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Non à la Loi Duplomb
Pour la santé, la sécurité, l’intelligence collective.
18 juillet 2025, par Patrick CotrelJe m’appelle Eléonore PATTERY, j’ai 23 ans, et je suis actuellement en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises).
En tant que future professionnelle de la santé environnementale et de la responsabilité collective, j’apprends chaque jour à appliquer ce que vous — législateurs — refusez aujourd’hui de respecter vous-mêmes.
La Loi Duplomb est une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire. Elle représente une attaque frontale contre la santé publique, la biodiversité, la cohérence des politiques climatiques, la sécurité alimentaire, et le bon sens.Cette loi est un acte dangereux.
Pour les travailleurs, les habitants, les écosystèmes, les services écosystémiques, et pour l’humanité tout entière.
Elle fragilise les réseaux trophiques et compromet la stabilité de notre environnement — dont nous dépendons intégralement.
Nous sommes ce que nous mangeons, et vous voulez nous faire manger quoi ? Du poison.
📚 Les grands textes l’avaient déjà dit :
Le rapport Brundtland, l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire (MEA), les rapports du GIEC, les études de l’OMS, de l’INRAE, de Santé Publique France… Tous alertent depuis des décennies sur les conséquences des politiques destructrices du vivant et de la santé.
Et pourtant, vous persistez à légiférer contre l’intérêt général.
⚖️ Un acte possiblement inconstitutionnel.
Selon l’article L110-1 du Code de l’environnement, l’État français est garant de principes environnementaux comme :
« 6° Le principe de solidarité écologique, qui appelle à prendre en compte, dans toute prise de décision publique ayant une incidence notable sur l’environnement des territoires concernés, les interactions des écosystèmes, des êtres vivants et des milieux naturels ou aménagés ; »
Et la LOI constitutionnelle n° 2005-205 du 1er mars 2005 relative à la Charte de l’environnement (JORF n°0051 du 2 mars 2005 page 3697) (annexée à la Constitution de 1958) dans son chapitre 1er :
« Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. »
En validant cette loi, vous violez potentiellement ce droit constitutionnel, et portez atteinte à l’obligation de précaution, pourtant consacrée par le principe n°15 de la Déclaration de Rio et repris dans notre droit.
Je m’oppose donc à la Loi Duplomb.
Par cette pétition, je demande :Son abrogation immédiate ;
La révision démocratique des conditions dans lesquelles elle a été adoptée ;
La consultation citoyenne des acteurs de la santé, de l’agriculture, de l’écologie et du droit.
Aujourd’hui je suis seule à écrire, mais non seule à le penser.Pour signer la pétition, recherche-la sur le site de l’Assemblée nationale en cliquant ici
Précisions : La plateforme des pétitions de l’Assemblée nationale permet aux citoyens d’adresser des pétitions à l’Assemblée nationale et de signer des pétitions déjà déposées.
Chaque pétition est attribuée à l’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée nationale, en fonction de la thématique qu’elle aborde. Les pétitions ayant recueilli au moins 100 000 signatures sont mises en ligne sur le site de l’Assemblée nationale pour plus de visibilité.
Après attribution de la pétition à une commission, les députés de la commission désignent un député-rapporteur qui propose ensuite soit d’examiner le texte au cours d’un débat faisant l’objet d’un rapport parlementaire, soit de classer la pétition.
La Conférence des présidents de l’Assemblée nationale peut également décider d’organiser un débat en séance publique sur une pétition ayant recueilli au moins 500 000 signatures, issues d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer.Cette pétition a déjà recueilli 227 000 signatures.
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Echos du Conseil Municipal du 25 juin 2025
2 juillet 2025, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalCe conseil avait un ordre du jour chargé : il a, par exemple, traité du bilan de l’action municipale pour les solidarités et la végétalisation, le compte Administratif 2024, les nouveaux tarifs municipaux, …
Un premier échange
Le Maire a évoqué rapidement les sujets qui vont être traités ce soir : ouverture du parc Auvigne le 6 juillet, des jardins familiaux des Islettes, de la ville amie des
Aïné.e.s, de la livraison de la Résidence seniors, des 15 caméras qui vont être mises en service aux entrées de la ville au 1er juillet, de l’inauguration de l’école de la Cerisaie rénovée, avec bientôt la végétalisation de la cour d’école, … Autant de réalisations qui vont dans le sens d’une commune plus agréable à vivre, en prenant soin de tous ses habitants, en particulier des plus fragiles.
Un premier échange a eu lieu avec Mr Brasselet (pour l’opposition) à propos du terme de « mensonge » employé par le Maire lors du dernier Conseil municipal.
Il se plaint que l’opposition n’ait pas été informée sur le projet d’aménagement de la réduction du nombre de places de stationnement en centre ville, de la démolition de la salle Marc Jaffret, du déplacement du marché hebdomadaire. « Nous n’avons pas non plus d’information sur une étude commerciale (...) Nous avons conscience que nos questions (écrites) dérangent, mais ce ne sont pas des mensonges. »
Réponse du Maire : Je reprécise que le Plan-guide centre-ville va se concrétiser pendant les 10 à 15 ans prochains. Entre temps, il va y avoir des concertations avec les personnes directement concernées, et donc des adaptations.
Par exemple, il y a 750 places de stationnement dans un rayon de 300 mètres du centre-ville. Le travail avec les commerçants a permis de parvenir à un consensus.
Le remplacement de la salle Jaffret sera bientôt programmé avec le schéma directeur des équipements sportifs.
Vous participez au comité de pilotage du projet centre-ville et vous avez les mêmes informations que les autres membres, même si vous n’êtes pas d’accord.
Mais, par exemple, nous n’avons aucune intention de déplacer le marché hebdomadaire. Nous ne savions pas d’où venait cette fausse information. Mais à lire votre tribune dans le mensuel municipal, nous savons maintenant d’où cela vient…Les solidarités, premier bilan : (Jean Le Govic)
Le diagnostic a été réalisé avec l’enquête sur les besoins sociaux. Nous en avons tiré des plans d’action qui a été présenté a u Conseil Municipal en juillet 2023.
Les objectifs étaient les suivants :Accompagner les situations de fragilité
- Renforcer le travail partenarial et transversal,
- Mieux faire connaître le CCAS,
- Favoriser le bien vieillir.
En premier lieu, le CCAS a été réorganisé pour mieux répondre aux besoins sociaux.et le personnel a bénéficié d’une formation à l’accueil social universel (handicap, santé mentale, favoriser le bien vieillir, lutte contre les violences sexistes et sexuelles). Les locaux du CCAS seront rénovés.
Plus de 10 000 contacts ont eu lieu avec des Lucéens.
Le projet « la ville amie des Aînés » entrera dans la phase d’application : un projet de service de transport est en cours de création et un café seniors sera mis en place en septembre 2025.
Des actions sur la santé vont être mises en place, en lien avec la métropole.
Merci aux agents du service.
Pour plus de précisions sur le bilan, cliquer iciBilan sur la végétalisation de la commune : (Lionel Salvayre)
Plan de végétalisation voté en Janvier 2023 :
- renforcer la nature en ville et favoriser une alimentation saine et locale,
- améliorer la gestion des espaces verts et naturels,
- impliquer les Lucéens.
Avec deux projets phare : Le parc Auvigne et la renaturation de l’école de la Cerisaie.
Pour plus de précisions sur ce bilan, cliquer iciCompte Administratif 2024 : (Michel Daculsi)
Le résumé du CA 2024 :.
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.Pas de nouvel emprunt depuis le début
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . du mandat ->
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.Le niveau d’alerte est à 10 ans . . . . . . . ->
.Réserve supérieure à son niveau à notre ->
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . arrivéeSans hausse des impôts locaux et sans recours à l’emprunt, avec un programme d’investissement ambitieux, la Ville dégage une épargne brute à un niveau jamais atteint (4.52M€).
La dette a été divisée par deux au cours du mandat.
Le résultat cumulé 2024 est en amélioration par rapport à celui de 2023.
Pour le Maire, « Ces bons résultats construits au fil d’une gestion rigoureuse, nous permettent d’anticiper l’avenir de façon sereine et de préparer de futurs projets structurants. »
Pour avoir plus de détails, cliquer iciL’opposition :
M. Froger nous explique qu’il ne faut pas juger sur les chiffres actuels, mais sur la trajectoire globale depuis 5 ans. Puis il énonce des chiffre démontrant, selon lui, que les frais de fonctionnement et de personnel ont explosé. Interrogé par Marianne Bessemoulin, il précise que ses comparaisons prennent pour base la situation du CA de 2020, (en plein COVID, avec un arrêt de l’activité, puis une explosion de l’inflation, en particulier sur le prix des carburants – sur lesquels des investissement que nous avons réalisé, depuis, permettent de réduire les dépenses…), alors que l’année 2019 aurait pu servir pour une comparaison plus objective…
Il précise que l’opposition votera CONTRE ce CA.Pour comparaison, on peut utiliser les ratios financiers officiels avec les autres communes ayant de 10 000 à 20 000 habitants en France. Voici ce tableau :
DGF = Dotation Générale de Fonctionnement payé par l’État aux collectivités locales
Pop = population
DRF = Dépenses Réelles de Fonctionnement
RRF = Recettes Réelles de FonctionnementAutres sujets abordés :
Le CA culture (voté à l’unanimité),
Les tarifs municipaux (Vote ‘contre’ de la minorité),
Revalorisation des aides de la commune à l’école privée, Subvention de 500€ suite aux tempêtes au Myanmar, rachat par la commune à Nantes Métropole du terrain de l’OAP des Thébaudières (60€/m²),…
…..
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Conflits au moyen-Orient : les dirigeants occidentaux en pleine confusion !
23 juin 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursContradictions :
Pour le conflit en Ukraine, les dirigeants occidentaux appuient la position Ukrainienne : d’abord un cessez-le-feu pour permettre une négociation sur le fond.- Mais au proche-Orient, le déclenchement de bombardements sur l’Iran par Israël, puis des USA (sans préavis et alors que des négociations Iran-USA étaient engagées), puis le bombardement d’Israël par l’Iran, en riposte, amène les dirigeants occidentaux à un discours inverse : Partant du principe que « Israël a le droit de se protéger (« préventivement » !) contre la menace Iranienne », ils appellent à l’ouverture immédiate de négociations, SANS cessez-le feu préalable ! (Macron et le chancelier allemand ont tenu cette position).
Démocratie ou dictature ?
Sans nul doute, le régime Iranien est une théocratie. Et cela provoque des mouvements d’opposition réprimés sans hésiter par le pouvoir (Femmes-Vie-Liberté, …). Mais ces opposants sont aussi victimes des bombardements israéliens et américains.
Téhéran comprend 9 millions d’habitants qui font face aux pénuries (essence, nourriture, …), ne peuvent pas fuir, ni se protéger dans des abris (qui n’existent pas). Comment pourraient-ils approuver les bombardements dont ils sont victimes ???
Dans ces conditions, la question posée consistant à savoir s’il faut tuer le ‘chef suprême’ (l’ayatollah Khomenei) par attentat devient anecdotique : si cela avait lieu, dans l’état actuel des rapports de force, seul un autre dictateur pourrait le remplacer, avec le soutien des militaires et des milices.
Il n’y a pas de transition démocratique imposée par des bombardements !
De plus, la situation actuelle, provoquée par une violation du droit international, constitue une faillite morale de l’Occident.
D’ailleurs, comment Trump, qui a encouragé une tentative de coup d’État au moment de l’élection de J. Biden, et qui est maintenant allié ouvert de l’extrème droite américaine, et Netanyahou qui dirige un gouvernement comprenant l’extrème droite et des ultra-religieux, pourraient-ils se réclamer de la démocratie ???La seule urgence :
C’est d’obtenir un cessez le feu immédiat de la part de toutes les parties Israël, USA et Iran. Puisque les trois parties affirment que leurs objectifs sont atteints, ils devraient l’accepter… !
Le gagnant, dans ces circonstances, c’est Poutine, puisqu’on oublie assez vite que les bombardements russe continuent sur les civils Ukrainiens et les objectifs non militaires en Ukraine.
L’autre gagnant, c’est Netanyahou, qui se donne le rôle de défenseur de l’Occident, alors qu’il écrase les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie pour coloniser ces territoires et en chasser les habitants actuels ... -
Le déficit budgétaire de l’Etat
11 juin 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLe déficit budgétaire actuel de l’État est devenu très important.
Qui est responsable du dérapage ? A l’évidence, ce sont les anciens premiers ministres, et le même président. On peut discuter du pourquoi on atteint cette situation dangereuse, Mais à l’évidence, la principale responsabilité en revient au Président et aux gouvernements qu’il a choisi.
De la faute des collectivités locales ?
On entend dire dans la majorité parlementaire qu’une part des responsabilités de cette situation revient aux collectivités locales qui ont trop dépensé. C’est d’ailleurs comme cela que les anciens ministres de l’économie et des comptes publics (Bruno Le Maire et Thomas Cazenave) ont tenté d’expliquer le dérapage des comptes publics.
D’où une tendance, dans la majorité parlementaire, à imposer des économies à ces collectivités. C’est oublier un peu vite que les budgets de toutes les collectivités doivent être voté en équilibre (ce qui n’est pas le cas pour l’État…).
Il est vrai que les compétences et prérogatives de l’État et des collectivités locales sont très imbriquées (sur les finances et les missions) et évolutives.
Mais en 2023 et 2024, les Collectivités locales ont subi une forte augmentation des dépenses énergétiques (ayant à gérer pas mal de locaux pour le spectacle, les locaux associatifs et sportifs) . Elles ont aussi dû exécuter une forte augmentation du point d’indice des fonctionnaires territoriaux décidée par l’État, et pour les départements des minima sociaux (RSA, ...). On ne peut que se féliciter de ces augmentations ; mais c’est l’État qui a décidé et les collectivités qui ont dû financer...
Par contre entre 2017 et 2022 (lors de la relance post Covid), les collectivités ont entamé des investissements en matière d’économies d’énergie. Ce fut plutôt positif pour l’activité économique et pour et la transition climatique, l’Etat ayant plutôt tendance à se désengager...
Enfin, les années 2023 et 2024 ont été marquées par la crise du logement, avec pour conséquence directe une forte diminution des droits de mutation (‘frais de notaire’) touchés par les collectivités locales. Cela a fortement pesé sur les recettes des collectivités locales, les départements en particulier.
.Notons que la Cour des comptes elle-même notait en 2023 que l’État avait été ces dernières décennies le principal responsable du creusement de la dette…
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Puisque le Président et son gouvernement considèrent qu’il ne faut pas toucher aux recettes de l’État (pas de nouvel impôt),
Il ne reste donc qu’une possibilité : réduire les dépenses sociales ?En général, le progrès technique fait baisser les coûts. Mais pas dans la santé. On arrive à soigner des maladies qu’on ne soignait pas jusqu’ici. « La santé va nous coûter de plus en plus cher dans tous les pays, il faut l’admettre. Il est absurde de vouloir stabiliser cette dépense à 10 points de PIB » selon Eric Heyer, Directeur du département analyse et prévision de l’OFCE (Office Français des Conjonctures Economiques).
De plus, le vieillissement de la population et la baisse des naissances annoncent une situation plus difficile.
Le discours du Président de la République est sans ambiguïté : « On doit, d’ici 2029, faire 70 € d’économies sur 1000 € de dépenses publiques. Le cœur de la bataille, c’est de garder une réforme des retraites ou d’avoir quelque chose qui, au moins, est aussi rentable que celle qu’on a voté, et de freiner la dynamique des autres dépenses sociales, c’est-à-dire le chômage et la santé. »Les différents leviers d’action :
Exemples d’économies : plafonner les indemnités journalières à 1,4 Smic au lieu de 1,8, depuis le 1er avril. Cela ne coûte pas moins cher, mais transfère une partie du coût vers les assurés sociaux : C’est une stratégie d’appauvrissement.
Autre possibilités : la TVA sociale qui consiste à diminuer les cotisations sociales et à augmenter les taux de TVA pour financer la protection sociale. Relevons d’abord qu’il s’agit d’une mesure socialement injuste qui pèse en proportion davantage sur les classes populaires. En plus, elle porte aussi sur les produits importés. Cela revient donc à faire financer notre modèle social sur nos voisins européens ; alors que notre modèle social résulte sur les choix que nous faisons. C’est à nous de les financer.Enfin, une autre proposition consiste à établir une égalité de tous et toutes devant l’impôt en taxant les plus grosses fortunes au même niveau que les autres, possibilité réfutée par l’exécutif actuel.
Augmenter l’impôt des « ultra-riches » ?
Les économistes estiment que les ultra-riches payent deux fois moins d’impôt sur le revenu réel que le reste de la population ; et cela dans beaucoup de pays. Pour cela, ils utilisent différents outils, comme des holding personnelles qui perçoivent les dividendes. (ces holding personnelles sont lourdement taxées aux USA !).
Pour corriger cette situation, qui est contraire à l’égalité des citoyens devant l’impôt, l’économiste Gabriel Zucman propose une taxation minimale des très riches dans beaucoup de pays occidentaux : pour les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, la taxation proposée est de 2 % du patrimoine.
Cette taxation ne concernerait, en France, que 1800 familles, c’est à dire énormément moins que l’ex-Impôt sur la fortune.
Interrogé sur les risques d’exil fiscal que pourrait entraîner cette mesure, Gabriel Zucman réplique : « l’exil fiscal existe, mais dans des proportions très limitées. On n’a jamais constaté de fuite massive après une hausse des impôts sur les plus riches. Ne pas tenir compte de cela, c’est entretenir une peur infondée et fausser le débat démocratique. » -
La fonte des glaces : un enjeux très important pour l’humanité
4 juin 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatSelon une étude de la revue Nature, la masse des glaciers a très fortement diminué entre 2000 et 2023. Bien entendu, ce sont les pays les plus proches des pôles et les plus montagneux qui sont les plus touchés : 24 105 Giga Tonnes (-3%) pour le Canada (arctique Nord), 16 497 Gt (-8,8%) pour l’Alaska, 26 336 GT (-1,5%) pour l’Antarctique…
Pour l’ensemble de la planète, on a 121 729 GT ( -5,4%) de perte de glaces, soit l’équivalent de trois piscines olympiques par seconde ! Et ce rythme ne cesse d’augmenter sous l’effet du manque de neige et de l’élévation des températures.
A tel point que Les Nations unies ont proclamé 2025 comme Année internationale de la préservation des glaciers.
Ce sont 40 % des glaciers alpins et pyrénéens qui ont fondu depuis 2000 et 80 % des glaciers de l’Himalaya.Or ces glaciers représentent une source d’eau essentielle pour 2 milliards de personnes qui dépendent directement de l’eau ruisselant des montagnes., comme le rappelle un rapport des Nations unie de 2025 : « 60 % des ressources en eau douce de la planète proviennent de ces montagnes ».
Enfin, cette fonte des glaciers contribue à environ un quart de la montée du niveau de la mer, soit 20 millimètres jusqu’ici ; et un autre quart de la fonte des calottes glacières
L’autre moitié est liée à la dilatation des océans sous l’effet de leur réchauffement.Si on fait des projections, le niveau de la mer pourrait monter de 0,5 à 1 mètre d’ici 2100…
Pour plus de précisions, lire l’article de Alternatives économiques de juin 2025.
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