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Journées d’été des Verts : quelques échos
dimanche 23 août 2009, par - Au fil des jours - Conseil régional - Lettre Form. Prof. / Apprentissage
Cette année, les journées d’été
avaient lieu à Nïmes sur le site universitaire Vauban du 20 au 23 août.
Chaude ambiance à Nîmes pour ces journées d’été des Verts (et de Europe Ecologie) ! Et pas seulement à cause de la chaleur écrasante (36° à l’ombre), mais aussi par l’enthousiasme qui perdure depuis le 7 juin et le score historique des listes Europe Ecologie aux élections européennes.
Comme d’habitude, ces journées ont été l’occasion d’un très grand nombre d’ateliers et de forums, d’échanges d’idées et d’expériences sur
de nombreux sujets. Tout ce travail est d’autant plus indispensable que les militants verts ont été rejoints par des militants Europe Ecologie d’origines diverses.
Résultat : la fréquentation de ces journées d’été a battu des records : plus de 2000 personnes !
Sur le fond politique, il y a unanimité pour prolonger et élargir l’expérience d’ouverture que représente Europe Ecologie. Tous les participants sont persuadés que ce pôle écologiste représente le mouvement, le renouveau, l’espoir de refondation d’une vraie gauche du 21ème siècle.
Ils en sont d’autant plus persuadés que les échos qui leur parviennent de ce qui se passe au PS sont assez alarmants :
lors du meeting du jeudi soir, Eric Loiselet, animateur du pôle écolo au sein du PS, nous a fait part de son découragement et son échec par rapport à son objectif de sensibilisation du PS au développement durable : selon lui, la pensée du PS est complètement bloquée sur les valeurs traditionnelles du XIXème siècle ;
Arnaud Montebourg , parmi bien d’autres, déplore "l’immobilisme et le verrouillage" qu’il rencontre depuis "plus de 10 ans". S’il n’y avait pas d’ouverture, il ferait le constat que le PS, "telle la vieille SFIO, ne mériterait plus qu’on l’aide à survivre". "Il y a dans ce parti trop de violence, trop de blocages, trop de poussière sous les tapis, trop de petits calculs".
Ces journées d’été montrent
qu’une nouvelle force politique est en marche. Mais au-delà de l’enthousiasme du moment, le travail de construction, d’organisation et d’élaboration qui reste à faire est énorme. Il faut se mettre sérieusement au travail pour faire face aux prochaines échéances :
comment peser sur la conférence mondiale sur le climat qui sdoit se tenir en fin d’année à Copenhague, pour que les DECISIONS qui doivent être prises soient à la hauteur des menaces qui pèsent sur l’humanité ?
comment construire un programme et proposer des objectifs politiques et une stratégie réalistes et ambitieux dans chacune des régions, pour les élections régionales de mars 2010, tout en se positionnant dans le prolongement du rassemblement amorcé par Europe Ecologie ?
et, au-delà de la construction du regroupement Europe Ecologie, comment redonner espoir à l’ensemble de la gauche ?
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