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BREVES de CAMPAGNE
29 février 2008, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Campagne municipale 2007-2008Le prix de la cantine
Dans une ’actualité’, le site de Mme Lemaître vous accuse d’avoir trop augmenté les dépenses de fonctionnement. Parmi les dépenses ’inconsidérées’, il y a le prix trop bas, selon elle, payée par les élus lorsqu’ils déjeunent au restaurant scolaire. Nous avons effectivement instauré un tarif de 3,93€ par repas pour les élus (comme le personnel communal).
Ce que Mme Lemaître oublie de dire, c’est que jusqu’à présent il n’y avait pas de tarifs pour les élus. Et il semble bien que Mme Lemaître les autres élus de l’ancienne majorité ne payaient tout simplement pas leur repas à la cantine scolaire.Pour autant, nous n’aurons pas la mauvaise foi d’affirmer que c’est une des causes de la mauvaise situation financière de la commune qu’elle-même et son ancienne majorité nous a léguée.
D’autre part, la nouvelle majorité a augmenté l’indemnité de tous les conseillers de base de 58 à 74 € (brut). C’est également une augmentation des frais de fonctionnement. Mais là, cela n’a pas soulevé de protestation de la part de notre opposition !...
Pour notre part, nous préférons traiter la question des finances communales de façon sérieuse et complète, en évitant des attaques personnelles : voir notre article sur la situation des finances communales.
Une campagne apolotique ?
Le contenu de la campagne de la liste « Sainte Luce toujours » se développe sur deux axes.
le contenu propositionnel : dans ce domaine, on peut constater un très grand contraste entre ce que disait cette liste au mois d’octobre et ce qu’elle dit maintenant.
En octobre, Mme Lemaître affirmait « ... Tout changement radical fragiliserait la mairie ». Constatant que ce langage n’avait pas réussi à mobiliser, la liste « Sainte Luce toujours » a recherché des propositions en toute urgence. Où pouvait-t-elle les trouver ? Il n’est pas difficile de constater que l’équipe de Mme Lemaître a largement « pompé » sur notre programme. Un seul exemple : après 25 ans d’exercice du pouvoir municipal, elle s’aperçoit soudain qu’il faudrait « Accueillir à Ligéria des séances de cinéma », au moment même où nous allons faire fonctionner un cinéma !...la critique de Jean-Marc Ayrault : c’est un axe de campagne tout à fait systématique dans le discours de la liste d’opposition, comme si nous étions à Nantes. Et elle utilise des termes et un ton tout à fait comparables à ceux de Sophie Jozan, candidate UMP sur Nantes. Mais il ne peut s’agir là que d’une similitude tout à fait fortuite, puisque notre liste « Sainte Luce toujours »est APOLITIQUE !...
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Changement de statut du CARIF-OREF
29 février 2008, par Patrick Cotrel - #Conseil régional - #Lettre Form. Prof. / Apprentissage - #Format. Profession.Le CARIF-OREF est un organisme cofinancé par la Région et l’Etat, qui a pour vocation de réunir et de diffuser les informations sur la formation professionnelle (sites http://www.cariforef-pdl.org et http://www.MEFormer.org, en collaboration aveCARIF-OREFc l’ONISEP) et de réaliser et rassembler des études sur la formation et l’emploi. Il comprend une quarantaine de salariés.
Jusqu’à présent, le CARIF-OREF des Pays de la Loire était une association. Depuis le début de l’année, c’est un Groupement d’Intérêt public.Le CARIF-OREF est un lieu intéressant de collaboration entre les principaux acteurs de l’emploi et de la formation (Etat, Région, Service Public de l’Emploi, représentants des organisations patronales et de salariés, Rectorat, branches professionnelles, Chambres de Commerce, des Métiers et de l’Agriculture, organismes collecteurs et financeurs de formation professionnelles, INSEE, ...).
Mais son ancien statut d’association lui imposait que l’Etat et la Région ne participe pas à ses instances dirigeantes, bien qu’en étant les financeurs quasi exclusifs.
Le nouveau statut officialise la place de la région et de l’Etat qui en assumeront la Présidence et la Vice Présidence alternativement tous les 2ans. Pour les 2 premières années, c’est Patrick COTREL qui sera Président au nom de la Région, Cyrille MAILLET (Secrétaire Général des Affaires Régionales à la Préfecture) étant Vice Président. Pour marquer la volonté de continuer à associer tous les partenaires de l’emploi et de la formation, un second Vice Président représentera les autres "collèges" (voir ci dessous la composition du Conseil d’Administration). Il s’agit de Bruno Hug de Larauze, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Saint-Nazaire.Composition du conseil d’administration du GIP Carif-Oref Pays de la Loire
collège Région
Patrick Cotrel, Sylvie Eslan, Marie-juliette Tanguy, France Réveil/èrecollège État
Cyrille Maillet (SGAR), Michel Conseil (DRTEFP), Monsieur le Recteur (Rectorat), Michel Thomas (DRDjS)collège partenaires sociaux.
Jacques Bordron (CFDT), jean-Paul Garinet (CGPME), Christian Garnier (CGT), Stéphane Lepron (Medef)collège représentants du monde économique et social
Bruno Hug de Larauze (CRCI), Élisabeth Costagliola (CESR), Corinne Lebellour (CESR), Alain Sauvourel (Comité d’expansion)collège utilisateurs
Pierre Barbier (Agefos PME), Pierre Bouleau (Fongecif), Françoise Lestien (ARML), Philippe Vincent (Onisep)Et aussi ...
Pascal Albertini (contrôleur d’État), Claude Poulmarc’h (commissaire du gouvernement), Philippe Beurais (commissaire aux comptes Cabinet Grant Thornton) -
Situation des finances communales
Réponse à M. J.C.Abbé
25 février 2008, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Campagne municipale 2007-2008Certains observateurs attentifs ont manifesté un étonnement par rapport aux différents chiffres de l’endettement municipal par habitant qui ont été diffusés.
Faisons un point sur cette question de l’endettement communal.
La dette de la commune se monte à 11 millions d’euros. Ce chiffre n’est contesté par personne. Jusqu’à présent le nombre officiel d’habitants à Sainte Luce était de 11 500. Or, un recensement complémentaire a fait apparaître que nous sommes maintenant 13 235 à habiter Sainte Luce. Ce chiffre est officiel depuis le 1er janvier. Ainsi, si l’on se réfère à l’un ou l’autre de ces deux chiffres, on a pu dire successivement que l’endettement communal par habitant est de 1031 €, puis de 837 €. Même avec ce dernier chiffre, nous sommes la seconde commune la plus endettée de l’agglomération, après Nantes (1223 €) et avant Saint-Herblain (821 €).
Notons au passage que la dettecommunale a peu diminué depuis l’année 2002. Elle était à l’époque de 11,6 millions d’euros. Par contre, depuis cette date, les impôts locaux des Lucéens ont fortement augmenté : 342 € par habitant en 2002, 412 € aujourd’hui (plus 20 %).
Mais ce chiffre de la dette par habitant n’est pas, loin s’en faut, le seul critère pour apprécier la situation financière des communes. La dette doit s’apprécier par rapport à la capacité financière de la commune. C’est un peu comme dans un ménage. Si vos dépenses courantes sont nettement inférieures à vos revenus, alors vous pouvez contracter des emprunts importants, et vous n’aurez pas de difficultés à honorer les remboursements. Par contre, si vous peiner à dégager du surplus, alors un endettement un peu trop fort vous mettra en grande difficulté.
À Sainte Luce, nous sommes plutôt dans le second cas. Certains indicateurs nous le montrent. Par exemple, si on compare l’encours de la dette aux recettes réelles de fonctionnement, Sainte Luce est à à 96 %, alors que la moyenne nationale des communes de 10 000 à 20 000 habitants n’est que de 76 % (en 2002, nous étions à 126 % !). De plus, nous ne pouvons plus recourir à des augmentations importantes des impôts locaux pour rétablir une marge de manœuvre, puisque le coefficient de mobilisation du potentiel fiscal est de 1,45, alors qu’il n’est que de 1,27 pour la moyenne des communes : autrement dit la pression fiscale est nettement plus forte à Sainte Luce, et on peut difficilement la renforcer.Nous n’avons donc pas d’autre choix que de naviguer au plus près de façon à :
ne pas augmenter la dette
faire face à l’entretien du patrimoine communal (qui est parfois en mauvais état : pas de vestiaires femme dans les ateliers municipaux)
contenir l’augmentation des dépenses de fonctionnement, mais assurer un redémarrage des services municipaux
essayer d’améliorer l’autofinancement sans augmenter la pression fiscale (les taux d’imposition restent inchangés en 2008)
Sur tous ces points, voir mes comptes-rendus des derniers Conseil municipaux.
Même si nous ne sommes plus dans la situation de faillite de 2002, la voie est étroite pour rétablir une situation financière saine et répondre aux besoins légitimes qui s’expriment dans la population lucéenne. Mais la transparence sur nos orientations budgétaires est indispensable : c’est ce que nous avons commencé à faire. -
A propos de l’héritage municipal
23 février 2008, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Campagne municipale 2007-2008Un article publié sur le blog de "Sainte Luce Toujours" explique que M. Brasselet a été un grand bâtisseur : plutôt que de multiplier les services à la population, il a préféré bâtir de nombreuses réalisations (sinfonia, Ligéria, Tabarly, Médiathèque,...). Bien entendu, cela a eu pour conséquence de générer un fort endettement de la commune, mais ces réalisations sont là. Et l’auteur ajoute : la nouvelle majorité prend une autre orientation car son budget de fonctionnement « explose », et il n’en restera rien pour nos enfants.
Faisons le point sur tout cela.
Oui, la commune est fortement endettée : pour s’en convaincre, on peut se reporter à mon intervention préalable du début du dernier Conseil portant sur le budget 2008.
M. Brasselet a été un grand bâtisseur, mais :
- De nombreux projets ont été mal définis et mal suivis, ce qui fait que leur exploitation pose aujourd’hui des problèmes graves, même si la conscience de la nécessité d’isoler les bâtiments était moins forte qu’aujourd’hui. Par exemple, le bâtiment d’accueil de la petite enfance est extrèmement mal isolé : sa dépense énergétique est de 320 kw/h/m2, alors que les normes aujourd’hui visées sont de 50 kw/h/m2. A tel point que se pose la question de savoir s’il vaut mieux le détruire ou bien procéder à de lourds travaux d’isolation. Par exemple, Sinfonia est très mal isolé et pose d’énormes problèmes de maitrise de température dans les différentes salles et de détérioration des instruments de musique. Par exemple, Ligéria (et même la Médiathèque) présentent des problèmes de chauffage importants, ainsi que des questions de lourdeur de changement de configuration.
- En réalité, ce sont surtout des réalisations de prestige qui ont été (mal) réalisées, tandis que les autres bâtiments communaux se dégradaient : ainsi les ateliers techniques ne comportent pas de vestiaires pour les femmes, ce qui oblige deux femmes à se changer dans leur voiture. C’est contraire à la loi, et nous avon dû voter des crédits d’urgence pour résoudre cette question. Certains vestiaires du stade Ph. Porcher sont dans un très mauvais état depuis de trop nombreuses années. Les portes et fenêtres de certains groupes scolaires sont à rénover complètement depuis plusieurs années.
Dans ces conditions, nous avons essayé de maintenir l’investissement à un niveau permettant de faire face à ces travaux urgents, sans pour autant augmenter l’endettement de la commune. L’opposition de droite nous reproche un trop faible investissement. Mais elle ne précise pas s’il fallait, pour cela, augmenter l’endettement de la commune déja trop fort, ou bien augmenter les impôts locaux (ce qu’elle a fait tous les ans depuis 2001).
Le fonctionnement "explose-t-il" ?
En réalité, l’ancienne majorité avait nettement sous-estimé les dépenses de personnel. Nous n’avons procédé qu’à quelques embauches indispensables pour restaurer un fonctionnement normal des services municipaux. Lors du débat budgétaire, l’opposition a d’ailleurs été incapable de citer les dépenses inutiles. Et elle a fini par ne pas voter contre le budget 2008, et elle a voté pour les taux d’imposition locale (sans augmentation) que nous avons proposés. C’est une reconnaissance implicite du sérieux de notre gestion des finances communales. -
Échos de la réunion publique du 20 février 2008
21 février 2008, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Campagne municipale 2007-2008Plus de 120 personnes ont participé à cette réunion publique. De nombreuses questions ont été posées et un large débat s’est instauré sur les questions des solidarités.
En introduction, Bernard Aunette a évoqué la nécessité de développer les logements sociaux et la mixité de l’habitat. Il est revenu sur la question de l’emploi et de l’insertion pour préciser que l’action de la municipalité devrait être complémentaire et en relais du service public de l’emploi : ANPE, mission locale, maison de l’emploi, ASSEDIC. La municipalité doit inciter la création de chantiers d’insertion à Sainte Luce.
Pour les personnes âgées, il manque 1800 places dans les maisons de retraite du département. En 2007, l’État n’a autorisé que 250 places supplémentaires.
En matière de santé publique, le ministère de la santé diminue les dotations des hôpitaux, ce qui se traduit par une diminution de personnel. Ainsi l’hôpital de Maubreuil a vu son budget de 2008 diminués de 7 %. Sur le canton, il existe un système d’aide à domicile (SIAD) qui dépend de la Ddass. Mais il ne dispose que de 50 places pour 40 000 habitants. De plus, on parle de fermer l’hôpital d’Ancenis.Roselyne Durand et Christine Le Goff sont ensuite intervenues sur les questions des solidarités.
- 20fevrier1
Dans une introduction, Roselyne Durand a expliqué pourquoi sa délégation portait le nom des solidarités, et non pas de l’aide sociale.
Pour lire cette introduction de Roselyne Durand, cliquez ici
Elle a également rappelé les objectifs et orientations de la nouvelle municipalité :
- favoriser et développer les solidarités, l’insertion sociale et la mixité (culturelle, sociale, générationnelle...) pour tenir compte de la diversité des habitants ;
- permettre à tous de vivre et d’habiter en toute autonomie à Sainte Luce, d’avoir accès à la culture et de réussir leur scolarité ;
- donner les moyens aux seniors et aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicaps de rester intégrée est actif dans notre commune ;
- répondre aux nouveaux besoins sociaux (travailleurs pauvres...) ;
- développer des actions de prévention en matière de santé, délinquance, chômage et l’exclusion sociale...
Christine Le Goff a ensuite parlé du senior : 1100 personnes ont plus de 70 ans à Sainte Luce. Elle a précisé que le SIAD réclamait 20 lits supplémentaires.
Roselyne Durand a abordé la question des actions de prévention qui concernent les jeunes et les adultes (prévention santé, des conduites adictives, des violences conjugales, des incivilités, de la délinquance...).
Christine Le Goff a enfin abordé la question du handicap, de la nécessaire intégration dans la ville et des échanges entre générations.
Ce fut donc une soirée fructueuse et riche d’échanges qui s’est terminé par une dégustation de boissons sans alcool.
titre documents joints :- IntroRoselyne20_02 (PDF - 59.6 ko)
- info document (PDF - 59.6 ko)
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