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Macron, l’écologie et le nucléaire …
4 avril 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableVers une neutralité carbone de l’Europe ?
L’Europe vise la neutralité carbone en 2050. Pour y parvenir elle veut adopter une charte (un Pacte vert) pour orienter les investissements et prêts vers des des activités économiques bonnes pour le climat et l’environnement (par exemple en taxant les autres).
Un premier classement excluait les énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz), ainsi que le nucléaire en raison de l’impact de ses déchets radioactifs.
Mais les lobbys et certains pays tentent d’amender ce classement en faveur du gaz, du charbon et du nucléaire.
C’est ainsi qu’on a vu Emmanuel Macron signer une lettre avec le Président hongrois (Orban) et le président polonais (Kazcynski) pour défendre le gaz et le nucléaire !
Alors que « l’éolien off-shore et deux fois moins cher, prend deux fois moins de temps [à installer] et est en train de créer autant d’emplois, sans risques pour la population . », selon le Ministre luxembourgeois de l’énergie (écologiste).
Voir à ce sujet le dossier publié par Ouest-France le 2 avril 2021.Un entêtement français pro-nucléaires
La filière nucléaire française est une énorme échec industriel et financier : L’EPR de Flamanville devait coûter 3,5 milliard €. Mais avec 10 ans de retard, elle n’est toujours par prête et son prix atteint déjà 20 milliards € ! Il a même fallu payer 3 milliards € à la Finlande pour le retard dans la construction d’une autre centrale EPR. Et EDF s’est engagée à construire 2 EPR en Angleterre. Tout cela fait que EDF est très lourdement endettée et que l’État veut la diviser en 3 partie, la partie nucléaire (en fort déficit) étant quasi nationalisé…
Quant aux anciennes centrales, elles sont vieillissantes : 31 d’entre elles vont atteindre la limite des 40 ans de fonctionnement. Pour les prolonger de 10 ans, il faudrait les rénover en profondeur ; et d’après la Cour des Comptes, cela coûterait plus de 100 milliards € (c’est le « grand carénage »). EDF vient d’être autorisée à effectuer cette mise à niveau, mais de façon échelonnée dans le temps. Ce qui fait que cette révision arrivera de 8 à 10 ans après le quarantième anniversaire pour 20 réacteurs !
Pour l’association Global Chance (qui comprend des experts en physique nucléaire comme Bernard Laponche), cela représente un risque non négligeable, car certaines centrales sont dans un état inquiétant.
Ajoutons à cela que cette filière produit des milliers de tonnes de déchets hautement dangereux pour des milliers (au moins) ou des centaines de milliers d’années et que le coût de la déconstruction des anciennes centrales est fortement sous-estimé (aucune ancienne centrale française n’est complètement déconstruite), et on aura une idée qu gouffre financier que cette filière représente.
Enfin, ce mode de production d’électricité n’est pas souple : arrêter ou remettre en route une centrale demande une procédure s’étalant sur plusieurs jours, et, en cas de forte chaleur, il faut arrêter certaines centrales, les rejets de chaleur dans le fleuves voisin risquait de provoquer la disparition de plusieurs espèces animales aquatiques.
Tout ceci fait que de nombreux pays (comme les USA) ne construisent plus de nouvelle centrale nucléaire.Défendre la transition écologique ou les intérêts du lobby pro-nucléaire ?
Aujourd’hui, le prix de production de l’électricité renouvelable (en particulier de l’éolien off-shore) est nettement inférieur au prix le l’électricité d’origine nucléaire. Mais avec beaucoup moins de risques, un temps de mise en œuvre plus rapide et autant de création d’emplois.
Et même si certaines filières sont intermittentes (éolien terrestre, photovoltaïque) il est possible de développer le stockage (batteries, hydrogène) et de s’appuyer sur les filières souples (hydraulique, bois, biogaz, …).
Enfin, et surtout, il y a beaucoup d’économies d’énergie possibles :dans les logements et les locaux (travail, …) : cela représente 30 % des dépenses totales d’énergie ; et on peut en économiser la moitié par l’isolation ;
dans les déplacements en favorisant les transports en commun plutôt que la voiture individuelle (souvent sans passager), en encourageant la pratique du vélo et de la marche, les trains de marchandise, plutôt que les camions, …
en rendant les objets courants réparables, …
Ce gouvernement et ce président tiennent des discours de défense de l’écologie et de la préservation du climat. Mais dans leurs pratiques réelles, ils défendent avant tout le lobby pronucléaire et les intérêts des filières industrielles traditionnelles (comme ceux de Total au Mozambique, …).
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L’urbanisme commercial en crise ?
28 mars 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Sainte-LuceCet article prend appui sur une conférence organisée en janvier 2021 par le SCOT Nantes Saint-Nazaire et animée par David Lestoux (formateur CNFPT, expert Rédacteur du rapport national sur les centre-villes pour le Ministère de la cohésion des Territoires, …).
Une offre surabondante :
Depuis 10 ans, les surfaces commerciales sont en forte hausse, en décalage avec la croissance de la population : en 10 ans, les surfaces commerciales ont augmenté de 26 %, à population et emplois constants .
Le commerce se trouve ainsi pris en tenailles entre cette surabondance de l’offre et la diversification des habitudes des clients accompagnée d’une diversification des modes de vente.
Le résultat, c’est que les hypermarchés perdent chaque année 1 à 2 % de ventes, que la vacance des surfaces commerciales augmente, que les promoteurs proposent des surfaces de vente à moindre coût et qualité… Si on reste sur la même trajectoire, en 2030 on aura 25 millions de m² de vente en trop !Des habitudes de consommation qui changent :
Le taux de vacance des commerces (centre-ville et zones commerciales) augmente.
La vente d’occasion se développe, ainsi que les prêts entre particuliers.
- Le E-commerce se développe.
Les nouvelles structures de dépenses : Les ménages concentrent les économies sur les dépenses d’énergie, de déplacements, d’équipements de la maison, de vêtements, … Les achats alimentaires sont moindres, mais de meilleure qualité. Les dépenses ‘plaisir’ augmentent (Abonnements, Restau., culture, loisirs).
Une majorité des consommateurs estiment que l’offre commerciale est suffisante.
Les temps d’achat dans la journée
se concentrent : 70 % des achats de proximité sont réalisés entre 17h et 20h, tandis que 30 % du temps d’ouverture des magasins coïncide avec le temps disponible des actifs
La vente directe par les producteurs est de plus en plus recherchée
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Des offres de vente qui doivent se diversifier :
Le click and collect va se développer, mais il faut penser aux lieux d’enlèvement des marchandises, et ce n’est pas réservé aux grandes surfaces.
L’offre commerciale se diversifie et se segmente (multiplication des supérettes, des magasins bio, …). Il y a de la place pour les niches commerciales.
Avoir une position sur un flux de population aux heures de pointe plus, car il y aura toujours plus près : commerce dans les gares, distributeurs sur les rond-points passagers, … Une ambiance conviviale et une diversité d’offres commerciale et de services est importante.
Présenter une offre globale attractive, pratique et ludique : restaurants, lieux de convivialité ; mais aussi des offres en matière de santé, loisirs et spectacle, services publics, associations, artisans... Ré-enchanter l’offre commerciale va devenir indispensable.
Il va aussi y avoir un enjeu logistique d’approvisionnement des différentes offres (ex producteurs).
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Echos du Conseil municipal du 24 mars 2021
27 mars 2021, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalLa majeure partie de cette réunion de Conseil municipal a été consacrée au Budget Primitif 2021.
Le débat du Budget est une question importante, chaque année, dans la vie municipale. Avons-nous assisté à un véritable débat ? On a plutôt assisté à une série de déclarations péremptoires, d’accusations et de procès d’intention ‘balancés’ sans analyse des faits et des chiffres… Pas sûr que la Démocratie y ait véritablement trouvé son compte...Le Budget Primitif 2021 :
Il a été présenté par Anthony Descloziers, détaillé par Michel Daculsi et illustré par de nombreuses interventions de membres de la majorité.
Les trois axes de l’action municipale en ce début de mandat seront :le renforcement du lien social (mieux accompagner les plus fragiles et le familles, s’adapter à la crise sanitaire, retrouver le goût d’être ensemble),
le développement de la participation citoyenne (Comités participatifs, de quartier, Conseil Citoyen Lucéen, concertation sur les projets importants, ...)
l’engagement de la transition écologique (Agenda 2030, végétalisation de la commune, actions déchets, rénovation énergétique des bâtiments communaux, …).
Dans un premier temps, nous devrons remettre à niveau l’offre de services publics et l’état du patrimoine communal qui se sont fortement dégradés au cours du mandat précédent (ce second point demandera un peu de temps).
Les chiffres comparés du budget de fonctionnement :
Note : les chiffres réalisés en 2020 ne figurent pas sur ce tableau pour 2 raisons : d’une part ils ne sont que partiellement connus (ce sera l’objet du compte administratif 2020 en juin prochain), et d’autre part parce que cela a été une année très troublée par la crise sanitaire et par une élection (avec changement de majorité) qui s’est étalée sur plusieurs mois.Le bilan de la majorité sortante est clair : alors que la population a augmenté de 15 % entre 2014 et 2019-2020, avec une augmentation correspondante du produit des impôts locaux, les dépenses de personnel (pour accroître l’offre de services publics) n’ont pas suivi (+6,2%). Le budget primitif 2021 ne fait que rétablir une progression normale (+15 % de frais de personnel entre 2014 et 2021) en embauchant sur des postes trop longtemps restés vacants, en créant un poste de policier municipal supplémentaire et en créant 2 postes contractuels pour faciliter l’emploi local et la fluidité de l’information entre les élu.e.s et avec les services. Nous avons également augmenté certaines subventions, ainsi que les aides du CCAS (pour les familles en difficulté) et le budget de la culture.
Mais quelle a été l’utilisation de ce produit supplémentaire des impôts locaux avant 2020 ? Pas à l’offre de services publics, nous l’avons vu. Mais pas, non plus, à l’entretien/rénovation du patrimoine bâti de la commune : plusieurs toitures de bâtiments communaux fuient, y compris l’hôtel de ville, qui est une véritable passoire thermique. L’été, il peut faire jusqu’à 38°C dans certains bureaux. De plus de nombreux problèmes d’accessibilité ne sont toujours pas réglés…
Selon les élu.e.s de l’opposition, cela a servi à faire des économies…
Est-ce que l’objectif de gestion d’une collectivité locale est de faire grossir un ‘bas de laine’, ou bien de répondre aux besoins de services publics et d’entretenir correctement les locaux municipaux ???Les investissements :
Ce budget se monte à 7 millions€ et se décompose ainsi :1,42 M€ pour finir de payer la Halle sportive. C’est la suite d’une réalisation de l’ancienne majorité, mais qui était prévue depuis de nombreuses années. Nantes Métropole en a d’ailleurs financé une partie non négligeable. Dommage, quand même, que la toiture n’ait pas été prévue pour accueillir des panneaux photovoltaïques…
2,47 M€ pour des réhabilitations lourdes : 1,2 M€ pour l’hôtel de ville, plusieurs toitures, l’AccueilPériScolaire du centre, le restaurant scolaire du centre,
1,98 M€ pour l’entretien du patrimoine.
Soit au total 5,9M€ constituant un héritage (provisoire) du passé...1,2 M€ pour la préparation de projets créatifs (études bords de Loire, centre-ville, terrain de football, terrain pour future école, …).
Et le tout sans emprunt nouveau et sans augmentation des taux d’imposition.C’est donc un budget raisonnable qui a été présenté, comme en attestent différents indicateurs : Une durée théorique de désendettement de 3,2 ans (seuil d’alerte à 10 ans), un niveau de 948€ de dépenses de fonctionnement par habitant (la moyenne nationale pour les communes de la strate de 10 000 à 20 000 habitants est de 1213€), total des dépenses de fonctionnement+remboursement de la dette en capital égal à 90 % du total des recette de fonctionnement (la moyenne nationale est de 96%).
Les interventions de l’opposition :
Plusieurs élu.e.s d’opposition ont posé des questions précises, mais l’intervention centrale a été faite par M. Bourgeolet.
Et il nous a fait un grand moment de théâtre dramatique : « C’est une dégradation historique des finances communales et de la démagogie », « C’est surréaliste, indécent ; du jamais vu ! », cela consiste à « dilapider le plus vite possible les économies que nous avions réalisées », « irresponsable »…
Dans ces conditions, le dialogue était … très difficile. Et toutes les explications et démonstrations par les chiffres que nous avons pu apporter étaient vaines. (voir le post-scriptum en fin d’article).Les autres délibérations et informations :
Suite à la démission de Me Vanessa DESFORGES élue sur la liste « Ensemble pour Sainte-Luce », c’est M. Henri SAMOYEAU qui la remplace. Bienvenue à Henri et meilleurs vœux à Vanessa pour son projet professionnel.
C’est M. Yan Eric PESLERBE qui est arrivé le 8 mars pour prendre le poste de Directeur Général des Services.
Subventions aux associations : certaines associations ont vu leur subvention diminuée ou annulée lorsque leur activité et charges ont été nulle pendant le confinement (et ayant des réserves financières), au profit des associations ayant des salariés en charge. Il ne s’agit en aucune manière d’un manque de reconnaissance des associations qui sont dans le premier groupe (en particulier les associations d’anciens combattants). Si ces associations se retrouvent face à des difficultés nouvelles, elles peuvent recontacter la mairie.
L’association ‘l’outil en main’ se voit attribuer une subvention exceptionnelle de 3000€ pour une mise aux normes de son installation. L’association Guinée44 obtient une subvention exceptionnelle de 2000€ pour poursuivre le programme d’accès à l’eau potable et à l’assainissement des habitants de Kindia, malgré les difficultés financières et politiques en Guinée, accentuée par la crise sanitaire actuelle.
La halle sportive de la Minais pourra s’ouvrir aux activités des associations sportives en mai prochain … si la situation sanitaire le permet.
Les bureaux de vote vont être redéployés sur la commune pour se rapprocher des électeurs et électrices. Les bureaux de vote 1, 2 et 11 seront salle Le Bonniec, les bureaux 3, 4 et 5 salle Losq, les bureaux 6, 7, 8 ,9 et 10 seront salle Jaffray et le bureau 12 sera salle Félix Tessier. Les 13 et 20 juin verront se dérouler deux scrutins en même temps, ce qui demande beaucoup de scrutateurs. La mairie lance un appel aux bénévoles.
Travaux rue Coty : Une canalisation d’eaux usées est sans doute détériorée et bouchée sous le quartier de la place Rabine. Il n’y a pas d’autre solution que de creuser pour voir. Les travaux vont démarrer le 6 avril et durer de 2 à 3 semaines et nécessiteront de couper la circulation sur la rue Coty dans le sens entrant de la commune : le sens allant vers Nantes restera ouvert. Un déviation par le rue du 8 mai 45 sera mise en place.
Post-scriptum : Les fables de Monsieur Bourgeolet
Déjà, tout au long du mandat précédent, M. Bourgeolet nous a tenu sans cesse le même discours : A cause des dépenses inconsidérées de l’ancienne majorité, les finances communales allaient à la catastrophe. Mais, heureusement, la nouvelle équipe a fait des économies, a redressé la situation et permis de faire beaucoup d’investissement.
Et même si ce discours était en contradiction avec la réalité (puisque c’est principalement la croissance constante du produit des impôts, conséquence de la croissance de la population, qui ont profité aux finances communales), M. Bourgeolet a continué, inlassablement à répéter ce discours qui est devenu une véritable fable.
Et depuis cet été, M. Bourgeolet nous a inventé une nouvelle fable : Cette nouvelle majorité, écologiste et de gauche, ne sait rien faire d’autre que de dépenser sans compter et de dilapider notre beau trésor, par idéologie et incompétence ; elle nous conduit à la banqueroute.
Et inlassablement , il va nous rejouer cette nouvelle fable, conseil après conseil, avec ce ton supérieur de celui qui se croit expert face à des néophytes incultes…Devons-nous prendre cette fable au sérieux ?
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Manifestation nationale à Nantes,
Fukushima : 10 ans
samedi 13 mars, 14 h parc des Chantiers (blv Léon Bureau, près de l’éléphant))
6 mars 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableÀ l’occasion des 10 ans de la catastrophe de Fukushima - toujours en cours - soyons nombreux en solidarité avec les victimes du nucléaire et pour nous opposer à la mise en service de l’EPR de Flamanville, à la construction de nouveaux réacteurs, et à la prolongation du fonctionnement des centrales nucléaires.
Le réseau "Sortir du nucléaire" et de nombreuses organisations appellent à une manifestation nationale à Nantes.Images de la manifestation :
Au Japon, la catastrophe de Fukushima du 11 mars 2011 n’est pas terminée et impacte toujours la santé et l’environnement. Dix ans après la fusion des trois cœurs de réacteurs, une large partie de l’archipel reste contaminée. Dans certaines régions, la radioactivité ambiante est trop élevée et les habitants mangent de la nourriture contaminée. Tandis que le gouvernement prévoit de se débarrasser des milliards de litres d’eau contaminée en les rejetant directement dans l’océan Pacifique, aux quatre coins du pays des millions de tonnes de déchets radioactifs continuent de s’entasser.
Mais en accord avec le lobby international de l’industrie nucléaire, les autorités nippones accélèrent le déni des conséquences de la catastrophe pourtant encore bien présentes. Sous prétexte d’un retour à la normale, les habitants sont forcés de retourner vivre dans les territoires contaminés. Les limites d’exposition à la radioactivité restent anormalement élevées (le seuil d’exposition maximale avait été relevé de 1mSv/an à 20mSv/an le lendemain de l’accident). Malgré cela, plusieurs épreuves des Jeux Olympiques 2021 sont programmées dans la préfecture de Fukushima cet été.
En France, nous exigeons un arrêt du nucléaire afin d’éviter une nouvelle catastrophe. Nous nous opposons à EDF, qui prétend imposer aux citoyens avec la complicité de l’État la prolongation des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans, augmentant les risques et les coûts. Estimée à 45 milliards d’euros, la construction de 6 nouveaux réacteurs EPR alors même que la mise en service de celui de Flamanville n’est pas garantie serait dangereuse et synonyme de nouveaux déchets radioactifs ingérables.
Les lobbyistes du nucléaire le vendent comme une solution au changement climatique. C’est faux. Nous refusons la prolongation des réacteurs existants et la construction de nouveaux réacteurs EPR, à Flamanville, mais aussi à Gravelines, à Penly, au Bugey et au Tricastin. De nombreuses études ont de nouveau démontré la faisabilité de scénarios 100% renouvelables, à condition de miser sur la sobriété et l’efficacité énergétique. Avec de la volonté politique, la France a la capacité de se passer du nucléaire.Premiers signataires : ACEVE | Attac 44 | Bure Stop 55 | Cedra | Collectif anti-nucléaire Ouest | Collectif Loire Vienne Zéro nucléaire | Comité Bure en Retz | CRILAN | Echo Echanges | EELV Pays de la Loire | Ensemble ! 44 | Fakir Nantes | FAN Bretagne | Greenpeace Nantes | LFI 44 | Moine et Sèvre pour l’Avenir | NDDL Poursuivre Ensemble | NPA 44 | Plogoff Mémoire d’une Lutte | Réseau "Sortir du nucléaire" | Rezé à Gauche Toute | Solidaires 44 | Sortir du nucléaire Cornouaille | SDN Pays de Saint-Malo | SDN Berry Giennois Puisaye | SDN Pays nantais | SDN 49 | SDN 72 | SDN 79 | Stop EPR Ni à Penly Ni ailleurs | Stop nucléaire 56 Trawalc’h | UCL Nantes
Les outils pour cette manifestation :
Pour télécharger le tract d’appel (recto-verso), cliquer ici
Pour télécharger l’attestation pour pouvoir rentrer de la manifestation après 18h00 : cliquer ici
Pour dénoncer les rejets radioactifs, notamment de tritium, des installations nucléaires comme les centrales nucléaires dans des fleuves comme la Loire ou l’usine de traitement des combustibles irradiés de la Hague dans la Manche, télécharger l’étiquette suivante
pour la coller sur une bouteille amenée à la manifestation en cliquant ici (format de papier A4).
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Les derniers chiffres du chômage de Pôle Emploi (janvier 2021)
5 mars 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiNombre de chômeurs en janvier 2021
Ces chiffres ne marquent pas de grands écarts par rapport à décembre 2020, mais on perçoit cependant des signes d’aggravation de la situation globale.
Le nombre de chômeurs de catégorie A diminue de 3 300 par rapport à décembre, mais le nombre de chômeurs de catégories B et C augmente de 3 700. Ce qui fait que le total des cat. A, B et C subit une augmentation de 5,85 % en un an (+5,2 % fin décembre).
Quels sont les plus touchés ?les jeunes de moins de 26 ans est la tranche d’âge la plus touchée : +9,2 % en un an ;
le nombre de chômeurs de longue durée (CLD, plus d’un an de chômage) augmente fortement : +11,3 % en un an. Ce qui fait qu’ils représente aujourd’hui (pour la première fois) plus de la moitié de l’ensemble des chômeurs de cat. A, B et C.
Remarque : L’augmentation du nombre de CLD en Pays de la Loire est plus forte : +12 % en un an (+12,5 % pour la Loire Atlantique).Autres indicateurs :
Le nombre des offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi est en légère reprise. Mais il est en chute libre par rapport à janvier 2020 : -20 % !
Remarque : La reprise du recueil des offres d’emploi est un peu plus nette en Loire Atlantique.Tout ceci s’ajoute au constat que nous faisions à propos de statistiques ’emploi’ de l’INSEE (pour relire l’article, cliquer ici) : « Le grand danger de la période, c’est que nous sommes en train de perdre les plus précaires qui vivotaient de petits boulots : ils ont maintenant considérés comme inactifs. », c’est à dire ni au travail, ni au chômage…
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