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La Région reçoit le Conseil National de la Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie (CNFPTLV)
9 mai 2007, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Apprentissage - #Format. Profession.Le Conseil National de la Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie (CNFPTLV) est une assemblée consultative à laquelle le gouvernement soumet, pour avis, toute loi ou décret concernant la formation professionnelle ou l’apprentissage. Il peut également s’auto saisir de tout dossier concernant les mêmes sujets et émettre des avis.
J’y représente le Conseil Régional des Pays de la Loire et participe au bureau de cette assemblée.Cette séance plénière du CNFPTLV s’est déroulée le 25 avril dans l’hémicycle du Conseil Régional des Pays de la Loire.
Des questions classiques ont été débattues : agrément de Centres de Formation d’Apprentis nationaux, d’organismes collecteurs de taxe d’apprentissage ou de fonds d’assurance formation, règles de gestion du Fonds Unique de Péréquation de la taxe d’apprentissage, …
En outre, un rapport du Directeur national de l’AFPA (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes = plus important organisme de formation professionnelle continue dont les formation qualifiantes viennent d’être régionalisées) a donné lieu à un débat animé autour des futures relations entre l’AFPA et chaque Région à partir de 2009 : subventions ? appels à projets ? délégation de service public ?
Les Régions ont nettement indiqué que la subvention paraissait contraire au droit européen et qu’elles n’entendaient pas se dessaisir de leur responsabilité directe d’un « Service Public Régional de Formation Professionnelle Continue » à construire et animer.Enfin, comme à chaque fois que la plénière se déroule en Région, j’ai pu exposer les orientations et réalisations du Conseil Régional des Pays de la Loire en matière de Formation Professionnelle et d’Apprentissage (article à venir sur le bilan à mi mandat). Cela a donné lieu à un débat intéressant avec les représentants des autres régions et des partenaires sociaux.
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Naissance
8 mai 2007, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursIl n’a pas eu la patience d’attendre le résultat de l’élection présidentielle !
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PREMIERS SIGNES
8 mai 2007, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursAprès l’annonce des résultats, et immédiatement après avoir prononcé un discours de rassemblement invitant tous les français à se mobiliser derrière lui, Nicolas Sarkozy s’est enfermé au Fouquet’s avec ses amis tels Johnny Halliday…Ce même Johnny Halliday qui s’empresse de dire qu’il va revenir en France, puisque son ami Nicolas Sarkozy va baisser les impôts pour les plus riches (« bouclier fiscal » baissé à 50%)…
Et aujourd’hui, Nicolas Sarkozy fait une retraite (après une campagne aussi longue, cela peut se comprendre) … en Méditerranée sur un yacht de 60 mètre et 17 hommes d’équipage appartenant à son ami le richissime Vincent Bolloré.
Ira-t-il en Corse du Sud dans la villa de son ami Christian Clavier ? Mystère ! Mais un corridor aérien est d’ores et déjà établi…Il serait intéressant de savoir si les gens modestes qui ont voté Sarkozy considèrent que ce sont des signes qui leur sont destinés …..
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Présidentielle : Les résultats du second tour à Sainte-Luce
8 mai 2007, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-LuceAlors que l’ensemble des français a donné une nette préférence à Nicolas Sarkozy (53%), les électeurs lucéens se sont majoritairement prononcés en faveur de Ségolène Royal : 56,54%. Tous les bureaux de vote lui ont donné un net avantage (de 51,16% pour le bureau N°2 à 65,05% pour le bureau N°3), excepté le bureau N°6 qui ne lui a accordé que 44,71% des suffrages.
Premiers constats :
contrairement à l’ensemble national, les Lucéens ont un peu moins voté qu’au premier tour et les votes nuls ont augmenté. Au total il y a eu 279 votes exprimés en moins ;
les votes en faveur de François Bayrou assez nombreux au premier tour (près de 22%) se sont majoritairement reportés sur Ségolène Royal, le vote blanc ou l’abstention au second tour.
Commentaire plus général :
Dans les grandes échéances nationales, la gauche a gagné lorsqu’elle a su rassembler largement et créer un large mouvement d’entraînement de toutes ses composantes, par l’élaboration commune et préalable d’un projet. Ce fut le cas en 1981, ou plus près de nous en 1997 ou aux régionales de 2002.
Mais au lieu de comprendre cette leçon de l’échec de 2001, le PS a développé la nécessité du « vote utile », bien servie par le matraquage des sondages. Encore une fois, il a tenté de « ramasser la mise seul ». Cela a eu pour effet de favoriser l’émergence du pôle UDF et de déplacer tout le vote vers la droite au premier tour. Mais cette stratégie rencontre une limite : l’absence de réserve au second tour. Et elle pose un problème fondamental : est-il possible d’être un allié du PS sans se faire vampiriser à la première occasion ?
Toutes ces questions devront être débattues collectivement pour parvenir à un renouveau du projet de la gauche et des écologistes.Dans l’immédiat :
La séquence électorale n’est pas terminée. Il faut encore mener la bataille des législatives en essayant de resserrer les rangs de la gauche et de tirer le meilleur parti de la tentative centriste, si chaque parti de gauche veut jouer le jeu collectif.
Il me semble que les Verts de Loire Atlantique sont prêts à s’engager dans cette direction, s’ils trouvent des partenaires ayant la même volonté. -
Centrales nucléaires : un débat « chaud » !
4 mai 2007, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableDans un communiqué en date du 3 mai, le réseau « Sortir du nucléaire » remet les pendules à l’heure suite aux approximations et inexactitudes entendues lors du débat Royal/Sarkozy. Et vendredi, la conférence internationale sur le réchauffement climatique (le GIEC) déconseillait l’augmentation du nucléaire parmi ses préconisations.
Lors du débat Royal/Sarkozy, la construction d’une centrale prévue à Flamanville a créé polémique. Ce nouveau Réacteur à Eau Pressurisée (EPR) qui représente une légère amélioration des centrales existantes est dit de « troisième génération », en attendant une « quatrième génération » qui devait mettre en œuvre des technologies complètement nouvelles.
Or, lors du débat, Nicolas Sarkozy a prétendu que l’EPR était de quatrième génération. Comme le dit Sortir du nucléaire, « Cette incompétence est d’autant plus surprenante que c’est M. Sarkozy, lorsqu’il était ministre de l’économie en 2005, qui a lancé le projet EPR, dit de 3ème génération, que M Sarkozy croit être de 4ème génération. »
Et il ajoute : « Le nucléaire représente 78% de l’ELECTRICITE produite en France, mais il ne couvre finalement que 17% de l’ENERGIE consommée dans l’hexagone. Le nucléaire représente d’ailleurs à peine 2% de l’énergie consommée sur la planète, ce qui en fait une énergie marginale (bien que le risque nucléaire soit, lui, maximal).
_ Le chiffre de 50% avancé par M. Sarkozy ne correspond tout simplement à rien.(…)
Le chiffre de 17% avancé par Mme Royal correspond à la part du nucléaire dans l’énergie consommée en France et non dans la production d’électricité.
_ Le trio pétrole/gaz/charbon couvre environ de 70% de l’énergie consommée en France (pétrole 45%, gaz 21%, charbon 4%).
_ Contrairement à ce qui est souvent dit, le nucléaire ne représente finalement qu’une petite part de l’énergie consommée en France car il ne peut répondre qu’à des besoins précis et limités.
_ C’est pour cela que la facture énergétique française (sans même compter la facture nucléaire) a doublé en 3 ans : le nucléaire ne protège pas la France de l’envolée du prix de l’énergie... mais il fait par contre courir un véritable risque à l’ensemble du pays (en cas d’accident nucléaire)
_ De plus, la facture nucléaire s’annonce elle aussi très lourde (démantèlement des installations, gestion des déchets) : plusieurs centaines de milliards d’euros.
_ En résumé, le nucléaire est une énergie trop marginale pour pouvoir protéger la France de la montée du prix de l’énergie, et le nucléaire s’avère finalement une très mauvaise affaire financière pour la France. »On peut aussi ajouter que l’uranium des centrales nucléaires est intégralement importé et que les gisements mondiaux sont limités.
Sur ce même débat, ce vendredi 4 mai, le GIEC rendait publiques ses préconisations par rapport au réchauffement climatique : après avoir souligné que ce réchauffement n’en est qu’à son tout début et qu’il est plus rapide que prévu, il incite à prendre des mesures de toute urgence. Parmi ces mesures, ont trouve les économies d’énergie (isolation des bâtiments, diminution des déplacements, …) et la taxation des émissions de gaz à effet de serre (CO2 émis lors de l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz).
Par contre, il déconseille l’augmentation du recours à l’énergie nucléaire qui ne représente qu’une petite partie de la production d’énergie mais mobilise des investissement très important qui seraient mieux utilisés pour développer les économies d’énergie et la recherche sur les énergies renouvelables. La raison de cette défiance tient aussi aux risques de cette filière et à l’incapacité d’élimination des déchets qui restent hautement toxique pendant des milliers d’années.
Pour toutes ces raisons, il n’y a donc pas d’hésitation : le programme de Ségolène ROYAL représente une avancée par rapport aux défits vitaux de notre temps, et celui de Nicolas Sarkozy est dangereux.
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