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La rénovation de l’hôtel de ville critiquée par l’opposition
Ste-Luce : A question simple, réponse simple…
26 mars 2022, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Magazine municipal - #Energies - Climat - #Développement DurableDans leur intervention dans le magazine municipale, les élu.e.s d’opposition dénoncent les dépenses trop importantes faites par la majorité. En particulier ils posent la question par rapport au projet de remise en état de l’hôtel de ville : « Pourquoi l’hôtel de ville est-il privilégié pour un tel budget par rapport à d’autres bâtiment ? »
La réponse est très simple : ce bâtiment est ancien et n’est pas du tout isolé. De plus il comprend de nombreuses verrières … en simple vitrage. Aujourd’hui, les normes de construction ont heureusement évolué.Résultat : L’été la température dépasse 36°C dans certains bureaux et l’hiver le coût du chauffage est hors de prix ;
Il y a de nombreuses fuites dans les toitures. Et lorsqu’il pleut, des bassines sont installées dans les couloirs pour recueillir l’eau…
Certains bureaux ne sont pas accessibles aux personnes en situation de handicap, ce qui est pourtant obligatoire. Même la salle du Conseil municipal est dans ce cas !
On l’aura compris, les conditions de travail ne sont pas correctes pour le personnel et les conditions d’accueil du public non plus.
Tous ces constats ne sont pas nouveaux. Mais rien n’est fait depuis plusieurs années.Alors, oui : nous avons décidé de traiter cette question comme il faut. Et nous allons en profiter pour installer des panneaux photovoltaïques sur une des terrasses du bâtiment.
Ainsi, nous allons obtenir de bonnes conditions de travail pour le personnel et d’accueil pour le public. Mais en plus, nous allons faire d’importantes économies de chauffage et d’électricité.D’une façon plus générale, il nous semble indispensable d’entretenir correctement les bâtiment communaux. C’est moins glorieux que d’en créer de nouveaux et de les inaugurer en grande pompe. C’est parce que cette gestion de bon sens n’a pas été faite ces dernières années que les remises à niveau à faire s’accumulent aujourd’hui. Et un bâtiment mal entretenu sera plus coûteux à rénover si on laisse son état se dégrader
Enfin, c’est une façon de participer activement à l’indispensable transition énergétique. Et les évènements de l’Ukraine, avec les question d’approvisionnement énergétiques qui en découlent, nous montrent une nouvelle fois que c’est urgent.Il y a 0 message(s) de forum -
L’illusion nucléaire (suite)...
24 mars 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableLe nucléaire ; une fausse solution :
Encore une fois, on nous ressert le nucléaire comme solution pour avoir une production électrique indépendante et décarbonée, face à notre dépendance par rapport au gazole et au gaz russe.
Et encore une fois, il faut combattre ces illusions, ou plus exactement ces mensonges :On nous annonce vouloir ne plus dépendre du gaz russe … en 2027 (alors que la guerre en Ukraine, c’est aujourd’hui), mais de nouvelles centrales nucléaires ne pourront pas être construites avant 2035 ou 2040 (au mieux, car l’EPR de Flamanville ne fonctionne toujours pas après 10 ans de retard et un prix multiplié par 6 ) ;
Pour faire tourner une centrale, il faut de l’uranium … qui est importé à 60 % du Niger et à 40 % du Kazakstan (contrôlé par la Russie !).
Autrement dit, on espère se libérer d’une dépendance au gaz russe de 20 % par une dépendance à l’uranium Kazak de 40 % !!!
Le gouvernement français et l’Europe veulent éviter les seules solutions réalistes : investissements massifs dans les énergies renouvelables (et locales) et sur les économies d’énergie (isolation des logements et des locaux, transports en commun, …) et la sobriété.Les manifestations :
Plusieurs manifestation sur cette question vont avoir lieu localement pendant le prochain weekend.
Marche pour le climat à Nantes vendredi 25 mars :
Rendez-vous 14h au miroir d’eau pour aller vers la place Graslin à 16h30.
Les organisation signataires (‘Youth for climate’, syndicats et associations) entendent « lutter pour la justice climatique et sociale, contre le ravage environnemental actuel. »
« La jeunesse a conscience de l’urgence de la situation et craint donc, à raison, pour son avenir. La couverture médiatique des questions environnementales et climatiques est largement souis-proportionnée par rapport à ce que les jeunes vivent ety comprennent de ce qui se joue ? Cet évènement aura donc notamment pour objectif de faire parler et réagir sur les questions environnementales et climatiques. »Manifestation à Cordemais :
Pour celles et ceux qui ne peuvent pas aller à Paris pour le grand rassemblement dimanche 27 mars pour soutenir la candidature de Yannick Jadot (à partir de 13h00),
… ce même dimanche 27 mars, il y a un rassemblement devant la centrale de Cordemais à partir de 12h00.
« Le 22 octobre 2021, dans la foulée du plan "France 2030" présenté par Macron 10 jours plus tôt qui prévoyait 1 milliard d’euros pour les SMR, Christelle Morançais, présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, s’est dite favorable à la construction d’une "petite centrale nucléaire" de type SMR sur le site de la centrale au charbon de Cordemais.
Devant le peu d’enthousiasme suite à cette première proposition (sauf à droite et à l’extrême-droite bien sûr), elle a finalement proposé le 16 décembre 2021 que le site de Cordemais ne fasse "que" produire ces SMR. C’est aussi inacceptable (et à Cordemais comme ailleurs). » (‘Sortir du nucléaire’).Les organisateurs de la manifestation précisent :
l’industrie nucléaire produit d’énorme quantité de déchets hautement dangereux pour des centaines de milliers d’années, … et les piscines de stockage arrivent à saturation ;
Le coût du nucléaire est énorme par rapport aux énergies renouvelable : l’EPR Flamanville, d’un coût prévu de 3,5 milliards € est passé à près de 20 milliards €, … et elle ne marche toujours pas après plus de 10 ans de retard !
Les centrales ne sont pas protégées face aux risques des attaques de guerre ou un accident d’aviation. D’autant plus que les menaces climatiques vont accroître les difficultés pour refroidir ces centrales.
Seuls un développement rapide et massif des Energies Renouvelables, couplé à un effort pour la sobriété et les économies d’énergie (isolation des bâtiments), ainsi que la relocalisation des productions alimentaires, peuvent être une réponse crédible à la situation actuelle...
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Le débat du siècle
19 mars 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Campagne présidentielle 2022 - #Energies - Climat - #Développement DurableRappel :
Il y a 3 ans, plusieurs associations environnementales (Notre affaire à tous, Greenpeace, Oxfam et la Fondation Nicolas Hulot) lançaient une pétition (L’affaire du siècle) pour dénoncer l’inaction climatique de l’État. Cette pétition a recueilli plus de 2 millions de signatures.
Voyant que cela n’avait aucun impact sur la politique du gouvernement, les associations réunies dans ‘L’affaire du siècle’ ont porté cette question devant la justice administrative. Et elle ont obtenu gain de cause : le juge administratif a reconnu l’existence d’un préjudice écologique – caractérisé par une modification de la composition de l’atmosphère liée à un surplus d’émissions de Gaz à Effet de Serre – et le fait que l’Etat devait être regardé comme responsable d’une partie de ce préjudice dès lors qu’il n’avait pas respecté ses engagements en matière de réduction des émissions. La plus haute juridiction administrative a fixé un ultimatum à l’exécutif en lui donnant trois mois pour « justifier que la trajectoire de réduction à horizon 2030 pourra être respectée ».
Voir l’article « La victoire du siècle » en cliquant ici.Malgré cette mobilisation et cette victoire juridique, cette question est quasiment absente des débat de la campagne présidentielle : moins de 2 % du temps de parole des candidats (tous confondus) aborde cette question, pourtant vitale à très court terme, comme l’atteste la nouvelle publication du GIEC.
Un débat télévisé : Le débat du siècle
Dans ces conditions, les quatre associations, avec l’aide de la nouvelle chaîne d’information sur Youtube Blast, ont organisé un débat sur ce même thème entre les candidats à l’élection présidentielle (sauf les deux candidats d’extrême droite qui n’étaient pas invités).
Les candidat.e.s qui ont accepté de venir exposer leurs propositions sur cette question sont (dans l’ordre de passage sur la chaîne) : Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Fabien Roussel, Philippe Poutou et Anne Hidalgo. Chacun.ne a disposé de 30 minutes pour exposer ses propositions et répondre aux questions.
Pour visionner leurs interventions, cliquer ici. -
Le point sur l‘emploi et le chômage début 2022
14 mars 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #EmploiNous allons entrer dans une nouvelle conjoncture
A l’évidence, les évènements d’Ukraine et les mesures d’embargo décidés par les pays occidentaux vont entraîner des conséquences sur les prix de certaines matières premières et sur la « croissance ».
C’est dans ce contexte de changements annoncés qu’il est important de prendre date et de faire un point sur la situation de l’emploi et du chômage en France en ce début d’année 2022 : cela peut servir de point de comparaison pour mesurer les effets de la crise ukrainienne dans les mois à venir en matière d’emploi et de chômage ; même si les conséquences politiques risquent d’être les plus importantes…
Pour mesurer ce point de référence du début d’année 2022, nous utiliserons les statistiques de Pôle Emploi de fin janvier 2022 et les chiffres de l’INSEE de la fin du quatrième trimestre 2021 (décembre 2021).Des chiffres du chômage globalement en baisse
Plusieurs chiffres convergeant font apparaître cette baisse par rapport au début de la crise sanitaire (fin 2019 – début 2020) . En voici la liste :Le nombre de Demandeurs d’emploi de catégories A, B et C était de 5,382 millions en février 2020. Il est de 5,259 millions fin janvier 2022, soit une baisse de 2,3 %.
Si on y ajoute la catégorie D (demandeurs en cours de formation), les chiffres sont respectivement de 5,688 millions en février 2020 et de 5,705 millions fin janvier 2022 (augmentation de 0,3%).
On peut donc dire que le ralentissement de l’emploi du à la crise sanitaire a été globalement effacé (ce qui ne veut pas dire que cette crise a été sans effet : voir plus loin).Du côté des offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi, leur nombre est très nettement supérieur à ce qu’il était il y a deux ans (plus de 20 % supérieur). Mais le type de contrat de travail proposé n’est pas précisé...
Par rapport à la population totale des personnes ayant de 15 à 64 ans, l’INSEE estime que ceux qui sont en emploi étaient 66,8 % fin 2019 et qu’il sont aujourd’hui 67,8 %, soit 1,5 % de plus. Bien entendu, le type de contrat de travail n’est pas précisé. Nous y reviendrons plus loin.
Des indicateurs moins clairs
Les jeunes sans emploi ni qualification : Selon l’INSEE, leur taux est passé de 12,3 % de la tranche d’âge en décembre 2019 à 12,2 % en décembre 2021 : le retard n’a pas été rattrapé.
Si le nombre total de chômeurs de catégories A, B et C a baissé de 2,3 % depuis le début de la crise sanitaire, le nombre de chômeurs de cat B et C (personnes ayant accepté un petit boulot instable) a augmenté de 8,3 % (de 1,42 Millions en janvier 2020 à
1,54 millions en janv. 2022).en confirmation, le nombre d’intérimaires est passé de 795 000 fin 2019 à 850 000 fin déc. 2021 (+6,9%).
En clair, il y a bien eu une augmentation des personnes au travail, mais la précarité des contrats de travail a augmenté.
Confirmation : on a vu que le taux d’emploi a progressé de 66,8 % à 67,8 % de la tranche d’âge des 15-64 ans. Mais cela a été obtenu principalement par une progression des contrats précaires (CDD et intérim) pour 0,1 %, et surtout par une progression de 0,7 % des « autres contrats » (auto entrepreneurs, …) (source = INSEE)
Alerte :
Selon les statistiques de Pôle Emploi, le nombre de Chômeurs de Longue Durée (plus d’un an de chômage) a très légèrement augmenté de 0,8 % entre février 2020 et janvier 2022 (de 2,53 millions à 2,55 millions).
De plus, pour les chômeurs de 2 à 3 ans de chômage l’augmentation est de1,8 % et pour ceux ayant plus de 3 ans de chômage (1 million de personnes), l’augmentation est de 7 %.Autrement dit, au bout de 2 ans de crise sanitaire, l’économie a recréé autant et même un peu plus d’emplois qu’avant. Mais ces emplois créés sont plutôt sous des contrats de travail plus précaires et les décrocheurs de l’activité professionnelle sont plus nombreux à être maintenus dans l’exclusion.
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Selon Greenpeace,
L’industrie nucléaire française, une alliée du régime de V. Poutine ?
11 mars 2022, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableDans une analyse publiée aujourd’hui, Greenpeace France montre les interdépendances entre les filières nucléaires française et russe, de l’exploitation de l’uranium au traitement des déchets radioactifs, de la construction des centrales à leur exploitation.
La connivence des industriels français et russes facilite le développement tentaculaire de l’industrie nucléaire russe et renforce l’influence de Vladimir Poutine sur la scène internationale. Si le gouvernement français veut être crédible au sommet de Versailles sur une stratégie d’indépendance énergétique européenne, il doit exiger des entreprises françaises du nucléaire la rupture de leurs contrats avec Rosatom et ses filiales.L’analyse de Greenpeace détaille notamment :
· les relations étroites entre l’industrie nucléaire française et Rosatom, entreprise publique du nucléaire au service des intérêts de Vladimir Poutine ;
· comment, à travers différents partenariats, EDF, Framatome ou le Commissariat à l’énergie atomique facilitent l’implantation des activités de Rosatom hors de la Russie ;
· la place centrale de la sphère d’influence russe, notamment du Kazakhstan, dans l’approvisionnement en uranium de la France (45%) ;
· le choix exclusif de la Russie par Orano et EDF pour réduire leur stock encombrant d’uranium de retraitement.Malgré le début de la guerre en Ukraine, les industriels français du nucléaire ont jusqu’à présent estimé qu’aucun changement de leurs relations avec Rosatom n’était nécessaire. Pire, ces liens sont en passe de se renforcer avec la perspective que l’État français cède au russe Rosatom 20% du capital de GEAST, fabricant des turbines Arabelle pour centrales nucléaires.
L’Etat français ignore ainsi les injonctions du Parlement européen à stopper les partenariats industriels avec la Russie. « La filière nucléaire française a tant besoin de ses contrats russes qu’elle ne peut se décider à les arrêter. Emmanuel Macron fait preuve d’un cynisme glaçant en dénonçant l’agression militaire de Vladimir Poutine tout en préservant les coopérations entre l’industrie française du nucléaire et le secteur nucléaire russe », analyse Pauline Boyer, chargée de campagne Transition énergétique à Greenpeace France.Alors que les chefs d’Etat européens sont réunis à Versailles pour définir des alternatives - nécessaires et urgentes - au gaz et au pétrole russes, le développement du nucléaire ne peut pas être une réponse. Au contraire, la rupture des liens de l’industrie nucléaire entre la France et la Russie stopperait la dynamique d’exportation des réacteurs russes, utilisée par V. Poutine à des fins géopolitiques. « Aujourd’hui, miser sur le nucléaire, c’est maintenir la France sous l’influence de la Russie. La souveraineté énergétique grâce au nucléaire est une chimère. Seules la réduction de la consommation et les énergies renouvelables sont à la hauteur de l’enjeu et permettront d’avancer vers un monde soutenable et pacifié », estime Pauline Boyer.
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