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Coopération renforcée entre la Région et le Rectorat
16 juillet 2007, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #ApprentissageLa Région des Pays de la Loire et le Rectorat de l’Académie de Nantes élaboraient conjointement jusqu’ici une note d’orientation annuelle pour l’évolution de l’offre de formation professionnelle initiale adressée à l’ensemble des réseaux et établissements de formation. Elle devient, à partir de 2007, un "schéma prospectif relatif à l’offre de formation professionnelle initiale". Celui-ci traduit une volonté commune de donner un cadre clair et plus adapté à l’offre de formation (3 ans). Il s’inscrit dans le cadre du schéma régional de l’éducation et de la formation (SREF) 2007-2011, adopté par le Conseil régional en février dernier et dont les orientations constituent la référence pour l’ensemble des réseaux de formation (lycées professionnels et CFA)
La nécessité, soulignée dans le SREF, de fournir une cohérence globale a conduit la Région et le Rectorat à se concerter tout en conservant leurs compétences respectives. La Région a compétence pour l’élaboration du SREF et pour l’élaboration de la carte des formations sous statut d’apprentissage. L’Etat, quant à lui, a compétence pour l’élaboration de la carte des formations sous statut scolaire (sur laquelle la Région donne un avis).
Le Rectorat de l’Académie de Nantes et le Conseil Régional posent dans ce texte les grands principes d’un schéma régional prospectif des formations qui vise à :
Une élévation générale des niveaux de culture et de formation
Des formations qui débouchent sur une insertion professionnelle réussie
Assurer à chaque jeune au moins un premier niveau de qualification
Pour une vision globale de l’offre de formation
Il s’agira grâce au travail collectif des deux parties de :
donner un cadre prospectif plus affirmé et pluriannuel à l’offre de formation,
formuler plus précisément les évolutions par filière que la formation soit sous statut scolaire ou par apprentissage,
préciser les engagements qui en découlent pour chaque institution.
Un nouveau calendrier permettra désormais de faire coïncider, chaque année, la date de la prise de décision par l’Etat et la Région (ouvertures ou fermetures de sections, qu’elles soient sous statut scolaire ou par apprentissage). Le lancement de l’appel à projets apprentissage est ainsi avancé au début du mois de juillet de l’année précédente et la date de retour des avis des services instructeurs à la fin octobre de l’année précédente. Le Président de Région et le Recteur pourront prendre leurs décisions de façon conjointe fin novembre 1 début décembre.Des secteurs d’emploi qui font l’objet d’avancées significatives :
Parmi les avancées du schéma prospectif : la mise en œuvre d’une logique d’effort conjugué face aux besoins de formation dans chacun des grands secteurs d’emploi.
A titre d’exemples :sanitaire et social : ouvertures de sections sous statut scolaire préparant au diplôme professionnel d’aide-soignante et au diplôme d’Etat d’aide médico-psychologique
BTP : création d’un pôle public de formations (scolaire et apprentissage) en Vendée, pour répondre à la forte hausse des demandes des jeunes et des entreprises, et offrir une diversification des parcours de formation. Ouvertures de formations au niveau V dans ce secteur par le Rectorat. Elévation du niveau de qualification par la création d’un bac pro bâtiment apprentissage et d’un BTS Travaux Publics voie scolaire.
Mixage des publics scolaires et apprentis
Un autre avantage du schéma prospectif concerne le mixage des élèves sous statut scolaire et en apprentissage dont l’objectif est de bien conforter l’offre sous statut scolaire : il ne s’agit pas de créer des sections d’apprentissage supplémentaires dans des domaines de formation qui ne débouchent pas sur l’emploi.
2 cas de figure :mixage de jeunes sous statut scolaire et apprentis au sein d’un même cycle de formation sur les diplômes de l’industrie chaudronnerie, maintenance industrielle (de niveaux IV et III).
dans le cadre de l’offre de formation existante, formule dite "1+1" (1 année sous statut scolaire, 1 année par apprentissage), soit au sein d’un établissement scolaire comprenant un CFA, soit sur la base de partenariats à construire entre lycées professionnels et CFA.
Par ailleurs, il s’agit bien de favoriser l’individualisation des parcours et l’accompagnement des projets par des réponses adaptées à la diversité des situations et des aspirations des jeunes.
La Région des Pays de la Loire et le Rectorat de l’Académie de Nantes s’engagent ainsi à permettre la réussite de tous les jeunes par une offre de formation appropriée à leurs besoins et cohérente sur l’ensemble du territoire régional, participant ainsi à l’aménagement du territoire des Pays de la Loire.
titre documents joints :- TexteSchemaProspectif (PDF - 558 ko)
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Polémique autour de l’apprentissage ... et de la coiffure dans la Sarthe
14 juillet 2007, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #ApprentissageA plusieurs reprises, l’opposition régionale tente de nous faire le procès d’intention de vouloir à tout prix diminuer le nombre d’apprentis en Pays de la Loire.
A plusieurs reprises, l’opposition régionale tente de nous faire le procès d’intention de vouloir à tout prix diminuer le nombre d’apprentis en Pays de la Loire. Elle prend pour exemple la fermeture de la section styliste/visagiste du CFA de la coiffure de la Sarthe.
Cette accusation est évidemment sans fondement : en l’espace de 2 ans, le nombre d’Apprentis en Pays de la Loire est passé de 28 000 à 30 000, alors que la Région est déjà la première en nombre d’Apprentis ramené au nombre d’actifs.
Et pour la rentrée 2007, ce nombre va sans doute atteindre les 31 000. Ceci est dû, pour une bonne part, au nombre croissant de demandes d’apprentissage dans le Bâtiment-Travaux Publics, et c’est une bonne nouvelle : près de 1000 places en plus entre 2004 et 2007. Pour une autre part, cela est dû au nombre croissant de jeunes apprentis qui poursuivent leurs études, et là aussi c’est une bonne nouvelle : en 2004, 42% des jeunes ayant obtenu un CAP ou BEP par apprentissage poursuivaient vers un Bac Pro ; ils sont passés à 49,2% en 2006.
Cependant, nous restons vigilants à ce que l’Etat ne se désengage pas des lycées professionnels, comme cela se passe dans certaines régions. Ces deux voies de la formation professionnelle initiale correspondent, en effet, à des profils de jeunes différents. Il faut maintenir un équilibre pour que les jeunes et les familles aient le choix. C’est dans cet objectif que la Région vient de signer avec le Rectorat un schéma prospectif (à 3 ans) de l’offre de formation professionnelle initiale permettant de coordonner nos efforts pour mieux répondre aux besoins par l’offre de formation en lycées professionnels et en apprentissage.Pour terminer, la vie de l’apprentissage est fait d’adaptations continuelles au souhaits des jeunes et des besoins des entreprises (pour faire un contrat d’apprentissage, il faut la rencontre d’un jeune et d’un employeur). Il y a donc tous les ans des fermetures de sections en sous effectif et des ouvertures ou des augmentations d’effectifs.
Le groupe d’opposition de droite tente de nous faire un procès à propos de la fermeture d’une section de mention complémentaire de styliste/visagiste en sous effectif, alors que cette formation ne débouche pas sur l’emploi (c’est le BP qui conduit à l’emploi). Voir le communiqué de presse « réponse de Patrick COTREL »-.
Pour éviter tout malentendu, j’ai rencontré la présidente du syndicat de la coiffure 72, ainsi que la Directrice du CFA du Mans et nous sommes convenus des dispositions transitoires pour la rentrée 2007, afin de ne pénaliser aucun jeune. Voir communiqué de presse.Pour que le débat soit un peu plus productif, il serait intéressant que le groupe UMP de l’assemblée régionale soit un peu mieux renseigné et rigoureux dans ses interventions. Sinon, on reste sur de purs procès d’intention idéologiques sans aucun fondement factuel. Et cela ne fait rien avancer !
titre documents joints :- ComPresRepUPL21_06_07 (PDF - 46.1 ko)
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Prochaines finales nationales des olympiades des métiers à Lille
13 juillet 2007, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.Alors que l’équipe de France issue des finales qui ont eu lieu à Amiens se prépare pour les finales internationales au Japon, le Comité Français des Olympiades des Métiers (COFOM) vient de retenir la candidature de Lille / Nord Pas de Calais pour les prochaines finales nationales en 2009.
Préparation des prochaines finales internationales
Elles se dérouleront à partir du 15 novembre prochain à Shizuoka au Japon.
Le Conseil régional des Pays de la Loire, constatant les résultats exceptionnels enregistrés par l’équipe régionale lors des finales nationales à Amiens, a décidé de financer le voyage au Japon pour les 20 jeunes médaillés. Les représentants des branches professionnelles, qui ont activement participé à ce succès, seront également du voyage. J’aurais l’honneur de présider cette délégation.
Tous les jeunes de l’équipe de France sont en train de se préparer, à la fois sur le plan technique par un entrainement professionnel, mais également sur le plan psychologique avec la prise en mains par le préparateur de l’équipe de France d’escrime.Lille : lieu des prochaines finales nationales
- LilleOlympMet1
Le Conseil d’Administration du Comité Français des Olympiades des Métiers s’est réuni le 19 juin pour choisir la Région (et la ville) qui accueillera les prochaines finales nationales. j’y représentait l’Association des Régions de France.
Deux candidatures s’étaient déclarées : Lille/Nord Pas de Calais et Bordeaux/Aquitaine.
Les deux dossiers étaient intéressants et réalistes. Mais à l’évidence, celle de Lille était plus aboutie et portée par une équipe très motivée. De plus, le lieu des épreuves est proche de la gare et du centre ville où les candidats seront logés.
Enfin, ces finales nationales seront placées sous le signe du Développement Durable.
La candidature de l’Aquitaine n’est pas pour autant oubliée : le CA du COFOM a encouragé ses représentants à représenter leur dossier pour les prochaines finales. -
Conseil municipal le 26 juillet ?
12 juillet 2007, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalTreize Conseillers municipaux ont demandé la convocation d’un Conseil municipal extraordinnaire sur des points urgents suivants : embauche d’un agent (cadre A) pour piloter la mise en oeuvre de l’Agenda 21 et la titularisation de la Ludothécaire (pour voir la demande, cliquer ici -).
D’après les règles qui régissent la vie des Conseils municipaux, la demande de convocation émanant de plus du tiers des conseillers, un Conseil devrait avoir lieu dans un délai de 30 jours, soit fin juillet.
Afin de faire avancer les deux points urgents qui justifiait cette demande de réunion du Conseil, j’ai rencontré M. le Maire le 10 juillet. Il en ressort les éléments suivants :
Lors de la dernière réunion du 25 juin, le compte administratif et le budget supplémentaire ont été refusés. Toute nouvelle décision ayant des incidences budgétaires est donc bloquée.
Pour pouvoir prendre des décisions nouvelles, il faudra donc passer par l’adoption du compte administratif, de l’affectation des résultats et du budget supplémentaire.
Dans l’immédiat, il semble que le compte administratif (ou du moins son adéquation avec le compte de gestion) soit examiné en ce moment par la Cour Régionale des Comptes. Mais cet examen devrait être terminé rapidement.
Les deux points pourraient donc être débattus par le Conseil municipal en fin de mois.Lors d’un contact qui a eu lieu hier (le 11/07), M. Brasselet m’a confirmé qu’il proposerait au Conseil municipal la titularisation de la Ludothécaire et l’embauche d’un Rédacteur (cadre A) pour la mise en oeuvre de l’Agenda 21, en particulier dans le domaine de l’urbanisme.
Aux dernières nouvelles, cette réunion du Conseil municipal serait programmée le 26 juillet.
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La situation à Sainte-Luce après la réunion publique du 2 juillet 2007
7 juillet 2007, par Patrick CotrelLe PS a organisé une réunion publique le 2 juillet sur la question des municipales (avec distribution d’une invitation dans les boîtes à lettres). Une centaine de personne y sont venues.
A l’évidence, cette réunion a modifié la situation. Mais il s’agit de mesurer ces changements très précisément.Les positions en présence :
Position de départ du PS : Elle peut se résumer ainsi : ‘Nous sommes le principal Parti de gauche. Il nous revient donc de diriger la préparation des municipales pour la gauche, d’avoir la tête de liste, d’avoir la majorité des adjoints et la majorité de la liste pour des adhérents ou sympathisants PS. Mais nous recherchons l’alliance avec les Verts, avec les autres Partis de gauche et avec des associations comme LUCIDE à qui nous pouvons accorder quelques places sur la liste.’
Position de LUCIDE : « Nous pensons quant à nous, que sur Sainte-Luce, c’est une autre logique qui permettra à la Gauche de remporter les municipales : celle qui place les citoyens et les citoyennes investis dans la vie associative au cœur d’une dynamique collective de projet municipal. Pour nous, la place que les habitants peuvent occuper sur cette liste pour les municipales est étroitement liée à leur implication sur le terrain, qu’ils soient ou non membres ou sympathisants des partis de gauche. »
La situation à droite : une profonde crise oppose le Maire au personnel municipal et à la majorité de la droite municipales. Mais la situation est complètement bloquée et peut devenir explosive …ou trop désespérante pour certains membres du personnel. Deux candidats au poste de maire se sont déclarés : M. Botbol, qui se déclare dans la filiation de M. Brasselet et Mme Lemaitre. Comme je l’ai déclaré lors de la réunion du 2 juillet : « En matière de politique municipale Sainte Luce présente une situation particulière : il y a de nombreuses associations, de nombreux militants de gauche sont engagés dans ces associations, mais sans avoir de carte dans un Parti politique. M. brasselet s’est toujours présenté comme apolitique, et il y a partiellement réussi, puisque plusieurs élus de sa majorité sont plutôt de sensibilité de gauche. Dans la situation actuelle de crise de la municipalité, la candidature de Mme Lemaitre est dangereuse, car elle reprend le même positionnement que celui de M. brasselet (son numéro deux, M. Myran, a une sensibilité tiers-mondiste et de gauche), tout en se démarquant de lui sur ses méthodes. C’est le ‘coup’ de la rupture dans la continuité et de l’ouverture, digne de Sarkozy !
Dans ces conditions, ce serait une erreur de présenter une liste DE PARTIS (encore moins d’un parti). Il faut un programme largement partagé par la mouvance de gauche et les associations, et une liste représentative de cette diversité associative lucéenne. »La réunion du 2 juillet :
Le courant de LUCIDE a fait des propositions : « C’est pourquoi, notre association en son assemblée générale du 27 juin dernier, a émis le souhait de participer, à un groupe de travail rassemblant PS/Verts/Citoyens/associations… pour dans un premier temps :
échanger nos idées, et débattre de nos différentes conceptions de la démocratie participative (nous préférons le terme démarche participative), du développement durable…afin de valider que nous sommes bien sur les mêmes longueurs d’onde, notamment en matière de gouvernance.
définir ensemble les modalités et les critères de désignation de ceux et celles qui conduiront ce projet novateur.
Ce n’est qu’après cette première étape, que notre association déterminera si elle s’impliquera ou non, dans la construction du projet municipal qui est présenté ce soir. » (Roselyne Durand)
Ensuite, « nous proposons une vaste opération de démocratie participative : organisons des groupes de travail pour déterminer nos grands axes sur les différents thèmes municipaux. Puis prenons le contact avec les associations et les personnalités (pourquoi pas en organisant de petites réunions), pour élaborer un programme adapté à la réalité Lucéenne et dégager les personnes susceptibles d’être sur la liste. Les deux choses sont inséparables.
Cette proposition suppose qu’il n’y ait pas de place pré-attribuée aux Partis politiques. Cela ne veut pas dire que nous sommes hostiles aux partis politiques. Nous souhaitons leur apport et leur participation au processus. Et tout naturellement, certains militants de partis s’affirmeront comme animateurs de ce travail et seront sur la liste. Mais la priorité est bien de former une équipe représentative de la diversité lucéenne, ayant la volonté de s’engager dans un travail d’équipe municipale.
En ce qui concerne la tête de liste, on a bien enregistré la désignation de Bernard Aunette comme ‘premier des socialistes’. Mais il y a peut être d’autres candidats. Aussi, nous proposons qu’un groupe de travail définisse les critères et la procédure de sa désignation. » (Patrick Cotrel).Le PS semble avoir un peu infléchi sa position : il déclare avant tout vouloir l’union comme condition indispensable de la victoire. Il dit être ouvert à toute discussion sur la composition de la liste et ne pas avoir de « pré liste » déjà constituée. En fin de réunion, Pascal Isidore a déclaré que les rédacteurs et responsables qui se dégageraient des groupes de travail thématiques devraient naturellement se retrouver sur la liste. Par contre, la situation ne semble pas avoir évolué sur la tête de liste, le nombre d’adjoints PS et l’animation globale de la campagne.
La suite : La proposition de LUCIDE pour une première rencontre exploratoire semble être acceptée. Il est très important qu’elle débouche sur une acceptation du processus de démocratie participative pour le contenu du programme, de la composition de la liste et des adjoints. Il faut également une acceptation d’un processus de définition des critères et d’une procédure de désignation de la tête de liste permettant à chacun de sortir la tête haute, et au candidat de bénéficier d’une réelle légitimité pour mener la campagne.
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