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Elections départementales et régionale, 1er tour
21 juin 2021, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Campagnes 2021L’abstention :
Ces deux scrutins ont été marqués par une abstention record, dans tout le pays.
Dans les Pays de la Loire, le taux d’abstention a atteint 68,98 % pour l’élection régionale !
Et même à Sainte-Luce, habituellement plus « citoyenne » qu’au niveau national pour le vote, l’abstention pour l’élection départementale a été de 64,13 %.
Sans que cela en soient les causes principales, deux facteurs ont augmenté la confusion :le matériel de vote (bulletins et professions de foie) n’a pas été distribué dans les boîtes aux lettres dans certains quartiers, alors que beaucoup d’électeurs souhaitent les lire pour réfléchir à l’avance afin déterminer leur choix. Une enquête sur le choix par l’État d’un prestataire privé, plutôt que La Poste pour l’acheminer, est indispensable ;
le fait de convoquer le même jour deux élections ayant des règles d’élection très différentes (par listes régionales pour l’une, par binôme sur chaque canton, …), pour des collectivités ayant des compétences très différentes.
Le résultat du premier tour des régionales :
Si on prend en compte que les listes des écologistes et de gauche vont fusionner (comme annoncé) et que les deux listes suivantes (RN et LREM) vont se maintenir, on peut supposer que le résultat final est conditionné par la capacité du rassemblement des écologistes et de la gauche à créer une dynamique.Le résultat du premier tour des départementales en 44 :
Ces élections ont lieu dans chacun des cantons, et aucun binôme n’a été élu au premier tour.
Pour le moment, seul le canton de Guéméné, détenu par la majorité de gauche actuelle semble menacé. Par contre, sur le canton de La Chapelle/Erdre, le binôme formé par Nathalie Le Blanc (PS) et Franck Mousset (EELV) arrive en tête ,avec 46,71 %, devant le binôme sortant formé par Elisa Drion et Erwan Bouvet (44,13%).
A Ancenis, le binôme sortant (de droite) ne devance que de 69 voix le binôme formé par le nouveau maire d’Ancenis-Saint-Géréon (Rémy Orthon) et Leîla Thominiaux (adjointe à Couffé).Le canton de Carquefou :
Là aussi, le duel est incertain pour le second tour. Le binôme sortant (Véronique Dubettier-Grenier, maire de Carquefou, et Serge Mounier) arrive nettement en tête avec 37,98 % devant le binôme ‘Ecologique et solidaire’ (Catherine Corbes, 1ère adjointe à Sainte Luce, et Jean-Christophe Loez, 1er adjoint à Mauves) qui ont recueilli 34,91 % des voix.
L’incertitude est renforcée par le fait que les trois binômes éliminés (LREM avec 10,13 %, le RN avec 8,76 % et la droite dissidente de la majorité municipale à Carquefou avec 8,22%) n’ont donné aucune consigne de vote pour le second tour.
Autre aspect du résultat du premier tour : le caractère local à Sainte-Luce, puisque la candidate du binôme ‘Ecologique et solidaire’, Catherine Corbes, est 1ère adjointe dans la nouvelle équipe municipale à Sainte Luce, et que les deux suppléants de la liste de droite sont membres de l’opposition lucéenne.
Le résultat du premier tour à sainte-Luce est clair : Catherine Corbes et Jean-Christophe Loez ont obtenu 1645 voix (42,63%), tandis que le binôme de droite a recueilli 1156 voix (29,96%). Il ne représente en aucune façon un désaveu de la nouvelle équipe municipale.
Pour voir les résultats détaillés à Sainte-Luce, cliquer ici.
titre documents joints :- info document (PDF - 151.7 ko)
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Le projet de partition de EDF : pourquoi ?
11 juin 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatLe projet « Hercule » élaboré par EDF et le gouvernement répond en premier lieu à la situation financière catastrophique d’EDF. L’endettement de cette entreprise est au bas mot de 42 milliards €, qui s’explique pour une grande part par l’échec industriel et financier de l’EPR et les nombreux incidents dans les centrales nucléaires « classiques ».
Quel choix ?
De plus, quelque soit le choix stratégique effectué (réduire la part du nucléaire et miser sur les énergies renouvelables ou bien s’entêter dans un haut niveau de nucléaire), un haut niveau d’investissements est indispensable :La mise à niveau des vieilles centrales nucléaires (le ‘grand carénage’) est chiffré par la cour des comptes à 100 milliards €, sans parler du projet de construction de 6 centrales EPR (le coût de la centrale EPR de Flamanville est rendu à plus de 20 milliards €, et elle n’est toujours pas terminée…) ;
Les filières de production d’énergie renouvelable (principalement éoliennes et photovoltaïque, puisque les barrages hydrauliques ne peuvent plu beaucoup progresser) demandent un investissement fort et rapide, pour rattraper le retard français en la matière. C’est d’autant plus pressé que les capitaux privés vont vite comprendre que ces filières de production d’électricité sont les plus rentables. Voir à ce sujet l’article « Investir dans les énergies de demain (déjà disponibles aujourd’hui) » publié sur ce blog : cliquer ici. C’est ce qu’a indiqué le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy dans un entretien aux Echos (18 février) : « Nous sommes en train de prendre un retard majeur par rapport à nos grands concurrents ». « compte tenu de la baisse des prix du solaire et de l’éolien, (…) sans Hercule, EDF est un acteur qui n’a pas les moyens de se développer là où il y a de la croissance. »
Quelle partition de EDF ? :
Le projet « Hercule » vise à créer deux entités distinctes :Une ‘EDF verte’, regroupant la production d’électricité à partir des énergies renouvelables (éolienne et solaire, principalement), l’activité de commercialisation et Enedis, la société chargée de toute la distribution de l’électricité (quelque soit le producteur ou l’entreprise de commercialisation). Et, bien entendu, le capital est (grand) ouvert aux capitaux privés, dans la limite de 30 %… dans un premier temps, puisque GDF a montré que cette limite ne tenait pas très longtemps : aujourd’hui l’État ne contrôle plus que 23 % du capital de Engie.
Une ’EDF bleue’, rassemblant la production d’électricité par les centrales thermiques (charbon, gaz, nucléaire), ainsi que la gestion du réseau de transport de l’électricité RTE (gourmand en investissements de mise à niveau), qui seraient sous la responsabilité de l’État. Ainsi, l’État se retrouverait seul à financer les énormes pertes du nucléaire (‘grand carénage’, EPR de Flamanville et indemnités de retard pour les centrales EPR en Finlande et bientôt en Angleterre…), le démantèlement des centrales à énergies fossiles, ainsi que l’entretien du réseau de transport de l’électricité.
Mais pourquoi Enedis ne reste pas dans le giron de l’État ?
A partir du moment où la France a fait le (bon) choix d’avoir un seul réseau électrique, il est évident que son entretien et sa gestion font partie de l’intérêt général, et doit, à ce titre, rester sous la responsabilité de l’État. Bref, cette séparation entre RTE et Enedis n’a aucune logique.
Les revenus d’Enedis sont assurés par la taxe d’utilisation des réseaux publics de l’électricité, payée par tous les consommateurs, quelque soit leur fournisseur. Jusqu’à présent, cette filiale a surtout servi de pompe à finances à un groupe EDF assoiffé de liquidités pour faire ace à ses engagements dans le nucléaire.Le choix est donc clair. Le gouvernement aurait pu de désengager progressivement du nucléaire pour s’engager dans les énergies renouvelables. Mais il préfère faire le sacrifice de Enedis pour attirer les capitaux privés qui ont ainsi une assurance tous risques. Et c’est l’État qui va payer la facture des énormes pertes du nucléaire, de la sortie des énergies fossiles et des investissements dans le réseau électrique.
Les bénéfices au privé et les pertes à l’État ; telle est la philosophie du « libéralisme à la française » !
Reste encore une inconnue : dans quelle corbeille vont tomber les barrages hydro-électriques qui produisent 13 % de la production nationale d’électricité. Ces barrages sont la propriété de l’État qui en a délégué la gestion à EDF. Les syndicats sont mobilisés et les négociation avec l’Europe sont en cours... -
Investir dans les énergies de demain (déjà disponibles aujourd’hui)
5 juin 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableAu cours des deux siècles passés, l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz naturel ont permis le développement rapide de nouvelles technologies mécaniques. Tout cela a donc été assimilé au « progrès ».
Mais ce développement extraordinaire de l’utilisation de ces énergies fossiles a des conséquences très lourdes de menace pour le climat sur la terre : c’est la vie sur terre qui est menacée.
L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) suit de près l’évolution des utilisations des différentes formes d’énergie. Cédric Philibert fait le point sur cette évolution, dans un article publié par le revue trimestrielle « l’économie politique » de mai 2021.
Cédric Philibert est consultant indépendant et analyste senior des questions d’énergie et de climat.Solaire et éolien, les énergies en pointe :
« Le fait majeur de la décennie écoulée, c’est que l’énergie solaire photovoltaïque (PV) est devenue la moins chère de toutes les énergies. Et l’éolien terrestre ou maritime a vu, lui aussi, son coût chuter considérablement. »
Le graphique ci-dessous montre cette évolution des coûts de l’électricité (amortissement + fonctionnement) pour les installations nouvelles entre 2009 et 2020.
« Aux USA, lorsqu’il s’agit de construire une installation nouvelle de puissance électrique pour les pointes de consommation, le photovoltaïque accompagné de batteries, dont le coût chute rapidement, entre en compétition avec les centrales à gaz les plus récentes. »L’entêtement français pour le nucléaire :
Une bonne partie du parc nucléaire français arrive au terme de la durée d’activité initialement prévue (40 ans). Pour prolonger leur fonctionnement de 10 ans, il faut les rénover complètement. Mais le coût de rénovation (le « grand carénage ») est estimé à 100 milliards € par la cour des comptes !
Dans ces conditions nouvelles, est-il raisonnable de faire ce choix, plutôt que d’investir dans les énergies renouvelables, sans émissions de gaz à effet de serre, beaucoup moins dangereuses que le nucléaire (Tchernobyl, Fukushima) et sans production de déchets hautement dangereux pour des milliers d’années, dont on ne sait que faire ?
Quant au projet de construire 6 nouvelles centrales de type EPR énoncé par EDF (avec une approbation implicite du gouvernement), il nous mène directement vers une impasse financière et technologique. En effet, l’EPR de Flamanville accuse un retard de plus de 10 ans et un coût multiplié par 5 ou 6 (20 milliards € pour le moment). EDF accuse un endettement de 34 milliards €...Les énergies intermittentes :
Le soleil n’éclaire pas la nuit et le vent ne souffle pas toujours. Il est donc difficile d’ajuster la production d’électricité aux pointes de consommation.
Les énergies les plus souples sont l’électricité hydro-électrique (neutre en CO2), et le gaz : on peut mettre en route la production d’électricité dans un délai court. Ce n’est pas le cas des centrales nucléaires : les procédures de démarrage sont longues et il est difficile de moduler leur régime de marche.
De plus la souplesse d’utilisation n’est pas le seul critère qui induit des contraintes. L’efficacité énergétique (le « rendement ») doit aussi être prise en compte. Par exemple,
la production d’électricité à partir de production de chaleur (centrales à combustibles fossiles ou nucléaire) ont un niveau d’efficacité d’environ 40 %. Il y a donc une perte de chaleur de 60 % qui doit être éliminée. C’est pourquoi les centrales nucléaires sont implantées près de la mer ou de fleuves pour assurer ce refroidissement (qui peut poser problème en cas de forte chaleur). A l’inverse, les panneaux photo voltaïques et les éoliennes ont une efficacité proche de 100 % pour produire de l’électricité.
Par exemple pour le chauffage, une chaudière gaz à condensation a une (bonne) efficacité de l’ordre 85 %. Mais une pompe à chaleur a une efficacité de 340 %.
Autre exemple : pour les véhicules, un moteur thermique accuse une efficacité de 25 à 40 %, alors qu’un moteur électrique a une efficacité de l’ordre de 80 %...On le voit, la qualité du mix énergétique et le choix de l’énergie et des technologies associées (dont le stockage), pour répondre à chacun des besoins spécifiques, sont essentiels. Bien plus que de choisir une seule source/technologie, comme le gouvernement français le fait avec le nucléaire.
L’hydrogène :
L’hydrogène fait beaucoup rêver certains responsables politiques ; sans doute parce que cela pourrait être présenté comme la solution miracle pour ne rien changer aux habitudes d’utilisation de la voiture : un véhicule propre, qui n’émet que de l’eau et qui permet une autonomie comparable à l’essence…
Mais, il y a un MAIS : le rendement, et donc le coût ! En effet le cycle complet est complexe : Production d’électricité (solaire ou photovoltaïque) – qui par électrolyse produit de l’hydrogène (l’hydrogène n’existe pas à l’état libre dans la nature). Compression de l’hydrogène, puis distribution dans des stations services, puis chargement dans les véhicules. Enfin, dans le véhicule, passage de l’hydrogène dans une pile pour produire de l’électricité, qui alimente un moteur électrique.
On le comprend aisément : il y a beaucoup de pertes d’énergie à chacune de ces étapes. Et cela fait de l ‘hydrogène un moyen coûteux de stockage de l’énergie ;
Etant donnée la baisse importante du coût des batteries pour stocker directement l’électricité, l’hydrogène ne subsistera que comme solution de niche, quand le rayon d’autonomie ou le poids des véhicules est primordial.La sobriété :
On l’aura compris, l’AIE est maintenant convaincue (et presque militante), qu’il faut éliminer les énergies fossiles d’ici 2050. En même temps, il s’agit bien d’une transition qui demande du temps, des moyens financiers et techniques et du temps d’adaptation de l’appareil de production.
L’AIE a pris conscience qu’il faut aussi convaincre la majorité des citoyen-ne-s de la nécessité d’une certaine sobriété dans notre mode de vie.
Cela permettra, aussi, de lutter contre la diffusion d’informations en grande partie fausses. Par exemple des publications qui montrent les « terres rares » là où il n’y en a pas (dans l’écrasante majorité des panneaux solaires et dans la majorité des éoliennes), mais pas là où il y en a (dans les raffineries, dans les pots catalytiques des voitures à essence…). Le tout en oubliant que l’empreinte carbone de ces énergies renouvelable est 10 à 100 fois inférieure à celle des énergies fossiles.Enfin, pour conclure, il ne faut pas croire que cette bataille pour la neutralité carbone résoudra tous nos problèmes d’environnement. Il faudra encore prévenir et lutter contre les effets, déjà à l’œuvre, du dérèglement climatique. Et il faudra aussi lutter contre les nombreuses pollutions de tous ordres qui portent une grave atteinte à la biodiversité...
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Les banques françaises au secours de l’industrie fossile
Information de Oxfam France
24 mai 2021, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatLe nouveau rapport des Amis de la Terre France et d’Oxfam France révèle qu’entre janvier 2020 et mars 2021, les grandes banques françaises – BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole et le groupe Banque Populaire Caisse d’Épargne – ont financé à hauteur de 100 milliards de dollars les entreprises actives dans le charbon, le pétrole et le gaz. Entre 2019 et 2020, les quatre grandes banques françaises ont toutes augmenté ces financements, de 22,5% en moyenne !
Cette hausse s’explique notamment par une mobilisation massive de capitaux pour venir en aide à l’industrie fossile, fortement impactée par la crise du coranavirus et par le ralentissement économique brutal et planétaire qu’elle a entraîné.
Fin 2020, les quatre grandes banques françaises détenaient par ailleurs 43 milliards de dollars – en actions et obligations – dans des entreprises actives dans les énergies fossiles.
Ces chiffres témoignent de l’appétence forte des banques pour l’industrie fossile et la tendance ne semble pas s’inverser. La hausse continue des financements aux énergies fossiles, dont les pétrole. et gaz de schiste, explique la trajectoire de réchauffement à plus de 4 °C d’ici à 2100 sur laquelle se situent les banques françaises. Un scénario qui aurait des conséquences dramatiques, y compris en France.
Banques françaises et industrie fossile : une relation de dépendance à hauts risques
Alors qu’en 2020 les cours boursiers des majors pétrolières et gazières s’effondraient, les trois plus grandes banques françaises – BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale – ont tout de même augmenté leurs achats d’actions dans ces entreprises. Résultat des courses : les portefeuilles d’actions de ces 3 banques rien que dans les majors ont au total perdu 1,4 milliard de dollars en une année.Une stratégie incohérente qui peut s’expliquer d’une part, par le fait que les acteurs financiers, fortement exposés aux entreprises fossiles, n’ont aucun intérêt à les voir couler mais aussi d’autre part car les intérêts des directions des banques et des multinationales des énergies fossiles convergent.
Cette addiction des banques aux énergies fossiles représente un risque qui pourrait entraîner des pertes irréversibles et créer les conditions d’une prochaine crise économique.
Face à l’absence d’engagements des banques, l’indispensable régulation de l’Etat
En octobre 2020, Bruno Le Maire appelait publiquement les acteurs financiers français à mettre en œuvre une sortie des hydrocarbures non-conventionnels. En pratique, les engagements des banques sont encore largement insuffisants comme le montre le scan de la finance fossile de Reclaim Finance. Pire, la recherche des Amis de la Terre France et d’Oxfam France révèle que les banques françaises ont continué en 2020 et 2021 à alimenter le développement de ce secteur toxique, dont les pétrole et gaz de schiste, à contre-courant total de l’impératif de laisser ces énergies fossiles dans le sol.L’Etat doit briser l’addiction des acteurs financiers aux énergies fossiles et utiliser l’arme de la réglementation pour prévenir les chocs climatiques et financiers anticipés. Les Amis de la Terre France et Oxfam France proposent d’inscrire une obligation légale pour les grandes entreprises de se conformer à une trajectoire contraignante de réduction de leur empreinte carbone et de sortie de leurs activités polluantes, sous peine de sanction financière.
Le gouvernement doit en particulier garantir que son récent appel à en finir avec les hydrocarbures non-conventionnels se traduise en retrait effectif et total de la Place financière de Paris de ces secteurs.
Pour lire le rapport, cliquer ici
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Pour une région écologique, citoyenne et solidaire
16 mai 2021, par Patrick CotrelGrâce à vous, nous pouvons faire basculer la région Pays de la Loire vers l’écologie et la justice sociale lors des élections régionales de juin 2021.
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Pour prendre connaissance de la liste, cliquer ici.Pour voir les premières propositions de la liste, cliquer ici.
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