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Respecter la nature … et la loi !
mercredi 19 mars 2014, par - Sainte-Luce - Développement Durable
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Régulièrement, les services municipaux enregistrent des actions de dégradation envers la nature.
Ainsi, plusieurs arbres ont été gravement endommagés ou abattus de façon « gratuite », puisque le bois n’a même pas été prélevé (voir photo).
En début d’année, les propriétaires d’une parcelle proche des
bords de Loire ont décidé de faire couper (très sévèrement) les haies qui entourent leur terrain, en faisant des ornières importantes, alors qu’on est sur un site riche en fritillaires pintades. Or les haies bocagères sont signalées dans le PLU et seront encore plus protégées dans le futur PLU Métropolitain.
Ils ont donc reçu un courrier de la mairie leur rappelant qu’ils auraient dû faire une demande préalable de travaux à la mairie et qui précise : "Les espaces naturels des bords de Loire restent des espaces sensibles qu’il est nécessaire de préserver afin de protéger la biodiversité qui les compose. La législation en ce sens reste un garant de cette préservation."
Plus récemment, encore, la mairie a réhabilité le bois du Chassay, après une expertise de l’Office National des Forêts : sans intervention et entretien, ce bois, fortement soumis à la pression urbaine, est menacé. Il convenait donc de faire des
travaux forestiers (tailles, coupe des arbres dangereux, replantations), de redessiner et d’aménager des cheminements confortables, après concertation avec des représentants des riverains et usagers. Il fallait aussi boucher une multitude de "faux chemins", de façon à ce que la nature s’y développe et puisse limiter les piétinements. Il fallait enfin aménager les entrées du bois afin de signaler qu’il s’agit d’un espaces protégé, entretenu et fragile.
Mais alors que nous sommes au bout de ce programme étalé sur 3 ans et d’un coût de 47 000€, on déplore des dégradations volontaires et délibérées (voir photos).
Les représentants des riverains, qui ont participé depuis le début au groupe de travail, ont été alerté, ainsi que la police municipale, puisque ces faits de dégradation volontaires tombent sous le coup de la loi.
Ces quelques faits montrent que la préservation de la nature et de la biodiversité, particulièrement en milieu urbain, est une lutte de tous les instants ; de la part des services municipaux, bien entendu, mais aussi des élus en charge de ces questions. Sans leur engagement et leur vigilance, la situation peut très vite se dégrader et le vandalisme l’emporter.
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