Articles les plus récents
page précédente | 1 | ... | 326 | 327 | 328 | 329 | 330 | 331 | 332 | 333 | 334 | 335 | page suivante
-
Situation de l’emploi fin aout 2006
4 novembre 2006, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #EmploiLes "bons" chiffres du chômage (-10,2 % en un an) masquent une forte précarisation des emplois, une baisse démographique et la montée en charge d’emplois aidés (Contrats d’Accès à l’Emploi qui peuvent être très précaires).
Remarque préalable : les chiffres du chômage subissent des variations saisonnières (en fonction des périodes de sortie d’étude, des embauches saisonnières, …). Il est donc hasardeux de comparer les chiffres du chômage avec ceux du mois précédent (même « corrigés des variations saisonnières »). En règle générale, la comparaison avec les chiffres du même mois de l’année précédente est bien préférable.
Les chiffres officiels du chômage paraissent très bons : -10,2% en un an.
De mon point de vue, il faut y regarder de plus près. En effet, le chiffre officiel du chômage ne désigne qu’une partie des chômeurs : ceux qui sont inscrits en catégorie 1 (à la recherche d’un emploi à temps plein et à durée indéterminée, et n’ayant pas effectué un ‘petit boulot’ le mois précédent).Cela signifie que les demandeurs d’emploi recherchant un travail à temps partiel (catégorie 2) ou d’intérim (catégorie 3), ou ceux qui ont effectué un ‘petit boulot’ représentant au moins un mi temps (catégories 6, 7 et 8) ne sont pas comptabilisés dans le chômage officiel. De plus, les licenciés économiques ayant accepté une ‘convention de réinsertion personnalisée (CRP = catégorie 4)’ ne sont pas non plus comptabilisés.
Cela fait donc un grosse différence : le chiffre officiel est de 2 183 431 chômeurs fin août ; il est de 3 750 370 si on prend en compte toutes les catégories (de 1 à 8). De plus la diminution des chômeurs toutes catégories est beaucoup moins forte : -10,2% pour la catégorie1, -5,1% pour toutes les catégories !
Cela signifie qu’une partie de la baisse officielle du chômage provient du transfert de demandeurs de la catégorie 1 vers les autres catégories. Comment cela se fait il ?
Tout simplement parce que 60% des offres recueillies par l’ANPE (et proposées aux demandeurs) sont de courte durée (intérim ou CDD de moins de 6 mois). Si un Demandeur accepte une telle proposition (ce qui est normal), il change presqu’automatiquement de catégorie.
D’autre part, la hauteur du chômage n’est pas le seul indicateur pertinent pour apprécier la situation. Les flux d’entées et de sorties sont importants à examiner : une baisse du chômage peut être provoquée principalement par une diminution du flux d’entrées ou une augmentation du flux de sorties.
Dans le cas présent, les flux d’entrées diminuent régulièrement (-0,8% depuis le début de l’année, en comparaison de la même période de l’année 2005). Cela traduit une seconde explication de la diminution du chômage officiel : la diminution des entrées sur le marché du travail du fait de la baisse de la démographie qui commence à se faire sentir.
Enfin, la baisse du chômage provient de l’augmentation des offres d’emploi proposées (+76 000 depuis le début de l’année par rapport à la même période de 2005). De quelles offres s’agit-il ?
Pour 44 000, d’offres d’emploi ‘normales’, mais surtout de Contrats d’Accompagnement dans l’Emploi (CAE) pour 74 000. Cela signifie que les offres concernant les publics les plus menacés d’exclusion sont en diminution globale.
Au total, on peut affirmer que la diminution des chiffres officiels du chômage s’accompagne d’une augmentation de la précarisation de l’emploi : plus de contrats précaires, moins de contrats d’insertion, malgré une baisse des entrées de jeunes sur le marché du travail. Et dans le même temps, le nombre des bénéficiaires du RMI est reparti à la hausse.Dans les Pays de la Loire
Les phénomènes décrits plus haut concernent également les Pays de la Loire. Mais avec un taux de chômage inférieur au taux national. Par contre, la baisse du chômage est moins nette (-7,6% au lieu de 10,2% au national). Et la part des emplois précaires est plus forte.
Il y a 0 message(s) de forum -
Cyclo Cross Clémentine
Dimanche 29 octobre 2006
29 octobre 2006, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-LuceCe dimanche après midi, je suis allé voir ce cyclo cross.
Le parcours était très impressionnant : côtes abruptes, boue, obstacles …
Le tout était orchestré par des bénévoles efficaces, dont le tout nouvellement médaillé président Villemain.
J’ai eu le plaisir de remettre le trophée de la ville aux vainqueursdes 3 épreuves (cadets, juniors et seniors).
-
Université de rentrée du PS du Maine et Loire
27 octobre 2006, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Format. Profession.A la demande du Secrétaire fédéral du PS 49, j’ai participé à leur Université de rentrée à Trélazé le samedi 28 octobre 2006.
Mon intervention s’inscrivait dans l’atelier N°1 : "Emploi et Sécurité des parcours professionnels"
Dans un premier temps, j’ai donné quelques indications sur les chiffres du chômage (voir article par ailleurs). Dans une seconde partie, je suis intervenu sur les objectifs de la Région en matière de formation Professionnelle continue :
* Faire que chaque ligérien puisse accéder à un premier niveau de qualification (gratuité des formations de niveau CAP BEP, gratuité des manuels scolaires, aide à l’achat du premier outillage pour les lycéens et apprentis, …)
* Introduire la sensibilisation à la citoyenneté et au développement durable dans les formations initiales (apprentissage) et continues
* Pour aller dans le sens de la formation tout au long de la vie, favoriser la possibilité de continuité des parcours de formation (quelque soit le statu : jeune en formation, chômeur, salarié, …) par la modularisation progressive des formations financées par la Région (objectif 60% dans un an) et par l’ouverture d’un dialogue avec les partenaires sociaux pour mixer les publics (demandeurs d’emploi et salariés) dans les formations régionales, …P.S. (=Post Scriptum …) : Les invités du Parti socialiste (P.S.) à cette Université ont reçu en cadeau une remarquable bande dessinée : « Les mauvaises gens » de Etienne Davodeau. Ce livre retrace très bien le parcours de ces militants de gauche des Mauges (et de beaucoup d’autres régions)…émouvant !
A la page 179, Davodeau écrit : ‘’ Des années de lutte. Encore des courriers. Encore des manifs. Encore des réunions.
En 1985, à Beaupréau, au centre des mauges, ils (ces militants) poseront la « première pierre symbolique » de ce lycée public des Mauges rurales.
La deuxième ne viendra jamais. ‘’
Et bien si ! La nouvelle majorité régionale va le construire, ce lycée public des Mauges rurales ! -
Un ‘Chrono Bus’ à Sainte-Luce ?
26 octobre 2006, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #DéplacementsLe 23 octobre, nous avons organisé à Sainte-Luce une réunion publique sur les transports, avec la participation de François de Rugy (Vice Président de Nantes Métropole chargé des transports de l’agglo.) et de Jean-Claude Antonini (Maire d’Angers et Vice Président du Conseil Régional, Chargé des transports = principalement des Trains Express Régionaux). Pascal Isidore et Joseph Bonnet ont animé les débats, et Bernard Aunette et moi-même avons conclu la réunion.
Pour ma part, j’ai abordé de façon concrète et pragmatique les conditions nécessaires à la mise en place d’un ‘chrono-bus’ (cadencé et avec un temps de trajet régulier) entre Thouaré, sainte luce et la ligne 1 du tramway (Souillarderie ou Brd de doulon).
Le même jour, Ouest France rendait compte d’une intervention nous mettant en cause nommément, François de Rugy et moi, à propos du chrono-bus.
Vous trouverez ci joints l’article paru dans Ouest France qui rend compte de l’intervention de M Brasselet, ainsi que notre réponse ci dessous.François de Rugy
Patrick Cotrel
COMMUNIQUE DE PRESSE
le 25 octobre 2006
Suite à l’article paru dans vos colonnes le 24 octobre à la rubrique Sainte-Luce qui rend compte des déclarations de M. Brasselet, nous tenons à apporter les précisions suivantes.
Tout d’abord, M. Brasselet se plaint de ne pas avoir été reçu par François de Rugy, Vice président de Nantes métropole en charge du plan de déplacements urbain. Mais encore faut il, pour cela, en faire la demande autrement que par des déclarations publiques ou dans les journaux. S’il vient de solliciter, comme il le dit, un rendez vous par courrier, nul doute que François de Rugy le recevra.
Pour ce qui concerne l’amélioration des transports en commun pour les habitants de Sainte-Luce et Thouaré, c’est sans doute par la mise en place d’un ‘chrono-bus’ reliant ces deux communes à la ligne 1 du tramway (par exemple à la Souillarderie) qu’on pourra avancer le plus rapidement.Encore faut-il que chaque collectivité prenne ses responsabilités et fasse avancer ce qui dépend d’elle. Par exemple :
à Nantes Métropole d’aménager des rond points aux carrefours du Perray et de La Gicquelière, avec une approche prioritaire en voie séparée pour les bus (comme rue Paul Bellamy)
aux communes de Sainte-Luce et de Thouaré de prévoir les aménagements de l’espace en centre ville, dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme, pour permettre à ce chrono-bus de ne pas être pris dans les embouteillages.
On peut remarquer qu’à Sainte-Luce, un groupe de travail a fonctionné en début d’année de façon intéressante pendant plusieurs mois sur l’aménagement du centre ville, en incluant cette question de la traversée d’un transport en commun rapide. Ce groupe de travail était composé d’Elus (majorité et opposition, dont Patrick Cotrel), de techniciens de la commune, de Nantes Métropole, de la TAN et d’un cabinet spécialisé en aménagement de l’espace.
Malheureusement, M. Brasselet a balayé les pistes de solutions qui émergeaient de ce travail.
Si on veut faire avancer des améliorations pour la population, on ne peut pas poser comme principe que tout ce qu’on a fait est parfait, qu’il ne faut rien changer, et que tout ce qui ne va pas est de la faute des autres.
Nous attendons donc du Maire de Sainte-Luce une attitude plus constructive.
Patrick Cotrel
Vice Président du Conseil Régional
Chargé de l’Apprentissage,
de la Formation Professionnelle et
des politiques l’EmploiFrançois de Rugy
Vice Président de Nantes Métropole
Chargé du Plan de Déplacements Urbains
titre documents joints :- info document (PDF - 92 ko)
-
Régionalisation de l’AFPA :
Vers un Service Public Régional de Formation Professionnelle Continue
Extrait de l’intervention de Patrick Cotrel lors de la session plénière du 20 octobre 2006
26 octobre 2006, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Format. Profession.A partir de janvier 2009, la commande publique des formations qualifiantes de l’AFPA sera régionalisée. Mais dès janvier 2007, le processus de transfert va commencer.
En Pays de la Loire, l’AFPA représente plus de 130 formations différentes dans 8 centres de formation, 14 000 stagiaires par an (dont 8 à 9 000 concernés directement par la décentralisation), 8 restaurant servant 510 000 repas, 1 256 lits pour 351 000 nuités.Enfin, je souhaite souligner l’importance de la signature de la convention tripartite visant la décentralisation des actions qualifiantes de l’AFPA
à compter du 1er janvier 2007 ; La convention décrit les modalités selon lesquelles, non seulement l’AFPA participe au service public régional de formation, mais contribue, grâce à ses spécificités, à le renforcer dans ses différentes composantes.
L’apport de l’AFPA va être important, par exemple par le renforcement de l’égalité d’accès à la formation, la construction de parcours individualisés, la sécurisation des parcours grâce à la certification.Avec le transfert de l’AFPA, la Région va devenir le plus gros financeur en formation professionnelle continue, après les entreprises. C’est l’occasion pour la Région des Pays de la Loire de se positionner comme pilote et animateur d’un service public régional de la formation professionnelle continue. Parmi les financeurs de la formation professionnelle, la Région est en effet aujourd’hui la seule à réellement représenter l’intérêt général : les entreprises défendent leur intérêt particulier en matière de formation, et c’est logique ; l’ASSEDIC intervient uniquement sur la formation professionnelle la plus courte possible des chômeurs indemnisés, de façon à réduire la période d’indemnisation, …C’est donc bien à la Région qu’il revient d’assumer ce rôle d’animation, de garantie qualité et d’adaptation aux besoins de l’offre de formation régionale.
Le service public n’est pas ici une question de statut des organismes : nous parlons ici de missions de service public auxquelles l’ensemble des réseaux de formation ; d’accueil, d’information et d’orientation partenaires de la Région travaille contribue.
Les verts ne peuvent que soutenir une telle vision.Le service public se fonde d’abord sur des principes et des valeurs. Ce sont l’égalité, la continuité et la diversité d’accès à la formation, la continuité des parcours de formation, l’ouverture à l’ensemble des publics et d’adaptation aux besoins de chacun à travers l’individualisation qui sont déterminants. A cela s’ajoute un éveil à la citoyenneté et au Développement Durable, puisqu’une période de formation initiale, mais aussi continue, est un moment privilégier pour réfléchir à son rôle de citoyen et de futur producteur dans la société.
Co-construire en contractualisant telle est la logique que nous suivons, puisque nous allons négocier des conventions avec les autres fédérations d’organismes de formation, en parallèle de la convention tripartite. Ces conventions seront la suite du travail déjà largement engagé par les conventions qualité et par la modularisation des formations que nous avons travaillé avec l’ensemble des fédérations d’organismes de formation.
Il est important de souligner que nous sommes en train d’élaborer le Schéma Régional Education et Formation, et en même temps de le mettre en pratique. Par exemple, nous cherchons à ouvrir nos formations modularisées au public des salariés, et plus particulièrement les moins formés qui sont les plus fragiles en cas de problème économique. Dans cette optique, nous avons entamé un travail commun avec les partenaires sociaux et les OPCA (organismes paritaires de collecte de la taxe d’apprentissage) pour permettre aux salariés de profiter de notre offre de formation en utilisant de DIF (droit individuel à la formation) et les parcours de professionnalisation.
Les verts se félicitent de l’accueil politique de tous les acteurs concernés (fédérations d’organismes de formation professionnelle continue ; AFPA…). Nous soulignerons l’avis du CESR rendu lundi dernier, 16 octobre. Le CESR « approuve les grands axes de cette convention, qui s’attache à construire un véritable service public régional de formation continue, appuyé sur toutes les forces vives de la formation dans la région, ouvert à tous, salariés comme demandeurs d’emploi. »
page précédente | 1 | ... | 326 | 327 | 328 | 329 | 330 | 331 | 332 | 333 | 334 | 335 | page suivante