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Le colonialisme du gouvernement israélien
27 janvier 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursLe gouvernement israélien actuel réunit des représentants de l’extrême droite, des ultra-religieux et de la droite suprémaciste juive...Et depuis qu’il est premier ministre, M. Netanyahou est assuré de ne pas passer en jugement pour avoir confondu l’intérêt général et ses intérêts personnels…
Ce gouvernement est donc opposé à l’idée de cohabitation entre deux Etats (juif et arabe) en Palestine ; même si cette option est officiellement prônée par l’ONU et est au cœur de l’accord de paix signé à Oslo entre Israël et l’Autorité palestinienne, dirigée par le Fatah.
Ce gouvernement a donc tout fait pour saboter cette perspective et empêcher la création d’un véritable Etat Palestinien.
C’est dans ce but qu’il a soutenu le Hamas contre le Fatah, qui était porteur de cette solution à deux Etats, dans la bande de Gaza.
Dans le même temps, il a appuyé, par l’intervention de l’armée israélienne, les colons israéliens en Cisjordanie (territoire devant faire partie de l’État Palestinien), qui grignotent les terres et expulsent les Palestiniens.Il n’est pas question d’excuser la Hamas pour ses prises d’otages et pour les massacres de plus de 1000 Israélien.ne.s au Nord de Gaza.
Mais il n’est pas, non plus, question d’excuser l’intervention militaire sur Gaza, qui a fait près de 45 000 victimes civiles, transformé ce territoire en champs de ruines et provoqué la fuite de plus de 2 millions de personnes vers le Sud de Gaza…
D’autant que le gouvernement Israélien continue à multiplier les provocations et les actions militaires au Liban et en Cisjordanie.Les pressions internationales ont été très fortes pour qu’un cessez-le-feu intervienne et permette aux secours alimentaires de parvenir aux palestiniens de Gaza bombardés continuellement et quasiment assiégés. Les pressions internes à l’État d’Israël ont été également fortes, en particulier de la part des familles des otages, qui voulaient que soit fait un échange entre otages et prisonniers palestiniens (détenus en masse sans jugement).
Ce cessez-le-feu est finalement intervenu, mais le gouvernement israélien continue de vouloir le saboter :
Dans les derniers jours avant ce cessez-le-feu, le gouvernement israélien a déclenché une offensive militaire contre le Liban ;
Et tout de suite après la signature du cessez-le-feu, il a interdit toute présence de l’UNRWA sur son territoire et les territoires sous son contrôle. Il faut préciser que l’UNRWA est l’Agence de l’ONU pour organiser les secours alimentaires et sanitaires aux populations Palestiniennes.
Dans le même temps, ce gouvernement a organisé une offensive militaire contre les camps de réfugiés de Cisjordanie occupée.
Et tout cela va dans le sens de ce que les composantes suprémacistes juives du gouvernement disent ouvertement : recoloniser Gaza et la Cisjordanie, chasser les arabes et aller vers le "Grand Israël" !
Il viennent de recevoir le soutien de D. Trump, qui a émis une ’bonne’ idée : « faire le ménage » et, puisque Gaza est en ruine, reconstruire des logements pour les palestiniennes en Jordanie et en Egypte… Idée aussitôt réfutée avec vigueur par les deux gouvernements, ainsi que l’Autorité Palestinienne, le Hamas, ...Il y a 0 message(s) de forum -
L’eau en France est dans un état alarmant !
Pétition lancée par Jean-Claude RAUX, député de Loire-Atlantique
22 janvier 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableEn avril 2023, un scandale d’ampleur est porté à la connaissance de la population. Un tiers de l’eau potable distribuée en France est contaminée par les résidus d’un pesticide interdit dans l’Union européenne depuis 2019 : le chlorothalonil. En novembre 2024, c’est au tour de l’acide trifluoroacétique (TFA), un polluant éternel issu d’herbicide, d’être mis sous la lumière par sa présence au-delà des limites dans l’eau de plus de la moitié des Françaises et Français. Ces scandales nous montrent les contaminations aux pesticides et aux engrais azotés minéraux de notre eau, qui persistent des années, voire des dizaines d’années. Sans que nous en mesurions l’ampleur.
La situation est alarmante pour l’environnement, pour la santé et pour le pouvoir d’achat.
L’environnement est directement impacté par les pollutions aux pesticides, dans l’eau, l’air ou les sols.
Les études s’empilent sur la responsabilité des pesticides dans l’effondrement des espèces, notamment des insectes et des oiseaux. Toute la chaîne alimentaire se retrouve contaminée et mise en danger par ces pollutions, y compris les animaux d’élevage. Dans le même temps, le dérèglement climatique aggrave la tension sur la ressource en eau : plus que jamais, il faut veiller à préserver sa quantité et sa qualité.
La santé humaine est menacée par la qualité de notre eau potable.
Par exemple, en 2021, 12 millions de Françaises et Français ont consommé une eau contaminée aux pesticides. En octobre 2024, une étude du collectif citoyen Avenir santé environnement démontre que des pesticides, dont certains interdits, sont présents dans l’organisme d’enfants de la plaine d’Aunis, près de La Rochelle, où se multiplient les cancers pédiatriques (15 cas depuis 2008). Les mêmes interrogations ont lieu à Sainte‑Pazanne (Loire‑Atlantique) et dans 6 communes alentour, où 19 cas de cancers pédiatriques se sont déclarés entre 2015 et 2022. L’inquiétude porte également sur les risques avérés de maladie de Parkinson, sur les effets des perturbateurs endocriniens (en particulier pour les enfants entre 0 et 3 ans) mais également sur les « effets cocktails », c’est‑à‑dire les effets conjugués de ces substances chimiques qui sont peu ou pas connus.
Nous sommes loin de connaître l’ampleur de la contamination de l’eau que nous buvons.
Selon un rapport de Générations futures, 71 % des métabolites de pesticides à risque de contaminer les eaux souterraines ne font l’objet d’aucune surveillance. On ne peut pas trouver ce qu’on ne cherche pas. Les normes de potabilité sont parfois anachroniques ou dépassées et elles ne permettent pas de prendre en compte les potentiels effets cocktails. Les recherches de pesticides ou de métabolites sont limitées, par les délais de transmission des informations détenues par l’ANSES, qui autorise les mises sur le marché des produits, aux agences régionales de santé (ARS), chargées du contrôle de la qualité de l’eau.
Les pollutions de l’eau potable coûtent un pognon de dingue.
La dépollution de l’eau potable aux pesticides et aux engrais azotés minéraux coûte au minimum 750 millions € par an. Si rien n’est fait, le prix de notre eau au robinet pourrait doubler dans les prochaines années. Autant d’argent gaspillé pour traiter alors qu’il pourrait servir à prévenir. Les fabricants de produits phytosanitaires engrangent des profits énormes. C’est à eux de payer la facture, pas au consommateurs. Taxer l’industrie des pesticides, c’est aussi pouvoir accompagner les agricultrices et les agriculteurs dépendants des produits chimiques vers la transition agro-écologique.
La loi ne protège pas assez notre eau potable.
Les pollutions peuvent être de différentes origines : activités industrielles, origines domestiques... Mais la première d’entre elles est la pollution aux pesticides. Lois sur l’eau de 1964, 1992, 2004, directive-cadre européenne sur l’eau, Grenelle de l’environnement, plans d’actions pour les captages prioritaires, plans Ecophyto... : les divers dispositifs échouent à garantir une eau potable de qualité, en raison de la faiblesse des contraintes et des trop nombreuses dérogations.
Il y a urgence ! Des solutions existent.
Je soutiens la proposition de loi de Jean-Claude Raux et du groupe Écologiste et Social pour :
• Interdire les pesticides de synthèse à l’horizon 2030 et les pollutions industrielles dans les zones des captages d’eau sensibles
• Renforcer la surveillance et les contrôles de l’eau par les agences sanitaires
• Accompagner financièrement les exploitations agricoles dans la transition agro-écologique
Si l’eau est notre « bien commun », ce combat nous pouvons le gagner. Collectivement.Pour lire le projet de loi, cliquer ici
Pour signer la pétition, cliquer ici
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La Cour des Comptes met en garde sur le coût des EPR
17 janvier 2025, par Patrick Cotrel - #Energies - Climat - #Développement DurableSelon un article publié dans Ouest-France du 15 janvier.
En 2020, la Cour des Comptes avait fait un rapport sur les « défaillances » et les « retards et surcoûts majeurs » des EPR en France, Royaume Unis, Chine et Finlande.
Malgré cela, E. Macron souhaite lancer 6, voire 14 réacteurs EPR2.Cependant, dans un nouveau rapport, la Cour des Comptes estime que la filière nucléaire française est « loin d’être prête ».
En matière de rentabilité, EDF « a refusé » de communiquer les informations nécessaires sur l’EPR de Flamanville. Malgré cela, la Cour estime le coût final à 23,7 milliards€, contre 2,3 milliards€ prévus au lancement du chantier…
Quant aux 6 EPR2, l’estimation de la Cour des Comptes est de « 100 milliards€, intérêts inclus », contre une prévision initiale de 51 ,7 milliards€… D’ailleurs, la mise en service de 2 EPR à Penly (Seine Maritime) est déjà repoussée de 2036 à 2038...Pour devenir rentables, les EPR2 devraient vendre leur électricité à 99,9 €/mégawattheure. Par comparaison, le prix de production des réacteurs actuels est de 60 à 70 €/kwh et celui des éoliennes est de 45 €/kwh.
En conséquence, la Cour des Comptes évoque la « les incertitudes sur la rentabilité » et recommande de « suspendre la décision finale d’investissement », y compris des 2 EPR2 projetés au Royaume Uni.
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Mes voeux pour 2025
4 janvier 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement Durable -
Les voeux du Président
2 janvier 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatCes vœux ont eu lieu dans une conjoncture politique bien bloquée. Pourtant, depuis le début de son premier mandat, E. Macron met en avant qu’il est le seul à pouvoir faire un barrage efficace face au RN.
Mais le score réalisé par le RN à l’élection européenne a pris le Président en défaut. Persuadé que la gauche était profondément divisée et qu’elle allait s’effondrer, le Président a ordonné la dissolution de l’assemblée Nationale.
Mais c’est pourtant bien le Nouveau Front Populaire qui est arrivé en tête lors de ces législatives (même s’il n’a obtenu qu’une majorité relative). Et c’est le NFP, qui a imposé un Front Républicain de désistement contre le RN avec les centristes et une partie de la Droite.
La conclusion de cet épisode électorale, c’est que la majorité des français n’acceptent pas de donner la majorité au RN, mais que la gauche rassemblée fait naître un espoir, pas encore majoritaire, mais loin devant le bloc macroniste et une droite en déroute électorale. Résultat peu probant pour le Président…. !Les conclusions tirées par le président Macron :
Contrairement à ses prédécesseurs (Chirac, Mitterand), il a nommé un premier ministre issu de la force la plus faible de l’Assemblée nationale, après avoir reçu un accord tacite du RN.
Lors du débat du budget 2025, le NFP a obtenu un vote majoritaire pour une augmentation de la fiscalité sur les grandes fortunes et les grandes entreprises touchant de fortes aides de l’État sans conditions. Mais le Président ne l’accepte pas et démontre, ainsi, que son adversaire principal, ce n’est pas le RN, mais la gauche : Il ne veut en aucun cas toucher aux inégalités et préfère réduire très fortement les services publics et les aides aux plus pauvres, plutôt que de désavantager les grandes entreprises et les grandes fortunes (qui ne cessent de croître). Pourtant, c’est bien son gouvernement qui a créé le trou énorme dans les finances publiques.
Et le second gouvernement post élections suit le même chemin : accord tacite du RN et aucun changement de politique en vue (même pas sur les retraites !).
Il est donc hors de question, de nommer un.e premier.e ministre de gauche, afin qu’il/elle puisse tester sa capacité à nouer des compromis dynamiques avec une partie du Centre.
Pour le Président en place, toute remise en cause de ses orientations fondamentales est interdite.C’est dans ce contexte très instable que les vœux du président ont été prononcés.
Et il évoque, sans le nommer, un éventuel recours à un référendum pour sortir de l’instabilité qu’il a lui-même provoquée (il l’a reconnu à demi-mot). Mais il oublie que par deux fois sous la Vème république, des Président en place ont vu leur proposition de référendum se transformer en référendum « pour ou contre le Président en place ».
Nous ne sommes donc pas près de sortir de l’instabilité politiques… !
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