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Dominique Voynet renonce à sa ré-élection à la Mairie de Montreuil
A propos de la violence en politique
28 novembre 2013, par - #Au fil des jours - #Campagnes2014 - #Développement DurableMontreuil, c’est une ville de la première couronne parisienne de 100 000 habitants qui fait partie des "banlieues rouges" "détenues" par le Parti Communiste depuis 75 ans, avec tout le système de réseaux et de clientélisme traditionnels autour de la Mairie.
En 2008, Dominique Voynet l’emportait à l’élection municipale, avec une majorité composée d’écolos, d’associatifs et de militants du PS, face à un front des appareils PC et PS.
Au bout de 6 ans, le bilan est flatteur : désendettement de la commune, fin du clientélisme qui régnait dans pas mal de domaines, rénovation de nombreux logements sociaux, réhabilitation et construction de bâtiments communaux (dont écoles été crèches), … Mais aussi désenclavement (prolongations de lignes de métro et de tramway), accueil des Roms, épicerie sociale, jardins partagés, lutte contre les violences faites aux femmes et contre l’homophobie, …
Sans être spécialiste des affaires de Montreuil, on peut constater que dans de nombreux domaines, Montreuil est aujourd’hui citée comme exemple ou référence.Et pourtant, malgré ce bilan flatteur, ses adversaires (en particulier le PC) n’ont cessé leurs rumeurs calomnieuses, attaques personnelles, guérilla verbale à l’encontre de Dominique Voynet ; non pour promouvoir un autre projet de ville, mais pour retrouver "leur" place. Bien sûr, Dominique a son franc-parler, mais ses positions et ses actions sont toujours claires et honnêtes.
C’est cette violence en politique que dénonce Dominique Voynet et qui explique son retrait et son alerte par rapport aux dérives nombreuses du "débat" politique à Montreuil et ailleurs en cette période de préparation des municipales.Que Dominique soit assurée de mon soutien amical.
Mais en même temps, je suis également inquiet à propos des tendances actuelles des débats de préparation des municipales. A de nombreux endroits, les éliminations brutales (qui apparaissent souvent comme des révolutions de palais) et les divisions se multiplient à l’intérieur des camps et des familles politiques, sans que les objectifs programmatiques et politiques n’en apparaissent clairement.
Cette violence en politique éloigne de nombreux citoyens de l’engagement municipal (et encore plus les citoyennes) et développe la méfiance des électeurs et des électrices quant aux motivations des élue.s.Et, dans ce paysage, malheureusement, Sainte-Luce ne fait pas exception…
Espérons que lors de la campagne à Sainte-Luce, les partisans des deux listes de gauche sauront garder à l’esprit que nous avons en commun un bilan et certaines valeurs. Nous ne devons en aucun cas développer une ambiance de guérilla personnelle : nous devrons sans doute continuer à travailler ensemble....Pour lire la déclaration de Dominique Voynet, cliquer ici.
Pour écouter son interview sur France-Inter, cliquer ici.
titre documents joints :- DeclarDVnov13 (PDF - 117.8 ko)
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Conférence Climat de Varsovie : un compromis arraché in-extremis qui évite le pire
24 novembre 2013, par - #Au fil des jours - #Développement Durable - #Nantes MétropoleAvec 24 heures de retard sur le calendrier prévu, les négociateurs nationaux ont trouvé, dans la douleur, un accord qui évite l’échec.
Bien entendu, aucun pays ou bloc de pays (Europe, USA, pays émergeants, …) n’a accepté de prendre des engagements contraignants. Mais les négociations ne sont pas bloquées, dans la perspective de la conférence climat de Paris en 2015.
De plus, cette conférence de Varsovie a reconnu officiellement, sous l’autorité du secrétaire de l’ONU Ban Ki-Moon, le rôle important des Villes et Régions du monde dans la lutte contre le réchauffement climatique.Ronan Dantec, sénateur EELV de Loire-Atlantique (et Conseiller municipal de Nantes), a participé à cette conférence en tant que porte-parole climat du Réseau mondial de Collectivités, Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU).
Pour lire son compte-rendu rapide de cette conférence, cliquer ici.
titre documents joints :- ConfClimatVarsovie (PDF - 8.5 ko)
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Les auteurs du "Manifeste pour l’écologie à Ste-Luce" s’engagent
Communiqué de presse
18 novembre 2013, par - #Sainte-Luce - #Campagnes2014 - #Développement DurableBref historique de la préparation de l‘élection municipale à Ste Luce
Le déclenchement des divisions : le "putsch" des élus PS en mai dernier. Pour lire l’article de Presse-Océan, cliquer ici
Finalement, cette division conduit à deux listes : la liste officielle du PS menée par Anthony Descloziers et une liste divers gauche menée par le Maire Bernard Aunette.
L’association Espace Harmonicité rencontre les deux têtes de liste, mais, tiraillée par ses division internes, ne parvient pas à faire un choix. Pour lire son communiqué de presse, cliquer ici
Une petite quinzaine de citoyens, soucieux de la prise en compte des valeurs fondamentales de l’écologie politique, lancent un "Manifeste pour l’écologie à Sainte-Luce". Pour le lire, cliquer ici.
Après avoir rencontré des représentants des deux listes, ils prennent la position exprimée par le communiqué ci-dessous.
Après avoir rencontré les représentants des deux listes de gauche, les auteurs du "Manifeste pour l’écologie à Sainte-Luce" tiennent à affirmer les points suivants :
Aucune des deux listes ne nous semble en mesure de l’emporter au premier tour de l’élection municipale. En conséquence, il nous semble très important de préparer, dès avant le premier tour, une fusion de listes au second tour sans trop de heurts. Une condition indispensable pour cela, c’est qu’il n’y ait pas de polémique trop vive et pas d’attaques personnelles pendant la campagne de premier tour.
Dans les réunions avec les deux listes, nous avons retrouvé des valeurs communes des solidarités, de l’humanisme et du besoin d’améliorer le dialogue citoyen. Nous avons aussi constaté une volonté de défendre le bilan du mandat écoulé qui comprend des acquis et des réalisations très importantes, grâce à l’engagement de toute l’équipe municipale sous la responsabilité du Maire.
Dans son Manifeste, le Parti Socialiste parle peu de l’écologie, de l’Agenda 21 et du caractère transversal du Développement Durable (qui doit, selon nous irriguer toutes les politiques municipales). Ce dernier point semble constituer une divergence entre nous. Par contre, ces points sont présents dans la première publication de la liste de Bernard Aunette.
La méthode d’élaboration du programme et de la liste est par contre très différente : La liste d’Anthony Descloziers (du PS) se veut avant tout un rassemblement des partis politiques de gauche (même si tous les courants politiques de Sainte-Luce sont divisés et se répartissent sur les deux listes). Le PS semble plus soucieux de la position de "Europe Ecologie-Les Verts" que de la dynamique autour du "Manifeste pour l’écologie à Sainte-Luce".
Le travail d’élaboration participative du programme de la liste de Bernard Aunette semble plus ancré sur une dynamique locale. De plus, en matière de gouvernance, la volonté que chaque élu de la majorité soit porteur d’une délégation du Maire et signe une charte d’engagement personnel est importante.En conséquence, les auteurs du "Manifeste pour l’écologie à Sainte-Luce" se considèrent plus proches des positions et de la démarche de la liste de Bernard Aunette.
Ils décident donc de s’engager à ses côtés, aussi bien dans l’élaboration programmatique que sur la liste.Pour sa part, le parti Europe Ecologie-Les Verts continuera d’appuyer la dynamique locale autour du "Manifeste pour l’écologie à Sainte-Luce" et soutiendra la liste de Bernard Aunette.
Pour lire les articles de presse rendant compte de ce communiqué :
Article Presse-Océan : cliquer ici
Article de Ouest-France : cliquer ici
titre documents joints :- OuestFrance19nov13 (JPEG - 38.4 ko)
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Echos du Conseil municipal du 12 novembre 2013
17 novembre 2013, par - #Sainte-Luce - #Séances du Conseil MunicipalDans un contexte de préparation des élections municipales, cette réunion du Conseil municipal a été particulièrement rapide et peu polémique.
Il faut dire qu’aucun point important nouveau n’était à l’ordre du jour. Les gros projets (comme l’école de la Minais) ne font que suivre leur cours logique.Pour lire les "échos", cliquer ici
titre documents joints :- ConM11_2013 (PDF - 42.5 ko)
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Un autre modèle de développement breton est possible
Bonnets rouges ou bonnets d’âne ?
10 novembre 2013, par - #Au fil des jours - #Développement DurableLes « radicaux » de la contestation bretonne se mettent, maintenant, à détruire les radars de contrôle de vitesse sur les routes.
Mais que veulent-ils ? qu’il y ait plus de morts dans les accidents sur les routes bretonnes ?
qu’il y ait plus de camions sur les routes bretonnes, avec plus de pollution atmosphérique, plus de dégagement de gaz à effet de serre et plus de déficit commercial de la France ?
qu’il y ait encore plus de porcheries avec plus de pollution de l’eau, des sols et des bords de mer ?
Faut-il continuer à tout miser sur un modèle économique qui ne tient qu’à coup de subventions de l’Europe ou de l’Etat et s’accrocher au passé ?
Bien sûr, les industries de l’agroalimentaire et de l’automobile (industries à bas niveau de qualification) ont des difficultés. Et on comprend qu’il y ait des luttes sociales contre les licenciements et fermetures d’entreprises. Mais le chômage en Bretagne n’est pas pire que dans beaucoup d’autres régions. Cela vaut-il de manifester ensembles, patrons qui licencient et salariés licenciés ?Un autre modèle économique est possible, moins productiviste, plus ancré sur une mobilisation du territoire pour une transition énergétique et écologique. Et ce nouveau modèle est justement expérimenté … en Bretagne !
Le Mené en Bretagne : vers un territoire à énergie positive
En centre Bretagne, la petite intercommunalité de Mené (6500 habitants) a commencé à réaliser une transition vers un autre modèle : l’autonomie énergétique.
Jusqu’au début des années 2000, cette petite intercommunalité isolée vivait sur un modèle très classique : des agriculteurs tournés vers la production porcine et une usine agroalimentaire (abattoir appartenant à E.Leclerc) employant 2000 personnes.
Mais sous l’impulsion de nouveaux Maires, une réflexion est menée pour penser l’avenir du territoire. Après des années d’études et de débats, une large mobilisation a lieu pour parvenir à l’autonomie énergétique du territoire en 2025.Et ça marche : création d’une usine de méthanisation des lisiers de porc et des graisses de l’usine agroalimentaire, création de plusieurs réseaux de chaleur à chaudières bois alimentées par des productions locales de ligneux, champ d’éoliennes en cours d’installation, panneaux photovoltaïques installés sur des logements HLM presque passifs, … et installation de plusieurs entreprises nouvelles travaillant dans le domaine de l’isolation thermique des logements et les énergies renouvelables.
Oui, un autre modèle économique breton est possible, à condition de regarder vers l’avenir : celui de la transition écologique.
Pour lire l’article de "rue89" sur l’expérience de Mené, cliquer ici
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