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Les Brèves de l’écologie :
mardi 29 avril 2025, par - Au fil des jours - Energies - Climat - Développement Durable
24 avril : Soutenir la Palestine et promouvoir la paix (pétition adressée au Président de la République)
Mr le Président,
Par la présente pétition, nous, citoyens, souhaitons dénoncer le positionnement de nos institutions dans le conflit Israelo-palestinien et vous partager quelques orientations.
Nous sommes le pays des lumières et des droits de l’homme, donc le silence et l’inaction adoptés devant le génocide en cours à Gaza rendent la France complice. Cela soulève notre indignation et notre cri pour une position française plus juste et en phase avec nos valeurs humanistes.
En tant que citoyens sensibles à la liberté, à l’égalité et à la fraternité, nous souhaitons que la France se mobilise pour stopper le génocide et que notre pays promeut la paix.
Veuillez trouver, ci-dessous, quatre recommandations pour réaffirmer nos valeurs, réhabiliter l’image de la France dans le monde, aider les civils palestiniens et soutenir la paix.
Premièrement, il est impératif que notre pays s’oppose à la politique génocidaire d’Israël.
Deuxièmement, il est urgent de créer une coalition internationale qui impose un couloir humanitaire pour permettre aux ONG d’intervenir sur le terrain et à l’aide humanitaire de rentrer pour sauver les civils en vie.
Troisièmement, notre pays doit prendre des sanctions contre Israël afin d’inciter le gouvernement Israélien à la négociation d’un accord de cesser le feu et de libération des otages détenus à Gaza.
Quatrièmement, nous devons aider à la mise en place des jalons d’un accord de paix plus durable qui respecte la liberté et la souveraineté des deux peuples.
Par la présente pétition, nous souhaitons également nous joindre aux ONG, associations et organismes qui militent pour une position politique francaise plus humaine et plus juste dans le conflit Israelo-palestinien.
Merci pour la considération de cet appel humaniste venant de citoyens soucieux de la paix et de la coexistence des peuples.
Nos respectueuses salutations.
Pour signer la pétition, cliquer ici
24 avril : Nos universités ont du sang sur les mains : agissons contre le génocide !(Pétition lancée par L’Union ETUDIANTE)
Les événements récents le montrent, le gouvernement israélien s’enfonce jour après jour dans une volonté criminelle et une soif génocidaire. Face à cette situation, notre gouvernement et nos universités se murent dans un silence coupable, souvent complice. Face aux protestations de la jeunesse, ils ne savent répondre que par la violence, les poursuites disciplinaires ou judiciaires.
Contre cette répression organisée, les étudiant-es disposent du plus fort des leviers : l’organisation collective, qui doit toujours être guidée par un objectif clair. Si nos universités détournent le regard de la situation actuelle, c’est avant tout car elles entretiennent des liens étroits avec les universités israéliennes et des entreprises complices du génocide par le biais de leurs partenariats.
Par conséquent, le monde universitaire doit s’opposer de toutes ses forces à ces accords, qui lient directement nos lieux d’études aux pires des crimes, aux pires violations des droits humains et du droit international.
Notre revendication est simple : la mise en place d’un boycott académique efficace, qui permette enfin d’enrayer la machine de mort israélienne et de faire cesser la complicité de nos universités, qui sont trop nombreuses à faire primer leurs intérêts stratégiques sur le respect de la dignité des peuples.
Pour signer la pétition, cliquer ici
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’Négociations’ Russie-USA sur l’Ukraine...
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18 mars : EPR 2 : un pari perdant et coûteux
(Voir l’article du 18 mars 2025 de Ouest-France)
La présidence de la République, au sortir du ‘Conseil de politique nucléaire’ (CNP), a annoncé un retard de 3 ans sur le programme de production et d’installation des EPR2 à Penly, Bugey, et Graveline, soit une livraison reportée à 2038. Et, bien entendu, le prix sera augmenté, alors que le coût annoncé précédemment était de 80 milliards € et avait déjà provoqué un « appel à la prudence » de la Cour des comptes.
En plus, si cela ne suffisait pas, le prix moyen de l’électricité passera à 100 € le mégawattheure (actuellement 57€ en moyenne ou 77 € pour les achats négociés un an en avance).
Le CNP a, par ailleurs confirmé les investissements déjà annoncés à La Hague (nouvelle piscine de stockage des déchets, nouvelle usine de recyclage des déchets, nouvelle usine de production de Mox). Il annonce également la relance des réacteurs à neutrons rapides (Super phénix) et un projet de retraitement des combustibles (que seule la Russie réalise aujourd’hui).
Greenpeace dénonce une « fuite en avant » et le Syndicat des énergies renouvelables regrette que « tant d’énergie présidentielle soit dépensée dans une électricité qui n’arrivera qu’en 2038, alors que les énergies vertes peuvent être développées tout de suite. »
Alors que le nucléaire est en déclin mondial, grâce aux progrès des énergies renouvelables (coût d’investissement beaucoup faibles, rapidité de mise en œuvre, /dépendance du Kazakhstan pour l’achat d’uranium et de la Russie pour la fabrication du mox, …) , E. Macron ne trouve rien de mieux que d’accélérer le programme nucléaire français !...
17 mars : Les fraudes fiscales en 2024
Selon la Ministre des comptes publics, la fraude fiscale détectée en 2024 (et sociale pour une moindre mesure : moins de 20 %) se monte à près de 20 Milliards €, dont 13 milliards ont été récupérés. Mais au total, le fraude est estimée à 60 à 80 milliards € pour 2024.
Les fraudeurs sont en grande partie des entreprises.
Ces sommes ne sont pas négligeables. Mais, par comparaison du déficit budgétaire de l’État en 2025 (qui est estimé à 2 500 milliards €), cela ne suffit pas à rétablir l’équilibre.
Le problème reste donc entier : qui va payer le désendettement de l’État, additionné de l’effort de défense annoncé par E. Macron ? Un début de réponse a été fournie par le Président de la République, lui-même : ce sera sans augmentation des impôts. Lui et les gouvernements précédents (qui ont provoqué ce déficit) et actuels, veulent réduire les engagements sociaux de l’État, et surtout ne pas toucher aux entreprises et aux plus fortuné.
A suivre ...
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