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Les chiffres de Pôle Emploi au cours de l’été 2022
23 octobre 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLes chiffres enregistrés par Pôle Emploi dans le courant de l’été ont été très stables. Est-ce à dire que le chômage de longue durée et l’exclusion ont régressé ?
De plus, la ‘réforme de l’indemnisation’ du chômage préparée par le gouvernement va encore accroître cette marge entre les chiffres et la réalité...Une stabilité des chiffres enregistrés par P.E. :
Les chiffres enregistrés parP.E. cet été sont très stables : le total des demandeurs d’emploi de catégories A, B, C et D n’a augmenté que de 35 000 entre juin et fin août, sur un total de 5,5 millions de personnes concernées.
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On enregistre la même stabilité pour le nombre de chômeurs de longue durée.
Du côté des offres d’emploi enregistrées par P.E., on a une stabilité du nombre d’offres enregistrées sur ces deux mois : 332 000 en août, comme en juin.
Enfin, le nombre d’intérimaires a légèrement baissé au cours de l’été : 794 700 en juin, 789 000 en juillet et 775 400 en août.Une photographie partielle :
Une étude publiée le 6 octobre dernier par la DARES (branche études et statistiques du Ministère du Travail) met en évidence qu’entre 25 % et 42 % des salariés (suivant leur situation individuelle) qui seraient éligibles à l’assurance chômage ne la réclament pas. Cela représente en moyenne 400 000 personnes.
Quelles sont les caractéristiques qui ‘favorisent’ ce non-recours ?
L’étude met en évidence que ce sont les demandeurs ayant une durée de travail courte et ceux qui ont des contrats plus précaires (CDD, Intérim) qui renoncent le plus souvent à réclamer leurs indemnités.
Ce n’est pas une surprise. Ceux qui ont eu un CDI de plusieurs années savent facilement qu’ils ont cotisé et qu’ils ont des droits à l’assurance chômage. A l’inverse, ceux qui n’ont travaillé que quelques mois ne savent pas toujours s’ils ont des droits ,et pendant combien de temps Du coup, les démarches à entamer peuvent sembler disproportionné avec un faible gain espéré … et puis on va peut être retrouver un boulot rapidement…
On peut même supposer que pas mal de travailleurs précaires ne se réinscrivent plus à P.E.
En faisant récemment passer de 4 à 6 mois le délai minimum de cotisation pour prétendre à une indemnité de chômage, le gouvernement a sans doute augmenté ce phénomène déjà repéré il y a quelques années par l’étude.Une nouvelle réforme (dans le même sens) de l’assurance chômage :
Alors que l’assurance chômage était pilotée par les partenaires sociaux (patrons et syndicats ouvriers), le gouvernement prend l’habitude de passer par dessus tout le monde et de piloter en direct l’assurance chômage. Et, bien entendu, il veut durcir les conditions d’accès aux indemnités chômage, en fonction du niveau (supposé) d’emploi et des besoins de l’économie.
C’est ne pas tenir compte des niveaux de qualification requis et des conditions de travail dans les offres d’emploi…
Pourtant, le pourcentage des chômeurs indemnisés n’a jamais été aussi bas : 36,4 % des chômeurs inscrits (alors qu’on n’a jamais été en dessous de 40 % avant 2021).
Et une fois de plus, ce sont les plus précaires qui vont faire les frais de ce nouveau tour de vis...Il y a 0 message(s) de forum -
Les propositions de EELV
Pour la sobriété énergétique
17 octobre 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement Durable
Pour en savoir plus, cliquer ici. -
’L’Affaire du Siècle’ alerte ...
15 octobre 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableC’était il y a un an très exactement, jeudi 14 octobre 2021. Au terme d’une mobilisation citoyenne sans précédent et d’un long processus juridique, l’Etat français était condamné pour inaction climatique par le tribunal administratif de Paris, dans le cadre de l’Affaire du Siècle.
Cette condamnation n’était qu’un début. Il nous faut désormais des actes. C’est ce que nous avons rappelé hier, à la veille de l’anniversaire de cette décision de justice, en nous rendant au milieu d’une forêt calcinée près de Landiras, en Gironde, victime d’incendies dramatiques l’été dernier.Selon la décision du tribunal administratif de Paris, le gouvernement a jusqu’au 31 décembre 2022 pour prendre « toutes mesures utiles » afin de réparer le préjudice écologique causé par son inaction passée.
Il n’a donc plus que trois mois pour s’y conformer. Or, entre demi-mesures et vrais reculs, le compte n’y est toujours pas. Malgré la terrible sécheresse et les incendies gigantesques survenus cet été, le gouvernement n’a toujours pas pris la mesure de l’urgence climatique.
Il peut et doit agir vite. Alors que les député·es débattent du budget de l’Etat depuis le début de la semaine, le gouvernement a encore l’occasion de mettre en place des mesures ambitieuses et rapides dans les domaines des transports, des logements, de l’agriculture...Merci de partager cette vidéo pour rappeler au gouvernement qu’il a l’obligation d’agir. Vous ne vous souvenez peut-être pas de ce que vous faisiez précisément le 14 octobre 2021, mais avez contribué à l’Histoire en soutenant notre action. Et vous continuez de le faire aujourd’hui en relayant notre appel.
Pour voir la vidéo, cliquer ici. -
Quelle transition énergétique en France ?
12 octobre 2022, par Patrick Cotrel - #Energies - Climat - #Développement DurableLe retard français :
La Fédération de l’Energie Eolienne estime que l’éolien terrestre installé accumule des retards par rapport à la feuille de route présentée par le gouvernement et adoptée par le parlement français : il y a eu 1 350 méga-watt (MW) installés cette année, alors qu’il en faudrait 1 900 MW chaque année pour tenir les engagements de 34 Giga-watt installés en 2028. (cf Ouest-France du 5 Oct. 2022)
De son côté, le Syndicat des Energies Renouvelables alerte : au rythme actuel, les énergies vertes n’arriverons pas à atteindre 25 % du total de l’électricité en 2030, ni 40 % en 2050, alors qu’il faudrait dépasser 75 % en 2050 (en plus du nucléaire actuel) pour que la France atteigne la neutralité carbone. Pourtant le SER estime qu’il serait possible (sous entendu, avec une réelle volonté politique) d’atteindre 45 % en 2030, c’est-à-dire de doubler la production d’électricité renouvelable en 10 ans. (cf Ouest-France du 1er octobre 2022).Cette situation française est-elle générale ? :
Ouest-France et Reporterre (note) du 6 octobre nous apportent la réponse.
Les investissements mondiaux dans la production d’énergie renouvelable bat des records (350 milliards$ en 2021), tandis que les investissements dans la construction de centrales nucléaires est en perte de vitesse (24 milliards$ en 2021). Pour la première fois, l’électricité d’origine nucléaire a été sous la barre des 10 % de la production mondiale d’électricité (rapport du World Nuclear Industry Status).
Pourquoi ?
Parce qu’elle est moins chère et plus rapide à construire que l’électricité d’origine fossile ou nucléaire.
Et cela n’est pas nouveau : L’Agence Internationale de l’Energie faisait exactement le même constat il y a deux ans.Mais à cela, il faut y ajouter un autre constat souligné par le rapport : les centrales nucléaires représentent un très grave danger dans un contexte de guerre, comme on le connaît actuellement en Ukraine autour de la centrale de Zaporijjia (la plus puissante d’Europe : aucune « centrale nucléaire au monde n’a été conçue pour opérer dans des conditions de guerre », car « les centrales nucléaires peuvent libérer de grandes quantités de substances radioactives en cas d’accident » et que « la destruction en temps de guerre entraînerait des conséquences similaires ».
Sans compter le fait que « chaque centrale nucléaire génère, lors de son fonctionnement, du plutonium utilisable en tant qu’arme [nucléaire] ».Le président Macron nous emmène dans le mur :
Impasse énergétique : Tabler sur un nouveau développement du nucléaire, alors qu’on n’a toujours pas réussi à terminer l’EPR de Flamanville (10 ans de retard), sans mettre la paquet sur les énergies renouvelables (soleil, vent, courants marins, géothermie, …) qui sont moins chères et plus rapide à mettre en œuvre revieznt àenghager la France dans une voie sans issue.
Impasse financière : Le prix final de l’EPR de Flamanville a été multiplié par 6. De plus, il a fallu payer des pénalités (plusieurs Milliards€) à la Finlande pour les retards à la construction d’une centrale EPR. C’est l’État qui a du compenser. Mais il faut aussi prévoir de provisions pour les deux centrales EPR qui doivent être construites par EDF en Angleterre (et qui ont déjà du retard). Sans compter la sous évaluation du coût de démantèlement des vieilles centrales (Le démantèlement de la centrale de Brénilis, arrêtée en 1985, n’est toujours pas terminé !)…
Bref, EDF est sur sur-endettée et exsangue. Le projet de nationalisation de EDF visez à faire endosser ces énormes déficits par l’État !
Monsieur Macron nous emmène tout droit dans le mur ! C’est à dire vers un échec industriel et financier, … et très dangereux pour la sécurité de la population.Note : Pour lire l’article de Reporterre, cliquer ici.
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Communiqué de presse des écologistes et citoyens de la ville de Nantes
6 octobre 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Nantes MétropoleLa rencontre du Ministre de l’Intérieur (Gérald Darmanin) et la Maire de Nantes (Johanna Rolland) pour évoquer la "situation sécuritaire dégradée" à Nantes, au cours de laquelle Mme Rolland a remercié M. Darmanin pour les renforts de police envoyés à Nantes, et où le Ministre a annoncé la construction d’un centre de rétention pour les étrangers expulsables provoque des réactions : comment accepter que les deux questions soient ainsi amalgamées ???
Voici le communiqué de presse du groupe écologiste et citoyen de la ville de Nantes,
Communiqué en format ’pdf’ : cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 787.1 ko)
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