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La mode de l’hologramme en politique
5 avril 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Elections 2017Nouvelle "affaire" du Front national révélé par le Canard du 5 avril : une enquête préliminaire est ouverte par la parquet de Lille et concerne David Rachline, actuel directeur de campagne de Le Pen.
Parmi les très nombreux collaborateurs du groupe des élus FN au Conseil régional du Nord-Pas de Calais, David Rachline a été salarié, sans que personne ne se souvienne de l’avoir vu à l’Hôtel de Région. Et pour cause ! A la même époque, il était élu Conseiller régional de la Région PACA avec Le Pen père … à 1000 km plus bas !
Il est d’ailleurs ensuite devenu Sénateur Maire de Fréjus.
Peut-être était-il précurseur en matière d’utilisation de son hologramme, lui permettant d’être à deux endroits à la fois !...
Précisons que c’est la responsable du groupe d’élus (Marine Le Pen à l’époque) à qui il revenait de "décider des conditions et des modalités d’exécution du service confié" (code général des collectivités territoriales).Fillons un peu avec le Canard (du 5 avril) :
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Nouveau rapport de l’OXFAM
Les banques européennes et les paradis fiscaux
3 avril 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursComment les banques utilisent les paradis fiscaux :
La législation européenne impose un peu plus de transparence dans les déclarations fiscales des entreprises multinationales et des banques, en particulier sur les données par pays d’activité.
Cela a permis à l’ONG OXFAM international d’analyser l’utilisation des paradis fiscaux (où les bénéfices ne sont pas soumis à l’impôt) part les banques européennes.
Explication : Une entreprise ou une banque multinationale peut avoir une succursale dans un paradis fiscal, qui a très peu (ou pas) d’employés et de clients sur place, mais qui réalise des travaux pour les autres succursales et les fait payer très cher. Ainsi, on peut obtenir des transferts de bénéfices vers ces pays « merveilleux » où les bénéfices ne sont pas taxés !
Les banques européennes et les paradis fiscaux :
Selon OXFAM, les activités des 20 banques européennes sont plus de 2 fois plus lucratives dans les paradis fiscaux que dans les autres pays. Pour 100 euros de chiffre d’affaires, les banques européennes déclarent 42 euros de bénéfices dans les paradis fiscaux, contre 19 euros en moyenne. Certains cas, tels que celui des Iles Caïmans, mettent en lumière le caractère atypique de ces juridictions, où les banques atteignent des sommets de rentabilité : pour 100 euros de chiffre d’affaires, ce sont 167 euros de bénéfices qui y sont en moyenne récoltés.Cette utilisation abusive des paradis fiscaux par les plus grandes banques européennes témoigne de l’utilisation multiple qu’elles peuvent en faire : délocaliser artificiellement leurs bénéfices pour réduire leur contribution fiscale, faciliter l’évasion fiscale de leurs clients ou contourner leurs obligations réglementaires.
"Il est de la responsabilité de toutes les multinationales, comme des individus, de payer leur juste part d’impôt. Alors qu’un quart de la population européenne, soit 123 millions de personnes, risque de tomber dans la pauvreté et l’exclusion sociale, on estime à 1 000 milliards d’euros le manque à gagner annuel pour l’Union européenne du fait de la fraude et de l’évasion fiscales. Dans les pays en développement, où la mise en place de services publics essentiels est indispensable, on estime que l’évasion fiscale des multinationales fait perdre 100 milliards de dollars par an aux Etats" poursuit Manon Aubry (auteure du rapport).
Les banques françaises ne sont pas en reste
Les cinq plus grandes banques françaises – BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel – CIC et Société Générale – ont déclaré 5,5 milliards d’euros de bénéfices dans les paradis fiscaux en 2015. BNP Paribas et Société Générale restent les plus gros consommateurs français des paradis fiscaux et y déclarent respectivement 3,2 milliards d’euros et 1,3 milliards d’euros [6].
BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole et Société Générale sont par ailleurs toutes les quatre présentes aux Îles Caïmans. Elles y réalisent 174 millions d’euros de bénéfices bien qu’elles n’y emploient personne. BNP Paribas est en tête, avec 134 millions d’euros de bénéfices générés, sans employés, et sans payer un seul euro d’impôt.Pour plus de précisions, cliquer ici.
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La crise de la gauche
28 mars 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Elections 2017 - #Développement DurableA l’occasion de cette campagne pour l’élection présidentielle, on ne peut que constater l’état de crise du système politique français.
Bien entendu, cela traduit une crise de société profonde, marquée par un chômage massif et durable, qui rend les discours sur la croissance inopérant ; un accroissement des inégalités qui percute les révélations sur les affaires financières, les fraudes fiscales (quelque fois avec la complicité de personnages politiques) ; la crise écologique avec ses menaces qui se précisent même chez nous (pollution de l’air dans les villes) et ses catastrophes déjà à l’œuvre dans les pays du Sud ; un développement accéléré du numérique qui menace les emplois d’exécution et les productions bas de gamme, tout en fliquant la vie courante de chacun.
Face à cela, nos institutions politiques semblent incapables d’apporter des débuts de réponse crédibles. Cela explique cette aspiration profonde à un changement réel des institutions et du personnel politique.
A l’occasion de cette crise, d’autres failles apparaissent aujourd’hui : le système ultra présidentiel appuyé sur un mode de scrutin uninominal majoritaire par circonscription était efficace pour apporter une stabilité lorsque le bipartisme était dominant. Mais la montée de l’extrême droite le rend inopérant : les pays qui ont un mode d’élection proportionnel pour les députés se trouvent mieux protégés contre l’extrême droite, même s’il oblige à des compromis (inconnus en France) pour dégager des majorités négociées.
Enfin, la gauche est en pleine crise d’orientation et de représentation. Et la domination du PS depuis 1981 est aujourd’hui menacée.
Quelle analyse faisons-nous de cette crise de la gauche et quelles conséquences en tirons-nous pour sa recomposition ?Pour lire l’analyse, cliquer ici
titre documents joints :- info document (PDF - 177.5 ko)
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Evolution du chômage en février2017
24 mars 2017, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiComparaison avec janvier :
Le nombre de chômeurs de cat A a diminué de 3 500. Mais, sur l’ensemble des cat. A, B et C, on a une forte hausse de 28 800. Autrement dit, on a une nette augmentation des chômeurs qui ont exercé un petit boulot dans le mois.
Si on examine les flux d’entrées/sorties du chômage, on constate une forte diminution des entrées en stage (près de 20 000 de moins qu’en décembre dernier).Les indicateurs de tendance :
L’évolution du nombre de chômeurs de cat.A, B et C sur un an était de 0% en décembre ; il est en augmentation de 1% en février (+52 400).
Toutes les tranches d’âge sont touchées : les plus de 50 ans sont à la peine (+5,5% sur un an) ; les 25-50 ans repartent à la hausse. Seule le nombre de jeunes continue de baisser, mais nettement moins vite que les mois précédents.
La part des chômeurs de longue durée (plus d’un an) reste stable par rapport à l’ensemble, et la durée moyenne de chômage évolue peu : 580 jours.En Pays de la Loire :
La tendance en Pays de la Loire suit l’évolution nationale, même si elle est un peu meilleure : le nombre de chômeurs de cat.A, B et C ne baisse plus que de 0,3% sur un an.Même constat en Loire-Atlantique où la baisse du nombre de chômeurs de cat.A, B et C sur un an n’est plus que de 0,5%.
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Affaires Fillon
Cette fois-ci, c’est grave, Docteur ?...Oui !
23 mars 2017, par Patrick CotrelJusqu’à présent, les "affaires Fillon" semblaient révéler un personnage avide de récolter beaucoup d’argent, sans être trop regardant sur les méthodes, la morale et la légalité.
Mais les dernières révélations semblent indiquer une toute autre dimension.
Au lendemain de la victoire de Fillon à la primaire de la droite, un certain Robert Bourgi ("successeur" de Foccart pour la Françafrique et porteur de valises de billets pour plusieurs millions € entre certains dictateurs africains et des responsables politiques français de premier plan, comme il l’a lui-même confessé) lui offre des costumes pour plusieurs dizaines de milliers €. Ce cadeau spontané ressemble fortement à une proposition de services. Et Fillon se précipite chez le tailleur. Cette acceptation ressemble à une acceptation de marché. La réponse « Et alors ? » est un peu courte…
En juin 2015, le député Fillon signe, pour le cabinet 2F Conseil dont il est l’unique actionnaire, un contrat avec un milliardaire libanais qui travaille dans les pipelines pour le mettre en contact avec Vladimir Poutine et le PDG de Total (qui se trouve être son ancien directeur de cabinet au ministère des télécom) pour un montant de 50 000$. Ces contacts ont effectivement eu lieu.Et là, ce ne sont plus seulement des affaires de fric, mais aussi du lobbying politique. Comment imaginer que de telles affaires n’auraient aucune influence sur la politique française en Afrique et vis-à-vis de la Russie de Poutine, si Fillon était élu Président de la République ?
D’ailleurs, au hasard, Fillon est clairement partisan d’un rapprochement avec Poutine pour gérer les affaires du monde... Comme Le Pen (et un petit peu Mélenchon, aussi).
Nous sommes là en présence d’affaires beaucoup plus graves que de "simples" affaires de fric !
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