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L’augmentation du nombre des Apprentis
Extrait de l’intervention de Patrick Cotrel lors de la session du 20/10/06
25 octobre 2006, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #ApprentissageSuite à la campagne de publicité du gouvernement sur l’apprentissage, la demande d’apprentissage augmente fortement. Dans notre Région, qui est la première pour le nombre d’Apprentis, cela met en péril l’amélioration de la qualité de l’apprentissage que nous recherchons et cela pèse sur les finances régionales. Face à cette situation, l’Etat, l’Education Nationale (qui gère les Lycées Professionnels) et les branches professionnelles (qui peuvent créer des contrats de professionnalisation) doivent prendre leurs responsabilités.
Vous le savez, nous avons signé avec l’Etat un ‘Contrat d’Objectifs et de Moyens’ qui insistait sur l’amélioration de la qualité de l’apprentissage et prévoyait une augmentation modérée du nombre des Apprentis : passage de 28 à 30 000 à l’horizon de 5 ans. Mais vous le savez aussi, l’Etat a pompé dans la poche des entreprises en augmentant la taxe d’apprentissage de façon à faire une grande campagne pour l’apprentissage. Cela s’est traduit par une forte augmentation de la demande d’apprentissage que vous évoquez : en deux ans, l’augmentation de 2000 apprentis a été atteinte, avec les conséquences financières pour la Région (+10 M€ au budget). Il y a là une situation d’alerte.
Nous ne voulons pas, comme c’est le cas dans certaines Région, vider les Lycées professionnels pour remplir les Centres de Formation d’Apprentis, ce qui correspond à un transfert de charges entre l’Etat et la Région sans transfert de moyens. Au contraire, nous voulons maintenir un équilibre entre ces deux voies de formation professionnelle initiale, car elles répondent aux besoins de profils différents de jeunes.
Face à cette situation, chaque acteur doit prendre ses responsabilités. L’Education nationale doit ouvrir les sections de lycées professionnels qui font défaut pour permettre le choix des jeunes et des familles. Certaines branches professionnelles doivent prendre les moyens pour accueillir correctement les jeunes apprentis et éviter les trop nombreuses ruptures de contrats d’apprentissage et les fuites des salariés formés vers d’autres métiers. De plus, les branches professionnelles ont à leur disposition les contrats de professionnalisation (qui est un système proche de l’apprentissage, mais s’adresse aux jeunes ET adultes) dont le nombre n’est pas encore à la hauteur des anciens contrats de qualification.
Enfin, bien entendu, nous ferons tout notre possible pour qu’aucun jeune ne soit laissé sans solution.Il y a 0 message(s) de forum -
Conseil Municipal du 9 octobre 2006
13 octobre 2006, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalCe Conseil Municipal spécialement consacré au Plan Local d’Urbanisme ne comportait pas de vote. C’était une simple information sur l’état actuel du PLU qui sera voté par Nantes Métropole en octobre 2006, puis soumis à enquête publique au premier semestre 2007. Bonne lecture !
(voir fichier pdf joint)
titre documents joints :- info document (PDF - 131.8 ko)
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Mon parcours
5 octobre 2006, par admin - #post-itMon parcours professionnel :
Je suis arrivé en région nantaise en 1966 pour suivre mes études à
l’Ecole Centrale de Nantes (ex ENSM).
Après l’obtention du diplôme d’Ingénieur, j’ai choisi de travailler comme Chaudronnier chez Brissonneau et Lotz Marine (entreprise travaillant pour la construction Navale dans la Zone Industrielle de Carquefou). J’ai été secrétaire de la section syndicale majoritaire dans cette entreprise. C’est à cette époque que je suis venu habiter à Sainte Luce (1978).
Après ces 10 années d’expérience syndicale en usine, je suis entré à l’ANPE où j’ai été successivement Directeur de l’ANPE des Herbiers, Responsable Régional Organisation et Informatique à Nantes, Adjoint au Directeur Départemental de la Vendée, puis responsable des sites intranet et internet de l’ANPE Pays de la Loire et de la lettre électronique hebdomadaire destinée aux 1200 Agents.
A l’occasion de mon élection comme Vice-Président du Conseil régional, en 2004, j’ai pris un mi-temps professionnel, puis un congé sans solde fin 2006 pour faire face à la charge de travail ; avant de faire valoir mes droits à la retraite.Les débuts de mon engagement politique :
Mon engagement politique local sur la scène électorale a commencé dès 1978, où j’ai été candidat aux législatives sur notre circonscription, ainsi qu’en 1981, pour représenter un regroupement proche du Parti Socialiste Unifié (PSU).
A partir de 1992, j’ai représenté localement l’ensemble des écologistes, tant aux élections législatives de 1993 et 1998, qu’aux cantonales de 1992 et 1998.
En 2002, j’ai été candidat commun Verts-PS sur la 5ème circonscription (Nantes-Ancenis) à la législative de 2002, avec un score de 46% (54% à Sainte-Luce), dans des conditions politiques difficiles après l’échec de Lionel Jospin.Mon parcours régional :
Elu Conseiller régional Vert, dans l’opposition au Président Fillon en 1998, j’ai participé à la victoire de 2004 derrière Jacques Auxiette.
Elu Vice-Président du Conseil régional, j’ai assumé la présidence de la commission ’’Formation Professionnelle, Apprentissage et politiques de l’Emploi’’ durant 6 ans (domaine qui représentait le quart du budget régional).
Ce fut une expérience très importante de responsabilité exécutive, avec des résultats reconnus par une grande diversité de partenaires.
Cette expérience a pris fin en 2010, à l’occasion des négociations pour la fusion des listes Auxiette et Europe Ecologie Les verts entre les deux tours (je suis passé de la 10ème à la 30éme place sur 33 en Loire Atlantique …).Mon engagement à Sainte-Luce :
Il a débuté véritablement en 1995, lorsque j’ai été élu d’opposition au Conseil municipal, sur une liste d’Union de la Gauche.
En 2001, j’ai essayé d’animer une liste d’union de la gauche et des écologistes trop boiteuse et divisée pour inquiéter le Maire sortant.
Mais en 2007, une crise interne à la droite a provoqué la démission du Maire et de 10 de ses colistiers, entrainant une élection municipale anticipée. La gauche se présenta divisée au premier tour de cette élection, entre une liste Sainte-Luce-Avance (SLA) soutenue par le PS, le PC, le PRG et le MoDem et une listeHarmoniCité, composée de militants associatifs soutenue par les Verts, face à une liste d’une droite elle-même divisée. SLA obtenant 39% des suffrages et HarmoniCité 21%, l’union de second tour s’imposait et l’emportait avec 55% des voix. L’élection municipale normale de 2008 a permis à une liste de gauche, unie dès le premier tour, de l’emporter avec 65% des suffrages.
Pendant 6 ans et demi, j’ai été Adjoint, chargé de l’environnement, du Développement durable et des déplacements, et j’ai été un des 3 représentants de la commune au Conseil de Nantes Métropole.Les municipales de 2014 :
Malgré un bon bilan et de nouvelles politiques lancées (déplacements, espaces naturels, tarifs sociaux, éducation, …), une division interne au PS (et pilotée depuis le Conseil régional) s’est propagée à l’ensemble de la gauche et a abouti à 2 listes opposées. Les écologistes n’ont pas réussi à trouver leur place dans ce contexte, et je n’ai pas été candidat. C’est cette division, incompréhensible à leurs yeux, ainsi que la politique nationale du PS, qui a été sanctionnée par les électeurs, aboutissant à la victoire de la liste de droite.Depuis 2014 et à la veille des municipales de 2020 :
Depuis 2014, les partis politiques traditionnels se sont effondrés et sont devenus plus modestes. Et à la mi-mandat présidentiel, il apparaît clairement que le projet libéral du président est largement anti-social et que l’écologie est principalement dans les discours, très peu dans les décisions.
Il naît de tout cela un grand doute sur le personnel politique et un lourd mécontentement social.
Depuis 2014, la prise de conscience du danger climatique a fortement progressé, y compris chez beaucoup de militants des partis de la gauche traditionnelle. Le débat devient donc plus facile.
A Sainte-Luce, les cicatrices de 2014 se sont refermées. Pour ma part, j’ai clairement accroché ma participation à ces débats à la place de l’écologie dans un projet commun pour Sainte-Luce.
Depuis plus d’un an, nous avons débattu des valeurs qui nous animent et d’une vrai vision commune pour l’avenir de Sainte-Luce.Ensemble Pour Sainte-Luce :
Me voilà donc présent sur la liste « Ensemble Pour Sainte-Luce » menée par Anthony Descloziers, avec quelques autres anciens et beaucoup de jeunes à qui j’espère pouvoir transmettre un peu de mon expérience et de mes convictions.Patrick COTREL, janvier 2020
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Conseil municipal du 28 sept 2006
3 octobre 2006, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalOn peut estimer que la question du Développement Durable a été la question transversale de cette séance du Conseil municipal. Mais ce que nous craignions se réalise : au-delà des discours (à peine maîtrisés), la volonté politique de mettre en œuvre une démarche d’Agenda 21 communal (= confrontation de toutes les pratiques communales à la notion de Développement Durable) fait défaut. Bonne lecture !
(voir fichier pdf joint)
titre documents joints :- ConseilMuniSept06 (PDF - 152.5 ko)
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DEVELOPPEMENT DURABLE ET AGENDA 21
Article à paraître dans le magazine municipal d’octobre 2006
24 septembre 2006, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Magazine municipalLe Développement Durable consiste à limiter ou à réorienter le développement actuel pour ne pas compromettre les conditions de vie de nos enfants et petits enfants, en leur laissant en héritage la dégradation de l’environnement et des liens sociaux, et les inégalités économiques.
Par exemple, nous devons limiter de façon urgente la production des gaz à effet de serre (combustion du pétrole, charbon, …) qui provoque un changement climatique profond et irréversible ayant pour conséquences l’élévation du niveau des océans (et, par exemple, la submersion actuelle des Iles Maldives, avec ses milliers de sinistrés), la multiplication des cataclysmes, typhons, désertification et famines dans de nombreux pays africains. Dans le même temps l’agriculture intensive et l’utilisation des engrais et pesticides (même chez les particuliers) provoquent de plus en plus de cancers et dégrade notre santé.
Pour prendre en compte tous ces aspects, des collectivités locales (et Nantes Métropole en particulier) ont entamé une démarche d’Agenda 21 (comme 21ème siècle), qui consiste à examiner et réviser toutes les politiques de la collectivité locale à la lumière de la notion de développement durable (du point de vue de l’environnement, des questions sociales et de l’économie). L’ Agenda 21 doit associer le plus possible les associations, le personnel municipal et les citoyens par une démarche participative, pour être réellement efficace.
Avec du retard, la municipalité de Sainte-Luce lance une démarche précipitée d’ Agenda 21, avec constitution de plusieurs groupes de travail, sans prendre le temps et les moyens d’une large consultation des Lucéens. De plus, certains groupes de travail se bornent à souligner que la municipalité actuelle a fait tout ce qu’il faut pour le développement durable et que tout ce qui ne va pas est de la responsabilité de Nantes Métropole….
Dans ces conditions, on peut douter de l’efficacité de cette démarche qui prend des allures d’une caricature.
Pour le groupe des Elus d’opposition
Patrick COTREL
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