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A propos du "mariage pour tous"
4 février 2013, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursSi on regarde de près les motivations des manifestants hostiles au "mariage pour tous", au-delà des slogans officiels très contrôlés par la hiérarchie catholique, on peut souligner deux points principaux :
Cette manifestation d’hostilité au mariage de personnes de même sexe frôle souvent l’homophobie. Au moment du débat sur le PACS, on constatait la même hostilité, fondée sur les mêmes ressorts. Et ce sont les même dirigeants qui, aujourd’hui, disent vouloir en rester au PACS, et même l’améliorer si nécessaire ;
Mais on peut surtout constater un refus de la possibilité d’adoption et de l’aide à la procréation médicalement assistée.
Et cela, au nom de la nature et du lien biologique entre parents et enfants.
Si on regarde tout cela avec un peu de recul, on perçoit rapidement que ces arguments des liens "naturels" et biologiques sont déjà dépassés par la réalité de ce qui se passe tous les jours dans notre société (et pas toujours aussi prégnants dans d’autres civilisations, où les enfants sont plus "collectivisés").
Le cadre « idéal » d’un père, une mère et un enfant (PME) n’est plus vraiment la norme aujourd’hui, car :Le nombre de divorces fait que la famille recomposée et la famille monoparentale sont tout aussi courantes que l’idéal « PME » ;
Certaines de ces familles recomposées sont homoparentales ;
La procréation médicalement assistée est possible pour les couples stériles par apport externe d’ovocytes, de spermatozoïdes ou des deux, rompant ainsi le lien biologique ;
L’adoption, qui rompt tout lien biologique entre parents et enfants, est reconnu et acceptée depuis très longtemps ;
L’adoption par un parent célibataire est accepté, sachant qu’elle peut aboutir à une homoparentalité.
Dans ce contexte, l’accès à la procréation médicalement assistée par des femmes homosexuelles n’a rien d’extraordinaire. Par contre, il n’est pas question de légaliser le phénomène des "mères porteuses" ; et lorsque tel personnage explique qu’entre vendre ses bras à une entreprise et vendre son ventre, il n’y a pas de différence, on voit bien qu’il n’a aucune expérience de chacune de ces situations !
Mais, s’il n’est pas question de parler d’un droit à avoir un enfant, il faut absolument préserver le droit des enfants à vivre leur situation, quelle qu’elle soit, comme normale, et à ne pas se sentir stigmatisés parce que leur famille ne ressemble pas au modèle « PME » idéologisé par les milieux traditionalistes.
Le 26 janvier : Jacques Ricot oublie le sexe et les enfants
Dans une tribune publiée en page nationale dans "Ouest-France", mon ami Jacques Ricot endosse le rôle du porte-parole des anti-mariage-pour-tous. Son intervention appelle quelques remarques.
Il réduit le souhait de deux personnes de même sexe de reconnaissance de leur union à une simple "volonté de contracter un engagement" à laquelle on pourrait proposer une simple "union civile".
Mais c’est déjà le cas avec le PACS. Ce que le mariage ajoute, c’est la reconnaissance de l’amour, avec sa composante sexuelle et son désir de pérennisation (pouvant se traduire par un désir d’enfant).
Dans la suite de son texte, il idéalise le modèle ‘PME’ et oublie la réalité des familles recomposées (éventuellement homoparentales) et monoparentales qui sont de plus en plus nombreuses. Cela fait que la filiation biologique n’est plus aussi prégnante. Elle est même complètement rompue dans le cas de l’adoption.
Enfin, s’il est hors de question que le désir d’enfant ouvre automatiquement un droit à l’enfant, il est souhaitable de ne plus imposer un modèle (PME) qui ne correspond plus à ce que vivent une bonne partie des enfants d’aujourd’hui. En ce sens, le mariage pour tous pourra permettre aux enfants vivant l’homoparentalité de ne plus se sentir hors norme.Pour lire la tribune de Jacques Ricot, cliquer ici
titre documents joints :- TribuneJ_Ricot (PDF - 17.1 ko)
Il y a 1 message(s) de forum -
Echos du Conseil de Nantes Métropole du 25 janvier 2013
2 février 2013, par Patrick Cotrel - #Déplacements - #Nantes MétropoleLors de ce Conseil, trois questions ont donné lieu à des débats importants : le budget primitif 2013, la recherche (et surtout le projet de regroupement de l’hôpital dans l’Île de Nantes) et les tarifs des transports en commun. D’autres questions ont fait l’objet de débats plus courts et moins tendus.
Pour lire les "échos", cliquer ici
titre documents joints :- ConsNM25janv2013 (PDF - 284.4 ko)
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Voeux pour 2013 :
25 décembre 2012, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-Luce - #Développement DurablePour les fêtes de fin d’année, aidons-les ...
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Echos du Conseil municipal du 18 décembre 2012
et du Conseil de Nantes Métropole du 14 déc. 2012
24 décembre 2012, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalLe débat principal de ce Conseil a concerné les orientations budgétaires pour 2013, donnant lieu à des échanges assez longs entre les trois groupes d’élu-e-s.
Bonnes fêtes de fin d’année à toutes et tous.
Pour lire les "Echos", cliquer ici
Echos du Conseil de Nantes Métropole du 14 décembre 2012
Bien sûr ces "échos" arrivent avec un peu de retard. Mais il y a eu dans la même période ce Conseil communautaire, le Conseil municipal de Sainte-Luce et les fêtes de fin d’année.
Bien sûr, je sais que ces "échos" non officiels sont précieux par leur rapidité (c’est pour cela que je les rédige), car les compte-rendus officiels ne peuvent être diffusés qu’après relecture de toutes les parties (dont l’opposition) et donc n’être validés qu’au Conseil suivant.
Ceux qui sont si impatients de me lire sont-ils aussi exigeants vis à vis des autres élu-e-s communautaires (de la majorité ou de l’opposition, dans le mandat actuel ou dans le mandat précédent) ?Venons-en à ce Conseil : plusieurs questions ont donné lieu à des passes d’armes entre majorité et opposition : le projet de territoire à l’horizon 2030 et le Débat d’Orientations Budgétaires. Deux autres sujets ont été débattus un peu moins vigoureusement : le PLU d’agglomération et le pôle Loire Bretagne.
Pour lire les "échos", cliquer ici
titre documents joints :- ConsMuni18dec2012 (PDF - 259.1 ko)
- ConNM14dec2012 (PDF - 217.9 ko)
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Florange : Mittal inflige un camouflet à JM Ayrault
13 décembre 2012, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable - #EmploiLe 14 déc. : grève suspendue à ArcelorMittal Basse-Indres ; Alcatel dans la tourmente
Lors du Comité Central d’entreprise d’ArcelorMittal, il a été décidé de faire une expertise sur le bien fondé du transfert de deux lignes de production de Basse-Indre vers Florange. Les salariés de Basse-Indre ont donc repris le travail ce matin.
Par ailleurs, le groupe Alcatel a annoncé un plan social concernant 1353 poste en France, dont 123 à Orvault (le quart des effectifs !). Jeudi matin, 250 ingénieurs de Alcatel étaient rassemblés devant les grilles de l’entreprise...Le 10 décembre : Arcelor/Basse-Indre : la grève prolongée
Selon le site du Figaro, les syndicats CGT, CFDT et FO de l’usine ArcelorMittal de Basse-Indre (Loire-Atlantique) ont décidé aujourd’hui de prolonger leur mouvement de grève, entamé ce matin, jusqu’à vendredi matin.
"On maintient le blocage pour demander le retrait du projet de déplacement de deux de nos activités vers Florange" (Moselle), a expliqué Mickaël Eveillard (CGT) à l’AFP. "La direction ne nous a pas donné l’impression de vouloir changer une virgule au projet, qui doit être présenté jeudi en CCE à Paris", a-t-il ajouté.Le 7 décembre
Dans un communiqué, le groupe Mittal tente de "rattraper le coup". Face aux salariés qui ne décolèrent pas, il affirme qu’il tiendra ses engagements et que Florange a "vocation à demeurer un site de référence de la sidérurgie en Europe". Il ajoute qu’il n’a jamais cru à une possible nationalisation du site lorrain.
Voilà des affirmations qui ne coûtent pas cher, tant elles ont imprécises. D’autant qu’il ne dit pas un mot du projet Ulcos, qui représente le seul espoir de sauver un des deux derniers hauts fourneaux de Lorraine, et pour lequel Mittal vient de se désister auprès de l’Europe.
Pour lire l’article du Nouvel Observateur, cliquer iciL’intersyndicale d’Arcelor Mittal de Basse-Indre appelle à la grève lundi
En effet, le plan de sauvetage des emplois à Florange comprend le transfert du décapage et du laminage de Basse-Indre, soit une perte d’une soixantaine d’emplois. L’intersyndicale CGT, CFDT et FO appelle à une grève de 24 heures lundi, grève qui pourrait être reconduite. Plusieurs autre sites du groupe Arcelor Mittal (Dunkerque, Fos-sur-Mer, Montataire et Florange) ont été bloqués jeudi par des mouvements du personnel.
Le 6 décembre : Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a reçu pendant 2 heures les syndicats de la sidérurgie de Florange. Mais après deux heures d’entretien, l’intersyndicale (CFDT-FO-CGT) a eu des mots durs pour critiquer l’accord signé vendredi entre le gouvernement et ArcelorMittal. "Le compte n’y est toujours pas", a déclaré Edouard Martin (CFDT), en ajoutant : "nous avons le sentiment d’avoir été trahis". Il a souligné que "Madame Parisot [patronne du Medef] avait gagné".
Après cette rencontre, longuement interrogé sur le dossier Florange, le Premier ministre a dit "assumer la décision qui a été prise". "L’un des engagements sociaux du Président de la République et sur lequel il m’a demandé de travailler, c’est ’pas de plan social à Florange’, pas de licenciement ’eh bien c’est fait’, a-t-il dit.
"La nationalisation a un coût. Là, il y avait un candidat repreneur non pas pour remettre en marche les hauts-fourneaux tout seuls mais pour prendre la totalité du site, ça voulait dire exproprier Mittal, ça avait un coût", a-t-il expliqué.
Quant à l’avenir des deux hauts fourneaux, Mittal aurait pris l’engagement d’en maintenir un en état de redémarrer, avec l’espoir qu’il puisse être le lieu d’une expérimentation de stockage du CO2, avec co-financement de l’union Européenne. Porté par un consortium de 48 entreprises de l’UE, ce projet pilote de captage et de stockage du CO2 (Ulcos) devait être mis en œuvre sur le site de Moselle. Le dossier devait être examiné le 13 décembre par les représentants des Etats membres au sein du comité "changement climatique" et la décision finale de la Commission européenne devait intervenir une semaine après, autour du 20 décembre.
Pour lire l’article du Nouvel Observateur, cliquer iciMais la Commission européenne vient d’annoncer que le groupe ArcelorMittal a retiré le projet Ulcos pour le captage et le stockage du CO2 "à cause de difficultés techniques".
Pour Edouard Martin, emblématique délégué CFDT de Florange, c’est clair : Mittal a "enfumé tout le monde". Et cette annonce signe "l’arrêt de mort de la filière liquide", dont font partie les hauts fourneaux lorrains. "Merci à Ayrault, c’est la signature de la trahison", ajoute le syndicaliste, mais "ce n’est pas la fin du combat".
Pour lire l’article du Nouvel Observateur, cliquer ici
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