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Plan climat et accueil des ROMs
dimanche 1er novembre 2009, par - Sainte-Luce - Développement Durable - Nantes Métropole
Tout le monde le sait aujourd’hui, l’activité humaine (l’utilisation des énergies fossiles, en particulier) a provoqué une concentration de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (CO2 et méthane), qui, elle même, est la cause principale du réchauffement/dérèglement climatique. Seuls GW Bush et C Allègre prétendent encore le contraire contre la communauté scientifique mondiale.
Si nous voulons éviter une situation catastrophique en fin de siècle, il est urgent de réduire ces émissions de GES par des économies d’énergie drastiques pour contenir le réchauffement à 2°C.
Mais nous n’éviterons pas les conséquences de ce réchauffement qui ne sont pas minces : les glaces du pôle Nord vont être complètement fondues en été vers 2030 (et peut-être même dès 2020) ; ce qui va provoquer une élévation du niveau des mers et l’engloutissement de nombreuses îles du pacifique (c’est déja commencé) et des estuaires
surpeuplés d’Asie.
On peut prévoir une marée de 250 millions de réfugiés climatiques d’ici 2030 !
On peut donc raisonnablement avancer que des "Plans Climat de Seconde génération" sont nécessaires. Il pourraient s’articuler autour de 3 axes :
la réduction drastique des dégagements de GES
l’aide à l’adaptation des territoires en danger (déja les travaux de
"défense contre la mer" augmentent en France), avec un soutien du Nord vers le Sud (digues, protection de la ressource en eau, évolution de l’habitat, ...)
soutien aux migrants du climat d’aujourd’hui et de demain.
Dans cette mise en perspective, l’attitude de Nantes Métropole vis à vis des ROMs aujourd’hui ne peut qu’interroger. Si l’arrivée de 1500 ROMs dans une agglomération de 550 000 habitant est vécue comme une "invasion", quelle sera notre attitude demain face à des problèmes qui seront d’une autre ampleur.
Nous ne réussirons pas à transformer la France, ni même l’Europe en forteresse : il va falloir inventer d’autre solutions plus réalistes et plus humanistes !
Merci à Hélène COMBE à qui j’ai emprunté quelques idées qui figurent dans ce texte.
(Les image et tableaux sont extraits du dernier N° de "Alternatives Economiques")
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