La "baisse" du chômage en janvier a fait long feu. En fait, sur l’ensemble des catégories A, B et C, on a une augmentation de plus de 30 000 personnes. Et surtout, la tendance (évolution sur un an) est repartie à la hausse pour toutes les tranches d’âge (voir courbes ci-dessous).
Cependant, si on creuse cette éphémère baisse de la catégorie A, et surtout la tendance à la baisse sur un an, elle se trouve confirmée en février (courbe ci-dessous).
Pourquoi ? Si on regarde les offres d’emploi recueillies par Pôle Emploi, on constate une augmentation des offres temporaires (+10 000 en janvier). Cela peut expliquer la diminution de la catégorie A (personnes n’ayant exercé aucun emploi le mois précédent) avec, en même temps, une augmentation des catégories B et C (personnes ayant exercé un petit boulot le mois précédent).
Par contre, la durée moyenne de chômage continue d’augmenter (545 jours) et le nombre des chômeurs de longue durée (plus d’un an de chômage) est toujours en hausse régulière (43,4 % du total des chômeurs).

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Pour ce qui concerne la situation en Pays de la Loire, le nombre de demandeurs (cat A, B et C) décroit légèrement, du fait des variations saisonnières, mais la tendance sur un an est repartie à la hausse (courbes ci-contre).

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Enfin, pour la Loire-Atlantique, la courbe du nombre de chômeurs de cat A, B et C permet de bien visualiser le phénomène de saisonnalité (décrue en juin-juillet, maxi en décembre-janvier).

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C’est donc bien la comparaison sur un an (de mois à mois) qui est pertinente. La courbe des évolution (courbe de tendance) montre que la hausse est repartie.