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Nantes Métropole conforte le projet Chronobus

samedi 26 novembre 2011, par Patrick Cotrel - - -

Lors du Conseil communautaire du 9 décembre prochain, Nantes Métropole va prendre plusieurs décisions visant à conforter le réseau des chronobus, la C7 (le nôtre !) en particulier.

Une rallonge pour la C7 :
Après approfondissement des études techniques et les modifications du plan de circulation en centre ville de Sainte-Luce (qui nécessite la création d’un couloir bus aux entrées Est et Ouest du centre ville), il apparait que les premières évaluations financières étaient insuffisantes.
Le budget initial de 13 Millions€ est donc porté à 17,2 M€.

De son côté, la ligne C6 (entre Hermeland à St Herblain et la Chantrerie à Nnates) verra son budget passer de 17 M€ à 22,8 M€.

Systèmes de gestion et d’information radio :
Depuis 2005, Nantes Métropole déploie un système radio d’aide à l’exploitation du tramway et du busway, permettant de gérer les priorités aux feux rouges et d’informer la clientèle sur le temps d’attente aux stations.
Ce système sera étendu à tous les chronobus et permettra d’équiper 100 stations d’une information des usagers sur les temps d’attente (comme le tramway).
Globalement les crédits sont augmentés de 2,9 M€.

Refonte du service de soirée et de nuit :
Les futures lignes de chronobus (dont la ligne 92 qui va devenir la C7) vont avoir une fréquence en soirée de 30 minutes jusqu’à 22h30 (au lieu de 21h30), puis de 60 minutes jusqu’à 0h30.
Après le démarrage de la C7, la fréquence sera de 14 minutes jusqu’à 22h30 et de 30 minutes jusqu’à 0h30 (2h30 le samedi).

Conclusion :
On le voit, Nantes Métropole met les moyens nécessaires pour apporter un service de qualité aux habitants de l’Est de l’agglomération et faire du programme chronobus un succès.

Messages

  • malgré l’explosion des budgets qui était prévisible dès juin 2011, Nantes métropole ne met pas tous les moyens de son côté et vous le savez bien malheureusement.

    D’abord appelons par un nom non commercial cette amélioration de la ligne de bus 92 : c’est un BHNS Bus à Haut Niveau de Service, terme couramment utilisé en France et bénéficiant d’une aide de 20% du budget dans le cadre du Grenelle 1 de l’environnement, en espérant que les sommes promises soient effectivement réglées par un Etat en faillite virtuelle, triple A en prime.

    Ensuite au niveau nantais (et plus lucéens), il manque une concertation indispensable pour apaiser et améliorer ce dossier à peu de frais.

    Et ce n’est pas une guéguerre clochemerlesque entre gauche/droite de papis flingueurs sur le dos des plus jeunes qui travaillent et n’ont pas le temps pour participer activement à 15h00 en semaine à la vie de leur commune : on bosse et on cotise ! Heureusement qu’Internet (et votre blog) permet cet ébauche de dialogue.

    Pour l’instant, on soupoudre quelques millions supplémentaires en espérant naïvement que cela va résoudre par miracle les accrocs qui polluent ce dossier, pouvant menacer un succès fort attendu par les populations.

    Pour rappel des points toujours négatifs, en vrac, et pour faire rapide, desserte insuffisante en journée et à TOUTES heures (comme le 92) du lycée de secteur La Colinière (où comment apprendre la marche à pied à nos lycéens), station Souillarderie plus éloignée de +5Minutes que Mairie de Doulon (ce qui réduit le gain attendu du BHNS), station Souillarderie complètement inadaptée au PMR (présence d’escaliers ralentissant la correspondance bus donc réduisant le gain annoncé par le BHNS), lourds travaux à prévoir à la station Souillarderie qui va aussi être saturée vu la concentration de nouveaux immeubles, toujours sation Souillarderie en hauteur ce qui posera les habituelles problèmes des stations en hauteur que nous connaissons bien en région parisienne (surtout ne pas tabler sur cette station qui sera à problème, avec ascenseur et saturation escalier) ,traversée de Ste Luce au forceps imposant la destruction couteuse de 2 maisons entrainant un nouvel axe routier bruyant en centre ville, traversée de Ste Luce apaisée mais dont le BHNS devra rouler à +30km/h pour respecter l’horaire, traversée de Ste Luce reprenant l’axe à la mode des années 1970 et non le nouvel axe du 21e siècle passant ENFIN par la Mairie et tous les nouveaux bâtiments publics lucéens (crèche, école de musique, médiathèque, salle de sport, foyer jeunes, police municipale, sécurité sociale), aucun parking-relais alors que devant la mairie se trouve déjà de nombreux emplacements utilisés lors du marché, place du vélo non prise en compte (à Nice, les vélos sont de nouveaux interdits sur les couloirs bus pour ne pas ralentir les bus et surtout pour la sécurité des cyclistes qui n’ont aucune chance en cas de choc avec un bus), BHNS EST se limitant à un arrêt de tramway et ne desservant pas le "vrai centre de Nantes comme le CHU" _ au moins avant 7h00 et après 20h_
    et joker sur la traversée de Thouaré et le report de la circulation routière en zone pavillonnaire.

    Après ce pavé indigeste, vous comprendrez que je ne partage pas votre optimisme quand au moyen que se donne notre grande métropole pouur assurer un succès mérité au BHNS.

    Rassurez-vous, depuis juin ma position a évolué et mes habitudes de transport aussi , grâce aux investissements de Nantes-métropole dans le ferroviaire. Ainsi, le mercredi soir, travaillant à 2 pas de la Cité de Congrès, 2 pas des locaux de Nantes-métropole, je gagne du temps en empruntant le TER de 17h42 pour Thouaré en 7 minutes chrono et, place de l’église à Thouaré, je rejoins Ste Luce par le bus 92 en moins 20 minutes, sans encombrement car dans le sens inverse du trafic routier. Au total de porte à porte avec le centre de Nantes-Cité des Congrés, c’est une trentaine de minutes pour rejoindre Ste Luce Mairie, 25 minutes pour La Minaie. En plus, je suis assis pendant tout le trajet.
    Une sacré avancée en heure de pointe grâce au TER à Thouaré

    Tout ceci pour dire qu’il faut aussi éduquer les lucéens car aux heures de pointe du matin et du soir, au moment du pic routier, surtout pour les nouveaux habitants de La Minaie, il vaut mieux emprunter le TER à Thouaré que de se serrer dans un bus pris d’assaut qui nous fera arriver sur Nantes en +40 minutes.

    Il y a de l’éducation et de l’information à effectuer pour lisser la charge des bus.

    Sinon 2013 c’est proche et très loin en même temps : comment être certain du budget si les crédits Grenelle1 dépendent en gros du bon vouloir du président Sarkozy ou plutôt du triple A et des milliards que l’Etat n’a pas ? Plutôt que plan sur la comète 2013, ne peut-on pas améliorer immédiatement le bus 92, sans forcemment tous les aménagements d’infrastructure mais en gardant évidemment la priorité aux carrefours et un parcours plus apaisé en centre-ville d Ste Luce en passant pas l’axe maison de retraite-Mairie très peu utilisé par les autos ?

    Dans une métropole où l’on fait des plans sur la comète pour 2030, comment ne pas frémir sur un BHNS dans +2 ans alors que les 2 dernières années ont été marquées par des changements radicaux sur les demandes de transport (comme la perte de +1600 familles de militaires auquel on peut facilement ajouter +500 familles civiles impactées) : le temps des délocalisation de masse vers Nantes semblent lointain, voir dans mon cas peut-être s’inverser au profit de Rennes bientôt à 1H20 de Paris, 1h15 de l’aéroport d’Orly par la nouvelle LGV Bretagne.

    Le temps joue contre le BHNS et j’aurai tant aimé voir dès la rentrée scolaire le 92 adopter les recettes miracles annoncées par la SEMITAN pour enfin améliorer à peu de frais les temps de transport.

    Les lourds travaux comme la percée par destruction de 2 maisons peut se faire dans un second temps, une fois le budget assuré.

    Recettes en vrac : tracé le plus direct possible, suppression d’arrêts par regroupement, augmentation de la desserte par ajout de bus supplémentaire, pas de vente de billet dans le bus (idem tramway, BHNS Busway), dans la mesure du possible voie bus dédiée ou rue moins usité par les autos réservé au bus (axe maison de retaite/Mairie/batiments publics), parc vélos systématique à l’arrêt de tramway et de BHNS, tracé BHNS vers le centre de Nantes (CHU pour le personnel médical en horaires décalées habitant sur l’axe Ste Luce/Thouaré).

    La concertation est indispensable pour éviter les échecs ou pire les 1/2 victoires que nous avons vu dans d’autres villes frnaçaises.

    Voir en ligne : Utopie pour 2030 ou réalité révée ? quel fou aurait dit en 1980 que la Nantes de 2000 n’aurait plus d’industries navales, plus de navires quai de la fosse et qu’on roulerait à 300km/h pour monter à Paris ?

  • REPONSE à l’article : « La droite lucéenne contre le chronobus »

    6 novembre 2011, par Patrick Cotrel - #15. Sainte-Luce - #45. Déplacements

    Monsieur COTREL,

    Je relève dans votre article repris ci-dessous que la municipalité précédente aurait commis l’erreur de programmer 1800 logements nouveaux sans imaginer les moyens de transports qui devaient aller avec cette urbanisation


    « Finalement, la position de la droite lucéenne, c’est qu’il ne faut rien changer. Elle est en cela fidèle à la philosophie de l’ancienne municipalité qui a programmé 1800 logements nouveaux à l’Est de la commune, mais sans imaginer les moyens de transport qui devraient aller avec !
    Et cependant, gouverner, c’est prévoir, même s’il faut pour cela avoir un peu de courage politique. »

    Je pense que vous visez les opérations dites « des Islettes », 550 logements, et ZAC de la MINAIS, 1.280 logements environ, soit 1 830 logements.

    Sur la première opération citée je n’ai pas recherché la position de l’opposition de l’époque à laquelle vous apparteniez et vos observations sur le manque de transports nouveaux qui auraient dû accompagner ce lotissement.

    Par contre sur la MINAIS je vous rappelle que sa création a été votée à l’unanimité, donc par vous, et que le projet initial prévoyait 616 logements dont 227 lots de terrain à bâtir d’une surface moyenne de 600 M². Le nombre de logements a donc doublé au fil du temps.

    Dans le compte rendu de la réunion de conseil municipal du 23/12/1999 (Cf. le PV) vous disiez :

    « Nous avons approuvé la création de cette ZAC et son projet d’ensemble »

    et vous rajoutiez

    « Cependant, nous nous posons toujours des questions sur les futurs besoins d’équipements collectifs et en particulier de classes d’écoles ».

    Je ne vois pas là de remarques concernant l’absence de transports collectifs supplémentaires qui se seraient avérés nécessaires à vos yeux.

    Vous oubliez également que c’est à l’incitation de Nantes Métropole que pour un besoin de mieux utiliser l’espace foncier et éviter l’étalement urbain que le nombre de logements projetés a doublé en 12 ans passant donc de 616 à 1 280.

    Cette densification faisait réagir le collectif des riverains qui citaient en 2008 Monsieur le Maire :

    « En 2008, ça s’appelle une ZAC, mais les objectifs sont les mêmes
    • lutter contre l’étalement urbain
    • répondre à la demande de logement (notamment à coût modéré)
    • (==> B Aunette maire de Sainte-Luce « De nombreuses familles recherchent un logement et la métropole nantaise accueille chaque année plusieurs milliers de nouveaux habitants. Dans ce quartier vivront à terme environ 2 500 habitants. »

    Vous avez donc approuvé ce doublement du nombre de logements sans soulever, à l’époque la problématique de la création de nouveaux transports en commun.

    Je vous rappelle que la densification n’est pas terminée puisqu’il reste 200 logements à construire sur la Zac des Indulgences, et que des programmes individuels de logements collectifs sont autorisés ,de telle sorte que les objectifs du PLH pour Ste Luce vont se trouver largement dépassés.

    En conclusion, alors même qu’il n’existait pas, lorsque ces décisions ont été prises, de projet de nouveaux modes de transport en commun, la décision de densifier fortement la commune de Ste Luce est une responsabilité historique qui incombe A TOUS LES ELUS quelque soit leur couleur politique.
    Ce point d’histoire est rectifié, mais de grâce, assumez à l’avenir vos responsabilités puisque, vous avez approuvé sans réserves cette densification massive et très rapide de la commune de Ste Luce.

    Les besoins de logements sont tels qu’il aurait été égoïste que seuls les « vieux lucéens » puissent jouir du caractère de « ville très agréable à vivre » que tous les habitants de la commune mettaient en avant, encore faut-il que le cadre de vie qui était l’ atout majeur de la ville ne soit pas détruit par cette politique volontariste de densification et ne conduise pas à une ville beaucoup moins sympathique à l’avenir.

    Au fait, n’était-ce pas la « droite » sous votre contrôle vigilant qui avait fabriqué cette ville qui plaisait tant à ses occupants ?

  • ERRARE HUMANUM EST, PERSEVERARE DIABOLICUM

    Monsieur COTREL, vous pourrez lire, avec profit j’espère, ce que les conducteurs de la TAN écrivent sur leur forum.

    Sujet : 6 Janvier 1986 : il y a 25 ans !!! (Lu 471 fois)
    GX 44
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    Messages : 104

    6 Janvier 1986 : il y a 25 ans !!!

    « le : 06 janvier 2011 à 21:11:51 »

    Le lundi 6 Janvier 1986, le réseau nantais était restructuré.
    Plusieurs lignes ont été touchées, comme les 11, 22, 23, 24, 25, 58, 62, 70, 81, 92...
    Pourquoi une telle restructuration en début d’année ?

    Après la mise en service de la ligne 1, le réseau bus restructuré mis en place le 15 avril 1985 n’a pas toujours donné les résultats escomptés, les plaintes ont été particulièrement nombreuses, notamment dans les quartiers oubliés, sur les lignes où des ruptures de charges avaient été créées de toutes pièces...

    Je citerais par exemple la ligne 92 qui avait été rabattue sur le tramway à la station Souillarderie alors que le plus gros générateur de trafic de la ligne est le lycée de la Colinière.

    En Janvier 1986 retour donc à une desserte de la Colinière pour un terminus à Toutes Aides au lieu de Souillarderie .

    Avec la future Chronobus Est on va sans doute reproduire ce problème...

    Il y avait eu aussi l’abandon total de la desserte de la rue de la Durantière et l’obligation pour les habitants de Preux de se rabattre sur le tram.

    La création de la ligne 24 en catastrophe en septembre 1985 était venu corriger la faute, et redonner une liaison vers le centre-ville.

    Ca vous rappelle pas quelquechose ?

    Juste pour dire qu’en Janvier 1986 la restructuration a corrigé les erreurs faites quelques mois avant sur le réseau !

    Messages : 227

    L’imagination domine le monde.

    Re : 6 Janvier 1986 : il y a 25 ans !!!

    « Réponse #1 le : 06 janvier 2011 à 22:20:09 »

    Et bizarrement, 25 ans après, les mêmes erreurs se reproduisent...

    Les mêmes solutions se reproduiront ?

  • Avant d’aborder le thème de cette contribution, permettez-moi de m’étonner qu’un projet, (La ligne C7), annoncé comme étant le résultat d’une étude sérieuse, puisse avant même qu’il ne soit soumis à l’enquête publique subir déjà une augmentation de son budget de presque un tiers, passant de 13 à 17,2 millions d’euros ?

    L’explication que vous avancez, qui me semble-t-il vise à culpabiliser les personnes qui ont critiqué le premier projet, paraît un peu courte. A qui veut-t-on faire croire que la création d’un couloir de bus aux deux entrées de Ste Luce allonge la note de 4,20 millions d’euros.

    Pour éviter de polémiquer sur ce point, pourriez-vous dans un de vos prochain billet nous présenter par grandes masses le budget initial de 13 M€ et celui de 17.2 M€.

    Votre qualité d’élu vous permettra probablement d’avoir accès à ces informations plus facilement qu’un citoyen lambda s’adressant à la SEMITAN ou à Nantes Métropole, merci d’avance.

    -----
    Je reprends-ci-dessous un propos de Mr RETIERE, élu métropolitain en charge du dossier s’exprimant sur le Chronobus :

    5 Les conditions de réussite ?
    « Le Chronobus n’aura aucun sens si les gens ne changent pas leurs comportements,
    souligne Jean-François Retière, et s’il n’y a pas un report massif vers la marche, le vélo, le transport collectif.

    Il faut donc abandonner la voiture.

    Dans ces conditions, où les habitants de Mauves et des communes au-delà du terminus de THOUARE pourront-ils garer leurs véhicules le matin, en étant assuré de le retrouver le soir, en bon état pour rentrer chez eux.

    Où les habitants des Islettes et des quartiers nord-est de la commune qui résident à plus de 700 mètres (idéalement plus de 400 mètres) du chronobus gareront-ils leur véhicule.

    A raison de 2.52 habitants par logement à Ste Luce (INSEE 2008), et même en ne prenant comme base que 2 véhicules par logements, pour une estimation de 650 logements principalement en maison individuelle dans ce secteur de la ville, c’est à minima, un parking relais de plus de 1.000 places qui aurait du être prévu à la Bougrière pour que le Chronobus soit attractif.

    J’ai déjà signalé à la Mairie qu’il eut été judicieux de réserver à cet effet la parcelle AD 253 4.604 m² qui est déjà en nature de parking, puisqu’avant son expropriation par la SELA pour réaliser la ZAC de la MINAIS, elle servait déjà de parking pour les camions frigorifiques fréquentant le restaurant routier LA BOUGRIERE. De même la parcelle voisine AD 254 de 5.601 M² aurait pu avec la précédente constituer un pôle d’échange voiture-Chronobus. Hélas la parcelle AD 254 a été revendue par la SELA au promoteur ESPACIL qui a obtenu un permis de construire délivré par la Mairie de Ste Luce.

    Au delà de ce manque de concertation certain entre la ville, la Communauté urbaine et la SEMITAN délégataire de ce projet, il est inconcevable et aberrant que l’on ait la volonté de mettre en oeuvre un CHRONOBUS en ne créant AUCUNE PLACE DE STATIONNEMENT en parking relais pour les automobilistes repentis qui souhaiteraient se convertir au transport collectif.

    Pourriez-vous Monsieur COTREL me répondre et critiquer le cas échéant mes propos en me confirmant qu’aucune création de place de parking en parc relais n’est prévue dans le projet en son état actuel.

    -----
    Pour vous convaincre, si nécessaire, de l’importance fondamentale de création de parking de « dissuasion » en pôle d’échange ou parc-relais pour la réussite d’un projet de transport collectif, je vous renvoie à l’excellente étude de l’association des Maires de France sur ce sujet.

    Les responsables du projet actuel de la ligne C7 auraient été bien avisés de s’en inspirer.

    Merci encore de mettre à la disposition des lucéens, par votre blog, un moyen d’expression et d’échanges.

    http://www.amf.asso.fr/document/fichier.asp?FTP=AMF_9785_Guide_transport_BD.pdf&ID_DOC=9785&DOT_N_ID=53

    http://www.agir-transport.org/actus.php?id=44

    EXTRAIT du GUIDE du réseau N°9 :

    Au-delà de ces outils, l’efficacité d’un système intermodal repose sur des choix stratégiques :

    • Choix des modes de transport et de leur articulation pour les rendre complémentaires et non concurrents :

    • Réalisation et optimisation des pôles d’échanges et/ou des parcs-relais ;

    CITATION :

    5 Les conditions de réussite ?

    « Le Chronobus n’aura aucun sens si les gens ne changent pas leurs comportements, souligne Jean-François Retière, et s’il n’y a pas un report massif vers la marche, le vélo, le transport collectif.

    L’espace c’est quelque chose de vital. Est-il raisonnable de faire 400 mètres en voiture ? ».

    Le Chronobus contribuera à cette mutation : il est plus facile de marcher vers la ligne de bus si l’on est sûr de trouver fréquence et régularité !

    ET AUSSI PARKING !!! me semble-il

    Voir en ligne : LE MAIRE ET LES TRANSPORTS

  • Ste Luce va se transformer et pour que la circulation soit " apaisée" la rue principale du bourg va devenir une voie prioritaire pour un bus rapide et cadencé. Les riverains ? les commerces ? les parkings ? les piétons ? les vélos ?
    Je ne vois aucun autre exemple comparable !

    Le devenir de Ste Luce : des rangées d’immeubles traversés par un chronobus qui emmènent obligatoirement tous ses passagers à une seule destination :le tram à la Soullarderie !!!

    Ste Luce ne sera plus un bourg mais une cité : une cité dortoir de Nantes.

    Les hommes c’est comme les poires quand on les entassent , ça finit par pourrir.

  • GUIDE DE L’ELU - TRANSPORTS

    Monsieur COTREL,

    Je vous prie de trouver ci-dessous le message adressé à Monsieur le Maire de Sainte Luce, pourriez-vous faire connaître la position de votre groupe politique municipal sur le choix de la Communauté Urbaine d’avoir occulté totalement le chapitre parc de stationnement automobile nouveau à proximité de la ligne C7 du Chronobus, alors que tous les spécialistes s’accordent pour écrire que c’est une condition essentielle de la réussite d’un nouveau transport collectif performant.

    A vous lire

    COPIE du MESSAGE :

    Monsieur le Maire,

    J’ignore si vous êtes adhérent de l’Association des Maires de France, mais à tout le moins la consultation des deux fiches ci-dessous de la publication intitulée :

    " Guide de l’élu - TRANSPORT"

    vous aurait permis de prendre conscience de la faiblesse du projet de la ligne C7 du Chronobus sur ces deux points, et aurait dû vous inciter à vous opposer tant au projet 1 qu’au projet actuel.

    Il n’est pas trop tard pour revoir la copie.

    Sincères salutations

    http://www.agir-transport.org/ImgPDF/44-guide-maquette.pdf

    Les pôles d’échanges : Fiche 11 p 60

    Les parcs relais : Fiche 12 p 62

    Voir en ligne : Pôles d’échange et parc relais.

  • De la théorie à la pratique :

    Quel est donc le Maire d’une commune périurbaine d’une grande communauté urbaine de l’ouest auteur des propos rapportés ci-après.

    Participant à une réunion sur le thème des TRANSPORTS URBAINS ce Maire interrogé sur le moyen de transport qu’il avait utilisé pour venir animer cette table ronde donna la réponse suivante, citée de mémoire.

    « Je suis un fervent adepte des transports en commun que j’utilise régulièrement, mais aujourd’hui j’ai plusieurs réunions et donc je suis venu en voiture ».

    Une petite anecdote démontrera que ce comportement n’est pas isolé,

    Il y a quelques années, montant en compagnie de trois messieurs en costume l’ascenseur de la Tour Bretagne, je compris que mes compagnons de voyage se rendaient à l’AURAN (Agence d’Urbanisme de la Région Nantaise) pour participer aux travaux sur l’élaboration du PDU (Plan de déplacement urbain) de l’époque.

    Leur conversation portait sur les mesures à prendre pour freiner dans Nantes la circulation automobile. Votre serviteur leur posa alors la question :

    Messieurs, quel moyen de transport avez-vous utilisé pour venir à cette réunion ?

    Après un moment de silence embarrassé, une réponse de même nature que celle du Maire évoqué plus avant me fut servie.

    Donc, les messieurs importants qui prennent des décisions dans l’intérêt du bon peuple ne peuvent, eux, se dispenser d’utiliser leur voiture, tellement ils ont un emploi du temps chargé.

    Plus sérieusement, cette réponse met en lumière une réalité incontournable, tous les travailleurs non sédentaires, les livreurs, les ambulanciers, les services publics, la personne âgée qui ne peut faire 700 mètres à pied pour attraper le Chronobus, la mère de famille qui remplit son caddie ou dépose son enfant chez la nounou, etc, etc, etc… ne pourront jamais être des adeptes du Chronobus.

    Dans ces conditions pourquoi les pénaliser en mettant systématiquement des obstacles à la circulation automobile, qui n’ont pas pour l’instant fait diminuer la circulation automobile (hors périphérique) et qui a depuis une douzaine d’année doublé les temps de parcours domicile travail, fait perdre des milliers d’heures et en créant des ralentis et des embouteillages aggravé la pollution due à l’automobile.

    Si j’aborde ce propos c’est que les mêmes principes d’obstacle à la circulation automobile seront mis en œuvre sur les lignes de chronobus, les arrêts situés en décrochement sur les trottoirs seront remplacés par des arrêts sur la voie afin que les automobiles ne puissent dépasser le chronobus.

    L’effet pervers de ces mesures c’est que les embouteillages derrière le chronobus vont augmenter et que le bus suivant qui arrivera 5 ou 6 minutes plus tard en heure de pointe, ne pouvant sauter par-dessus les véhicules arrêtés, ne pourra respecter la fréquence promise qui est un des arguments majeur des partisans du Chronobus.

    Ceci nous amène à poser la question suivante :

    Alors que la largeur de la voirie et de l’emprise publique permet depuis le rond point de la rue du point du Jour à Thouaré à l’entrée du centre ville, jusqu’au rond-point de la rue du Pinier à l’entrée de la Ville de Ste Luce de créer un couloir réservé aux bus, sur une seule voie, au besoin avec des zones de croisement, cette solution n’a pas été proposée. A-t-elle seulement été étudiée, quels inconvénients présentait-t-elle qui l’a fait écarter, en tout état de cause elle eût été meilleure que de laisser circuler sur la même voie, automobiles et bus, ce qui conduira au final probablement à une gène mutuelle sans bénéfice significatif.

    Sur ces trois kilomètres, pouvaient cohabiter, deux voies automobiles, la voie chronobus, et une VRAI piste cyclable, hors chaussée, d’un seul côté et à double sens.

    Les questions ci-dessus, et bien d’autres que nous évoquerons ultérieurement, préoccupent les citoyens de Ste Luce et Thouaré et bien qu’exprimées auprès d’élus communautaires ou municipaux, dont vous même, elles ne reçoivent aucun début d’explication, se heurtant toujours à la même réponse :

    « Vous aurez l’occasion de vous exprimer lors de l’enquête publique ».

    Où sont les promesses de réunions de concertation, annoncées tant à la réunion d’information de LIGERIA que dans la communication écrite ou internet de la Municipalité de Ste Luce ?

    J’espère que les citoyens qu’ils soient « de droite, ou de gauche » se lasseront peut être un jour de leur élus « de droite, ou de gauche » qui ne sont à leur écoute que pendant les campagnes électorales et qui durant l’exercice de leur mandat se considèrent comme seuls dépositaires de ce qui est bon pour le peuple, l’onction de l’élection les ayant rendus omniscients par rapport à de simples électeurs qu’il convient d’écarter de la gestion de la chose publique à laquelle définitivement ils ne comprennent rien.

    A quand des réponses sur votre blog Monsieur COTREL ? et peut être lors d’une réunion publique, que vous vous honoreriez d’organiser, au besoin avec votre seul groupe politique.

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