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Les coquelicots en action
Soutien aux pisseurs involontaires de glyphosate
(appel lancé par le collectif de Nantes)
24 janvier 2020, par Patrick Cotrel - #Développement Durable - #Nantes Métropole
Du monde en ville... :
Les pisseurs-euses étaient bien devant le palais de justice de Nantes ce vendredi 24 janvier.
Sur le chemin du retour, j’ai croisé des policiersse tenant prêts ... à protéger la manifestation contre la réforme des retraites...
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Un groupe de 25 personnes a procédé le 14 septembre 2019 à un prélèvement d’urines, en présence de Maître LEBLANC, Huissier de justice à Nantes, dans le but de déterminer leur contamination au glyphosate .
Les taux obtenus sont supérieurs en moyenne à 15 fois le seuil maximum établi par la norme française actuellement en vigueur pour l’eau potable.
Ces résultats démontrent une forte contamination au glyphosate, herbicide classé cancérogène probable par le CIRC, organisme dépendant de l’Organisation Mondiale de la Santé.Devant ce constat alarmant, les 25 personnes ont décidé de porter plainte le
vendredi 24 janvier 2020 au Tribunal Judiciaire de Nantes à 9h45.
La presse va être convoquée pour l’occasion et votre présence sera très importante pour affirmer notre détermination à faire interdire les pesticides de synthèse.Nous vous invitons donc à venir soutenir les plaignants ce vendredi 24 janvier à 9h45 au Tribunal Judiciaire de Nantes (ex Tribunal de Grande Instance), 19 Quai François Mitterrand, 44000 Nantes.
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Quelle politique d’entretien du bois du Chassay ?
6 janvier 2020, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Développement DurablePetit rappel :
La question de l’entretien et de la sauvegarde du bois du Chassay a déjà fait l’objet d’un débat municipal à l’occasion d’un « fauchage sauvage de plusieurs buissons de houx et de fragon dans le bois, ainsi que plusieurs amas de branchages coupés », en contradiction avec le diagnostic de l’Office National des Forêts (ONF). A cette occasion, était dénoncé l’abandon complet par la majorité municipale actuelle d’une véritable politique de protection et d’entretien de ce patrimoine naturel. Et pour se dédouaner, elle a autorisé un organisme de formation d’élagueurs (Fodé-Ouest) à prendre le bois comme lieu de mise en pratique de la formation. Mais le métier de Fodé-Ouest est de former des élagueurs ; pas d’élaborer un diagnostic , un plan de sauvegarde et d’entretien du bois, et pas de le mettre en œuvre...
Pour relire l’article, cliquer ici.
Ce point avait également été débattu lors du Conseil municipal du 25 juin : pour relire les Brèves de conseil, cliquer ic.
Nouvel épisode :
Le 24 décembre, les riverains ont entendu un gros vacarme dans le bois : tronçonneuse, gros camions, pelleteuse.
Il s’agissait d’une équipe des services municipaux qui venait couper un arbre. A l’évidence, la période était mal choisie. Le terrain et les chemins étaient détrempés, boueux.
Le résultat était prévisible : le sol et le chemin sont profondément marqués par le passage des engins lourds.
Pourquoi une telle précipitation, la veille de Noël ?
A l’évidence, cet arbre était malade. Il était d’ailleurs marqué comme devant être abattu depuis plusieurs mois.
Alors, pourquoi ne pas l’avoir fait avant, dans une période météorologique plus favorable ?Une fois de plus, on retombe sur cette absence de politique municipale en matière de protection et d’entretien des espaces boisés ; et donc d’actions au coup par coup.
A ce propos, M. Alix avait concédé, lors du Conseil municipal du 28 juin, qu’il faudra demander à l’ONF de faire un nouveau diagnostic sur les espaces boisés. C’est effectivement indispensable pour mettre sur pieds une véritable politique en la matière.
Où en est la négociation d’une nouvelle convention avec l’ONF ??? -
2020, une année mal débutée ?
4 janvier 2020, par Patrick Cotrel - #Au fil des jours - #Energies - Climat - #Développement DurableOù que l’on regarde, on a l’impression que cette nouvelle année est mal partie.
L’Australie brûle : un territoire est en feu, plus d’un milliard d’animaux répertoriés sont morts, les fumées sont maintenant perceptibles en Amérique du Sud, … mais leurs dirigeants prétendent toujours qu’il faut exploiter le charbon…
L’Indonésie est noyée sous des trombes d’eau…
Au Brésil, comme en Malaisie et en Indonésie, des millions d’hectares de forêts primaires sont détruits pour cultiver du soja ou de l’huile de palme destinés à l’exportation...
Trump attise les conflits au Moyen-Orient pour faire oublier les mises en accusation dont il est l’objet,…
Le feu, l’eau, la guerre : on commence à percevoir comment la perte de biodiversité peut s’accélérer et la grande extinction des espèces peut s’emballer !
Et en France, Tout va bien ? … Ben non !…
« Nous sommes tous amazoniens... »
avait déclaré Emmanuel Macron, pour condamner la destruction de forêts primaires et des populations amérindiennes qui y vivent, pour cultiver du soja OGM à grand renfort des pesticides interdits en Europe.
Mais nous continuons à importer 1,8 millions de tonnes de tourteaux de soja (mobilisant 1 million d’hectares au Brésil) pour l’élevage en France. Alors que d’autres solutions locales existent avec la culture de colza, de lupin et féveroles).
Pourtant, la loi française votée suite à l’effondrement de l’usine de vêtements au Bangaladesh (1138 morts) exige que chaque industriel s’assure que ses sous-traitants ne violent pas les droits humains, ni ne nuisent à l’environnement. Mais qui veille à l’application de cette loi ? Le gouvernement reste muet…
Total et l’huile de palme :
Dans un premier temps, l’assemblée nationale avait voté discrètement pour l’attribution d’un gros avantage fiscal à Total, en considérant le carburant obtenu à base d’huile de palme comme un biocarburant. Mais suite à la vigoureuse dénonciation de la part des ONG environnementales, l’assemblée nationale avait fait machine arrière.
Mais aujourd’hui, le gouvernement s’apprêterait, selon les ONG (WWF France, Amis de la Terre, GreenPeace, Canopée, …), à modifier un arrêté permettant de considérer l’huile de palme comme un résidu, sans nécessité de produire un certificat de non déforestation…
Décidément, ce gouvernement aime beaucoup Total (plus que le climat...)
Les « réformes » antisociales :
Le gouvernement est en train d’associer systématiquement l’idée de réforme à l’idée de restrictions pour les plus pauvres et d’avantages pour les plus riches (code du travail, allocations logement, allocations chômage, retraites, …).Alors, on fait quoi ?
Je propose … qu’on arrête tout : on dit qu’on s’est trompés, qu’on n’a pas démarré l’année du bon pied…
On rembobine tout le fil, on repart à zéro, mais dans le bon sens, cette fois-ci…Chiche ??
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Voeux pour 2020
24 décembre 2019, par Patrick Cotrel
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De Sainte-Luce à la France
Evolution du chômage en octobre 2019
21 décembre 2019, par Patrick Cotrel - #Sainte-Luce - #Emploi - #Nantes MétropoleLes chiffres de Pôle Emploi :
Conformément à la tendance observée depuis septembre 2018, le nombre de chômeurs de cat. A, B et C baisse légèrement en octobre 2019 ; et cela profite à toutes les tranches d’âge.
Par contre, on enregistre une petite hausse pour les chômeurs de cat . A, qui touche particulièrement les jeunes (+3 000 en 1 mois et +0,1 % en un an).
Plus inquiétante est l’allongement continuel de la durée moyenne du chômage, depuis plusieurs années : 396 jours en oct 2009, 536 jours en oct 2014 et 639 jours en octobre 2019.
Cela s’explique par l’augmentation du chômage de longue durée (plus d’un an) : en oct . 2009, il représentait 41,6 % du total des chômeur, puis 43,1 % en oct. 2014 et 47,5%en octobre 2019.
De plus, le nombre des chômeurs de très longue augmente très fortement. Ainsi, le nombre de chômeurs ayant au moins 3 ans de chômage est passé de 897 600 en octobre 2018 à 932 400 en octobre 2019 (alors que le nombre des moins de 3 ans a légèrement baissé).
Cela traduit un phénomène de société grave : à partir d’une certaine ancienneté de chômage, les dispositifs de réinsertion ne fonctionnent plus et ces chômeurs s’enfoncent dans l’exclusion … jusqu’à ce que le découragement les conduisent à ne même plus ‘pointer’ à Pôle Emploi, et qu’ils disparaissent des statistiques…
Du côté des offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi, après une nette baisse de juin 2018 à juin 2019, la situation semble être stabilisée. On constate une situation identique en Pays de la Loire, mais la situation semble se dégrader en Loire-Atlantique : diminution de 9 % des offres d’emploi recueillies en un an en 44.
Les statistiques de l’INSEE de fin septembre (3ème trimestre) :
En raison de la définition adoptée, on sait que le nombre de chômeurs évalué par l’INSEE est très minimisé. L’INSEE note cependant une légère augmentation du chômage au 3ème trimestre 2019.
Du fait de la rigueur de la définition de ce qu’est un chômeur, l’INSEE a défini le concept de « halo autour du chômage », qui est constitué de personnes sans emploi et qui recherchent un travail, sans toutefois répondre strictement à la définition. Et ce ‘Halo’ est en augmentation de 27 000 personnes au cours de ce 3ème trimestre.
Par contre, d’autres statistiques nous permettent de comprendre certains phénomènes sociaux. Mais il faut revenir sur certaines définitions : le taux de chômage est calculé par rapport à la population active (constituée des personnes en emploi + les chômeurs). Mais il et intéressant de voir les évolutions par rapport à la population totale en âge de travailler. Et là, on constate :que la part des chômeurs diminue : 6,4 % fin 2018 pour 6,1%fin juin et une légère remontée fin octobre (6,2%). On pourrait
alors penser qu’il y a plus de personnes en emploi,
que la part des personnes en emploi diminue aussi : 65,6% fin 2018 pour 65,2 % fin octobre ;
conséquence, le taux d’activité diminue de 71,9 % fin 2018 à 71,3 % fin octobre !
Le graphe ci-contre le montre bien.
Et dans cette part de la population totale qui n’est pas « active » et qui augmente, on retrouve une bonne part de nos chômeurs de longue durée et de cette population exclue !…
Et si on parlait de Sainte-Luce ?
Dans un article récent, je rendais compte des statistiques (annuelles) du nombre de chômeurs (cat. A, B et C) à Sainte-Luce, relevant une très forte augmentation : 495 fin 2009 à 1190 fin 2018, soit une augmentation de 140 % ! Constat qui a été contesté par l’Adjointe aux solidarité de la municipalité actuelle.
L’Auran (Agence d’urbanisme de la région nantaise) vient de publier une synthèse sur le chômage (novembre 2019).
Notons tout d’abord que l’Auran a accès à des statistiques qui ne sont pas publiées publiquement. Par exemple, les statistiques par commune ne sont qu’annuelles et ne concernent que le total des catégories A, B et C, alors que l’Auran dispose de statistiques trimestrielles de la catégorie A.
Il est constaté un ralentissement de l’activité sur laz métropole nantaise et une hausse de la demande d’emploi de cat.A. Mais le dossier comporte aussi un classement de l’augmentation du chômage par commune (ci-dessous) ; Et on y constate, sans surprise, que Sainte-Luce se trouve en queue de peloton, avec un taux annuel d’augmentation du chômage (cat . A) supérieur à 8,5 % depuis 2011. Pour les catégories A, B et C, on est à 14,5 % !!
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