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Meeting Hamon à Bercy : pari gagné
dimanche 19 mars 2017, par - Au fil des jours - Elections 2017
Selon les quotidiens à paraitre demain, "Avec près de 20 000 personnes présentes, l’ancien ministre de l’Éducation a réussi le pari de la mobilisation. En comparaison, environ 10 000 personnes s’étaient rendues au meeting parisien d’Emmanuel Macron, porte de Versailles, au mois de décembre." (Le Parisien).
"Benoît Hamon n’a cessé de bout en bout de son discours d’invoquer le « siècle de combats et de conquêtes démocratiques » de son camp. Un héritage qu’il « assume, revendique, et continue », assure-t-il, citant pêle-mêle Bourdieu, Camus, Marcuse, Beauvoir mais aussi Césaire ou Rabhi. Une façon de se positionner comme seul candidat de toute la gauche, et de répondre aux procès de l’aile droite de son propre camp . « Ils nous disent : Oubliez votre histoire et vos espoirs. Il faudrait que nous oubliions quoi exactement ? Les ouvriers de Florange et de Whirlpool ? Les congés payés de Blum ou les 35 heures de Martine Aubry ? L’abolition de la peine de mort avec Badinter ou le mariage pour tous de Christiane Taubira ? Non, nous n’oublions pas ! » (Le Parisien).
"Lors de son fameux discours du Bourget, François Hollande avait brocardé cet ennemi « qui n’a pas de nom, pas de visage » la finance. Cinq plus tard, Benoît Hamon prend le contre-pied, fustigeant un ennemi « qui a plusieurs noms, plusieurs visages. » « Le parti de l’argent a trop de candidats dans cette élection », continue-t-il." (Le Parisien)
"Moquant aussi bien les costumes de Fillon que les invitations de Macron à devenir « milliardaires », Benoît Hamon en a profité pour s’en prendre au vote utile : « C’est cela le vote utile ? Ce serait soit les candidats rattrapés par les affaires soit le candidat du monde des affaires, soit les candidats des intérêts cachés soit la candidate de la haine assumée ? » (Le Parisien)
"La gauche dite « de gouvernement » rejette son revenu universel ? Hamon réplique en le resituant dans la ligne des acquis sociaux du Front populaire et du Conseil national de la résistance (CNR)." (Libération)
« Quelle clause Tartuffe que cette clause Molière. Comment aurait-on reconstruit la France sans les étrangers ? », « Tartuffe Wauquiez, Tartuffe Pécresse, Tartuffe Fillon ! Et tout ça pour plaire à qui ? A Marine Le Pen ! » (Le Parisien)
"Hamon fait sa propre adresse à la jeunesse, menacée par l’extrême droite : « N’admettez jamais qu’un seul de vos amis soit obligé de baisser la tête dans la rue en raison de ce qu’il est ou de ce qu’il paraît ! » clame-t-il." (Libération)
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