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Pour le chronobus, pour développer les transports en commun
12 juin 2011, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Développement Durable - #Nantes MétropoleDans un message envoyé sur ce blog , M. « jbab » tombe le masque : il est contre le chronobus et sans doute contre les transports en commun. Cela donne un nouvel éclairage sur la nouvelle association « slupcv » qui prétend défendre le « cadre de vie des lucéens ».
Pour voir ce message, cliquer ici
Pour sa « démonstration », il se livre à un soit-disant calcul :qui compare un abonnement donnant droit à un nombre illimité de voyages avec le prix d’un simple aller-retour quotidien en voiture,
qui ne prend pas en compte le prix du pass annuel, qui est plus avantageux que 12 fois le pass mensuel,
qui ne prend pas en compte la réduction de 20% sur l’abonnement du second enfant,
qui ne prend pas en compte la prise en charge de 50% de l’abonnement par l’employeur pour les salariés,
qui ne prend pas en compte l’augmentation structurelle que le prix des carburants va subir dans les années à venir, ni le coût du stationnement,
qui ne prend pas en compte l’amortissement et l’entretien du véhicule.
Il va sans dire que cette « démonstration » tombe complètement à plat. Mais le positionnement anti transports en commun (et anti construction de nouveaux logements sur le site internet) est très marqué politiquement : il y a une évidente tentative de profiter d’une inquiétude compréhensible des riverains pour préparer un projet politique très à droite.
Car si on se place du point de vue de l’intérêt général, nous n’avons pas le choix.
Nantes Métropole est une agglo ; qui continue à attirer de nouveaux habitants. Il faut leur offrir des logements et ne pas les renvoyer à 30 ou 50 km où ils n’auront d’autre choix que la voiture pour tous leurs déplacements (et ils viendront accroître les embouteillages aux portes de l’agglo.). Notre commune prend sa part ; Thouaré aussi.
Mais si nous ne voulons pas être étouffés par les embouteillages, il faut absolument faire une offre de transport en commun attractive, rapide et fréquente. Sans parler de la nécessité de réduire la circulation automobile pour des raisons de santé (voir le développement très important des allergies dues à la pollution atmosphérique) et de préservation du climat (gaz à effet de serre).C’est cette offre alternative à la voiture individuelle que nous proposons avec le chronobus, même si cela implique de partager un peu notre espace.
Un dernier point qui me concerne personnellement : s’il suivait un petit peu l’actualité, M. « jbab » saurait que je ne suis plus Conseiller régional depuis plus d’un an !
titre documents joints :- MessageJbab (PDF - 4.3 ko)
Il y a 8 message(s) de forum -
Le futur plan de circulation de Sainte-Luce
4 juin 2011, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Développement DurableLe futur plan de circulation de Sainte-Luce, qui va accompagner l’arrivée du chronobus peut être résumé par le schéma suivant :
Pour télécharger ce plan, cliquer ici
Le Chronobus traversera Sainte-Luce à partir de septembre 2013 pour aller de la Souillarderie (Nantes) à Thouaré. Rappelons que le Chronobus est un bus rapide et cadencé : un bus toutes les six minutes en heure de pointe, un service de 5h à minuit et l’assurance d’un voyage rapide et régulier, 25 minutes pour se rendre à Nantes (Chronobus + tramway) contre 40 minutes aujourd’hui. 10 000 voyageurs par jour devraient emprunter ce nouveau mode de déplacement (contre moins de 5 000 aujourd’hui).
Pour que cela soit possible, il faut donner une priorité au ChronBus et aux circulations piétonnes et cyclistes en centre ville : le flux de transit sera interdit en centre ville et incité à emprunter la Route de Paris et l’A811.
Le Chronobus, ce sera aussi une nouvelle organisation du centre-ville (sur l’axe principal, de la rue du 8 mai à la rue du Stade) : la rue Jean-Moulin, l’axe historique de Sainte-Luce, ne sera plus une voie de transit. D’où un nouveau plan de circulation qui va non seulement accompagner mais précéder de quelques mois la mise en service du Chronobus (voir plan).
L’organisation du cœur de ville répondra aux principes suivants : les véhicules venant de Nantes ou de Thouaré seront incités à emprunter la route de Paris ou le périphérique via des itinéraires jalonnés.
Mais pour faciliter les déplacements à l’intérieur de la commune (qui ne pourront plus traverser le centre ville), des raccourcis entre certains quartiers vont être créés : ce sera le cas entre la rue d’Anjou et le Hameau du Maine, entre la rue du Patisseau et l’allée des Moignies, entre la rue de la Loire et la rue Kazimierz/Dolny, mais à vitesse très réduire, de façon à décourager le transit. Enfin, les rues de la Cadoire et de la Gagnerie seront alignées avec la création d’un giratoire rue Louis Gaudin.
Bien entendu, pour éviter que le flux de transit soit simplement transféré sur les différentes possibilités de liaisons inter quartiers, une baisse générale de la vitesse des véhicules devra être obtenue, non seulement par des limitations de vitesse, mais aussi (et surtout) par des dispositifs de ralentissements.Les automobilistes pourront se rendre dans le centre-ville ou à proximité, en venant de l’ouest ou de l’est, afin notamment d’accéder aux commerces et services, mais ne pourront pas le traverser via la rue Jean-Moulin comme c’est le cas aujourd’hui. Des boucles de contournement faciliteront l’accès au centre-ville et aux commerces. Le centre-ville de Sainte-Luce va donc changer de nature : l’axe de passage ouvert aux automobiles deviendra progressivement un cœur de ville apaisé, traversé par le Chronobus et plus accessibles aux piétons et aux vélos.
titre documents joints :- PlanCirculationSL (PDF - 414.9 ko)
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Futur plan de circulation à Sainte-Luce
Lettre à un riverain
4 juin 2011, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Développement Durable - #Nantes MétropoleDans la période actuelle, nous avons de nombreux contacts avec des lucéens inquiets d’un changement qu’ils ne connaissent pas encore, affolés par des bruits de toutes sortes.
A toutes et tous, je pourrais leur faire la réponse suivante.(...)
Vous réagissez fortement à l’annonce des modifications futures du plan de circulation parce que vous craignez de voir plus de circulation près de chez vous, rue de la Nobilière.
Je comprends parfaitement cette inquiétude qui est naturelle. De la même façon, des habitants du petit Chassay ont la même crainte du fait de l’ouverture de la rue Dolny sur la rue de la Loire, ou les riverains de l’allée des Passereaux et de la rue du Patisseau du fait de l’ouverture entre la rue du Patisseau et l’allée des Moignies, ou des habitants du Hameau du Maine du fait de l’ouverture entre la rue d’Anjou et le Hameau du Maine.
Imaginer un changement brutal de son cadre de vie n’est pas facile, même si des changements ont, de toute façon, lieu jour après jour, et s’ils seront finalement bien plus importants si on ne fait rien.Pendant des décennies, aucune prévision n’a été sérieusement faite pour imaginer l’avenir : tous les lotissements sont en cul de sac et tous les flux sont ramenés sur l’axe central, qu’ils concernent le transit pur ou des déplacements internes à la commune. Et même les travaux récents (entrée Ouest, rénovation des HLM allée des Colibris, immeubles place jean Drouet, …) ont systématiquement ignoré toute possibilité de penser un autre plan de circulation. En conséquence, chaque mois, le flux automobile qui traverse Sainte-Luce est plus important (y compris par l’axe Cadoire-Nobilière), et si rien n’est fait nous serons noyés sous ce flux, avec une ville défigurée, stressée par ce flux, avec une convivialité disparue.
Aujourd’hui, nous voulons retrouver la convivialité de notre ville, en particulier du centre ville, tout en offrant un transport en commun plus rapide et performant (fréquence élevée, régularité, rapidité et même amplitude horaire que le tramway). Cela rend indispensable l’ouverture de liaisons inter-quartiers, mais avec une baisse générale des vitesses, seule capable de refouler le flux de transit.
Cela nous oblige à naviguer au milieu des intérêts particuliers et des craintes individuelles. Mais un seul objectif nous guide : l’intérêt général pour aujourd’hui et pour demain.
Pendant le mois qui nous sépare de l’été, où le projet devra être finalisé, nous restons disponibles pour expliquer ce plan de déplacements et recueillir d’éventuelles suggestions d’aménagements de détail dans le cadre des orientations fondamentales de ce plan. C’est à ce titre que des réunions de quartier sont organisées et que nous tenons des permanences en mairie.
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« un Chronobus d’intérêt général »
3 juin 2011, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Déplacements - #Développement Durable - #Nantes MétropoleBernard Aunette, maire de Sainte-Luce-sur-Loire et vice-président de Nantes métropole souhaite rappeler les enjeux du Chronobus et le pourquoi du plan de circulation :
Le Chronobus est un projet d’intérêt général. C’est une évidence qu’il est pourtant essentiel de rappeler.
Durant deux décennies, les Lucéens ont appelé de leurs vœux un transport collectif rapide et performant, afin d’être réellement reliés au centre de Nantes et donc au reste de l’agglomération.
C’est l’un de nos engagements politiques.
Cette attente et cet engagement vont devenir une réalité dans deux ans.
Ce sera un plus pour les Lucéens, pour les jeunes qui aujourd’hui empruntent des bus bondés pour aller au lycée ou la fac, pour ces employés qui hésitent à prendre le bus car ils doivent partir trop tôt ou revenir trop tard, pour les personnes âgées qui veulent aller voir plus souvent leurs enfants ou petits enfants qui habitent dans l’agglomération.
Le Chronobus est destiné à RENDRE SERVICE aux Lucéens !
Il est indispensable : la Ville grandit, avec presque 2 000 nouveaux Lucéens. L’agglomération se développe. D’ailleurs, si nous avons tous choisi de vivre à Sainte-Luce, c’est aussi pour sa proximité avec Nantes et ses activités, pour ses axes de transports.
Cet aménagement d’intérêt général a été décidé par Nantes métropole, qui est en charge de l’organisation des transports sur l’agglomération, à la demande de la Ville de Sainte-Luce. Car Nantes métropole, c’est nous. C’est une décision d’aménagement du territoire, d’organisation de la vie collective, qui a été prise depuis plus d’un an. Elle relève de notre responsabilité d’élus. C’est le temps politique.
Le Chronobus est indispensable pour réussir l’avenir de Sainte-Luce, dont le mode d’organisation ne peut plus reposer sur un axe principal ouvert à la circulation qui ne fait que traverser la ville sans s’y arrêter. Cet axe central risque de s’asphyxier si un mode de transport performant n’est pas mis en place.
Pour réussir le Chronobus, un plan de circulation des automobiles est nécessaire. Certes, le Chronobus permettra à de nombreux Lucéens de laisser leur voiture au garage. Mais pour les autres, il faut organiser les déplacements, tout en permettant l’accès au centre-ville et à ses commerces, un centre-ville qui deviendra plus agréable et plus attractif.
Nous présentons actuellement ce plan de circulation lors de réunions de proximité, avec des techniciens de Nantes métropole. Le but est d’en expliquer le principe, mais aussi de recueillir les avis et les remarques des habitants, de faire évoluer le projet. C’est le temps de la proximité. Nous avons souhaité d’abord rencontrer personnellement les personnes les plus impactées avant de présenter les principes du plan de circulation lors d’une réunion publique jeudi 30 juin à 19h à Ligéria. Avant de diffuser des plans ou rédiger des articles, nous souhaitons un contact direct. Il était attendu ! Le projet sera ensuite affiné, discuté, sachant que l’enquête d’utilité publique liée aux travaux n’interviendra que début 2012.
Aujourd’hui, alors que des Lucéens s’interrogent légitimement ou s’inquiètent des changements que va connaître leur commune, je souhaite donc rappeler quelques principes :
Le Chronobus est un projet d’intérêt général, indispensable pour le devenir de la commune.
Le plan de circulation est un dispositif d’accompagnement du Chronobus, destiné à la fois à en garantir son bon fonctionnement mais aussi à faciliter la vie quotidienne des habitants. Il est actuellement présenté aux habitants et sera discuté avec eux.
Je suis personnellement très attentif aux remarques, aux questions et aux inquiétudes.
Comme tous les Lucéens, je suis attaché à la qualité de vie de la commune.
J’ai été élu comme maire pour garantir cette qualité de vie ET pour préparer le devenir de la commune, pour assurer les transitions nécessaires à la vie collective d’aujourd’hui et de demain.
Avec mes collègues du conseil municipal, nous sommes élus pour assurer une mission d’intérêt général, qui est davantage que la somme des intérêts particuliers
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A propos de l’antenne téléphonique
30 mai 2011, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Développement DurableDans un message, "democratie44172" écrit : "Serait il possible de savoir qui avait donner l’accord initial de la construction de cette antenne il m’a été soufflé que l’autorisation avait été donné par la mairie de Ste Luce pouvez vous me le confirmer et si la réponse est positive le contribuable va devoir payer maintenant cette erreur de casting"
Soyons précis !
Dans la législation actuelle, pour édifier une antenne de téléphonie mobile, nul n’est besoin de déposer une demande permis de construire : une simple déclaration préalable de travaux (acceptée par défaut de réponse sous délai d’un mois !) est nécessaire.
Mais s’agissant de l’implantation d’une antenne sur un terrain appartenant à l’Etat (Réseau Ferré de France), la déclaration préalable ne concernait pas la commune, mais la Préfecture !
La Préfecture a transmis la déclaration préalable à la Mairie. Et le Maire a répondu que les riverains devaient être informés et consultés. Malheureusement, cet avis n’a pas été suivi d’effet et l’absence de réponse de la Préfecture a valu autorisation.Mais pour être très objectif, la Préfecture a ensuite soutenu les riverains et la Mairie dans toute la suite des évènements. Elle a organisé 4 réunions de concertation entre les riverains, la Mairie et Orange (sans succès). Elle a refusé d’envoyer la force publique pour imposer l’implantation de l’antenne Orange (qui, officiellement, était dans son droit). Elle a continuellement accompagné la Mairie par ses conseils et ses avis auprès du ministère de l’environnement.
Finalement, la Mairie a été amenée à faire une première proposition d’implantation sur un terrain municipal, en haut de la route des Sables, près de la voie ferrée. Pour débloquer la situation, elle a proposé de participer aux frais d’installation de la dalle de béton.
Au total, ce lieu n’intéresse pas Orange, mais semble correspondre aux besoins des 3 autres Opérateurs de téléphonie mobile (Bouyghes, SFR et Free). Les négociations sont en cours pour l’aide municipale et le montant des loyers des Opérateurs.
Pour ce qui concerne Orange, l’antenne sera située sur un terrain appartenant à la "Nantaise des Eaux". La participation de la commune aux frais d’installation sont en cours, mais seront dans le même ordre de grandeur que pour les 3 autres opérateurs (pour qu’il n’y ait pas "distorsion de concurrence").Bien sûr, la commune va devoir dépenser un petit peu d’argent dans cette affaire. Mais nous sommes maintenant positionnés comme interlocuteurs incontournable par les quatre opérateurs. Et nous allons, par exemple, pouvoir obtenir que les opérateurs fassent procéder, par un expert indépendant, à des mesures de rayonnement dans différents endroits de la commune (déterminés par la municipalité).
Au total, nous pensons avoir pleinement joué notre rôle de soutien et de protection de nos concitoyens dans cette crise, et de nous positionner pour pouvoir continuer à le faire.
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