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Evolution du chômage en janvier 2016
jeudi 25 février 2016, par - Au fil des jours - Emploi
Une baisse générale du nombre de chômeurs :
Pour la catégorie A (chômeurs n’ayant exercé aucun ‘petit boulot’ le mois précédent), le chiffre baisse de 38 000. Mais sur un an, on est toujours sur une augmentation de 2,32% (même si elle est un peu moins forte qu’en décembre : +2,97%).
Pour l’ensemble des catégories A, B et C, la baisse mensuelle est moins forte : -16 000. Et sur un an, l’augmentation demeure à +4,8% (+5,38% en décembre). Voir courbe.
Et toutes les tranches d’âge semblent bénéficier de cette amélioration.
Cependant, la durée moyenne de chômage repart à la hausse (574 jours au lieu de 570), et les chômeurs de plus d’un an représentent maintenant 45,4% de l’ensemble des chômeurs (au lieu de 45%).
La situation de l’emploi est-elle meilleure ?
La variation du nombre de chômeurs en fin de mois est la résultante des entrées et des sorties du chômage au cours du mois. Ces mouvements traduisent-ils une amélioration ?
En janvier, les entrées ont augmenté de 8 500 par rapport à décembre, dont 9 800 pour sortie du travail (fin de contrat, d’intérim, licenciements, …).
Les sorties, par contre, ont augmenté de 57 300, dont 9 500 pour reprises d’emploi, mais de 47 300 pour non pointage. Il y a peu de chances pour ce gros chiffre corresponde à des absences au pointage pour reprise d’emploi non déclarée.
Regardons l’évolution de ces chiffres au cours des mois précédents (voir courbes).
On a eu un phénomène du même ordre en mai 2015. Mais à l’époque, c’est au contraire à une diminution importante des sorties pour absence au pointage à laquelle on a assisté (baisse de 39 000). Mais on constate que dès le mois suivant, ce mouvement a été gommé par une forte ré-augmentation des absences au pointage.
Nul doute que nous sommes face à un épiphénomène non significatif quant à la situation réelle de l’emploi. Mais cela justifie la prudence à laquelle nous nous astreignons : analyser les évolutions sur un an, ce qui gomme les variations saisonnières et les épiphénomènes.
Pour les Pays de la Loire et la Loire-Atlantique, on observe des mouvements similaires à ce qui est observé au niveau national.
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