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Crise et crises …
26 novembre 2010, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableOn entend parler abondamment de la crise (financière) : les banques étaient hier au bord de la faillite, et ce sont les Etats aujourd’hui. Mais on parle moins des deux crises qui sont pourtant très menaçantes pour la majorité des gens.
La crise sociale, tout d’abord : un sondage BVA évoqué par Ouest-France du 25 novembre indique que plus des deux tiers des français n’ont pas vu leurs revenus augmenter depuis 2 ans.
La crise climatique, ensuite : le même N° de Ouest-France nous indique :
« CO2 : les météorologues très inquiets
Les niveaux de dioxyde de carbone et de méthane atteignent des records, malgré le ralentissement économique. »
La teneur de l’atmosphère en CO2 a augmenté de 38% depuis 1750 et ces 10 dernières années, l’augmentation a encore été plus forte : + 1,8% par an.
Quant au méthane (dont le pouvoir d’effet de serre est 100 fois supérieur au CO2), sa présence dans l’atmosphère a augmenté de 160% depuis la révolution industrielle. Pourquoi ? Cela témoigne d’un phénomène connu et prévu : le réchauffement général est déjà à l’œuvre et provoque la fonte des terres gelées qui enferment de grandes quantités de méthane (le permafrost). Cela accentue encore l’effet de serre et le réchauffement …Au total, la menace climatique s’accentue et fait peser de graves incertitudes sur la survie, à terme, de la très grande majorité des espèces vivantes. Car le phénomène ne s’arrête pas facilement : le CO2 met 100 ou 200 ans à disparaître et le réchauffement général a l’allure d’un paquebot : pour le faire stopper, il faut ramer très longtemps en sens inverse. Et l’humanité n’a pas encore commencé à ramer !
Quel lien y a-t-il entre ces différentes crises ?
C’est certainement le pouvoir absolu laissé à la logique libérale et de la recherche du profit maximum de quelques uns, au détriment de l’intérêt général. Mais malheureusement pour la grande majorité, ce sont ces gens qui sont au pouvoir en France (et dans beaucoup d’autres pays).Une chose est certaine : pour obtenir un réel changement, la lutte devra se mener sur tous les fronts à la fois.
contre la logique libérale, pour la prédominance de l’intérêt général et la démocratie ;
contre les inégalités sociales et économiques, la pauvreté et la misère dans le tiers monde ;
pour la sauvegarde de la vie sur la planète par une réduction rapide et forte des dégagements des gaz à effet de serre et l’économie des ressources naturelles.Il y a 0 message(s) de forum -
Pourcentages ...
14 novembre 2010, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne régionale 2010Ces derniers jours, on entend parler de la création du nouveau parti écologiste qui, aux dernières nouvelles s’appellera « Europe Ecologie- les Verts ».
Les médias nous informent que 85% des Verts ont approuvé cette fusion par référendum. Mais ce qui n’est pas dit, c’est que le taux de participation a été de 51%. Ce qui veut dire que seuls 43% des adhérents Verts ont effectivement approuvé cette fusion. On est donc loin d’une approbation massive que les 85% laissent supposer. De plus, moins de la moitié de ces adhérents ont fait la démarche gratuite (il ne leur est pas demandé de payer une double cotisation) d’adhérer au processus de fusion.
Du côté d’Europe Ecologie, les choses sont difficilement comparables, puisqu’il ne s’agit pas d’une organisation à proprement parler : pas d’élection des dirigeants, pas de vote des orientations et positions politiques, … Cependant, les militants qui ont confirmé leur adhésion par une cotisation (taux unique à 20€) représentent une minorité de ceux qui avaient signé l’appel initial.
Au total, l’organisation fusionnée compte aujourd’hui moins d’adhérents que l’ancien parti des Verts.Comment expliquer cette situation ?
On peut penser que cette fusion est approuvée très largement dans son principe et en tout cas ne provoque pas d’opposition déclarée. Mais elle suscite beaucoup de méfiance :
parce que beaucoup de militants ont été déçus par l’absence de démocratie interne dans Europe Ecologie ;
parce qu’il y a beaucoup d’interrogations sur le positionnement politique de l’organisation fusionnée : un parti politique ne peut pas se borner à ne parler que d’écologie (ce qui fait l’accord de tous), mais il doit se positionner sur tous les autres sujets politiques (fiscalité, questions sociales, économiques, de politique étrangère, de sécurité, …). Et la cacophonie à propos de la réforme des retraites ou des alliances politiques ne rassure pas.Même si la fusion est formellement faite, le rassemblement des écologistes est loin d’être terminé !
Comme quoi, on peut faire dire beaucoup de choses différentes aux pourcentages.
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Notre Dame des Landes : quel bilan pour les Verts à la Région ?
12 novembre 2010, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Conseil régional - #DéplacementsLa Région s’est engagée à financer la construction du futur aéroport. Et pourtant, Europe Ecologie avait fait de cette question le thème central de sa campagne du premier tour des élections régionales.
Comment comprendre cette contradiction ? Ce qui revient à faire le bilan de la stratégie de confrontation avec le PS que Europe Ecologie Pays de la Loire (menée par les Verts nantais) a développée durant toute cette séquence.
Pour lire l’article, cliquer ici
titre documents joints :- BilanNDDL_Verts (PDF - 13 ko)
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Mouvement social : la détermination demeure
11 novembre 2010, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiOui, ce samedi 6 novembre, tout le monde savait que la loi sur les retraites serait promulguée.
Erreur de stratégie de l’intersyndicale qui aurait dû durcir le mouvement par une grève générale plus tôt, comme l’affirme FO ?
Quoiqu’il en soit, malgré ces questions et malgré cette impossibilité à faire reculer le pouvoir, nous fûmes nombreux dans les rues de Nantes à braver la pluie.Entre 25 000 (CFDT) et 43 000 (CGT) : ce que les médias et le gouvernement présentaient comme un déclin de la mobilisation ou le dernier soubresaut du mouvement social vaincu avait valeur d’affirmation du mécontentement et d’avertissement.
Que Sarko se le dise ! Toute nouvelle atteinte à notre système de protection sociale verra se dresser un mouvement qui pourrait ne plus être aussi calme et responsable.
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Le mouvement social contre la « réforme » des retraites
5 novembre 2010, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLa manifestation du 28 octobre a réuni un peu moins de monde – vacances scolaires obligent. Mais le niveau de mobilisation était encore très fort. Cela traduit un profond mécontentement qui ne se limite pas à la question des retraites.
Une mobilisation inédite
De par sa durée et son ampleur, ce mouvement mérite qu’on s’y arrête.
Les manifestations ont fait exploser les compteurs (malgré les tripatouillages du pouvoir) : la mobilisation contre le CPE a largement été dépassée.
D’autre part, l’ambiance des manifestations et les formes d’actions sont, elles aussi, inédites :
on a pu voir de nombreux panneaux et banderoles « spontanées » et artisanales, sortant des traditionnelles banderoles syndicales au cours de ces manifestations ;
on a pu voir, tout au long de ce mouvement, des formes originales d’actions permettant de « marquer » et d’attirer l’attention, sans trop perdre d’argent : il y a une large conscience qu’on n’est pas à la veille d’une grève générale insurrectionnelle et qu’il faut durer pour faire vivre le mouvement.
Nous ne sommes pas en présence d’une révolte spontanée et irraisonnée ; mais tout ceci est la marque d’une profonde mobilisation et d’un profond mécontentement.
Ce mouvement n’est pas vaincu ; car personne n’était prêt à faire monter la violence ou les blocages impopulaires, face à ce pouvoir des riches qui refuse le dialogue pour protéger les intérêts de sa caste et qui aurait peut-être souhaité une confrontation plus dure.Mais ce gouvernement va rester durablement impopulaire et discrédité. La manifestation de samedi prochain (6 novembre) va être intéressante à observer.
Mais quoiqu’il en soit, l’avertissement est clair : toute nouvelle atteinte aux acquis sociaux rencontrera la même opposition, et peut-être même encore plus.
Et quoiqu’il en soit, rendez-vous est pris pour 2012 … si toutefois le PS n’a pas la tête qui enfle démesurément, comme trop souvent, et s’il est capable d’écouter et de s’ouvrir aux autres !En attendant, soyons nombreux à la manifestation de samedi (à Nantes à 15h00) !
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