurs diplômes d’honneur (4ème places).
Cet évènement nécessite des moyens impressionnants : outillages et machines, matières d’œuvre, professionnels pour constituer les jurys,…Sans cette extraordinaire mobilisation des centres de formation, des professionnels et des entreprises partenaires, cette énorme manifestation ne serait pas possible.
Pour la Région, cette compétition est l’occasion de montrer des jeunes heureux et fiers d’exercer leur métier. C’est une manière de valoriser la voie professionnelle de la formation initiale (lycées professionnels et apprentissage)
Afin de toucher les jeunes qui sont en phase d’orientation, le Rectorat et la Région ont mis en place en 2005 le concours des olympiades des reporters. Chaque collège (mais également les Missions Locales) forme une équipe de 4 reporters parmi des élèves de 3ème, qui va visiter le concours desolympiades et confectionner un diaporama (reportage) pour présenter un métier. L’équipe gagnante en 2005 a accompagné l’équipe de France à Helsinki. Nous sommes là en plein dans nos objectifs : des jeunes en période d’orientation vont voir d’autres jeunes qui sont fiers de pratiquer le métier qu’ils ont choisi. Et ils vont réaliser un reportage pour parler à leurs camarades de ces métiers en action. Ce concours a été reconduit en 2007.
Les nouveautés 2007 :
Pour la première fois, nous avons organisé des sélections départementales qui se sont déroulé dans les centres de formation. Cela a permis une plus grande participation des jeunes : près de 1000 jeunes ont pu participer à ces sélections en Pays de la Loire. De plus, cela a permis de valoriser les centres de formation qui sont fortement impliqués dans les olympiades.
Quant aux sélections régionales, elles se sont déroulé les 26 et 27 janvier dans 3 villes de la région : Angers, Le Mans et La Roche sur Yon, de façon à réaliser une répartition sur l’ensemble du territoire des Pays de la Loire.La suite du concours :
L’équipe des Pays de la Loire, maintenant constituée, va bénéficier d’un entrainement technique, ainsi qu’une préparation mentale de gestion du stress en vue des finales nationales qui auront lieu du 28 mars au 1er avril à Amiens (Picardie).
Les finales internationales, elles, se dérouleront du 12 au 18 novembre 2007 à Shizuoka au Japon.
L’aventure continue ! -
Lettre Formation Prof. Apprentissage Emploi N°15 - 30 janv 2007
28 janvier 2007, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Lettre Form. Prof. / ApprentissageEDITO
"A la veille de cette période de grands débats, sachons puiser en soi et auprès de nos proches l’énergie de l’espoir et trouver collectivement la force de construire."
Meilleurs voeux à tous pour cette nouvelle année 2007.
Ce début d’année a été marqué par l’adoption du Budget Primitif 2007 du Conseil régional. Vous en avez un écho dans cette lettre, ainsi qu’un point sur les chiffres du chômage et le sens de la convention entre la Région et AGEFOS-PME. Bonne lecture !Patrick COTREL
Vice-Président du Conseil Régional et
Président de la Commission Formation Professionnelle
Apprentissage et Politiques de l’Emploi
Quels sont les vrais chiffres du chômage ?
Au total, on peut affirmer que la diminution des chiffres officiels du chômage s’accompagne d’une augmentation de la précarisation de l’emploi : plus de contrats précaires, moins de contrats d’insertion, malgré une baisse des entrées de jeunes sur le marché du travail. Et dans le même temps, le nombre des bénéficiaires du RMI est reparti à la hausse.
Pour lire le commentaire sur les chiffres , cliquez sur le lien : QUELS SONT LES ‘VRAIS’ CHIFFRES DU CHOMAGE ?Le budget régional 2007 pour l’apprentissage, la formation professionnelle et les politiques de l’emploi :
Le débat en séance plénière a surtout porté sur l’apprentissage : l’opposition nous reproche de vouloir désengager la Région. En réalité, la Région fait face à ses responsabilités et maintient ses objectifs d’amélioration de la qualité de l’apprentissage, d’équilibre et de possibilité de choix des jeunes et des familles entre l’apprentissage et le lycée professionnel (ou même le contrat de professionnalisation).
Pour lire une partie des intervention de Patrick Cotrel en session plénière des 22 et 23 janvier 2007, cliquez sur le lien : Le Budget Régional 2007 pour la formation professionnelle, l’apprentissage et les politiques de l’emploiConvention Région-AGEFOS-PME : pour que TOUS les salariés bénéficient de la Formation Professionnelle Continue.
Donner à tous une information sur la formation et la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience), permettre à tous, et en particulier les moins qualifiés, qu’ils soient chômeurs ou salariés, de démarrer un parcours de formation qualifiante, tel est l’objectif de la Région. C’est avec cet objectif que la Région multiplie les partenariats avec les organismes de formation, les prescripteurs de formation, les financeurs de formation et les partenaires sociaux pour construire des possibilités concrètes offertes réellement aux publics concernés.
Pour lire l’article, cliquez sur le lien : SIGNATURE D’UNE CONVENTION REGION/AGEFOS-PME * -
Le Budget Régional 2007 pour la formation professionnelle, l’apprentissage et les politiques de l’emploi
Il s’élève à 301 million €, soit le quart du budget régional.
28 janvier 2007, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.Le débat en séance plénière a surtout porté sur l’apprentissage : l’opposition nous reproche de vouloir désengager la Région. En réalité, la Région fait face à ses responsabilités et maintient ses objectifs d’amélioration de la qualité de l’apprentissage et d’équilibre et de possibilité de choix des jeunes et des familles entre l’apprentissage et le lycée professionnel (ou même le contrat de professionnalisation).
Ce Budget Primitif 2007 intervient dans un contexte de fin d’élaboration du Schéma Régional Education et Formation (SREF) qui va être examiné par l’assemblée plénière dans quelques jours. Ce SREF donne maintenant des objectifs à l’horizon de plusieurs années pour tous les intervenants dans ces domaines de la formation initiale et de le formation professionnelle continue. Il vise à élever le niveau général des connaissances et à permettre à tous les Ligériens d’accéder au minimum à un premier niveau de qualification.
L’APPRENTISSAGE EN 2007 :
L’ancienne majorité avait augmenté le nombre d’Apprentis sans que les locaux des CFA ne suivent. Nous devons donc faire un rattrapage et lancer un programme pluriannuel d’investissements dans les CFA pour 16,5 millions d’€ (7 précédemment).
En conséquence de l’augmentation du nombre d’Apprentis (+2000 en 2 ans) et du démarrage des projets d’établissements, le budget de fonctionnement passe de 66 à 74,5 millions d’€.
L’accusation de l’opposition de vouloir diminuer le nombre des Apprentis et de désengager la Région n’a donc aucun fondement : la part du budget de l’apprentissage financé sur les fonds propres de la Région est passée de 28 à 32% entre 2004 et 2006.
S’il est vrai que la ligne budgétaire de l’aide aux apprentis diminue, c’est parce que les cycles d’apprentissage sont de 2 ans (3 ans au lycée). Pour cette 3ème année que nous débutons, il n’y a donc pas de dépenses pour les manuels scolaires. De la même façon, les Olympiades des Métiers ont lieu tous les 2 ans. Et les présentes compétitions qui vont avoir lieu cette semaine, ont été principalement financées en 2006. D’où un budget réduit en 2007. Par contre, nous créons une nouvelle ligne de 0,5 millions d’€ pour faire bénéficier les apprentis des mêmes actions éducatives que les lycéens.
Enfin, les aides à l’effort de formation des employeurs d’apprentis diminuent (54 M € contre 60 M € en 2006). Il faut préciser que nous avions signé un contrat d’objectifs et de moyens avec I’État, prévoyant une augmentation de 2000 du nombre d’apprentis à l’horizon de 2010. Or ce chiffre a été atteint en 2 ans, entraînant une augmentation de budget de l’ordre de 10 M €. Il nous semblait logique de faire en sorte que l’État participe à cet effort financier, lui qui a été à l’origine de la campagne de publicité que nous avons connu pour vanter les mérites de l’apprentissage (sans débourser un sou, puisqu’il a financé cela en augmentant la taxe d’apprentissage). Dans le même temps, l’État a créé un crédit d’impôt pour les employeurs d’apprentis, mais sous un plafond (le montant des salaires). Autrement dit, plus on augmente les aides régionales à l’effort de formation et moins I’État aura à payer ce crédit d’impôt. Nous avons donc décidé de baisser notre aide au minimum légal, de façon à faire jouer à plein ce crédit d’impôt de l’État, pratiquement sans conséquences pour les employeurs. D’où cette ligne en baisse.
Mais au-delà du problème budgétaire, cette augmentation non prévue du nombre d’Apprentis pose problème quant à notre recherche prioritaire d’amélioration de la qualité de l’apprentissage et de l’équilibre avec les lycées professionnels.
A ce titre, nous demandons au Rectorat de ne pas se désengager de la formation professionnelle initiale. Par exemple, dans le domaine du BTP, un jeune qui veut passer un CAP dans cette branche en Vendée en lycée professionnel ne le peut pas : toutes les sections ont été fermées. Il y a là un déséquilibre anormal. Alors que dans le même temps, entre 2004 et 2006, nous avons augmenté de 17 % le nombre d’apprentis du gros œuvre et de plus de 12 % dans le second œuvre. De plus, au cours de l’été dernier, devant une demande croissante, nous avons négocié avec la branche BTP des ouvertures supplémentaires de sections et de places. Mais nous n’avons pas tout accepté. Car au bout de quelques mois, certains jeunes ont changé d’orientation, comme habituellement. Et, de la demande d’apprentissage excédentaire d’une centaine de jeunes, il ne doit plus rester aucun jeune sans solution aujourd’hui.
Certaines branches professionnelles doivent aussi prendre leurs responsabilités : il n’est pas normal qu’il y ait des taux de rupture de contrats d’apprentissage de l’ordre de 20 à 30% dans certaines branches (hôtellerie restauration), ou des difficultés de placement à la sortie de l’apprentissage (coiffure). La Région n’a pas vocation à remplir des tonneaux percés et à leurrer des jeunes.
Pour notre part, nous refusons le débat idéologique sur la supériorité d’un système de formation initiale sur un autre. Tous les acteurs doivent assumer leurs responsabilités pour que les jeunes et les familles aient le choix entre le lycée professionnel et l’apprentissage qui répondent à des profils différents de jeunes, et pour que l’apprentissage présente des garanties de qualité et conduise effectivement aux diplômes et à l’emploi.LA FORMATION PROFESSIONNELLE :
En matière de formations qualifiantes, nous ne prévoyons pas de bouleversement, sinon, et c’est déjà très important, le début du processus de décentralisation de l’AFPA pour 40 millions d’€. Mais par notre politique de contractualisation avec les fédérations d’organismes de formation, par les animations qualité et Développement Durable que nous assumons auprès de ce tissu d’organismes de formation, par la modularisation d’un nombre croissant de formations, par l’ouverture de la plate-forme téléphonique d’information sur la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) et la formation professionnelle et l’amélioration du site ‘MeFormer.org’, par le travail avec les partenaires sociaux sur la fonction de ‘Conseil en évolution professionnelle’ et la convention avec AGEFOS-PME visant à atteindre las salariés les moins formés, la Région s’affirme comme chef de file d’un véritable ‘Service Public Régional de la Formation Professionnelle Continue’ s’ouvrant à tous les publics (y compris les salariés) et apportant une contribution réelle à la ‘Formation Tout au Long de la Vie’.
Nous poursuivons, bien entendu, notre travail sur chaque bassin d’emploi dans le cadre de l’Offre de Formation Territorialisée (OFT), au bénéfice des publics en difficulté (en particulier les jeunes sans emploi ni qualification) et les entreprises qui ont de la difficulté à trouver de la main d’œuvre qualifiée.
Signalons la création d’un nouveau programme au bénéfice des licenciés économiques. A cette occasion, nous allons essayer de parvenir à une meilleure coordination entre l’ASSEDIC, l’ANPE et les Directions du Travail pour offrir une réponse unique et rapide aux salariés concernés.
Signalons également la création d’un programme de soutien au démarrage des GEIQ (Groupements d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualification) qui visent les publics en difficulté. L’ancien programme d’aide au démarrage des groupements d’employeurs est maintenant piloté par la Commission du Développement Economique.FORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES :
Ce budget est le premier qui est élaboré dans le cadre du nouveau ‘Schéma Régional des formations Sanitaires et Sociales’. Il représente 30,4 millions d’€ (+13,5% par rapport à 2006).
Signalons une amélioration notable pour les boursiers : un système de simulation consultable par internet leur permettra de savoir le montant de leur bourse avant le début de la scolarité, et le versement sera fait en 3 fois au lieu de 2 (dont un montant de 50% lors du premier versement qui interviendra très tôt).
Pour les formations sociales, le budget voté est de 5,6 millions d’€ pour une compensation de 5,3 M. €. Concernant les formations d’Auxiliaires de Vie Sociale, un financement par subventions va structurer le secteur d’aides à domicile.
Pour les formations paramédicales, la compensation initialement évaluée par l’Etat à 17 millions d’€ est maintenant passée à 21 millions d’€. Nous ne sommes pourtant pas à un niveau équitable, et la commission d’évaluation doit poursuivre ses travaux.L’EMPLOI :
Nous avons maintenant atteint un régime de croisière, et nous prévoyons de finances 200 emplois tremplin en 2007. Mais il s’agit effectivement d’emploi sérieux qui ont toutes les chances d’être consolidés. -
SIGNATURE D’UNE CONVENTION REGION/AGEFOS-PME *
* AGEFOS-PME est un organisme paritaire (organisations patronales – syndicats ouvriers) de collecte de la taxe d’apprentissage dans les PME et de financement des formations.
26 janvier 2007, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Format. Profession.Donner à tous une information sur la formation et la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience), permettre à tous, et en particulier les moins qualifiés, qu’ils soient chômeurs ou salariés, de démarrer un parcours de formation qualifiante, tel est l’objectif de la Région. C’est avec cet objectif que la Région multiplie les partenariats avec les organismes de formation, les prescripteurs de formation, les financeurs de formation et les partenaires sociaux pour construire des possibilités concrètes offertes réellement aux publics concernés.
Le Schéma Régional Education et Formation (SREF) est en fin d’élaboration : il sera approuvé le 1er février par l’Assemblée régionale. Il est co élaboré avec tous les intervenants et financeurs de l’éducation (Rectorat, enseignement agricole, enseignement privé, …) et de la formation professionnelle continue (branches professionnelles, chambres consulaires, ASSEDIC, Directions du Travail, ANPE, Missions Locales, fédérations d’organismes de formation, …).
Il fixe des orientations pour tous ces intervenants pour les années à venir, et en particulier pour la Région qui devient un des principaux intervenants après la décentralisation des formations sanitaires et sociales et l’amorce de décentralisation des formations qualifiantes de l’AFPA.
Une des orientations fortes de ce SREF consiste à favoriser la « formation tout au long de la vie ».
Mais au-delà des écrits, ce qui fait la force et la valeur de ce SREF, c’est son début de mise en pratique dans ce domaine particulier.INFORMER TOUS LES PUBLICS :
Tous les publics ne sont pas à égalité face à l’information sur la formation professionnelle et la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE). Les jeunes qui viennent en Mission Locale ou les chômeurs qui vont à l’ANPE peuvent avoir facilement cetteinformation. Par contre, les salariés ignorent souvent leurs droits à suivre des formations (en particulier les moins qualifiés), alors que l’Accord National Interprofessionnel de 2004 signé par toutes les organisations patronales et ouvrières et la loi correspondante (2004) ouvrent des possibilités.
C’est pourquoi la Région a démarré en novembre 2006 une plate-forme téléphonique (0800 200 303) sur la formation professionnelle, ouverte à TOUS les publics :.
Quelque soit la situation des appelants, le conseiller en ligne pourra donner un premier niveau d’informations sur la formation professionnelle et sur la VAE. Il pourra aussi, si besoin, orienter vers le bon interlocuteur pour aller plus loin.
Il va de soi que cette plate-forme, pour être efficace, ne peut fonctionner que sur la base d’un fort partenariat avec tous les intervenants dans le domaine de la formation professionnelle (ASSEDIC, Education Nationale, Direction Régionale du Travail et de l’Emploi, ANPE, Missions Locales, FONGECIF, CARIF-OREF, …).DEVELOPPER UNE OFFRE DE FORMATION MODULARISEE :
Depuis plusieurs années, la Région a aidé les Organismes de Formation à découper leurs formations en ‘modules’, véritables briques de compétences représentant des parties d’un métier et dont la somme conduit à un diplôme. Ainsi, une personne ayant acquis une validation partielle de son métier pourra suivre uniquement les modules qui lui sont nécessaires. Ainsi un salarié ayant cumulé des heures de Droit Individuel à la Formation (DIF) pourra suivre un module et compléter sa qualification. Car la même personne peut avoir plusieurs statuts au cours de sa carrière (formation initiale, chômage, intérim, salariat, …). Il faut pouvoir faciliter la continuité de son parcours de formation quelque soit son statut.
C’est la raison pour laquelle la Région va donner une priorité à l’entrée dans les formations de son Programme Qualifiant aux jeunes sans qualification ni emploi, aux chômeurs de longue durée, mais aussi à ceux qui ont entamé un parcours de formation et qui veulent le continuer pour parvenir au diplôme.ENTRAINER LES SALARIES LES MOINS FORMES VERS LA FORMATION :
Il ne suffit pas de développer une offre de formation et une possibilité d’information. Encore faut il convaincre les salariés les moins formés et leurs employeurs que le passage par la formation professionnelle est une richesse supplémentaire pour la personne et l’entreprise. C’est la raison pour laquelle la Région a entamé un travail de réflexion en commun avec les partenaires sociaux réunis dans la COPIRE sur le rôle que pourraient avoir des « Conseillers en évolution professionnelle ».
C’est avec le même objectif que la Région vient de signer le 20 décembre 2006 une convention avec AGEFOS-PME présidée par M. Dufour. Par cette convention, les partenaires sont convenus de créer (et co financer) un poste pour recueillir les besoins de formation dans les PME, en particulier en visant les salariés les moins formés qui sont les plus fragilisés en cas de crise économique de l’entreprise, et pour proposer des adaptation de l’offre de formation de la Région. Pour sa part, AGEFOS-PME accepte de doubler le DIF (40 heures par an, au lieu de 20) pour ces publics non qualifiés.Ainsi, on voit que pierre après pierre, la Région commence à apporter sa contribution concrète à l’édifice de la formation tout au long de la vie. Il va de soi qu’une réforme de la formation professionnelle et de son financement, accordant des pouvoirs plus clairs aux Régions, serait de nature à accélérer cette construction.
page précédente | 1 | ... | 323 | 324 | 325 | 326 | 327 | 328 | 329 | 330 | 331 | ... | 335 | page suivante