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NDDL : Menaces d’évacuation policière de la ZAD
lundi 9 avril 2018, par - Conseil régional - Déplacements - Développement Durable - Nantes Métropole
Dernières nouvelles :
L’intervention policière (massive) a démarré dès 3h du matin, avec quelques heurts.
la Préfecture semble viser bien plus largement qu’annoncé : plus de 40 lieux de vie semblent concernés.
Par exemple, la ferme de Cent Noms semble avoir été évacuée, alors qu’un projet agricole était en cours d’élaboration, pour faire suite à une pratique agricole en cours.
Les organisations qui soutiennent le mouvement anti-aéroport appellent à des rassemblements pacifiques devant les préfectures des Pays de la Loire (Nantes, Saint Nazaire, La Roche, Angers, Le Mans) à 18h00, ce soir.
Pour lire le communiqué des Elu.e.s Ecologistes et Citoyens de Bretagne et des Pays de la Loire, cliquer ici.
On le sait, il y a des divergences à l’intérieur du mouvement de lutte contre l’aéroport à NDDL au sujet de l’avenir de la ZAD.
Quelques dizaines de ’Zadistes’ refusent toute intervention de l’Etat et de toute réglementation sur ce territoire, au nom d’un projet anarchiste et libertaire.
La majorité des Zadistes ont commencé à cultiver, faire de l’élevage ou créer des activités (restaurant, brasserie, ...) et souhaitent pérenniser leur activité. Ils sont appuyés par les associations historiques contre NDDL (ACIPA, COPAIN, Elus, ...) et les riverains, qui souhaitent une régulation collective de l’attribution des terres (comme au Larzac) et une normalisation de toutes les situation, y compris la libre circulation sur la ’route des chicanes’.
Profitant de cette division, le gouvernement semble vouloir provoquer très rapidement une intervention policière dont on ignore les objectifs et les limites.
Voici la position de l’ACIPA :
Position de l’ACIPA sur la convention collective et les menaces d’expulsion
L’ACIPA estime urgent, dans le but de désamorcer d’éventuelles expulsions, d’étayer un projet de Convention d’Occupation Précaire global pour l’ensemble des projets concrets en y incorporant tous les présents sur zone, et de communiquer à la Préfecture cette volonté de « régularisation ».
Comme toujours, l’ACIPA appelle à défendre les lieux de vie, mais demande que les axes routiers restent libres pour ne pas donner à l’autorité l’excuse d’une expulsion pour « trouble à l’ordre public », pour nous, seule possibilité restant à l’Etat d’intervenir sur zone.
Nous exhortons l’Etat à ne pas enclencher le processus des expulsions et de la violence, qui plus est alors que le dialogue s’instaure entre les composantes du mouvement et la préfecture.
Pour lire la proposition de Convention collective envoyée à la Préfecture, cliquer ici
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