Le vendredi 12 septembre, je recevais à l’hôtel de région une délégation de syndicalistes italiens du bâtiment, en visite à l’AFPA des Pays de la Loire.
Lors de cette visite, j’ai fait un exposé sur la situation de la formation professionnelle en France et sur les incertitudes actuelles.
Par exemple, j’ai évoqué la décentralisation de l’AFPA qui devrait être définitif en janvier prochain, mais pour laquelle nous ne savons toujours pas à qui vont appartenir les locaux, ce que deviennent les services de restauration, d’hébergement, le service médical, le services d’orientation...
J’ai également évoqué la réforme de la formation professionnelle que le gouvernement prépare actuellement. Sous couvert de faire avancer l’idée d’un droit à la formation tout au long de la vie, nous avons l’impression que le gouvernement cherche à recentraliser les décisions, alors que les partenaires sociaux et les régions sont aujourd’hui les principaux financeurs de la formation professionnelle. C’est d’autant plus dommage que régions et partenaires sociaux collaborent de mieux en mieux pour gommer les barrières entre les différents statuts vis-à-vis du droit à la formation professionnelle.
Nous avons espoir qu’une alliance entre partenaires sociaux et régions empêche le gouvernement d’aller trop loin dans le sens de la recentralisation.

Dans leur réponse, les syndicalistes italiens nous ont informé que dans leur pays, le gouvernement Berlusconi essaie actuellement de recentraliser la responsabilité des centres de formation d’apprentis.

Berlusconi et Sarkozy, même combat ?