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Journées d’été du rassemblement des écologistes
Les états généraux de l’emploi et de l’écologie
mardi 31 août 2010, par - Au fil des jours - Conseil régional - Format. Profession. - Emploi
Cet atelier fait partie de la préparation des "Etats Généraux de l’emploi et de l’écologie" qui doivent se dérouler sur les 6 prochains mois et déboucher sur des propositions publiques.
Plusieurs interventions intéressantes ont eu lieu, dont celle, comme d’habitude, d’Alain Lipietz. Mais deux d’entre elles ont retenu particulièrement mon attention, pour des raisons différentes.
Tout d’abord celle de Pierre Larouturou qui a démontré avec conviction et chiffres à l’appui que la relation avancée par Sarkozy entre temps de travail et chômage (’travailler plus pour gagner plus’) est complètement fausse, en particulier si on fait la comparaison avec l’Allemagne.
En réalité, on assiste en France à une offenssive pour l’augmentation de la durée du travail sous toutes ses formes (fin des 35 heures, heures sup, retraites, ...), ce qui correspond à une recherche d’augmentation de la part du capital au détriment de la part du travail dans le partage de la plus-value.
Ensuite celle de Jean-Philippe Magnen, pour des raisons différentes.
Parlant du plan anti crise du Conseil régional, il a énuméré un nombre important d’actions présentées commes nouvelles, et de plus, réalisées grâce à la volonté des élus Europe-Ecologie de faire avancer la conversion écologique de l’économie. Autant d’actions en 3 mois, çà c’est vraiment très fort !!
Surtout quand je pense au nombre d’années qu’il m’a fallu (avec les services de la Direction Formation Professionnelle) pour les mettre sur pieds !
Sur le fond (et au-delà du caractère un peu désagréable de la rcupération), il est sans doute contre productif d’effacer l’aspect collectif des actions réalisées par l’ensemble de la gauche, même si les écologistes en ont été les moteurs. Nous ne changerons pas la société tous seuls ; il faut convaincre et faire évoluer l’ensemble de la gauche, même si nous devons protéger notre indépendance organisationnelle et de pensée.
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