Depuis ce matin, 8 février 2011, Orange tente à nouveau d’installer une antenne téléphonique à la Marchinchère à Sainte-Luce, à 30 mètres des habitations. Ce n’est que grâce à la surveillance et la mobilisation de voisins immédiats que le camion grue n’a pu se mettre en position pour effectuer l’installation. Cependant, les travaux de réfection du socle devant accueillir le mât de l’antenne se sont poursuivis toute la journée.

Comment expliquer cette tentative de coup de force ?

 Alors qu’en septembre 2009, Orange avait déjà essayé une première installation sans concertation avec les riverains et la Mairie. La mobilisation immédiate des riverains et un arrêté du Maire pour "trouble à l’ordre public" avaient alors empêché l’installation.
 Depuis, la Préfecture est intervenue pour tenter une médiation : 4 réunions ont eu lieu avec la participation de l’association représentant les riverains, la Mairie et Orange. Mais tout au long de ces réunions, l’attitude du représentant de Orange a été arrogante et méprisante.
 Au cours de ces "négociations", la Mairie a proposé un autre lieu d’implantation de l’antenne, situé à 300 mètres, mais éloigné d’au moins 150 mètres de toute habitation. Elle a même proposé de participer au financement de l’installation. Orange a traité cette proposition par le mépris.
 La municipalité a invité tous les opérateurs de téléphonie mobile à une réunion pour établir des relations régulières d’information et de coopération, conformément au guide national de l’ensemble des opérateurs. Une lettre d’engagement doit d’ailleurs être signée le 17 février prochain. Mais au cours de cette réunion, Orange a refusé d’évoquer l’antenne de la Marchinchère.

Au cours de cette journée du 8 février, Le Maire de Sainte-Luce a signé un arrêté d’interdiction des travaux, mais Orange a refusé de cesser son installation.
Cependant, la mobilisation s’amplifie : les riverains ont mis en place un dispositif de veille et de mobilisation. Trois d’entre eux ont entamé une grève de la faim. Et il est important d’évoquer la forte pression psychologique que subissent les riverains dans cette affaire.

De son côté, le Conseil municipal va venir, au complet, apporter sur place son soutien aux riverains demain en soirée.

Le bras de fer continue avec cette entreprise qui, dans ses actes, ressemble plus à un gros groupe capitaliste dominant, méprisant pour la population et ses représentants légitimes, qu’avec un service public !

Pour lire l’article sur sujet sur le site municipal, cliquer ici