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Conflits au moyen-Orient : les dirigeants occidentaux en pleine confusion !
23 juin 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des joursContradictions :
Pour le conflit en Ukraine, les dirigeants occidentaux appuient la position Ukrainienne : d’abord un cessez-le-feu pour permettre une négociation sur le fond.- Mais au proche-Orient, le déclenchement de bombardements sur l’Iran par Israël, puis des USA (sans préavis et alors que des négociations Iran-USA étaient engagées), puis le bombardement d’Israël par l’Iran, en riposte, amène les dirigeants occidentaux à un discours inverse : Partant du principe que « Israël a le droit de se protéger (« préventivement » !) contre la menace Iranienne », ils appellent à l’ouverture immédiate de négociations, SANS cessez-le feu préalable ! (Macron et le chancelier allemand ont tenu cette position).
Démocratie ou dictature ?
Sans nul doute, le régime Iranien est une théocratie. Et cela provoque des mouvements d’opposition réprimés sans hésiter par le pouvoir (Femmes-Vie-Liberté, …). Mais ces opposants sont aussi victimes des bombardements israéliens et américains.
Téhéran comprend 9 millions d’habitants qui font face aux pénuries (essence, nourriture, …), ne peuvent pas fuir, ni se protéger dans des abris (qui n’existent pas). Comment pourraient-ils approuver les bombardements dont ils sont victimes ???
Dans ces conditions, la question posée consistant à savoir s’il faut tuer le ‘chef suprême’ (l’ayatollah Khomenei) par attentat devient anecdotique : si cela avait lieu, dans l’état actuel des rapports de force, seul un autre dictateur pourrait le remplacer, avec le soutien des militaires et des milices.
Il n’y a pas de transition démocratique imposée par des bombardements !
De plus, la situation actuelle, provoquée par une violation du droit international, constitue une faillite morale de l’Occident.
D’ailleurs, comment Trump, qui a encouragé une tentative de coup d’État au moment de l’élection de J. Biden, et qui est maintenant allié ouvert de l’extrème droite américaine, et Netanyahou qui dirige un gouvernement comprenant l’extrème droite et des ultra-religieux, pourraient-ils se réclamer de la démocratie ???La seule urgence :
C’est d’obtenir un cessez le feu immédiat de la part de toutes les parties Israël, USA et Iran. Puisque les trois parties affirment que leurs objectifs sont atteints, ils devraient l’accepter… !
Le gagnant, dans ces circonstances, c’est Poutine, puisqu’on oublie assez vite que les bombardements russe continuent sur les civils Ukrainiens et les objectifs non militaires en Ukraine.
L’autre gagnant, c’est Netanyahou, qui se donne le rôle de défenseur de l’Occident, alors qu’il écrase les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie pour coloniser ces territoires et en chasser les habitants actuels ...Il y a 0 message(s) de forum -
Le déficit budgétaire de l’Etat
11 juin 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Développement DurableLe déficit budgétaire actuel de l’État est devenu très important.
Qui est responsable du dérapage ? A l’évidence, ce sont les anciens premiers ministres, et le même président. On peut discuter du pourquoi on atteint cette situation dangereuse, Mais à l’évidence, la principale responsabilité en revient au Président et aux gouvernements qu’il a choisi.
De la faute des collectivités locales ?
On entend dire dans la majorité parlementaire qu’une part des responsabilités de cette situation revient aux collectivités locales qui ont trop dépensé. C’est d’ailleurs comme cela que les anciens ministres de l’économie et des comptes publics (Bruno Le Maire et Thomas Cazenave) ont tenté d’expliquer le dérapage des comptes publics.
D’où une tendance, dans la majorité parlementaire, à imposer des économies à ces collectivités. C’est oublier un peu vite que les budgets de toutes les collectivités doivent être voté en équilibre (ce qui n’est pas le cas pour l’État…).
Il est vrai que les compétences et prérogatives de l’État et des collectivités locales sont très imbriquées (sur les finances et les missions) et évolutives.
Mais en 2023 et 2024, les Collectivités locales ont subi une forte augmentation des dépenses énergétiques (ayant à gérer pas mal de locaux pour le spectacle, les locaux associatifs et sportifs) . Elles ont aussi dû exécuter une forte augmentation du point d’indice des fonctionnaires territoriaux décidée par l’État, et pour les départements des minima sociaux (RSA, ...). On ne peut que se féliciter de ces augmentations ; mais c’est l’État qui a décidé et les collectivités qui ont dû financer...
Par contre entre 2017 et 2022 (lors de la relance post Covid), les collectivités ont entamé des investissements en matière d’économies d’énergie. Ce fut plutôt positif pour l’activité économique et pour et la transition climatique, l’Etat ayant plutôt tendance à se désengager...
Enfin, les années 2023 et 2024 ont été marquées par la crise du logement, avec pour conséquence directe une forte diminution des droits de mutation (‘frais de notaire’) touchés par les collectivités locales. Cela a fortement pesé sur les recettes des collectivités locales, les départements en particulier.

.Notons que la Cour des comptes elle-même notait en 2023 que l’État avait été ces dernières décennies le principal responsable du creusement de la dette…
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Puisque le Président et son gouvernement considèrent qu’il ne faut pas toucher aux recettes de l’État (pas de nouvel impôt),
Il ne reste donc qu’une possibilité : réduire les dépenses sociales ?En général, le progrès technique fait baisser les coûts. Mais pas dans la santé. On arrive à soigner des maladies qu’on ne soignait pas jusqu’ici. « La santé va nous coûter de plus en plus cher dans tous les pays, il faut l’admettre. Il est absurde de vouloir stabiliser cette dépense à 10 points de PIB » selon Eric Heyer, Directeur du département analyse et prévision de l’OFCE (Office Français des Conjonctures Economiques).
De plus, le vieillissement de la population et la baisse des naissances annoncent une situation plus difficile.
Le discours du Président de la République est sans ambiguïté : « On doit, d’ici 2029, faire 70 € d’économies sur 1000 € de dépenses publiques. Le cœur de la bataille, c’est de garder une réforme des retraites ou d’avoir quelque chose qui, au moins, est aussi rentable que celle qu’on a voté, et de freiner la dynamique des autres dépenses sociales, c’est-à-dire le chômage et la santé. »Les différents leviers d’action :
Exemples d’économies : plafonner les indemnités journalières à 1,4 Smic au lieu de 1,8, depuis le 1er avril. Cela ne coûte pas moins cher, mais transfère une partie du coût vers les assurés sociaux : C’est une stratégie d’appauvrissement.
Autre possibilités : la TVA sociale qui consiste à diminuer les cotisations sociales et à augmenter les taux de TVA pour financer la protection sociale. Relevons d’abord qu’il s’agit d’une mesure socialement injuste qui pèse en proportion davantage sur les classes populaires. En plus, elle porte aussi sur les produits importés. Cela revient donc à faire financer notre modèle social sur nos voisins européens ; alors que notre modèle social résulte sur les choix que nous faisons. C’est à nous de les financer.Enfin, une autre proposition consiste à établir une égalité de tous et toutes devant l’impôt en taxant les plus grosses fortunes au même niveau que les autres, possibilité réfutée par l’exécutif actuel.
Augmenter l’impôt des « ultra-riches » ?
Les économistes estiment que les ultra-riches payent deux fois moins d’impôt sur le revenu réel que le reste de la population ; et cela dans beaucoup de pays. Pour cela, ils utilisent différents outils, comme des holding personnelles qui perçoivent les dividendes. (ces holding personnelles sont lourdement taxées aux USA !).
Pour corriger cette situation, qui est contraire à l’égalité des citoyens devant l’impôt, l’économiste Gabriel Zucman propose une taxation minimale des très riches dans beaucoup de pays occidentaux : pour les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, la taxation proposée est de 2 % du patrimoine.
Cette taxation ne concernerait, en France, que 1800 familles, c’est à dire énormément moins que l’ex-Impôt sur la fortune.
Interrogé sur les risques d’exil fiscal que pourrait entraîner cette mesure, Gabriel Zucman réplique : « l’exil fiscal existe, mais dans des proportions très limitées. On n’a jamais constaté de fuite massive après une hausse des impôts sur les plus riches. Ne pas tenir compte de cela, c’est entretenir une peur infondée et fausser le débat démocratique. » -
La fonte des glaces : un enjeux très important pour l’humanité
4 juin 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - ClimatSelon une étude de la revue Nature, la masse des glaciers a très fortement diminué entre 2000 et 2023. Bien entendu, ce sont les pays les plus proches des pôles et les plus montagneux qui sont les plus touchés : 24 105 Giga Tonnes (-3%) pour le Canada (arctique Nord), 16 497 Gt (-8,8%) pour l’Alaska, 26 336 GT (-1,5%) pour l’Antarctique…
Pour l’ensemble de la planète, on a 121 729 GT ( -5,4%) de perte de glaces, soit l’équivalent de trois piscines olympiques par seconde ! Et ce rythme ne cesse d’augmenter sous l’effet du manque de neige et de l’élévation des températures.
A tel point que Les Nations unies ont proclamé 2025 comme Année internationale de la préservation des glaciers.
Ce sont 40 % des glaciers alpins et pyrénéens qui ont fondu depuis 2000 et 80 % des glaciers de l’Himalaya.Or ces glaciers représentent une source d’eau essentielle pour 2 milliards de personnes qui dépendent directement de l’eau ruisselant des montagnes., comme le rappelle un rapport des Nations unie de 2025 : « 60 % des ressources en eau douce de la planète proviennent de ces montagnes ».
Enfin, cette fonte des glaciers contribue à environ un quart de la montée du niveau de la mer, soit 20 millimètres jusqu’ici ; et un autre quart de la fonte des calottes glacières
L’autre moitié est liée à la dilatation des océans sous l’effet de leur réchauffement.Si on fait des projections, le niveau de la mer pourrait monter de 0,5 à 1 mètre d’ici 2100…
Pour plus de précisions, lire l’article de Alternatives économiques de juin 2025.
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PALESTINE...
23 mai 2025, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours
« Nous répondons à la douleur par les soins, à la peur par l’action, et à la souffrance par la compassion ». Épuisé, le docteur Bassam Zaqout, directeur du Secours médical palestinien (Palestinian Medical Relief Society - PMRS) dans la bande de Gaza, n’en demeure pas moins déterminé. Les 80 équipes mobiles qu’il coordonne, et qui se déploient en tous lieux du territoire harcelé par les bombes et labouré par les tanks, poursuivent opiniâtrement leur travail : soigner la population, en un contexte inédit de destruction du système de santé et de crise humanitaire. Le blocus total de l’aide, en vigueur depuis le 2 mars, a précipité la dégradation d’une situation déjà dramatique. « Plus rien n’entre à Gaza : pas un morceau de pain, pas un verre d’eau, pas un médicament », alerte le docteur Mustapha Barghouti, président de PMRS. C’est une population entière qui est affamée, et des milliers d’enfants gazaouis sont déjà morts de faim et par manque de soins. »
Ces équipes médicales interviennent au plus près de la population, dans les camps de déplacés, dans les abris de fortune, partout où les familles se réfugient. Les soignants de PMRS - médecins, infirmières, sage-femmes, psychologues, etc. - se portent également au secours des familles cisjordaniennes et de Jérusalem-Est qui subissent, elles aussi, une recrudescence inouïe de la violence. Blessés, malades chroniques, jeunes et adultes traumatisés : c’est une souffrance aux multiples visages qu’il convient d’accueillir et apaiser.
Depuis 1979, le Secours populaire soutient son association sœur PMRS dans un esprit de justice et de non-violence. Tous deux œuvrent sans relâche pour que la population puisse, dans le respect du droit international, avoir accès à ses droits fondamentaux, notamment celui d’être soignée dans la dignité. « En ces jours terribles, le Secours populaire a la responsabilité d’alerter sur ces atteintes au droit mais aussi de rappeler qu’il est possible d’agir, et donc d’espérer », souligne Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.
Agir, c’est soutenir le combat des soignants de PMRS pour la vie.Sur le même sujet, on pourra lire l’édito de Ouest-France du samedi 24 mai en cliquant ici
On pourra aussi lire l’interview de la Secrétaire Générale de Amnesty International en cliquant ici
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DIVIDENDES...
19 mai 2025, par Patrick Cotrel - #91-Inégalités
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