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Pour un référendum sur l’accord UE-Mercosur
21 novembre 2024, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable
Le monde paysan connaît en silence le plus grand plan social depuis 50 ans : une ferme disparaît chaque heure en France.
Pourtant, la Commission européenne pousse pour signer au plus vite l’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur (Argentine, Bolivie, Brésil, Paraguay et Uruguay). Cela va encore affaiblir l’agriculture sur notre continent en abaissant les droits de douane sur des dizaines de milliers de tonnes de bœuf, de volaille, de miel ou de sucre de canne produits dans de gigantesques exploitations agro-industrielles, non soumises aux normes sanitaires, environnementales et sociales que nos éleveurs et éleveuses doivent respecter.
La ratification de ce traité organiserait une concurrence déloyale inacceptable et signerait la mort de très nombreuses fermes en France et en Europe.
Nous devons défendre nos droits et la protection de l’environnement par la démocratie.Nous appelons donc Emmanuel Macron, Président de la République, à proposer la ratification d’un éventuel traité par référendum. Le peuple français doit avoir son mot à dire sur le modèle agricole qu’il souhaite.
Pour signer l’appel, je clique ici
Pour en savoir plus :
Notre décryptage : "Accord UE Mercosur : Pourquoi faut-il s’y opposer ?" cliquer ici
• "Accord UE-Mercosur : La France est-elle la grande perdante ?" Marine Tondelier invitée du débat du 7/10 de France Inter du 20 novembre face à l’économiste Jean-Marc Daniel. cliquer ici
• Dépêche AFP : Marine Tondelier favorable à « un référendum » sur le traité de libre-échange entre l’UE et le Mercosur. cliquer ici
• L’appel de plus de 600 parlementaires français à Ursula von der Leyen : "Les conditions pour l’adoption d’un accord avec le Mercosur ne sont pas réunies" à l’initiative de Yannick Jadot. cliquer ici
• Marine Tondelier dialogue avec les agriculteurs Jérôme Bayle et Didier Giraud. cliquer ici
• "On est en train d’importer du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité", l’intervention de Benoît Biteau, agriculteur et député de Charente Maritime sur le plateau de C ce soir. cliquer ici.Il y a 0 message(s) de forum -
Situation de l’emploi fin septembre 2024
6 novembre 2024, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiLe Ministère du travail vient de sortir ses statistiques du 3ème trimestre 2024.
Très sommairement, la situation de l’emploi fin septembre peut se résumer de la façon suivante :Le nombre de chômeurs continue d’augmenter lentement et régulièrement :
Si on examine l’ensemble des chômeurs de catégories A, B, C et D, on a une augmentation de 0,8 % en un an (6,163 millions de personnes fin septembre 2024).
Si on restreint aux seules catégories A, B et C, cette augmentation sur un an est de 0,9 % (5, 123 millions de personnes fin septembre 2024)
Le nombre de chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) augmente de 1 % sur un an (2,236 millions de personnes fin septembre 2024)
Les entrées et sorties du chômage :
Globalement, les entrées et sorties du chômage sont en baisse sur un an. Cette baisse des mouvements de main-d’œuvre traduit globalement une baisse de activités économiques en France aujourd’hui.Les sorties du chômage pour défaut d’actualisation sont en hausse de 1,5 % sur un an (découragement ?).
Par contre, les sorties pour reprise d’emploi baissent de 9,5 % sur un an.
Les Offres d’Emploi :
Depuis quelques trimestres, on est plutôt sur une stagnation assez décroissante.
Celles dont le nombre décroît le moins sont les offres de courte durée (moins d’un mois).Au total :
Tous ces indicateurs traduisent une certaine paralysie économique ou même une baisse d’activité de bon nombres de branches professionnelles.
Et on a déjà des échos de la crise dans la grande distribution ou dans la fabrication de pneus (Michelin Cholet, …). -
Trombes d’eau dans le Sud de l’Espagne
Comuniqué de presse des écologistes
3 novembre 2024, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatLes pluies torrentielles qui ont frappé le sud et l’est de l’Espagne sont l’un des visages des ravages du dérèglement climatique. Elles rappellent de la pire des manières la gravité de la crise climatique à laquelle nous faisons face.
Les Écologistes adressent tout leur soutien aux victimes de cette catastrophe et à leurs familles, ainsi qu’aux secouristes et bénévoles qui œuvrent sur le terrain pour aider les sinistrés.
Les épisodes météorologiques extrêmes se multiplient et l’intensité de ces catastrophes naturelles s’accroît partout dans le monde. Alors que la COP biodiversité s’achève avec des résultats décevants et à quelques jours de l’ouverture de la COP 29 à Bakou en Azerbaïdjan, ces inondations mettent cruellement en évidence l’urgence d’une action collective internationale.
Il est essentiel de prendre des mesures concrètes pour limiter le réchauffement climatique, d’investir dans la résilience des infrastructures et de développer des stratégies de prévention : lutter contre l’artificialisation des sols, restaurer les berges de nos cours d’eau, et déployer un Plan national d’adaptation au changement climatique qui soit enfin à la hauteur des défis auxquels nous faisons face. Il est également impératif de soutenir les collectivités locales et les personnes affectées par ces catastrophes pour qu’elles puissent se reconstruire dans des conditions dignes.
Les Écologistes réitèrent leur détermination à défendre un modèle de société qui respecte notre environnement et protège nos concitoyens des conséquences dramatiques des dérèglements climatiques.
Ne nous résignons pas, agissons. -
Le nucléaire en sursis ?
29 octobre 2024, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatAlors que le gouvernement continue d’afficher sa confiance dans le développement de la filière des centrales nucléaires en France, plusieurs évènements viennent nous alerter.
Un risque de rupture d’approvisionnement :
Dans un courrier des lecteurs publié le lundi 28 octobre par Ouest-France, « Dominique (côtes-d’Armor) » aborde la question des ressources mondiales en minerai d’uranium.
Pour lire ce courrier, cliquer ici
« Ainsi, depuis que nous avons épuisé les gisements d’uranium sur notre territoire (dernière mine fermée en 2001), nous avons épuisé la grande mine d’Akouta au Niger, en 2021.
Actuellement, nous importons tout l’uranium que nous consommons, en grande partie du Kazakhstan, si bien que plus de 40 % nous viennent d’Asie par le biais de la Russie ! On conçoit bien la fragilité de cet approvisionnement et les risques géopolitiques qu’il entraîne. On ne peut donc pas parler d’indépendance énergétique […]. »
De plus, l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Nucléaire, dépendant de l’ONU) estime que « le rythme des découvertes ces dernières années tourne autour de29 000 tonnes d’uranium par an alors que nous en consommons 67 000 t/an dans le monde et possiblement 105 000 t/an en 2035. »
La découverte de ces gisements prend aussi beaucoup plus de temps que la construction des centrales nucléaires. Dans ce rapport, l’AIEA prévient qu’il y a un réel risque de rupture d’approvisionnement en uranium […]. Il est certain que de très graves problèmes géopolitiques surviendraient bien avant. »
Même Jean Marc Jancovici (pourtant ardent défenseur du nucléaire) « écrit dans son blog que cet élément radioactif naturel (l’uranium) ne durera guère plus longtemps que le pétrole, dont le pic de production mondiale approche déjà. »Or, la France a fait le pari fou de dépendre à 65 % des centrales nucléaires pour produire son électricité, alors que toutes les mines d’uranium ont fermé en France : aucun autre pays n’est à ce point dépendant (18,25 % aux USA, 4,65 % en Chine).
Suggestion : puisque, selon le gouvernement, le budget de l’État doit réaliser une économie totale de 60 Milliards €, pourquoi ne pas renoncer à la construction de 6 nouvelles centrales EPR2 (pour un coût estimé à 67 milliards €), au profit d’investissements dans les énergies renouvelables, beaucoup moins coûteuses et beaucoup plus rapides à produire (comme indiqué par l’AIEA) ?
Le début de la fin des SMR (Small Modular Reactors) ?
Le Président Macron nous promettait le développement de petite réacteur nucléaires peu coûteux et disséminés sur le territoire, pour contre-balancer le gigantisme des EPR2.
Aujourd’hui, ce rêve semble s’éloigner.
« Trop cher, trop risqué et trop incertain » a écrit Antoine Bonduelle, ingénieur et expert auprès du GIEC, dans son rapport « SMR, le nouveau mirage de l’industrie nucléaire » publié en mars 2024.
Le message semble avoir été entendu par EDF, qui déclare : « compte tenu du niveau d’endettement du groupe, il parait logique de partir sur un autre projet s’appuyant sur des technologies éprouvées, ; plutôt que de se lancer dans une aventure hasardeuse. ».
Rien n’est officiel, mais l’affaire semble être entendue…(Selon La Croix, cité par « Sortir du nucléaire »)Et pendant ce temps, les déchets s’accumulent…
A La Hague : c’est la première usine de retraitement des combustibles irradiés des réacteurs nucléaires. Mais elle n’est toujours pas démantelée. Ces « déchets » ont été mis , provisoirement, sous l’eau dans des piscines, étant donné leurs volumes. Mais, depuis, on a noyé le poisson… depuis un demi siècle !
Et le retraitement de ces déchets devient de plus en plus compliqué… !Les mines d’uranium en France : entre 1946 et 2001, plus de 200 mines d’uranium ont été exploitées en France. Pour 80 000 tonnes d’uranium, 250 millions de tonnes de déchets ont été produits (de très faible à faible activité...mais qui va durer au moins 100 000 ans !).
Les stocks de réserve : Les stocks d’uranium naturel représentent au moins 4 ans de fonctionnement du parc nucléaire actuel.
Il y a aussi l’uranium appauvri qui sert à produire le mox, combustible utilisable seulement dans 22 réacteurs en France.
Quant à l’uranium enrichi, il encombre tous les site de stockage. Car Orano estime que l’uranium naturel (venant du Kazakhstan via la Russie) est moins cher.L’EPR de Flamanville : après 17 années de construction (dont 12 de retard) et 20 milliards € (pour 3,3 milliards prévus), l’EPR de Flamanville a reçu l’autorisation de démarrer le 7 mai 2024.
C’est là que les ennuis ont commencé !
Entre le 17 mai et le 5 juin, il y a eu 10 « évènements significatifs pour la sûreté », entraînant la suspension des essais.
Entre le 14 juin et le 31 juillet, 18 évènements ont été déclarés.
Et depuis, aucune information précise n’a été donnée concernant le lancement de la réaction nucléaire (la divergence)…
Le naufrage de l’EPR2 continue...
titre documents joints :- info document (PDF - 499.6 ko)
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Alerte environnement
Les écologistes alertent le Premier Ministre
20 octobre 2024, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement Durable
Les alertes sur l’environnement se multiplient et remontent de tous les territoires de la République. Les conséquences du dépassement des limites planétaires se font sentir directement et menacent toutes formes de vie. Nous voulons faire remonter ces inquiétudes au plus haut niveau de l’Etat avec la conscience que nous sommes loin d’être exhaustifs.Les Écologistes portent un projet politique global. Les attaques contre l’état de droit, la pauvreté qui explose, les discriminations racistes, les violences sexistes et sexuelles constituent des priorités absolues. Nous proposons dans ce document de cibler uniquement les alertes environnementales pour illustrer le manque criant de vision du nouveau gouvernement en la matière.
A l’heure où le projet de loi de finances 2025 soumis au parlement contient de nombreux reculs, nous voulons dénoncer une politique austéritaire, dont on peut craindre les effets récessifs. Elle n’apporte aucune solution ni à la dette économique, ni à la dette écologique.
La réduction drastique des dépenses publiques prévue va encore fragiliser les services publics et notre protection sociale : moins de professeurs dans les écoles, moins de soins remboursés, moins de transports publics, moins de logements abordables n’en sont que les premières conséquences identifiables.
Nous rejetons la logique des coupes budgétaires sur les services essentiels au quotidien des Français - le logement, l’école, la justice ou l’hôpital. Ces recettes éculées ont déjà démontré toute leur inefficacité en plus de leur injustice.
À plus long terme, ce budget ne permet pas de préparer notre pays à affronter la catastrophe climatique. France Stratégie estime les besoins d’investissements dans la transition, publics et privés confondus, à 85 milliards par an d’ici 2030, pourtant le gouvernement a préféré faire des économies en sabrant dans les investissements pour la transition et dans les budgets des collectivités.
Celles et ceux qui veulent construire l’écologie des territoires, sont largement privés de moyens. En diminuant drastiquement le fonds vert, cette dotation qui permet aux collectivités, quelle que soit leur taille, de financer leurs chantiers écologiques, en amputant l’ADEME, l’opérateur de l’action écologique de l’Etat, de 35% de son budget, en retirant 1 milliard d’euros à la rénovation des bâtiments, ou à la conversion aux véhicules électriques, le gouvernement poursuit la politique d’Emmanuel Macron, celle de l’inaction climatique qui obère l’avenir et ignore l’urgence.
Marine Tondelier,
Secrétaire nationale des ÉcologistesPour lire l’intégralité du rapport, cliquer ici
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