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Electricité nucléaire et énergies renouvelables
jeudi 9 février 2017, par - Elections 2017 - Développement Durable
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La sortie de la production l’électricité nucléaire (plus ou moins progressive) et l’effort pour développer les énergies renouvelables est un des thèmes importants de la campagne électorale.
Un certain nombre d’études permettent aujourd’hui d’y voir plus clair sur plusieurs questions : les investissements nécessaires, la création d’emplois induits et le prix de production.
Les conclusions sont claires : Pour le chauffage, le couple biomasse/gaz est le plus approprié, le réseau du gaz de ville pouvant être de plus en plus alimenté par la méthanisation. Pour la production d’électricité, il est maintenant clair que c’est vers les économies d’énergie et les énergies renouvelables qu’il faut orienter les recherches et les investissements.
Il peut en effet en résulter une relance partielle de l’économie et la création de nombreux emplois, la diminution de nos émissions de gaz à effet de serre et une moindre dépendance aux importations de pétrole et de charbon. Par contre, la France pourrait acquérir un vrai savoir-faire en matière de déconstruction des centrales nucléaires, qui va être indispensable dans le monde entier pour les décennies à venir. Pour agrandir le graphique, cliquer ici.
Remarque complémentaire sur les négociations de l’Etat avec EDF pour la fermeture de la centrale de Fessenheim :
Selon le protocole signé avec EDF, l’Etat devra verser à l’électricien près d’un demi-milliard d’euros et des versements supplémentaires sont prévus jusqu’en 2041.
Pourtant, le réacteur N°2 de Fessenheim est déjà à l’arrêt, car le générateur de vapeur présente une grave anomalie qui a été dissimulée par le fabricant AREVA-Creusot ; et L’Autorité de Sureté Nucléaire a suspendu l’autorisation de la pièce qui est très importante dans le fonctionnement du réacteur (Selon l’ASN, ce générateur de vapeur participe au refroidissement du coeur du réacteur et au confinement des substances radioactives).
Voilà une bonne raison pour laquelle l’Etat aurait pu exiger de transformer l’arrêt du réacteur N°2 en arrêt définitif, en réduisant les indemnités à verser…
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